[Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Le Forum des passionnés de rail et de caténaires...

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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar passion-mtp » 25 Jan 2012 22:18

Aig Wrote:Ces petits calculs de recette sont inutiles. Le billet à 1 Euro, ce n'est pas fait pour augmenter les recettes ou le taux de couverture du TER, c'est fait pour offrir la possibilité aux habitants de la région de se déplacer par les TC à un coût pratiquement nul. Pas la peine de se faire des entorses au cerveau, évidemment que c'est la collectivité qui paye ! C'est un choix politique, qu'on peut approuver ou désapprouver. Si on désapprouve, on peut donner des arguments qui sont un peu plus pertinents, en particulier en se renseignant sur les recettes, les besoins de financement et l'état des finances de la région LR.

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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Didier 74 » 05 Mar 2012 15:44

Midi Libre, 16 février
Alès-Nîmes en moins de 30 minutes

A treize mois de la mise en service du viaduc de Courbessac, le chantier le plus important de Réseau ferré de France (RFF) en Languedoc-Roussillon, le patron régional de la société ferroviaire Christian Petit était dimanche à Nîmes. Il offrait aux riverains et partenaires financiers une balade glaciale sur cet ouvrage controversé.

Une virgule de béton de 620 m de long qui a surgi dans le vieux quartier Jean-Bouin mais va permettre aux voyageurs de la ligne Alès-Nîmes de parcourir cette distance en moins d’une demi-heure et autoriser une conséquente augmentation du trafic entre les deux principales villes du Gard.

Sur ce chantier et sur ceux qui concernent l’étoile ferroviaire de Nîmes, entretien avec le président régional de RFF.

Quels sont les avantages du viaduc de Courbessac ?
On va gagner du temps entre Nîmes et Alès, le trajet se fera en moins de trente minutes. Dans un premier temps, on attend un meilleur taux de remplissage. Après, on pourra multiplier les trains puisqu’on va libérer plusieurs sillons sur cette ligne. La Région décidera de l’augmentation qu’elle souhaite avec la SNCF, ce sera d’abord concentré sur les heures de pointe.

Pensez-vous que cet ouvrage, toujours décrié, s’intègre bien dans le quartier ?
Je suis Nîmois et je trouve qu’il a de la gueule, j’espère qu’il ne sera pas trop tagué. Il est moins violent qu’un pont ferroviaire normal car il est en courbe. Or, vous savez que le train n’aime pas les courbes. Là, il est encore brut de décoffrage, ce n’est pas le produit fini.

Tiendrez-vous le calendrier que vous vous êtes fixé ?
Oui. En fin d’année, nous aurons fini le chantier du viaduc et les deux postes de Nîmes 1 et 2 seront modernisés. Nous aurons deux ou trois mois d’essais et en mars, tout marchera.

Après ce projet, un autre s’ouvrira à Nîmes, il s’agit du contournement par la ligne grande vitesse (LGV). Quand signerez-vous le plan de financement avec l’État, la Région, le Département et les Agglos ?
L’objectif du ministre est d’arriver à signer avant la présidentielle. On a intérêt à aller le plus vite possible pour des raisons économiques mondiales. C’est un chantier de 2 milliards d’euros ! Mais il est normal quand on vient de choisir le maître d’œuvre - ici Bouygues - qu’il y ait des ajustements à faire. On y est presque.

"Alès-Bessèges, la voie est très dégradée et la remise à niveau coûterait 30 M€»

Les usagers font pression sur RFF et la SNCF pour la réouverture de la rive droite du Rhône et la modernisation de la ligne Alès-Bessèges. Où en est-on ?
Pour la rive droite, les études sont en cours. Nous aurons les résultats à la fin de l’année et le rendu fin 2013 mais après, il faudra voir où il faut refaire les gares… ce n’est pas fini. Quant à Alès-Bessèges, la voie est très dégradée et la remise à niveau coûterait 30 M€.

Je demande qu’un comité de pilotage se penche sur cette question. La CGT souhaiterait une remise à niveau sommaire à 3 M€, ce que je refuse. Il faudra mettre 3 M€ chaque année. La politique de RFF, c’est de massifier les travaux pour donner de la vie à la ligne pendant cinquante ans.

La CGT estime que le raccordement de Générac à la ligne nouvelle permettrait de délester la voie actuelle en cas de pépin. Pourquoi n’est-il pas prévu ?
C’est vrai, ce raccordement résoudrait ce problème et il est techniquement possible de le réaliser. Mais moi, je fais ce qui a été arrêté par le ministre. Ce raccordement n’est pas prévu dans le projet actuel. Maintenant, tout est possible. Pour le faire, il faut trouver 70 M€ de plus au prix d’aujourd’hui.

Pour la première fois sur la LGV Nîmes-Montpellier, RFF va construire les gares, pourquoi ?
Depuis l’an dernier, une décision ministérielle indique que celui qui construit les lignes nouvelles, RFF donc, décide de la position des gares.

Sur Nîmes-Montpellier, nous avons acté la construction de deux gares : Montpellier Odysseum qui verra le jour en 2017, en même temps que la ligne nouvelle, et Manduel où nous fixons un horizon autour de 2020. Et surtout, nous demandons à Nîmes Métropole de conduire une réflexion pour nous dire, autour de la future gare, ce que sera le Manduel de demain.


17 février
Travaux gare Saint-Roch : la galère des automobilistes et des voyageurs

Le parking du Grand-Saint-Jean : cher et trop éloigné de l’accès aux quais.

En attendant la fin des travaux, les usagers ne sont pas rois à la gare.

Même à 11h30, heure où le trafic est fluide, impossible de déposer, en voiture, un passager à portée des quais. L’arrêt minute se fait au parking du Grand-Saint-Jean. Qui est bondé. Quand on le trouve car on ne peut pas dire qu’il soit bien indiqué.

Difficulté pour se garer
En désespoir de cause, en biais entre deux files de véhicules garés, un Gardois a abandonné le sien, feux de détresse allumés, pour aller au-devant de sa fille. Qu’il ramène presto sous les foudres d’un automobiliste impatient. Une manœuvre pour sortir de la voie en cul-de-sac et le conducteur valide le ticket de parking. Il a mis plus de quinze minutes, ce sera 2,20 € !

Prévoir large pour ne pas rater son train
Pour les voyageurs déposés au parking, une longue marche s’annonce. Tant pis pour ceux qui sont chargés, accompagnés de jeunes enfants ou de personnes âgées ! Et mieux vaut prévoir large pour ne pas rater son train.

Au square Planchon, un Castelnauvien, plus pressé encore, prend sans frémir la voie des bus puis celle du tramway. Une petite marche arrière, le voici garé au coin du McDo. "Mon frère arrive dans cinq minutes. Il a un problème de hanche et marche difficilement. Et, à mon âge, 75 ans, je ne peux pas l’aider. Sauf à me poster là, bien en vue de la sortie. En espérant que le train sera à l’heure."

"Accès difficiles mais ça ne va pas durer"
Pour ceux qui arrivent, la pratique de la gare est aussi "compliquée", soupire une "ex-Montpelliéraine qui revient", avec deux sacs en équilibre précaire sur sa valise à roulettes. "J’ai débarqué quai B, pris l’escalator pour monter, tourné salle des pas perdus, avant de comprendre qu’il fallait que je redescende pour longer le quai A jusqu’au bout et trouver la sortie du dépose-minute." Où lui a promis de rester son amie.

