Accidents et incidents : sujet unique

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 23 juin

Lisle-sur-Tarn. Il agresse un contrôleur à la gare

Jimmy B, 27 ans, 14 condamnations (pour des vols essentiellement) a comparu, jeudi devant le tribunal correctionnel d' Albi, sous escorte et détenu parce qu'un de ses sursis avec mise à l'épreuve a sauté.

Cette fois-ci, la justice lui reproche d'avoir agressé un contrôleur SNCF, le 29 octobre 2011 en gare de Lisle-sur-Tarn. Selon Jimmy, charpentier-couvreur, il aurait demandé au contrôleur pourquoi le train ne s'était pas arrêté à la gare de Gaillac. Il aurait alors été bousculé.

« Il m'a poussé volontairement, j'ai pas aimé et je lui ai donné un coup de poing », explique-t-il.

« Il était énervé »
La version de la partie civile, qui représente et le contrôleur et la SNCF, est légèrement différente. « Nous sommes confrontés de plus en plus à des actes de violences gratuits. Il était énervé parce qu'il n'était pas descendu en gare de Gaillac et il lui a mis une droite au visage », confie l'avocate qui demande 1 200 € de dommages et intérêts pour le contrôleur tuméfié et 2 700 € pour la SNCF.

La procureur, Charlotte Beluet, de son côté, réclame 5 mois fermes. « La victime n'a même pas été entendue, lance Me Thibault Terrié, en défense. Il a 14 condamnations, c'est vrai mais rien depuis 4 ans ; Un travail d'intérêt général serait profitable à de la prison ferme.

Il a une famille et un petit garçon en bas âge. » Le tribunal ne l'a pas entendu et a suivi les réquisitions. Le prévenu devra verser 3 100 € de dommages et intérêts.

[frantz]

Une bonne heure passe avant que l'on nous apprenne que la locomotive est HS. Et encore une heure avant d'être remorqué jusqu'à Saint-Germain-des-Fossées où nous attendons la locomotive de remplacement. La locomotive est en faite celle qui tire l'intercité en provenance de Paris qui a du arrivée environ 10 minutes après nous.

Te souviens-tu de la locomotive qui tractait le train 5970 ?

Entre Vichy et Saint-Germain-des-Fossées je crois que c'était une BB 475000 mais rien de sûr.

[Didier 74]

Reuters, 25 juin

États-Unis : Deux trains entrent en collision, trois morts

Deux trains de marchandises sont entrés en collision et se sont embrasés dimanche dans l'Oklahoma, ont rapporté les autorités américaines qui parlent de trois disparus - trois employés de la compagnie Union Pacific qui ont vraisemblablement péri dans l'accident.

Une cinquantaine de pompiers volontaires venus de cinq villes des environs combattaient l'incendie, qui a gagné trois motrices et une dizaine de wagons. Le seul rescapé connu de la collision s'en est sorti en sautant du train lorsqu'il a vu que la collision était inévitable et imminente, a déclaré la police.

[Didier 74]

Belga, 26 juin

Nombre record de trains retardés par un bris de caténaire

En 2011, 2591 trains ont été immobilisés pendant un certain laps de temps à la suite d'un bris de caténaire, un record pour la Belgique sur la période 2005-2011.

Au total, 75 bris de caténaires ont été enregistrés en 2011, ressort-il d'une réponse du ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette, à une question écrite du parlementaire Peter Logghe (Vlaams Belang).

Sur la période 2005-2011, 467 bris de caténaire ont été recensés, ce qui correspond à une moyenne de 66,7 par an. Au cours de ces mêmes années, 13 731 trains ont été retardés par des caténaires cassés, soit une moyenne annuelle de 1961 trains immobilisés pendant un certain temps.

[Cramos]

Mercredi matin, le Thello n°220 en provenance d'italie est arrivée à la Gare de Lyon avec 5h de retard suite à une panne matériel. Personne n'en a parlé. Je ne sais même pas quels ont été les gestes commerciaux de Thello vis-à-vis de des clients de ce train.

[Tib0138]

Bonjour

Et une galère de plus, cette fois c'est PLY-Grenoble en....12 heures, voir Le Parisien :

http://www.leparisien.fr/transports/tgv ... 071831.php

Il y a également un article dans le Dauphiné: http://www.ledauphine.com/france-monde/2012/06/30/600-voyageurs-d-un-tgv-bloques-plus-de-4-heures-en-saone-et-loire

[Didier 74]

Sur l'incident survenu vendredi 29 juin en Saône-et-Loire, on peut constater que SNCF a procédé au transfert des passagers uniquement après le passage de toutes les autres circulations. Derrière les 6197 et 6927 (Paris 19h37 - Grenoble 22h40 / Avignon 23h07), il y avait 2 TGV pour Grenoble et plusieurs rampes pour Marseille et Montpellier.
Les rames qui ont récupéré les passagers ont pris la direction de Lyon Perrache, alors que les 2 TGV devaient initialement desservir Saint-Exupéry.

Les retards provoqués par cet incident sont assez considérables :
- 9h14 pour les passagers du 6927
- 6h pour les passagers du 6197
- 2h30 pour les 5342/3 - 5344/5 (Nantes 19h05 - Part-Dieu 23h30)
- 2h30 pour le 6633 (Paris 20h57 - Part-Dieu 22h56)
- 2h30 pour le 6139 (Paris 21h45 - Marseille 0h58)
- 2h15 pour le 9846/7 (Bruxelles 19h18 - Part-Dieu 23h24)
- 2h15 pour le 6635 (Paris 21h57 - Part-Dieu 23h56)
- 2h pour le 6672 (Part-Dieu 21h36 - Paris 23h40)
- 1h45 pour le 6137 (Paris 21h07 - Marseille 0h30)
- 1h45 pour le 6225 (Paris 21h15 - Montpellier 0h53)
- 1h30 pour le 6224 (Montpellier 20h24 - Paris 23h56)
- 1h15 pour le 6140 (Marseille 20h30 - Paris 23h45)
- 1h15 pour le 6929 (Paris 20h41 - Grenoble 23h37)
- 50 min pour le 9248 (Milan 16h10 - Paris 23h24)
- 50 min pour le 6221 (Paris 20h07 - Montpellier 23h34)
- 50 min pour le 6134 (Marseille 20h08 - Paris 23h28)
- 40 min pour les 5122/3 - 5124/5 (Lille Europe 18h26 - Grenoble 22h56 / Marseille 23h16)
- 40 min pour le 9784 (Genève 19h42 - Paris 22h52)
- 40 min pour le 9789 (Paris 20h11 - Genève 23h27)
- 25 min pour le 6631 (Paris 19h53 - Part-Dieu 22h00)
- 20 min pour le 6634 (Part-Dieu 21h04 - Paris 23h06)
- 15 min pour le 6180 (Nice 17h34 - Paris 23h14).