Devant la gare, un autre arrivé, en quête de bus, est "obligé de marcher sur les rails du tram" car sa valise est trop large pour le trottoir. "Les accès sont un peu difficiles mais ça ne va pas durer", rassure un employé de la SNCF.

En attendant, pour ceux qui prennent le train, c’est la galère.


5 mars
Nîmes L’avenir du rail en question

Le débat s’est concentré sur le manque d’entretien du réseau.

Le syndicat CGT a organisé une réunion publique qui permet d’y voir plus clair sur la réalité des projets.

Viaduc de Courbessac, contournement à grande vitesse Nîmes-Montpellier, réouverture de lignes, de gares... Les perspectives d’un développement du rail répondant aux besoins des voyageurs sont-elles envisageables dans le Gard et à quelle échéance ? C’est la question que le syndicat CGT des cheminots nîmois a mis en débat, la semaine dernière, dans le cadre des Etats généraux du service public ferroviaire qu’il organise depuis un mois.

Pour discuter, la CGT a invité tous les acteurs du secteur : SNCF, Réseau ferré de France, élus, associations d’usagers... Dans le département, le débat s’est concentré sur le manque d’entretien du réseau par RFF qui entraîne une limitation de vitesse sur de nombreuses lignes cévenoles et un risque de fermeture partielle, avant l’été, pour la ligne Alès-Bessèges.

Christian Petit, directeur de RFF : "Je n’ai pas les sous pour remettre à neuf cette ligne"
Rappelant son opposition aux orientations nationales qui prévoient la fermeture de près de 11 200 km de voies et toutes les lignes avec moins de vingt circulations par jour, Jérôme Redon, patron des cheminots CGT nîmois a insisté pour que la mise en service du viaduc de Courbessac "ne soit pas une fin en soi mais un outil qui permette de développer le réseau". Le cheminot a ainsi réclamé, entre autres, la création d’arrêts sur la ligne Nîmes-Alès, l’électrification de la ligne Nîmes-Le Grau-du-Roi...

Des demandes que le directeur régional de Réseau ferré de France s’est gardé de reprendre à son compte. Christian Petit a surtout souligné le contexte financier délicat de RFF qui a dû reprendre les 10 milliards d’euros de dettes de la SNCF : "On est nés handicapés et nous avons des difficultés pour trouver des moyens." Sur la ligne Alès-Bessèges, cas le plus sensible actuellement dans le département, Christian Petit a été clair : "Je n’ai pas les sous pour remettre à neuf cette ligne."

Tout espoir n’est cependant pas perdu pour Alès-Bessèges et encore moins pour l’étoile nîmoise qui doit être boostée par la nouvelle ligne grande vitesse Nîmes-Montpellier. Si la Région est la collectivité compétente en matière ferroviaire, Jean Denat, le vice-président du conseil général délégué aux transports, a souligné que le Département "a décidé de s’inviter au débat. La qualité du réseau et l’étoile ferroviaire de Nîmes constituent un enjeu particulier pour l’aménagement et la solidarité du territoire", a-t-il expliqué.

Ainsi, sur l’avenir de la ligne Alès-Bessèges comme sur le projet de réouverture de la ligne sur la rive droite du Rhône entre Nîmes et Bagnols, le vice-président du conseil général s’est voulu pragmatique. Sans minorer "la situation financière décrite par le patron de RFF", Jean Denat a toutefois plaidé pour que "sur chaque projet, tous les scénarios soient débattus et envisagés". Et il a ajouté : "Si on s’arrête toujours sur les scénarios qui coûtent chers, on ne les réalisera jamais. Le Département proposera des alternatives", a-t-il assuré. Pour Alès-Bessèges, le temps presse. Après le 20 mars, il sera peut-être déjà trop tard.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Didier 74 » 09 Mar 2012 10:24

Midi Libre, 8 mars
Trains : la sécurité trace son sillon dans le Midi

La police doit être mieux coordonnée.

Pour mieux accompagner la hausse du trafic, la police aux frontières va créer une brigade à Montpellier en 2014.

Le 6 octobre 2011, un contrôleur est blessé de huit coups de couteau dans le Lyon-Strasbourg. L’agression, particulièrement violente, suscite une grande émotion et une prise de conscience générale. "Il y a eu des débrayages partout", souffle un collègue. Depuis, la lutte contre l’insécurité trace son sillon à la SNCF. C’était le sens, mardi, d’un forum à Sup de Co, à Montpellier, avec la signature d’une convention avec les procureurs de Nîmes et Montpellier. Elle parachève une "réponse pénale déjà satisfaisante avec parfois de la prison ferme à la clef", indique Didier Schwartz, directeur national de la sûreté.

Patrice Bonhaume, contrôleur général de la police aux frontières "On dénombre quelque 100 000 faits de délinquance sur le réseau national. Avec, en 2011, une hausse de 1,5 %", confie Patrice Bonhaume, contrôleur général de la PAF (Police aux frontières) qui compte 670 membres en France, dont 105 entre Paca et Languedoc-Roussillon.

Dans la zone de défense Sud, de Marseille à Perpignan, cette hausse atteint 9 % "avec un phénomène marquant d’atteinte aux personnes" et "plus précisément d’atteintes sur agents", note Michel Serrano, responsable régional de la sûreté qui met cette forte hausse sur le compte de Paca. Patrice Bonhaume évoque "le contexte socio-économique tendu avec des passages à l’acte plus fréquents : comme on dit dans le jargon : “on aboie moins, on tape plus”". Parmi les réponses possibles figure un meilleur quadrillage des forces de police dans l’arc méditerranéen.

Pour cela, la PAF va se renforcer d’ici l’été 2014. Outre ses brigades historiques à Nice et Marseille, celle de Cerbère (P-O) migrera à Perpignan et une quatrième sera créée à Montpellier avec "vingt fonctionnaires" pour se mettre "en ordre de bataille" face à la montée en puissance du trafic. "C’est une région où les effectifs de sécurité sont déficitaires", précise Patrice Bonhaume.

Avec 2 700 fonctionnaires armés, en France, dont 10 % dans le Midi, la Sûreté générale (Suge) est l’autre principale force de police ferroviaire qui doit être mieux coordonnée avec la Paf. Enfin, a été créée il y a un an une unité nationale d’intervention rapide (Unir) avec 50 policiers capables d’agir sur les voies dans tout l’Hexagone. Ses effectifs seront bientôt triplés. Pour mieux intervenir, y compris à la Feria de Nîmes ou à la Saint-Louis, à Sète.

« 80 contrôleurs sont agressés chaque année »
« En 2011, il y a eu 80 agressions de contrôleurs dans la région. ». C’est Stéphane Marcerou, contrôleur lui-même et délégué CGT, qui l’affirme, précisant qu’il y a « une hausse des incivilités depuis cinq à six ans, notamment sur l’axe Lunel-Sète ».

« C’est dû principalement à l’afflux touristique avec un pic remarquable de juin à septembre », précise-t-il, pointant le « manque de personnels dans les gares », sauf pour l’expérience du train à 1 € où des « moyens ont été mis, notamment du filtrage de voyageurs en gares ». Selon d’autres personnels, « les samedis et mercredis après-midi sont parfois tendus dans les trains, notamment sur la ligne Nîmes-Sète. »

Pour Michel Serrano, directeur de la sûreté dans la région, la délinquance a marqué le pas en Languedoc- Roussillon, si l’on se réfère à la base de la SNCF, César. De 3 300 faits en 2010 on passe à 3 183 en 2011. Mais si l’on ajoute les bases de la police et de la gendarmerie, les faits sont bien à la hausse.

La généralisation de la vidéosurveillance, y compris dans les TER, a permis de limiter les dégâts. Enfin, les vols de métaux restent une plaie, mais moins vive : « En 2010, on a enregistré 35 M€ de préjudice en France, générant 350 000 heures de retard. En 2011, le préjudice baisse de 7 % », confie Didier Schwartz, directeur national de la sûreté. « En Languedoc-Roussillon, on est passé de 230 à 167 vols, soit - 27,4 % », se réjouit Michel Serrano.

TRAIN À 1€
Formule payante, le colonel Pierre Poty, commandant le groupement de gendarmerie du Gard, l’assure : « Il n’y a eu aucun fait constaté sur la ligne Nîmes-Grau-du-Roi. » C’était la crainte sur une ligne expérimentale qui, de plus, est vouée à se généraliser dans la région.

« Les quatre trains les plus sensibles, deux le matin et deux le soir, étaient systématiquement surveillés par nos gendarmes. En amont, nos brigades interviennent en milieu scolaire et, comme elles connaissent les jeunes, font régulièrement de la médiation.

Ainsi, une bagarre à la sortie d’un bus s’est vite calmée », confie encore le colonel Pierre Poty qui résume : « On travaille sur l’insécurité et le sentiment d’insécurité. »

Lunel Le Pôle d’échanges de la gare de Lunel relancé

RFF, la SNCF, la Région, la communauté de communes et la Ville de Lunel se sont mis autour d’une table. On saura d’ici cet été s’il verra le jour.

Revoir tout le fonctionnement de la gare de Lunel et ses accès routiers, cyclistes et piétons. Imaginer une nouvelle vie pour le quartier qui l’entoure : tel est l’enjeu de la réalisation d’un Pôle d’échanges multimodal (PEM).

Une étude avait déjà été rendue à ce sujet en 2009. Mais des élections régionales et le temps sont passés par là, reléguant le dossier dans un tiroir, d’où il vient de ressortir. La Ville de Lunel a en effet souhaité le relancer et, voici quelques jours, Réseau ferré de France, la SNCF, la Région, la Dréal et la CCPL se sont joints à elle pour évoquer le sujet. "Toutes les parties sont convaincues qu’il faut le faire, souligne le maire de Lunel, Claude Arnaud. Le projet a été à nouveau exposé et globalement validé." Reste ensuite à le développer et, surtout, à le financer, car il se chiffre en millions d’euros.

Les chiffres de fréquentation de la gare prouvent à eux seuls la nécessité de l’aménager. Alors qu’en 2009, 681 838 voyageurs étaient passés sur ses quais, en 2011, ils ont été 948 376. Le million de passagers devrait être dépassé en 2012. Lunel étant devenue la première gare régionale (NDLR : Montpellier et Nîmes sont des gares nationales). L’immense majorité des passagers vient de Lunel et du Pays de Lunel (majoritairement du sud). Ils montent ensuite à 80 % dans des trains en direction de Montpellier.

Le PEM comprendrait tout d’abord de nouveaux parkings à l’ouest et au nord (l’actuel est saturé et un parking sauvage s’est créé au nord). L’accès pour les piétons et vélos serait sécurisé. Une nouvelle route arriverait directement au nord de la gare. Son parvis haut serait revu, un parvis bas créé et la partie située en face du boulevard Victor-Hugo modifiée. Les bus et taxis verraient aussi leurs accès facilités. Un esprit de développement durable et d’accessibilité pour tous devant chapeauter le tout.

Les services des différents partenaires se sont donnés deux mois pour travailler le dossier. Comité technique puis comité de pilotage devront confirmer le tout et, surtout, boucler le tour de table financier, qui conditionne la suite. La Région est pour l’instant la seule à avoir parlé, annonçant qu’elle financerait le PEM à hauteur de 25 %. Reste à trouver les 75 %, pour passer des intentions à du concret.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Didier 74 » 10 Mar 2012 12:58

izgood Wrote:Bonjour

L'avenir de la gare de Lunel (34), voir le Midi libre :

http://www.midilibre.fr/2012/03/08/le-p ... 468057.php

Il s'agit de l'article déjà cité dans le post précédent.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar dyonisos » 11 Mar 2012 10:47

Fin des études préliminaires sur la ligne LGV (ou pas) Toulouse - Narbonne:

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03 ... tudes.html

Nouvelle étape pour la liaison ferroviaire Toulouse-Narbonne, hier, à Arterris, avec la présentation par Réseau ferré de France de la fin des études, validées la veille par le comité de pilotage. Cinq scénarios ont été retenus avec une ligne à grande vitesse, deux aménagements de la ligne classique ou deux composées avec une ligne nouvelle entre Toulouse et Carcassonne ou une autre avec une ligne nouvelle entre Carcassonne et Narbonne. Le coût ? De 1 milliard à 3,5 milliards d'euros. La prochaine étape, d'importance, est espérée pour 2 013 avec un débat public. Reste qu'il faudra attendre tout de même entre 2025 et 2030 pour la mise en service de la liaison « surtout si c'est une ligne nouvelle », explique Christian Dubost, directeur régional de RFF Midi-Pyrénées. « Le débat n'est pas un vain mot, c'est un moment fort puisque l'on statue sur l'opportunité de la liaison et ses grandes caractéristiques », poursuit le responsable qui précise que la commission nationale de débat public devrait être saisie dès cet été.
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 15 Mar 2012 9:14

izgood Wrote:Rodez-Tessonnières : une fermeture inutile, voir La Dépêche :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03 ... utile.html

Où est le rapport avec Le Languedoc-Roussillon ?
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar dyonisos » 15 Mar 2012 10:03

izgood doit revendiquer l'annexion de l'Aveyron par le LR Septimaniaque, je ne vois que ça... :stop:
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 20 Mar 2012 15:38

midilibre.fr, 20 mars
Rassemblement pour le maintien de la ligne SNCF Alès-Bessèges

Un rassemblement est prévu aujourd’hui pour défendre la ligne SNCF Alès-Bessèges.

Le collectif pour la défense et la modernisation de la ligne appelle la population et les élus à se rassembler à 17 heures devant la gare d’Alès. C’est aujourd’hui qu’à lieu le comité de pilotage qui doit évoquer la ligne.

Sans travaux, la ligne Alès-Bessèges risque de s’arrêter à partir de juillet entre Bessèges et Molières-sur-Cèze.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar 102.010 » 22 Mar 2012 8:39

Franchement, jusqu'où va continuer cette imposture du TER à 1 Euro?

Avec un tel montant, je ne suis même pas sûr que l'on couvre les coûts effectifs du système de distribution, auquel cas il vaudrait mieux passer à la gratuité totale...