Je suppose que le plan Pégase a été déclenché. Comment ont-été pris en charge les passagers descendus au milieu de la nuit à Lyon, Valence TGV, Nîmes, Montpellier, Avignon TGV, Aix TGV et Marseille ? Existe-t-il des plans comparables à Pégase pour les grandes villes comme Lyon, Marseille ou Montpellier ?
AFP, 30 juin

Le TGV Paris-Grenoble-Avignon "victime d'un rare incident technique"

Le TGV Paris-Grenoble-Avignon, qui a connu des perturbations ayant occasionné de forts retards dans la nuit de vendredi à samedi, a été "victime d'un rare incident technique", a indiqué la SNCF à l'AFP.

"Une panne de motorisation a été à l'origine d'un retard important d'un train à grande vitesse dans la nuit du 29 au 30 juin", a précisé un porte-parole de la compagnie.

"Le train partant de Paris à 19H37 était composé d'une rame à destination de Lyon et Grenoble, avec 310 voyageurs, et d'une autre à destination d'Avignon, avec 320 voyageurs", ajoute la SNCF, qui explique que "le train s'est arrêté à 21H00 (...) à la suite d'un dispositif de sécurité alertant sur un échauffement, privant les motrices d'une partie de leur capacité de traction".

"Le déclenchement de ce dispositif d'alerte est un événement rare", a insisté la SNCF, et "les experts de l'entreprise recherchent activement la cause de cet incident", d'autant que "les deux rames étaient sorties d'une révision quelques heures avant leur mise en service".

"Comme tous les ans, la maintenance des trains fait l'objet d'un effort exceptionnel avant les grands départs en vacances", a rappelé la compagnie ferroviaire.

Plus de soixante cheminots ont été mobilisés "pour porter assistance aux voyageurs dans le train et dans les gares d'accueil, pour les orienter et pour distribuer des coffrets repas, des boissons, du café, des petits déjeuners", a-t-elle ajouté.

La rame où se trouvaient les voyageurs à destination de Grenoble a été "privée d'alimentation électrique, pendant un peu moins d'une heure", selon la SNCF. Celle-ci a dépêché une rame de secours depuis Lyon, pour y transborder les 630 voyageurs avec leurs bagages. "Cette opération, commencée à minuit quinze, qui a été réalisée avec l'aide des agents de la voie, des contrôleurs, des conducteurs, des cheminots volontaires à bord et de pompiers, a pris une heure et demie, compte tenu des contraintes de sécurité".

Puis le périple a continué: "le train, après un arrêt à Mâcon pour avitaillement, est arrivé en gare de Lyon Perrache à 03H11 le matin" et "les clients à destination d'Avignon ont poursuivi leur trajet".

Mais "les grands travaux menés la nuit sur le réseau ferroviaire entre Lyon et Grenoble ont empêché les 180 personnes à destination de Grenoble de réaliser la fin de leur trajet. Elles ont été prises en charge en gare dans les meilleures conditions possibles, compte tenu des circonstances, et acheminées à leur destination, peu après 06H00, par un train spécialement affrété", a poursuivi la SNCF.

Comme elle l'a déjà annoncé dans la matinée, la SNCF a décidé "immédiatement de rembourser intégralement le voyage de ses clients et de leur offrir de surcroît un aller et retour sur leur trajet".

Cet incident est arrivé un jour de grand départ pour les vacances d'été. La SNCF a tenu à préciser que "hormis cet événement, les premiers grands départs en vacances se déroulent dans de bonnes conditions".

De vendredi à dimanche, plus de 1,2 million de voyageurs se seront présentés dans les gares parisiennes et la SNCF aura fait circuler 2.400 TGV.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 29 juin

SNCF : récit d'une intervention d'urgence

Lundi, un arbre tombé sur les voies a provoqué de nombreux retards en gare de Châteauroux. La SNCF explique.

A 6 heures, lundi, la chute d'un arbre sur une caténaire à hauteur de Vierzon a nécessité toute une chaîne d'interventions.

L'ambiance était électrique, lundi matin, en gare de Châteauroux, en raison de nombreux retards de train. La raison ? Un arbre tombé sur une caténaire, à hauteur de Vierzon. Comment la SNCF gère-t-elle ce type d'incident ? Explications de Marjorie Hetté, directrice de la communication régionale.