Que l'on adopte un barème TER discunté par rapport au TCV et plus encore par rapport aux prix globaux TGV/Téoz, c'est une avancée indéniable (Cf. TER Metrolor), mais de là à décréter un tarif unique ridicule pour tout déplacement TER sur une des plus grandes régions de France...
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Aig » 22 Mar 2012 9:10

102.010 Wrote:Avec un tel montant, je ne suis même pas sûr que l'on couvre les coûts effectifs du système de distribution, auquel cas il vaudrait mieux passer à la gratuité totale...

Je ne pense pas que le but soit de couvrir quoi que ce soit. Le ticket à 1 Euro a probablement pour but d'établir un contrat entre le transporteur et la personne transportée.

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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar dyonisos » 26 Mar 2012 20:00

Un cas désespéré, soutenu par des élus qui font rouler des cars qui concurrencent la ligne tandis qu'ils adressent des cris d'orfraie à RFF et à la SNCF... :voiture: :applaus:
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar dyonisos » 20 Avr 2012 11:12

izgood Wrote:Bonjour

À quand la réouverture de ligne TER rive droite du Rhône voir Midi Libre :

http://www.midilibre.fr/2012/04/18/a-qu ... 487936.php

Si cela se fait, cela ne sera pas avant la construction du CNM, voire de la gare TGV à Manduel...
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 21 Avr 2012 18:24

La Dépêche du Midi, 18 avril
Carcassonne-Quillan. Le TER à 1 € fait un tabac

Terminus, tout le monde descend ! Le train arrivé à 15h04 était complet, hier.

Depuis le 24 mars, le trajet ferroviaire en TER Carcassonne-Quillan coûte 1€. Une pratique tarifaire qui dope joliment la fréquentation de cette ligne, selon la région. Rencontre avec des usagers ravis, en gare carcassonnaise.

Elle a pris un peu d'avance pour accueillir sa fille et son petit-fils. 15h03, hier en gare de Carcassonne. Le train en provenance de Quillan pointe au loin le bout de la loco. Pile à l'heure. « Ma fille habite à Limoux. Sans emploi, elle n'a pas le permis et pas trop de sous. Alors à ce prix-là, ça vaut vraiment le coup », indique-t-elle. « La SNCF ferait bien d'ailleurs de baisser les prix des autres TER et des TGV », ajoute-t-elle tandis que le train se déleste de ses voyageurs. Bingo ! Depuis trois semaines, la ligne Carcassonne-Quillan connaît une belle hausse de sa fréquentation. Raison soudain de cet engouement : le billet coûte désormais 1€. Via un communiqué, Henry Garino se réjouit d'une augmentation de 53 % (*) du nombre de voyageurs recensés depuis le lancement du nouveau tarif. « C'est un premier succès qui en appellera d'autres, sachant que plus de 6 000 trajets [automobiles, NDLR] par jour sont effectués dans la haute vallée », complète le conseiller régional. Les Limouxins Christine et Christian Bigot s'en frottent les mains aussi. Cette assistante maternelle et son époux ont choisi le rail pour emmener à la médiathèque les trois bambins dont elle a la garde. « Ce n'est pas la première fois qu'on le prend mais c'est sûr qu'à ce prix-là, ça nous arrange drôlement. En revanche, il faudrait adapter les transports en commun aux horaires des trains. Un petit bus pour aller à la Cité, par exemple », dit Christine. « Les Carcassonnais peuvent aussi désormais l'emprunter pour aller découvrir la haute vallée et Limoux. Et même y faire les courses ou aller au restau», renchérit Christian. C'est exactement ce que fait le retraité Armand mais dans l'autre sens : « J'habite à Limoux et désormais, je viens deux ou trois par semaine pour me promener et faire des courses », lance-t-il en se hâtant vers la sortie. On le retrouve dans le hall de la gare, de passable humeur. Il ne réussit pas à utiliser la borne de la billetterie automatique. Itou pour les trois dames âgées à ses côtés. Quatre bornes rouges dédiées à la seule délivrance de l'itinéraire audois à 1 € ont fleuri dans l'entrée. « Moi j'ai le permis et une voiture mais je venais toujours en train depuis Limoux, une à deux fois par mois. Le train, c'est plus pratique. Maintenant, vu le prix, je vais pouvoir venir tant que j'en aurais envie ! », s'enthousiasme cette retraitée. Jensen, une touriste danoise, n'a aucune peine à faire fonctionner l'automate. Arrivée la veille à Carcassonne de Nice, la vacancière a trouvé le bon plan tarifaire à 1 € sur les conseils avisés de l'office de tourisme carcassonnais. Au départ elle projetait de se rendre à Axat parce que « moins touristique et plus nature ». « Du coup, je vais découvrir les alentours de Quillan », sourit-elle.
(*)53%, ça fait combien en nombre de voyageurs ? Bonne question à laquelle nous n'avons pas eu de réponse hier, ni auprès de la région, ni auprès de la SNCF. Nous y reviendrons dès que nous aurons les chiffres.

Trajet à 1€ ou 6,80€
Ouh ! La petite finasserie que voilà ! Si vous achetez votre billet Carcassonne-Quillan via internet, sur le site de la SNCF (voyages sncf), le prix du billet est de 9,80€. Un oubli de rectification ? Que nenni ! Les deux tarifs, l'ancien à 9,80 € donc et le nouveau à 1 €, sont valables et « licites », nous indique-t-on à la SNCF. En clair : il existe deux tarifs pour un même trajet. Seul le site TER région LR assure la promo de la ligne à 1€.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 21 Avr 2012 23:29

Midi Libre, 28 mars
Alès Le train de la polémique lancé à pleine vitesse

La gare de Bessèges pourrait ne plus accueillir de trains de voyageurs dès le 11 juin prochain.

Il a senti venir le coup et a préféré dégainer le premier. Comment expliquer sinon ce subit coup de sang du député de la 4e circonscription, samedi, en gare de Bessèges, en présence des maires de Bessèges et Saint-Ambroix. Max Roustan n’a pas digéré la volée de bois vert administrée en vrac à tous les élus par le collectif de défense de la ligne Alès-Bessèges. Ce faisant, et c’est bien là que l’on voit que la campagne des législatives a démarré avant l’heure, d’autres élus en profitent pour tomber à bras raccourci sur la figure tutélaire de la droite cévenole.

Le fantassin Benjamin Mathéaud, élu socialiste d’opposition à Alès, rappelle que Max Roustan est depuis dix ans le député UMP de la circonscription. "C’est aujourd’hui qu’il fait mine de découvrir que la ligne est en difficulté." Expliquant que "l’État est le premier responsable du délabrement de la ligne", l’élu manie l’ironie : "On aurait aimé voir le député Roustan plus prompt à interpeller ses amis UMP. Aujourd’hui, c’est en candidat de la onzième heure électorale qu’il découvre qu’il est urgent d’agir !" Et de l’accuser de faire "de l’agitation", en ressortant "les grosses ficelles électorales". Il risque d’y avoir de l’explication de gravures au prochain conseil municipal.