Intervention des agents à 8 m du sol
« A 6h06 lundi matin, le conducteur du train 3732 (Cerbère - Paris-Austerlitz) donne l'alerte pour signaler la chute d'un arbre sur une caténaire. Pour mettre en sécurité les circulations, le conducteur réalise une coupure d'urgence de l'alimentation électrique. L'arbre menaçait les caténaires sur les deux voies. Toutes deux ont donc été concernées par la coupure, ne permettant pas une circulation alternée.
Les circulations en amont de la ligne ont été stoppées, dans la mesure du possible dans les gares les plus proches. Ce « gel » des circulations était nécessaire pour écarter plusieurs risques : éviter un heurt d'obstacle pour les trains, mettre en sécurité les agents intervenant sur l'arbre par rapport aux circulations des trains et au risque électrique (1.500 volts).
Une équipe d'astreinte de l'infrastructure est très rapidement envoyée sur place. Au total dix personnes sont intervenues localement pour diagnostiquer l'incident et établir les mesures.
Les agents en charge de tronçonner l'arbre, formés et habilités pour ce type d'intervention, ont travaillé à huit mètres sur sol. Il a fallu mettre en place des lignes de vie, de la même manière que les rappels en montagne. Cette intervention, délicate, a nécessité de nombreuses précautions de sécurisation, ce qui permet de comprendre le délai de résolution (reprise des circulations à 9h30).
Nous sommes tout à fait conscients de la gêne occasionnée pour les voyageurs, dans un contexte d'incidents à répétition sur la ligne et suite à un mouvement de grève des contrôleurs en Limousin qui a dégradé la qualité de service aux yeux des voyageurs.
Les équipes SNCF de la ligne se sont mobilisées lundi pour résoudre cette perturbation et prendre en charge les voyageurs. Nous remercions les voyageurs pour leur indulgence et pour leur compréhension quant aux efforts déployés par les agents SNCF lors de ces aléas. »

30 juin

TGV : retard à cause d'un matelas !

Mercredi, le TGV venant de Bordeaux en direction de Paris-Montparnasse arrive en gare de Poitiers avec douze minutes de retard. Monte alors un jeune étudiant originaire de Côte d'Ivoire portant un matelas d'une personne roulé et ficelé qu'il dépose sur la plate-forme du dernier wagon.

Le contrôleur lui signifie qu'il ne peut voyager avec ce matelas et lui ordonne de descendre du train, ce que le passager refuse de faire, invoquant le fait qu'il venait de La Rochelle et que, dans ce premier TGV, le contrôleur ne lui avait fait aucune observation.
Le contrôleur appelle la police qui arrive 15 min plus tard ; elle vérifie l'identité du jeune homme qui est en règle et n'intervient pas. Mais le contrôleur s'obstine et, après discussion avec la quinzaine de passagers dans la voiture, ceux-ci acceptent que le jeune Africain poursuive son voyage.
Le TGV repart avec plus d'une demi-heure de retard. Lorsque les voyageurs demandent à être indemnisés, le chef de quai précise qu'étant donné que la cause du retard est due à un « client récalcitrant », leur demande ne peut être satisfaite.
De plus, il n'y avait plus de navette pour se rendre à Tours. Les douze voyageurs concernés ont dû attendre 22h35 pour obtenir un taxi, affrété par la SNCF. Arrivée à la gare de Tours : 22h48 au lieu de 21h56.

[Didier 74]

Var Matin, 2 juillet

Son fils décède en gare de Saint-Cyr: la SNCF réclame 36.000€

C’était il y a presque un an. Le 6 juillet 2011, Nidar Ben Amara, 22 ans, décède en gare de Saint-Cyr, percuté par un train. Le drame survient en début de soirée : Nidar serait venu chercher une amie après avoir fait un crochet par un fast-food de Saint-Cyr. Il se serait approché un peu trop près des rails. Les gendarmes de Saint-Cyr, qui mènent l’enquête, concluent à un accident.

Le jeune homme, en apprentissage à ERDF, habitait à La Cadière avec ses parents et ses trois autres frères et sœurs. La famille est effondrée. « Il a été enterré le jour de son anniversaire, en Tunisie d’où nous sommes originaires », raconte son père, Kilani, ouvrier viticole à la retraite. Le village, où le garçon a grandi, est sous le choc. En témoigne son portrait peint par ses amis avec un poème dans un abri près du terrain de boules, où il avait l’habitude de venir jouer avec son père.

Un « sinistre »pour l’assurance
Alors que la famille Ben Amara est toujours endeuillée par cette perte tragique, Kilani reçoit un deuxième coup de massue : la SNCF réclame à son assurance 36 000 euros pour les « dégâts occasionnés ».Nidar étant hébergé par ses parents, c’est en effet contre l’assurance responsabilité civile de son père que la SNCF se retourne. « Non seulement on souffre d’avoir perdu un enfant, mais en plus on nous réclame des indemnités », dénonce Kilani Ben Amara.

L’homme est d’autant plus heurté par cette affaire que le dossier est pris en compte par l’assurance comme un vulgaire « sinistre ». Du côté de la gendarmerie de Saint-Cyr, on assure que la procédure lancée par la SNCF pour réclamer des indemnités est systématique en cas d’accident ou de suicide. « J’ai même vu parfois des demandes monter jusqu’à 100 000 euros », confie l’un d’eux. La SNCF confirme que des indemnités sont toujours demandées, même si en principe, la famille n’est généralement pas au courant puisque tout se joue entre les assurances. Dans le cas de la famille Ben Amara, c’est en réclamant des justificatifs pour monter le dossier que l’assurance a mentionné les 36 000 euros d’indemnités demandés par la SNCF.

varmatin.com, 3 juillet

La circulation des trains arrêtée pendant une heure, mardi matin, entre Toulon et Les Arcs

Un incident à un passage à niveau sur la commune du Luc a provoqué l'arrêt de la circulation des trains, dans les deux sens, entre Toulon et Les Arcs, ce mardi matin entre 8h05 et 9h05.

Un automobiliste, qui circulait sur la RD33, a signalé que les barrières du passage à niveau ne fonctionnaient pas normalement et restaient ouvertes malgré le feu rouge annonçant le passage d'un train.

La SNCF indique qu'elle a interrompu le trafic, dans les deux sens,entraînant des retards allant de 45 minutes à une heure, pour les huit trains qui étaient en circulation dans cette tranche horaire.

La SNCF a dépêché sur place un agent spécialisé, qui est arrivé au passage à niveau n°27 à 9h. Il est resté présent, afin d'assurer le bon fonctionnement des barrières et procéder à la réparation.

Le trafic était rétabli à 9h05. Selon la SNCF, les retards étaient résorbés en fin de matinée.

Quai bloqué à la gare SNCF de Saint-Raphaël
Les usagers de la gare SNCF de Saint-Raphaël étaient particulièrement mécontents ce midi. Les nombreuses personnes qui allaient chercher leur famille ou amis au train venant de Paris à 11h30 en ont été empêchés.

Une dizaine d'agents de la SNCF bloquait le haut de l'escalier au milieu de la passerelle, qui permet d'accéder au quai. Pour excuse : un contrôle contre les fraudes dans les trains. Les Raphaëlois n'ont pas pu descendre jusqu'au train pour récupérer les enfants qui arrivaient, les personnes âgées qui ne pouvaient porter leurs valises. Ce qui a eu pour effet de vives altercations entre les usagers qui voulaient porter plainte et les agents qui les refoulaient.

Certains, pour parvenir jusqu'au quai ont même été jusqu'à acheter un ticket pour Agay, le moins cher, seule condition qui permettait de descendre l'escalier. Un sacré bazar selon les protagonistes.

[Didier 74]

letelegramme.com, 4 juillet

Lot. Un train de voyageurs heurte un engin de maintenance, pas de blessé

Un train de voyageurs en provenance de Toulouse a heurté ce mercredi matin un engin de maintenance de la SNCF à proximité de Souillac (Lot) sans faire de blessé, mais le trafic est interrompu dans les deux sens entre Brive et Toulouse pour une durée indéterminée.

Une centaine de passagers étaient à bord du train lorsque l'accident a eu lieu, selon les pompiers et gendarmes. D'après la direction régionale de la SNCF, le train Toulouse-Brive-Paris a heurté vers 08H45 un engin de travaux qui se situait sur la voie contiguë et dont une partie avait déraillé, aux abords de Lachapelle-Auzac, près de Souillac, dans le nord du département du Lot.

Il n'y pas eu de victime parmi les passagers du train et seul un agent SNCF a été légèrement blessé à un pied, ont précisé les pompiers. Les passagers, après une marche le long de la voie, ont été pris en charge par des autocars au point d'accès routier le plus proche afin de les acheminer jusqu'à Brive.

La circulation est interrompue dans les deux sens entre Brive et Toulouse pour une durée indéterminée. Un diagnostic devrait être établi en début d'après-midi, a ajouté la SNCF. Les voyageurs sont invités à se renseigner auprès de la SNCF pour connaître les solutions alternatives mises en place.

La Dépêche du Midi, 5 juillet

Lachapelle-Auzac. Catastrophe ferroviaire évitée sur la ligne Toulouse-Paris

On a frôlé le drame, hier, sur la ligne ferroviaire Toulouse-Paris. Le train TEOZ a percuté un engin de maintenance. Il n'y a pas de blessé mais la circulation a été perturbée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce accident.

Loi des séries ? Accident malheureux ? Négligence coupable ? Quelques semaines après un premier accident ferroviaire, survenu suite à un éboulement d'une falaise, le 22 mai, à Mercuès, près de Cahors, un nouvel accident s'est produit hier matin, sur une voie ferrée, au nord du Lot. Et, encore une fois, le miracle s'est produit : de gros dégâts matériels mais pas de conséquences humaines à déplorer.

Il était 8h45, quand un engin de maintenance de la SNCF, piloté par des agents, en charge de la réparation de caténaires, n'a pas pu être dégagé à temps de la voie ferrée, à hauteur de la commune de Lachapelle-Auzac, près de Souillac.

Le train TEOZ 3620, qui transportait 101 passagers et qui assurait la liaison Toulouse-Paris, via Brive, n'a pu l'éviter.

Le choc n'a pas été d'une violence inouie, le train roulant à allure réduite en raison des travaux de maintenance, engagés depuis quelques jours et évidemment connus du conducteur.

La motrice n'a pas déraillé et aucun blessé n'est à déplorer parmi les passagers lors de ce nouvel accident ferroviaire dans le Lot. Un ouvrier, paniqué par la vision, a été très légèrement blessé, mais son état n'a pas nécessité de prise en charge médicale. Hier, l'engin percuté est resté bloqué sous la motrice du train, empêchant le moindre mouvement de celle-ci sur la voie ferrée et les inévitables conséquences sur la fluidité du trafic ferroviaire. Gênant en cette période de départs en congés.

Alertés, les gendarmes de la communauté de brigades de Souillac ont procédé à la sécurisation des lieux puis, en lien avec les équipes de la SNCF, à l'évacuation par bus des 101 passagers attendus à Brive.

Des renforts de Brive sont arrivés sur place pour aider leurs collègues lotois à sécuriser le transfert des passagers vers la route, située à une centaine de mètres des lieux de l'accident.

À 12h30, l'ensemble des passagers avait pris place dans les cinq bus en direction de Brive où des plateaux-repas leur ont été servis. Avant de remonter dans un train pour accéder, enfin, après bien des émotions, à leur destination finale. La collision a entraîné des perturbations compréhensibles sur le réseau ferré et l'instauration d'une circulation alternée sur une seule voie. La SNCF prévoyait un retour à la normale dans la soirée.

Et le remboursement intégral des clients impactés par ce nouvel accident.

Une double enquête est ouverte
Une enquête a été ouverte par la SNCF pour déterminer les circonstances précises de l'accident et surtout afin d'éclairer un pan important de ce dossier : pourquoi les ouvriers qui travaillaient sur ce chantier n'ont pas été prévenus à temps de l'arrivée du train ? Y-a-t-il eu imprudence ? La communication a -t-elle été suffisante ?

Autant de questions qui devront être abordées dans l'enquête interne diligentée par la SNCF. Cette enquête interne sera bien sûr complétée par l'enquête judiciaire confiée aux gendarmes de la COB de Souillac. Dès hier, les premiers relevés et constatations d'usage ont été effectués par les gendarmes.

De leurs conclusions dépendront les suites judiciaires et l'éventuelle qualification de « mise en danger d'autrui ».