Edouard Chaulet, le maire de Barjac et candidat Front de gauche sur la 4e, trempe sa plume dans l’acide et vitupère une "tactique qui pue le bouc-émissaire", Roustan s’en étant pris aux élus communistes et à certains Cégétistes. "Au lieu d’assumer, il se met en scène sur les rails aussi rouillés que sa rengaine anti-gauche", ricane l’élu, lui reprochant d’avoir éliminé les deux conseillers généraux concernés et cheminots Guy Laganier et Jean-Claude Paris. "Communistes nicht Cévenols ?", grince-t-il. "On ne va pas en rester là, on va mettre cette politique sur une voie de garage pour faire vivre aussi les petites lignes… de vie", poétise l’édile barjacois comme les diseurs de bonne aventure, sans qu’on sache s’il a toutes les cartes en main…

Plus prudent, le socialiste Fabrice Verdier, en course pour la députation sur la 4e , mais aussi conseiller régional - la Région a la compétence transport - préfère écrire à Christian Petit, le directeur de Réseau ferré de France (RFF). Lui faisant part de son "profond désaccord" sur la fermeture définitive du tronçon Saint-Ambroix - Bessèges au 11 juin prochain, "alors même qu’une étude cofinancée par le SMBTA, la Région, le conseil général et RFF doit favoriser les choix futurs pour la pérennité de la ligne", écrit l’élu. "Fermer sans attendre les conclusions d’une étude à laquelle vous adhérez est une provocation", conclut-il en demandant la réalisation "des travaux d’entretien relevant de votre compétence".

Même teneur de propos de la part de Jean Denat, vice-président du conseil général chargé des transports, lui aussi visé par le collectif. "Cette décision de RFF de stopper l’entretien courant de la voie et donc d’arrêter le trafic voyageur me semble inadmissible", écrit-il avec aigreur dans un courrier simultané à Christian Bourquin, le président de Région à qui il demande d’intervenir "en tant qu’autorité organisatrice des transports", et au préfet de Région Claude Baland, le sollicitant pour "qu’à travers le contrat État-Région, vous mobilisiez les moyens nécessaires pour permettre au minimum un maintien du trafic voyageurs entre Alès et Bessèges".

Enfin, la Fédération des associations d’usagers des transports (Fnaut), par la voix de l’Association pour le développement des transports en commun dans l’Hérault (ADTC 34) relève, désabusée qu’"on ne trouve pas 30 M€ pour moderniser la ligne de 32 km et réduire son temps de parcours à moins de 30 mn, pour relier Bessèges à Nîmes en 55 mn et faire passer son trafic journalier de 30 à 3 000 voyageurs", citant les premiers résultats de l’étude TTK "communiqués sous le manteau".

Bien malin celui qui pourra démêler le vrai et du faux dans cet écheveau et, au travers de toutes ces lignes, donner l’espérance de vie de celle d’Alès-Bessèges.

Une manif est prévue vendredi 28 avril.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 24 Avr 2012 10:48

Midi Libre, 24 avril
Limoux SNCF : le député écrit au préfet

Et l'on reparle de la ligne Carcassonne-Quillan et de sa "régénération" (modernisation) avec en point de mire une inquiétude : celle de Jean-Paul Dupré, le député-maire de Limoux. Il a écrit au préfet de région en lui demandant de confirmer "l'engagement de l'État concernant sa participation à hauteur de 3,33 millions d'euros pour la réalisation d'une première tranche Carcassonne-Limoux, incluant étude et travaux".

Par courrier du 21 octobre, le préfet de région lui a indiqué "l'ouverture de crédits d'État nécessaires aux travaux identifiés et ce, dès que l'étude serait suffisamment avancée. Mais des bruits, certainement infondés, m'amènent à vous demander de faire taire cette rumeur". Cette rumeur affirmerait que l'Etat ne tiendrait pas ses engagements.

J.-P. Dupré indique au préfet de région que "ni les usagers, ni les élus ne comprendraient, ni n'accepteraient un tel reniement" de l'État vis-à-vis de ses engagements notamment après "le lancement officiel du TER à 1€ qui fait un tabac sur cette même ligne" de la Haute-Vallée.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Actualité en Septimanie

Messagepar dyonisos » 25 Avr 2012 18:41

izgood Wrote:Bonjour

TER LR : ligne Mende-Le Monastier

Les ouvriers de la SNCF sont à pied d’oeuvre aujourd’hui à proximité du complexe du Chapitre de Mende pour remplacer quelques-unes des 5 800 traverses de la ligne reliant Le Monastier à La Bastide. Ce chantier doit durer deux mois. Des autobus remplacent les trains le temps des travaux.
Selon Le Midi Libre


Donc, cela veut dire que la transversale lozérienne sera entièrement rénovée, en tenant compte des travaux déjà engagés du côté de la Bastide. :)
LE TRAIN Voyage en TALGO en France, C'est possible...
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Re: [Exploitation] Actualité en Septimanie

Messagepar Thor Navigator » 26 Avr 2012 0:32

Sans vouloir te décevoir, 5800 traverserses, cela représente 3 bons km de voie en supposant une pose "légère" du type 1520 traverses/km. C'est ce qu'on appelle "pudiquement" une modernisation du plancher. On est loin du RVB, même si les composants conservés sont probablement moins anciens et usagers que le vieux DC encore en place avant le RVB sur Mende-La Bastide. Il faudrait consulter un schéma d'armement (à jour) pour se faire une idée de l'âge des composants, de manière fine. Il y a aussi le sujet de la plate-forme, les OA courants en maçonnerie, métallique et ceux en terre.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 21 Mai 2012 20:01

midilibre.fr, 7 mai
Une manifestation très suivie contre la fermeture de la ligne Alès - Bessèges

Cent-vingt personnes parties de la gare de Bessèges vers 8h30 ont suivi les rails en direction de Saint-Ambroix pour cette marche revendicative contre la fermeture programmée de la ligne SNCF. Ces marcheurs solidaires sont venus rejoindre les quelques cent cinquante autres personnes qui les attendaient à la gare des Volo Biòu et parmi lesquelles figuraient des maires des villages concernés par cette fermeture, des conseillers généraux et régionaux et des représentants du Syndicats des cheminots.

A l'initiative de l'association du collectif des défenseurs de la ligne, cette manifestation qui s'est déroulée dans le calme devant une gare où les fenêtres sont piteusement murées avec des parpaings, a suscité de nombreuse interventions.

Daniel Pialet, maire de St-Ambroix, a prôné la poursuite de la mobilisation : « On a la chance d'avoir une structure existante, même si elle est sous exploitée aujourd'hui, cela ne veux pas dire qu'elle ne jouera pas son rôle demain. »
Jean Michel, mandaté par le collectif a retracé l'évolution catastrophique de la situation « au fil des années RFF se contente d'un service minimum uniquement limité aux ouvrages d'arts, plus que minime et inopérant. »

Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, dans sa longue intervention a d'abord remercié pour l'invitation à cette initiative. « Elle symbolise la résistance et le combat que mènent les militants avec les populations, le tissu associatif et les élus progressistes de cette région pour le développement du service public SNCF ».

Le maire de Bessèges et conseiller général Bernard Portales demande « qu'il soit mis en place très très rapidement un comité de pilotage ...C'est la priorité » a t-il déclaré.
Fabrice Verdier, vice-président du conseille régional, « il était important d'organiser cette mobilisation citoyenne pour démontrer que sur ce territoire, les élus, les usagers et les citoyens sont solidaires ».
Le conseiller général Jean-Michel Suau rappelle que ce problème local « fait partie d'une approche plus globale de liquidation des services publics dans ce pays ».

La fibre écologique d'Edouard Chaulet, maire de Barjac et conseiller général lui fait dire « à une époque où le réchauffement climatique de la planète est en cause, il suffirait de 2° de plus pour que l'espèce humaine soit menacée, il faut considérer que le train n'est pas le passé, le train c'est l'avenir! ».