"En pleine nature"
Parmi les passagers figuraient quatre jeunes enfants, une femme enceinte et des personnes âgées. Tous ont gardé leur sang-froid : « Le train roulait à faible vitesse, nous n'avons ressenti aucun choc, ni freinage violent, nous nous sommes arrêtés en plein nature, précise Marie-Laure. Nous avons attendu quelques minutes dans les wagons et des employés de la SNCF ont parcouru le convoi en nous expliquant que la locomotive avait heurté un engin, sans gravité et nous invitant à descendre avec nos affaires ».

Christophe, téléphone mobile en main, trouve le temps long et s'inquiète car à 14 heures, il a rendez-vous à Limoges pour un oral d'examen. « Nous avons une correspondance pour les États-Unis en fin d'après-midi et l'agent vient de nous prévenir que nous ne serions pas à Paris avant 18h30 », s'inquiètait ce couple d'Américains en visite à Montauban ses derniers jours. Soulagés, quand même.

[Didier 74]

lemessager.fr, 4 juillet

Drame d'Allinges : la SNCF et RFF maintenus en examen

La SNCF et RFF ont été déboutées, ce mercredi 4 juillet, par la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Chambéry : elles restent mises en examen en prévision du procès du drame d'Allinges qui devrait se tenir début 2013.

En février dernier, les deux entreprises publiques avaient en effet été mises en examen dans le cadre de l'instruction de l'accident d'Allinges, qui avait coûté la vie à sept collégiens, le 2 juin 2008.

Les deux entreprises avaient contesté cette décision du juge d'instruction, réclamant l'annulation de la procédure à leur encontre. Leur requête a été examinée fin mai, mais le juge n'a rendu son délibéré que ce jour, par mail. SNCF et RFF seront donc aux côtés du chauffeur de car sur le banc des accusés.

L'association "Sourire des Anges en mémoire des victimes" se félicite de cette décision : « Tout le monde pourra s'expliquer, relève David Héraclide, porte-parole de l'association. Il y a suffisamment d'éléments qui mettent en jeu leurs responsabilités technique et morale. » M. Héraclide espère une jurisprudence qui permette de changer la réglementation : « L'accident aurait pu être évité. Les raisons économiques ne doivent plus l'emporter sur les raisons humaines. »

Maître Georges Rimondi, avocat de parties civiles, estime que c'est une « excellente nouvelle » : « Toutes les responsabilités pourront être examinées ; chacun pourra répondre aux questions. »

ledauphine.com, 4 juillet

COLLISION MORTELLE D'ALLINGES (HAUTE-SAVOIE) Les mises en examen de la SNCF et RFF confirmées

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Chambéry a confirmé mercredi les mises en examen de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF) dans l’enquête sur la collision mortelle en 2008 entre un TER et un car scolaire qui avait fait sept morts à Allinges (Haute-Savoie), a-t-on appris de sources judiciaires.

«Il existe à l’encontre de RFF et de la SNCF (...) des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’ils aient pu participer à la commission des infractions», écrit dans son arrêt la chambre de l’instruction.

«Des facteurs liés à la configuration, au mode de fonctionnement du passage à niveau (...) ont pu jouer un rôle dans l’accident», justifie-t-elle.
«RFF et la SNCF ne peuvent se retrancher derrière la seule responsabilité du chauffeur de car, ou derrière leur ignorance de l’état de dangerosité du passage à niveau, ou de la liste des passages à niveau dits préoccupants, ou le manque de moyen notamment en personnel s’occupant des passages à niveau...», poursuit la chambre d’instruction.

Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains (Haute-Savoie) et Genève avait percuté un car scolaire à un passage à niveau, tuant sept adolescents, âgés de 11 à 13 ans, et faisant 25 blessés.

Les juges d’instruction Michel Mollin et Christine de Curraize avaient décidé en janvier dernier, plus de trois ans après les faits, de mettre en examen RFF et la SNCF pour homicides et blessures involontaires.
Trois mois plus tard, RFF avait fait appel, suivi peu après par la SNCF.

Jusque-là, seul le chauffeur du car, qui aurait mal engagé son virage au passage à niveau, était mis en examen pour les mêmes chefs.
«Cette décision montre que c’est la prudence qui prévaut. Il est normal qu’il y ait un débat et que l’institution judiciaire pose des questions à toutes les parties prenantes», a déclaré le procureur de la République d’Annecy, Eric Maillaud.

«C’est une excellente décision. RFF et la SNCF seront amenés à répondre à un certain nombre de questions», a réagi pour sa part Georges Rimondi, avocat des parties civiles évoquant la «topographie» des lieux et «l’entretien de l’ouvrage».
«Des différences de niveau sur les rails pourraient expliquer pourquoi le car a patiné», a expliqué l’avocat.

[Tib0138]

La ligne Lyon <> Grenoble sérieusement affectée par un violent orage hier soir - voir Le Dauphiné:

Depuis jeudi 20h30,un violent orage qui s’est abattu sur les Terres Froides a sérieusement perturbé la circulation ferroviaire sur la ligne Lyon/Grenoble. Selon une source SNCF, des arbres ont entravé les voies entre Saint-André-le-Gaz et Châbons, provoquant une rupture de l’alimentation électrique.
Un TGV Paris-Grenoble, à bord duquel se trouvaient près de 600  passagers, est ainsi resté bloqué plus de trois heures près tout juste en amont de la gare de Saint-André-le-Gaz. Selon un voyageur joint à bord de ce train, "la SNCF n’a délivré que très peu d’informations" quand à la durée de l’incident. Ce TGV n’a pu redémarrer que vers 23 h 30. Selon la préfecture de l’Isère, de l’eau a été distribué aux voyageurs. Plusieurs trains express régionaux sont également restés bloqués une bonne partie de la soirée, avec des retards estimés entre 2 et 3 heures par la SNCF. D’autres TER ont été supprimés et remplacés par un service de car pour assurer la liaison entre Grenoble et Saint-André-le-Gaz

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/07/06/trafic-ferroviaire-tres-perturbe-hier-soir-htzl

[Didier 74]

Le Journal de Saône-et-Loire, 6 juillet

Incidents TGV Améliorer le transport de substitution par cars

Un rapport de la SNCF sur l’incident survenu dans le TGV Paris-Grenoble-Avignon, fin juin, préconise un renforcement des moyens de communication des contrôleurs et le développement des transports de substitution par cars.