D'un avis général il y a urgence d'agir encore sans attendre les échéances proches de fermeture de cette ligne.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 22 Mai 2012 12:22

L'Indépendant, 16 mai
Narbonne Des banderolles protestataires sur des rails abandonnés

Le 5 juin prochain, les États Généraux du ferroviaire en Narbonnais initiés par la CGT se pencheront sur la question du rétablissement total de la ligne ferroviaire Narbonne/Bize. Une hypothèse moins farfelue qu'elle n'y paraît de prime abord. Car les arguments ont leur poids : tout d'abord, le fret ferroviaire, qui allège le trafic des poids lourds sur les routes, se justifie par la création des zones d'aménagement. "Des projets sont en cours, ils prévoient le développement de la ZI de Malvézy, celle de Truilhas, et la création d'une zone au rond-point de Cabezac, explique Patrick Castey, responsable de la section cheminot CGT.

Le trafic routier ensuite est impressionnant : la ligne traverse de nombreuses communes de Grand Narbonne, et on estime à 4 200 le nombre de salariés qui empruntent le réseau routier chaque jour, un nombre auquel il faut ajouter 1 000 étudiants. A titre d'exemple, St Marcel est traversé par 10 000 à 12 000 véhicules par jour ! Enfin, cette région a un intérêt touristique valorisé par le musée Amphoralis à Sallèles, le Somail, l'Oulibo à Cabezac et les abords de la Cesse.

Gouvernance
Les transports collectifs sont organisés par l'agglomération, le département et la région. La CGT préconise la mise en place d'une gouvernance coordonnée (syndicat mixte départemental des transports collectifs) pour des transports publics performants, répondant aux besoins d'une population. "La loi Solidarité de Renouvellement Urbain (SRU), la loi Gayssot, qui a régionalisé les services régionaux de voyageurs, a prévu cette disposition, précise Patrick Castey, et le Grenelle 2 réaffirme les syndicats mixtes SRU comme outil pour une telle gouvernance".

Des solutions sont avancées par la CGT pour financer le TER : "La mise en place d'un syndicat mixte départemental des transports permettra de prélever une taxe additionnelle sur les entreprises".

Rosine Charlut, candidate aux législatives pour le Front de Gauche, sur la 1re circonscription insiste : "La SNCF s'est lancée dans une politique absurde en fermant 11 000 km de petites lignes au plan national, c'est grave pour les services publics et l'aménagement de nos territoires". Pour Sébastien Gasparini, son suppléant : "La ligne Narbonne-Bize est d'utilité publique, à condition d'y associer des projets de développement, elle n'appartient pas au passé mais elle est tournée vers l'avenir, elle est au contraire une chance pour ce canton !"

Une ligne appauvrie
Longueur : 20 km entre Bize et Narbonne, appartenant à RFF.

Création : 1887. Sert au fret uniquement depuis la suppression du trafic voyageur en 1939.

Exploitation touristique : de 1983 à 2006 avec l'Autorail touristique du Minervois.

Elle desservait à l'époque les gares de Moussan, Sallèles, Mirepeisset, Cabezac et Bize.

Actuellement : le fret SNCF ne dessert que deux sites : la Comurhex et la Toulousaine de Farines à Truilhas. Mais les embranchements demeurent comme Resplandy, Val d'Orbieu, Castel et CVS à l'ancienne gare de Sallèles.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar passion-mtp » 24 Mai 2012 17:49

Bonjour

Voici un article de larégion.fr à propos de la rénovation des trains corails (mais ils sont toujours pas accessibles ?)

Christian Bourquin inaugurait les rames Corail rénovées au centre de maintenance de Cerbère

Transport et Communications

- 01/05/2012
La rénovation des rames Corail vient parachever un effort de renouvellement à 100 % du parc régional qui s’est déjà traduit par l’acquisition de 46 Autorails Grande Capacité et la modernisation des automotrices Z2.

UN MATÉRIEL MODERNISÉ POUR OFFRIR À TOUS UN SERVICE DE TRANSPORT PUBLIC RÉGIONAL DE QUALITÉ

Fortement engagée dans une politique visant à développer une offre ferroviaire au service de tous les usagers, la Région Languedoc-Roussillon a fait du renouvellement du matériel roulant l’une de ses priorités. A ce titre, elle a lancé mi-2011 un ambitieux programme de rénovation des voitures Corail. Coût de l’investissement mobilisé : 10 480 960 €. Les opérations en cours ont pour but d’améliorer le confort des voyageurs et les conditions de circulation pour les personnes à mobilité réduite. Les aménagements apportés aux voitures Corail sont multiples :

remplacement des sièges,
remise à neuf des plafonds et des moquettes,
remplacement des anciens rideaux par des stores,
installation de WC modernes,
nouveaux systèmes de climatisation,
multiplication des prises de courant 220V,
mise en place de nouveaux porte-bagages.

Le résultat de la rénovation est particulièrement remarquable et les rames qui en ont bénéficié paraissent comme neuves. Elles offrent des conditions de voyage d’excellente qualité.



Plusieurs types de modernisation menés Selon les besoins, le programme qui a été lancé permet :

une rénovation totale de type standard des voitures Corail,
un re-pelliculage et une remise en état à l’identique des aménagements intérieurs (voitures ayant déjà fait l’objet d’une rénovation dans le courant des années 2000),
des aménagements pour les personnes à mobilité réduite (voitures avec des espaces dotés de distances inter sièges plus larges, facilitant ainsi l’accès et la circulation des personnes),
des aménagements spécifiques pour les usagers en fauteuil roulant (les voitures UFR ont été fortement reconfigurées pour offrir une porte d’accès supplémentaire accessible avec un élévateur, des toilettes aux normes UFR, des espaces adaptés avec tablettes rabattables et boutons d’appel).



Une première rame Corail de 6 voitures est en circulation commerciale depuis la mi-décembre 2011 et les usagers ont donc pu commencer à bénéficier des nouveaux aménagements. Particulièrement adaptées aux voyages régionaux de longue distance, les nouvelles voitures Corail sont destinées à l’axe littoral du Languedoc-Roussillon et à la liaison dite “ inter-cité ” qui relie Cerbère / Perpignan à Avignon. Cette liaison, qui est une nouveauté issue du changement horaire induit par le cadencement 2012 et qui bénéficie d’une offre ferroviaire dont la capacité a été augmentée par la Région, permet de balayer l’ensemble des grandes agglomérations de l’arc languedocien et de desservir plus finement le littoral audois et catalan avec une fréquence d’un train par heure et par sens.



D’ici à l’été prochain, toutes les circulations concernées seront effectuées par du matériel modernisé. Au total, ce sont 33 voitures Corail qui auront été rénovées.


L’ ACTIVITÉ DE MAINTENANCE SAUVÉE SUR LE SITE DE CERBÈRE

C’est sur le site de Cerbère, dans les Pyrénées-Orientales, que les cheminots travaillent au quotidien pour permettre la circulation des rames Corail.
Ouverte depuis 1878 suite à la mise en service du tunnel transfrontalier qui mène à Port-Bou, la gare de Cerbère constitue un important centre ferroviaire par lequel transitent une quinzaine de trains voyageurs par jour. La plupart entre en maintenance sur place, dont les Corail mais aussi les Z2 et les AGC pour y être nettoyés. Une dizaine de trains fret sont également traités par des ateliers dédiés, qui assurent notamment le changement des essieux nécessaire pour palier la différence d'écartement des rails entre la France et l’Espagne.