Un TGV avec plus de 600 voyageurs, victime d’un incident technique, était resté immobilisé dans la nuit du 29 au 30 juin en Saône-et-Loire, faisant vivre de longues heures d’attente aux passagers. Certains avaient mis 12 heures pour arriver à Grenoble. À la suite de l’incident, le ministère des Transports avait demandé un rapport à la SNCF.

Le document, dont le ministère dévoile les premières pistes, met en avant la nécessité de renforcer les moyens d’information dont disposent les contrôleurs à bord, et de développer les solutions de transport de substitution par car.

Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports, recevra le 12 juillet le président de la SNCF, Guillaume Pepy, pour s’entretenir sur la question.

antisémitisme Un jeune juif agressé dans un train

Deux jeunes ont été interpellés ce jeudi à Lyon après l’agression dans un train Toulouse-Lyon d’un élève de l’école juive visée par Mohamed Merah à Toulouse, une attaque dont le caractère antisémite reste à confirmer mais qui a déclenché de vives réactions des pouvoirs publics.

Les deux hommes de 18 ans, d’origine maghrébine et sans casier judiciaire selon une source policière, ont été interpellés peu après 11 heures dans un bureau de recrutement de l’armée à Lyon et placés en garde à vue. « Ces deux jeunes venaient passer des tests pour intégrer l’armée », a précisé un porte-parole de la zone de défense sud-est. Ils avaient été contrôlés dans le train, mais n’avaient pas été interpellés à leur descente, la victime n’ayant pas immédiatement porté plainte.

Pris pour cible
Scolarisé à l’école Ozar Hatorah de Toulouse, l’école dans laquelle Mohamed Merah avait tué le 19 mars trois enfants et un père de famille, l’adolescent attaqué rentrait dans sa famille à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon. Dans le train, il a été pris à partie et insulté par l’un de ses agresseurs présumés, alors qu’il téléphonait à son frère, « qui a un prénom juif », a-t-il dit au quotidien régional Le Progrès à sa sortie de l’hôpital, avec une interruption temporaire de travail de huit jours. « Seule l’intervention d’un passager et des contrôleurs de la SNCF a pu mettre un terme aux violences », a précisé le ministère de l’Intérieur.

AFP, 7 juillet

Agression d'un adolescent juif dans un train: le caractère antisémite retenu

Les deux agresseurs présumés d'un adolescent juif dans un train mercredi ont été mis en examen samedi pour violences en réunion et en raison de l'appartenance de la victime à une religion, a-t-on appris auprès du parquet, le caractère antisémite de l'agression étant à ce stade retenu par le juge d'instruction.

Les deux agresseurs présumés, âgés de 18 ans et d'origine maghrébine, ont été placés sous contrôle judiciaire, comme l'avait requis dans la matinée le parquet de Lyon.

Depuis le début de l'enquête, les deux suspects, interpellés jeudi dans un bureau de recrutement de l'armée à Lyon, nient toute connotation religieuse de l'altercation avec l'adolescent de 17 ans, et contestent avoir tenu des propos antisémites.

Samedi, dans la matinée, le parquet de Lyon avait ouvert une information judiciaire pour les mêmes chefs, ainsi que pour violences commises dans un moyen de transports collectifs.

Le parquet avait toutefois précisé que le "caractère antisémite" de l'agression, immédiatement pointé par le ministère de l'Intérieur qui l'avait l'annoncée, demeurait "incertain".

"Des indices dans le sens du caractère antisémite des violences existent. Ils ne résultent pour l'instant que des déclarations de la victime. Ce caractère demeure incertain et ce sera l'objet de l'enquête de l'établir ou pas", avait précisé le parquet.

L'avocat de la victime, Me Simon Cohen, contacté par l'AFP, s'est de son côté félicité de la décision du juge d'instruction. "Désormais, non seulement les mis en examen mais également la partie civile vont avoir accès au dossier et par conséquent pouvoir solliciter du juge les investigations complémentaires utiles".

L'enquête va permettre notamment de continuer à recueillir des témoignages, en particulier des passagers de la rame de train.

Une source judiciaire avait indiqué à l'AFP dans la matinée que jusqu'alors, "parmi l'ensemble des témoignages recueillis, aucun ne faisait état de propos antisémites".

Les faits remontent à mercredi soir, quand la victime rentrait en train de Toulouse à Villeurbanne, chez ses parents, dans la banlieue de Lyon, après avoir passé son bac de français.

Après avoir porté plainte, il a raconté aux enquêteurs avoir été pris à partie et insulté par l'un de ses agresseurs présumés, alors qu'il téléphonait à son frère, qui porte un prénom juif.

Sur la plateforme du wagon, la victime a commencé à être frappée par le jeune homme, bientôt rejoint par son ami. Durant la bagarre, seul l'un des deux a fait référence à son judaïsme, avait relaté l'adolescent.

L'intervention d'un passager et des contrôleurs de la SNCF avait permis de mettre terme aux violences, avait précisé le ministère de l'Intérieur.

L'agression a provoqué une vive émotion dans la communauté juive, d'autant que l'adolescent était scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, où Mohamed Merah avait tué en mars trois enfants et un père de famille. Il s'était alors trouvé en première ligne de la tuerie, tentant de secourir des victimes.

Pour Me Cohen, il est "nécessaire, devant la recrudescence de ce type d'agression, de rechercher et de comprendre la racine du mal".

"Il va être désormais nécessaire d'en rechercher les causes profondes et peut-être de mettre en oeuvre les moyens éducatifs nécessaires", a-t-il déclaré.

[Jojo]

La ligne Lyon <> Grenoble sérieusement affectée par un violent orage hier soir - voir Le Dauphiné:

Depuis jeudi 20h30,un violent orage qui s’est abattu sur les Terres Froides a sérieusement perturbé la circulation ferroviaire sur la ligne Lyon/Grenoble. Selon une source SNCF, des arbres ont entravé les voies entre Saint-André-le-Gaz et Châbons, provoquant une rupture de l’alimentation électrique.
Un TGV Paris-Grenoble, à bord duquel se trouvaient près de 600  passagers, est ainsi resté bloqué plus de trois heures près tout juste en amont de la gare de Saint-André-le-Gaz. Selon un voyageur joint à bord de ce train, "la SNCF n’a délivré que très peu d’informations" quand à la durée de l’incident. Ce TGV n’a pu redémarrer que vers 23 h 30. Selon la préfecture de l’Isère, de l’eau a été distribué aux voyageurs. Plusieurs trains express régionaux sont également restés bloqués une bonne partie de la soirée, avec des retards estimés entre 2 et 3 heures par la SNCF. D’autres TER ont été supprimés et remplacés par un service de car pour assurer la liaison entre Grenoble et Saint-André-le-Gaz

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2012/07/06/trafic-ferroviaire-tres-perturbe-hier-soir-htzl

Dans le cas de ce TGV, un TER (TER 2N, 5 caisses, environ 70 voyageurs (?) dont... moi) se trouvait juste devant et bloquait donc l'unique quai disponible à SAG (2 autres étaient laissés libre pour les trains de la VU vers Modane, le dernier squatté par du matériel garé là pour la nuit...). L'ASCT du TER nous a tenu informés comme il le pouvait, parlant d'un problème d'alimentation électrique. Finalement, des cars ont été appelés, nous sommes arrivés avec un retard de 1h30 (comme quoi, le TGV n'est pas toujours privilégié!).

[pilfranc]

En panne à 500m du dépôt VSG et ils prennent 2h45 dans la tête?

[Tib0138]

Le 08/07/12 dans le Dauphiné: Deux TGV immobilisés par des chutes d'arbres dans le sud-ouest

Deux TGV, l’un transportant des pèlerins à Lourdes, l’autre assurant la liaison entre Paris et Tarbes, ont été immobilisés samedi soir pendant plusieurs heures à la suite de chutes d’arbres, provoquées par des intempéries.

Un TGV transportant des pèlerins à Lourdes a été arrêté samedi soir pendant trois heures par des chutes d’arbres sur la voie ferrée entre Pau et la cité mariale. Vers 22h30, le train venant de Paris a dû s’immobiliser à quelques dizaines de kilomètres du terminus, le temps que les équipes de RFF et des pompiers déblaient la voie. Vers 1 heure 30, les 125 passagers ont pu repartir pour la gare de Lourdes.

Un autre TGV assurant la liaison Paris-Tarbes s’est trouvé immobilisé vers 23 heures 30 sur la commune de Denguin (Pyrénées-Atlantiques), à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Pau, également en raison de chutes d’arbres dues aux orages.
Les 150 passagers ont été évacués des rames immobilisées à 200 mètres d’un passage à niveau, avec le concours des pompiers et d’agents de la SNCF. Ils ont ensuite été transportés à Tarbes à partir de 00h30 par autobus.

http://www.ledauphine.com/france-monde/2012/07/08/deux-tgv-immobilises-par-des-chutes-d-arbres-dans-le-sud-ouest

[Tib0138]

Le 08/07/12 dans le Dauphiné: Une cycliste mortellement fauchée par un train à Aix-Les-Bains (73)

Une cycliste âgée d’une quarantaine d’années et originaire de Haute Savoie, qui longeait le lac du Bourget entre Brison-Saint-Innocent et la Chautagne a été percutée sur un passage à niveau par un TER dimanche à 13 heures. Elle débouchait d’une voie verte qu’elle avait empruntée à contre-sens et n’a donc pas vu le train arriver dans son dos. La malheureuse est décédée sur le coup. Le trafic SNCF a été perturbé une partie de l’après-midi.

Plus d’informations dans notre édition de Savoie du lundi 9 juillet

http://www.ledauphine.com/savoie/2012/07/08/une-cycliste-mortellement-fauchee-par-un-train

[Didier 74]

Retour sur l'arrêt du trafic entre Saint-André-le-Gaz et Moirans survenu jeudi 5 juin.

Le Dauphiné Libéré, 7 juillet

NORD-ISERE / Nuit de tempête entre jeudi et vendredi "Une violence inouïe"

[...]
Sans parler des déboires du trafic ferroviaire sur la ligne Lyon-Grenoble.

610 passagers d’un TGV bloqués durant 3 heures
À 20h37, un arbre est en effet tombé sur la voie, entre Saint-André-le-Gaz et Châbons, touchant une caténaire et entraînant une interruption de l’alimentation électrique des trains qui circulaient dans le secteur. Un TER venant de Lyon et se dirigeant à Grenoble, s’est retrouvé bloqué en gare de Saint-André-le-Gaz vers 21 heures. Une heure plus tard, les 80 personnes à son bord étaient convoyées en bus vers leur destination. Un TGV effectuant le trajet Paris-Grenoble, avec 610 passagers, a également connu un arrêt forcé en gare de Saint-André-le-Gaz. Deux heures après, vers 23 heures, il reprenait sa route en empruntant, entre Saint-André-le-Gaz et Rives, le rail habituellement réservé à la circulation en sens inverse.

« Nos wagons, en première classe, étaient très calmes. Mais nous entendions des gens qui huaient et sifflaient. Pour ma part, j’ai trouvé que la situation était plutôt mieux gérée que d’habitude par la SNCF : un chef de crise est passé partout pour prévenir de l’incident. De l’eau nous a été distribuée. Ils ont fait des efforts », explique Karine, passagère du train qui est arrivée, comme ses camarades d’infortune, avec trois heures de retard en gare de Grenoble. L’incident sur la ligne a, quant à lui, été déclaré clos à une heure du matin.

Article complet http://www.ledauphine.com/faits-divers/ ... nce-inouie
Sauf erreur de ma part, les 2 trains évoqués sont le TER 17641 (Part-Dieu 20h14 - Grenoble 21h33) et le TGV 6925 (Paris 18h41 - Grenoble 21h37).