Si la modernisation des voitures Corail se réalise dans les technicentres industriels de la SNCF, à Périgueux et, pour les voitures UFR, à Romilly, les ateliers de Cerbère veillent aux derniers paramètres d’une mise en ligne réussie des voitures rénovées et des nouvelles fonctionnalités offertes aux usagers. En décidant du programme de rénovation des voitures Corail, la Région a permis d’assurer la pérennisation de l’activité du centre de maintenance de Cerbère qui était menacé de fermeture suite à la suppression progressive par la SNCF des services classiques de trains grandes lignes. Ce faisant, la Région a donc aussi oeuvré pour le maintien de l’emploi local, plusieurs dizaines de cheminots étant en poste à Cerbère.


UNE POLITIQUE DES TRANSPORTS ET DES COMMUNICATIONS AMBITIEUSE ET INNOVANTE

Depuis 2004, la Région se mobilise pour faire du Languedoc-Roussillon un territoire durable, exemplaire, solidaire, compétitif, à haute valeur ajoutée et possédant une envergure à la fois nationale, européenne et internationale.
A ce titre, la politique menée en matière de transports et de communications se veut ambitieuse et innovante. Surtout, lorsque l’Etat hésite à s’engager sur des projets majeurs en termes d’aménagement du territoire, la Région entend oeuvrer au nom de l’intérêt général.

A ce jour, la Région a déjà engagé les actions nécessaires pour :

insérer totalement le Languedoc-Roussillon dans les réseaux à grande vitesse ferroviaire et ceux du haut-débit numérique,
assurer un maillage multimodal complet du territoire en offrant les services de transport durable adaptés à chaque bassin de vie,
développer une offre logistique multimodale attractive et reporter le trafic de transit vers le fer et l’eau,
encourager une mobilité touristique durable au profit de tous les territoires,
répondre à la dégradation et à la saturation des infrastructures de transport.

L’action régionale parie sur un territoire attractif, mobile et ouvert sur le monde, s’appuyant sur un réseau d’infrastructures maillé, à hauteur de ses ambitions tant économiques que sociales.


Pour un développement de l’offre ferroviaire au service de tous les usagers

Mise en place du Train à 1 € : trois lignes sont déjà concernées dans le Gard (Nîmes – Le Grau-du-Roi), les Pyrénées-Orientales (Perpignan – Villefranche / Vernet-les-Bains) et l’Aude (Carcassonne – Limoux – Quillan). Le Train à 1 € sera également lancé en Lozère cet été, sur la ligne La Bastide – Monastier, puis dans l’Hérault en décembre 2012, entre Béziers et Bédarieux. Avec ce dispositif dont la généralisation est programmée en 2013, la Région entend répondre au mieux aux attentes des usagers du service public de transport, tout en aidant à la préservation de l’environnement.


Déploiement du billet intermodal unique : ce projet repose sur une billettique qui est valable sur toutes les zones urbaines en monomodal depuis le 1er décembre 2011 et qui pourra servir de support à un titre interopérable à l’avenir. Une extension à l’ensemble des autocars régionaux est prévue pour 2013. La Région a déjà investi 1 M€ dans ce projet.


Organisation du cadencement en 2012 / 2013 : il s’agit de réorganiser les horaires de façon à ce que les trains desservent les gares à intervalles réguliers, toutes les trente minutes ou toutes les heures par exemple. Objectif : améliorer l’offre de services aux voyageurs avec des circulations ponctuelles et rapides aux heures de pointe, des dessertes mieux adaptées au territoire.


Pour un réseau ferroviaire performant au service de ses habitants et de ses entreprises

Réalisation de lignes nouvelles à grande vitesse :

Contournement Nîmes-Montpellier : la Région s’est engagée sur une enveloppe de 397 M€ et veillera à ce que le projet aboutisse bien en 2016.
Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan : la Région finance à hauteur de 10,5 M€ les études préalables à la déclaration d’utilité publique entre 2011 et 2015 (mise en service à l’horizon 2020).
Ligne ferroviaire Toulouse-Narbonne : là encore, la Région investit 300 000 € dans les pré-études fonctionnelles 2011 / 2012. La réalisation du projet est attendue à l’horizon 2025. Création de pôles d’échanges multimodaux :
Pôle de Montpellier Saint-Roch : 17,63 M€ apportés par la Région sur un montant total de 56 M€ (mise en service fin 2013).
Pôle de Baillargues (dont suppression du passage à niveau 33) : 4,5 M€ d’investissement régional sur un total de 16,5 M€ (mise en service fin 2013).


Modernisation des gares : 32 gares régionales sur 40 ont déjà bénéficié de travaux, parmi lesquelles celles d’Elne, Argelès-sur-Mer, Collioure, Port-Vendres, Banyuls, Cerbère ainsi que de Prades et Font-Romeu. La Région a investi 4,7 M€ pour la réalisation de ces travaux. Elle s’est aussi engagée à requalifier les deux grandes gares régionales de Montpellier et Perpignan pour un montant de 5,5 M€.


Réalisation du viaduc de Courbessac à Nîmes et modernisation du système d’exploitation Nîmes-Alès : le financement de la Région s’élève à 16,5 M€ sur un total de 47,7 M€. Le projet devrait être terminé fin 2012.


Création des Origines Terminus à Lunel et Sète : participation de la Région de 6,43 M€ sur un total de 22,79 M€. La mise en service est prévue début 2014.


Par contre ça ne parle pas du pôle de Sablassou à Castelnau le lez qui doit être réalisé...

Euh et en 2014, il va y avoir des trains qui feront Lunel - Sète comme trajet ? avec la mise en place des terminus, c'est ce que j'ai compris

a+
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 03 Juin 2012 10:37

L'Indépendant, 3 juin
Céret Les Cheminots pour le retour du train en Vallespir

Samedi des tracts étaient distribués aux automobilistes et l'on signait des pétitions aux abords du pont SNCF sur lequel on aimerait revoir circuler des trains.

Hier matin on circulait plutôt au ralenti en arrivant sur la ville. Au pied du Pont du diable les cheminots CGT distribuaient des tracts et faisaient virevolter les fumigènes pour une cause : le retour du train à Céret. "C'est tout à fait possible, assure le Cérétan Pascal Boreill secrétaire général de la CGT cheminots de Perpignan. L'emprise est toujours propriété de RFF la voie existe toujours, il ne manque que 6,5 kilomètres a réhabiliter pour faire circuler des trains de voyageurs jusqu'à Céret . Il faudrait investir entre 20 et 30 millions d'euros". Et d'assurer que cet investissement est égal à celui de la déviation du Boulou "Chose qui était nécessaire, ajoute le syndicaliste, nous ne voulons pas opposer rail et route, les deux sont complémentaires".