[Didier 74]

Retour sur les intempéries en Béarn samedi 7 juillet

La République des Pyrénées, 9 juillet

L'orage laisse des traces sur le piémont béarnais

Météo France avait lancé une alerte aux orages entre samedi 18h et dimanche 6h. Ils ont été ponctuels, venant du sud-ouest et poursuivant leur chemin le long du piémont jusqu'à la Bigorre.

Le TGV assurant la liaison Paris-Tarbes a été évacué à minuit, dans la nuit de samedi à dimanche, à Denguin, à l'ouest de Pau. Probablement ébranlé par l'orage tombé un peu plus tôt, un arbre est tombé sur la caténaire surplombant la voie. Le TGV Paris-Tarbes a buté contre l'obstacle lors de son passage à 22h50 et est resté immobilisé entre Denguin et Aussevielle.

286 voyageurs évacués
Une dizaine de sapeurs-pompiers de Mourenx se sont rendus sur les lieux pour évacuer les passagers. Dans les deux motrices et neuf voitures du convoi, 161 voyageurs ont été accompagnés jusqu'au passage à niveau de Denguin, à 300 mètres du TGV. Là, ils ont été pris en charge par trois autocars qui ont les ont conduits en gare de Pau ou de Tarbes selon les destinations. "Les gens ont plutôt bien pris les choses", relate Alain Forfans qui dirigeait les opérations chez les pompiers. En moins d'une heure, tous les voyageurs étaient évacués. Les équipes infrastructures de la SNCF ont ensuite dégagé l'arbre et réparé la caténaire. Ils ont également sillonné la ligne, coupant et tronçonnant tout végétal susceptible d'entraver la circulation des trains. Le TGV a pu repartir vers 4h du matin. Les trains circulaient normalement dès hier matin.

Des dégâts d'Arudy à Asson
La même mésaventure est arrivée au train reliant Paris à Lourdes. Vers 22h30, samedi, il a été bloqué à quelques kilomètres du terminus par un arbre tombé sur la voie. Le même dispositif qu'à Denguin a été mis en place et les 125 voyageurs bloqués ont été acheminés à Lourdes par autocars. Le temps que les équipes de Réseau ferré de France (RFF) et les pompiers déblaient la voie et le train a pu repartir vers 2h.

Article complet http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 090299.php

[Cramos]

En panne à 500m du dépôt VSG et ils prennent 2h45 dans la tête?

Malheureusement, cela n'a rien d'étonnant. Souvenez-vous de la Z2N du RER D plantée dans la trémie de la Gare de Lyon jusqu'à pas d'heure dans la nuit, à 500 mètres de la gare, tout près des garages... Le problème n'est pas une question de distance, mais de prise de décision.

[pilfranc]

En panne à 500m du dépôt VSG et ils prennent 2h45 dans la tête?

Malheureusement, cela n'a rien d'étonnant. Souvenez-vous de la Z2N du RER D plantée dans la trémie de la Gare de Lyon jusqu'à pas d'heure dans la nuit, à 500 mètres de la gare, tout près des garages... Le problème n'est pas une question de distance, mais de prise de décision.

Autant sur le RER D, où il y a un train toutes les 1/2h en creux, dans Paris je dis pas (enfin si, c'est long).
Mais sur un Intercité pour une destination lointaine dont-il n'y a pas un train toutes les 1/2h...ça fait vraiment long

[Tib0138]

Vu sur ter-sncf.com, page d'accueil du Rhône-Alpes:

PANNE DE SIGNALISATION SUR LE SECTEUR DE GRENOBLE : CIRCULATIONS TRES PERTURBEES DANS LES 2 SENS ENTRE LYON / GRENOBLE ET LYON / VALENCE. Plus d'informations en gare.

http://www.ter-sncf.com/Regions/Rhone_Alpes/fr/Default.aspx

[Tib0138]

Vu sur ter-sncf.com, page d'accueil du Rhône-Alpes:

PANNE DE SIGNALISATION SUR LE SECTEUR DE GRENOBLE : CIRCULATIONS TRES PERTURBEES DANS LES 2 SENS ENTRE LYON / GRENOBLE ET LYON / VALENCE. Plus d'informations en gare.

http://www.ter-sncf.com/Regions/Rhone_Alpes/fr/Default.aspx

Sur infolignes, on peut se rendre compte que pas loin de 10 trains ont été supprimés sur les liaisons Grenoble <> Valence et Grenoble <> Lyon entre 13h et 21h aujourd'hui.

Tous les trains qui roulent accusent au mois 10 à 15 min de retard.

[Didier 74]

courrierdelouest.fr, 12 juillet

Deux vaches percutées par un TER à Trélazé

Deux vaches ont été percutées jeudi midi, chemin de Verrières à Trélazé, par un train express régional (TER). Les animaux se sont retrouvés sur la voie ferrée, la clôture de leur enclos ayant été volontairement sectionnée.

Personne n’a été blessé mais le train, qui circulait dans le sens Angers-Tours, a été légèrement endommagé et a accusé un retard de 50 minutes, selon la SNCF.

Plus dramatique, en Afrique du Sud, une collision à un PN entre un camion et un train a fait vendredi 13 juillet 30 morts selon les premiers bilans.

[Tib0138]

Plus dramatique, en Afrique du Sud, une collision à un PN entre un camion et un train a fait vendredi 13 juillet 30 morts selon les premiers bilans.

Article de TF1:

Au moins trente personnes ont trouvé la mort dans un accident de train dans le nord-est de l'Afrique du Sud où un camion a franchi la voie ferrée, ont indiqué vendredi les services de secours.

"Nous pouvons confirmer que plus de trente personnes sont mortes sur place et beaucoup d'autres reçoivent toujours des soins", a indiqué Thulani Sibuyi, responsable des secours de la province du Mpumalanga (nord-est) à la chaîne d'informations en continu e-news.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/accident-de-train-en-afrique-du-sud-au-moins-30-morts-7413327.html