C'est après l'aïguat de 40 que le trafic voyageur s'est ralenti sérieusement, seul les trains de fret circulaient entre Céret et le bas de la vallée. En 1975 tout s'arrête. "Nous, on se bat depuis des années pour que l'on reconsidère la chose, et que le service public soit assuré, poursuit le responsable syndical, nous avons d'ailleurs de très bons échos de la population que nous rencontrons sur les marchés et les réunions. Les élus sont, pour la plupart, en accord avec nos propositions, nous allons aussi les rencontrer prochainement pour leur porter la pétition que nous faisons signer". Des élus et des candidats aux élections qui étaient simplement "informés" et non "invités" hier. On notait la présence de Nicolas Garcia (FDG) et de la suppléante de Pierre Aylagas (PS).
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Rails & Drailles » 06 Juin 2012 8:42

Quid Alès-Bessèges?

En définitive, que va-t-il se passer lundi prochain 11 juin 2012? Fermeture Saint-Ambroix - Bessèges? Fermeture Salindres - Bessèges. Fermeture Alès - Bessèges? Rien du tout?

Si quelqu'un à des infos toutes fraîches, merci à lui.
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Didier 74 » 08 Juin 2012 16:53

L'Indépendant, 8 juin
Narbonne Les cheminots de la CGT planchent sur l'avenir

La situation du service public ferroviaire, et plus particulièrement l'avenir de la SNCF sur la région, est source d'inquiétude chez les cheminots qui, à l'initiative de la CGT, tenaient dernièrement à la Bourse du travail des Etats généraux sur le sujet.

Dans son discours d'ouverture, Michaël Riffaut, secrétaire du syndicat CGT des cheminots narbonnais débutait son propos ainsi : "Les dix dernières années, et particulièrement le dernier mandat présidentiel, ont été pour l'entreprise publique, le service public SNCF, les cheminots et les usagers du rail, une période difficile. Les cheminots et la SNCF ont été maltraités par les gouvernements successifs de ces deux mandatures (...) La direction de la SNCF a détruit pas moins de 9 500 emplois en 5 ans. Sur Narbonne, c'est une moyenne de 20 emplois par an qui ont disparu depuis 2002".

Arrêter les suppressions d'emploi
Pour la CGT, ces Etats généraux ont été organisés afin de démontrer que les dysfonctionnements du système ferroviaire sont essentiellement liés à la séparation entre l'infrastructure et le transport ; que les obstacles essentiels sont liés à un manque de financement du système pour la rénovation de l'infrastructure et son entretien ; que le désengagement de l'Etat concernant l'aménagement du territoire et la faiblesse des moyens alloués aux régions, autorités organisatrices des transports, sont les principaux freins au développement du transport de voyageurs et de fret.

Michaël Riffaut ajoute "Sur le Narbonnais quatre sujets nous tiennent plus particulièrement à coeur. Le premier point, est la question de l'avenir de la SNCF et de sa gouvernance. Le deuxième point concerne l'arrêt des suppressions d'emplois sur le Narbonnais et l'exigence que nous devons partager d'un haut niveau de service public en termes de qualité, sécurité ferroviaire et sûreté". Et le délégué CGT d'illustrer son intervention en rappelant que dès le 1er octobre prochain, les agents sur les quais effectuant les départs de trains vont être supprimés sur Narbonne, deuxième gare de correspondance du Languedoc-Roussillon.

Développer le fret ferroviaire
Troisième sujet abordé lors de ces Etats généraux, celui de la réouverture de la ligne Narbonne-Bize au trafic voyageur ainsi que son développement pour le trafic des marchandises. Michaël Riffaut précise : "Depuis 1999, le Minervois est passé de 38 000 à 45 000 habitants. Selon les chiffres INSEE 2009, ce ne sont pas moins de 3 200 salariés et 956 étudiants qui se rendent tous les jours à Narbonne". Quatrième sujet débattu, le projet de développement du fret ferroviaire à Port-La Nouvelle.

Ces Etats généraux organisés en divers endroits du territoire pourraient précéder une table ronde nationale.
Didier 74
 

Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Nîmes » 08 Juin 2012 18:17

Je me permets de recopier cette réponse dans le bon fil afin de pouvoir y répondre.

Aig Wrote:
capelanbrest Wrote:Pour en revenir au TER, effectivement il faudra trouver des financements pour perpétuer son développement....et l'usager devra mettre la main au pot....à minima en fonction de ses possibilité pour les plus défavorisés(quotient familial par exemple comme base)...
L'impôt n'étant pas levable à souhait, le système va vite atteindre ses limites s'il ne l'a pas déjà atteint dans certains départements....ou régions.
continuer à jouer les apprentis sorciers conduira inexorablement à la fermeture d'installations devenues de véritables gouffres financiers.... à 1€ le TER ne survivra pas à son ombre à moyen terme tant une augmentation de voyage de 30 ou 40 % sur 3 fois rien ne fait au final que très peu en terme de recettes de marges en rapport aux frais de fonctionnement....
N'importe quel élève de 5éme muni d'une calculette peut en faire la démonstration en quelques lignes....


Pour le moment les lignes où le TER à 1 Euro a été instauré sont des lignes où les recettes couvraient une très faible partie des coûts, je dirais entre 10 et 20 %. Donc, j'attends de voir de voir la démonstration du "gouffre financier" que représente le billet à 1 Euro. Si je me trompe sur le taux de couverture initial, évidemment mon propos est sans objet, mais sinon, tant que le service n'a pas été renforcé, on a au pire une augmentation du coût de fonctionnement de 10 à 20 % pour une augmentation du service à la collectivité bien supérieure à cette augmentation de coût. Ce n'est pas une si mauvaise affaire que ça. Je rappelle que cette expérience a été précédée par le bus à un Euro qui n'a pas déclenché autant de réactions.

A+
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Re: [Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

Messagepar Nîmes » 08 Juin 2012 18:21

Bonjour M Aig,

Ne venant pas souvent sur le forum et n’étant pas un spécialiste comme vous du ferroviaire, je peux ne pas correctement tout comprendre mais je souhaitais aimablement vous répondre.
1) Sur les recettes. Je suppose que vous êtes sur du taux de 10 et 20 % de recettes sur ces lignes, pour ma part, je n’ai lu ces éléments nulle part et ne sais pas si les recettes étaient vraiment faibles ou pas.
2) Par contre ce que je sais, c’est ce que j’ai vécu samedi dernier dans les trains entre Nîmes et le grau du roi : un train pas confortable puisqu’il n’y avait plus de place assise et rester debout c’est long (surtout avec des petits bouts). Mais il y avait surtout des « jeunes » qui faisaient la loi dans les wagons. Ils n’hésitaient pas à insulter et à montrer des couteaux ou à agresser les jeunes filles. A tel point que le train a du être arrêté et quelques « jeunes » débarqués par la gendarmerie. Donc en terme de sécurité, cette initiative n’est pas bonne.
3) Sur les finances publiques, ce que j’ai pu constater :
- c’est le déploiement de nombreux contrôleurs, cela doit avoir un coût ;
- des cars remplacés par des trains, cela doit avoir un coût ;
- des cars rajoutés pour palier à la surpopulation des trains, cela doit avoir un coût.
Je m’excuse donc de devoir vous contredire et, sans remettre en cause votre compétence, je ne suis pas sur que les moyens supplémentaires que j’ai pu constater ne soient pas ce que l’on appelle « un gouffre financier ». Surtout si le train est à 1 € entre Nîmes et Montpellier. Là nos chers décideurs locaux, « apprentis sorciers », vont peut être trouver la facture salée… Comme les contribuables !
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