Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
izgood Wrote:Que les cheminots de la grande maison (syndiqués ou non) retrouvent un peu de raison.... et de tolérance....sur le travail de certains d'entre eux....
izgood Wrote:Comme sur les forums, il ne faut pas parler grève, syndicalisme, conditions de travail, ou accident aux PN, pannes ou retards à répétitions par crainte de lasser, l'execrcice, j'en conviens devient compliqué....
Bonjour ,
Aïe,sujet sensible...Incontestablement,naguère les moyens déployés, lors des hivers rigoureux, donnaient des résultats ,tels, qu'ils justifiaient plusieurs pages de reportage dithyrambique dans "Paris Match" (hiver 1971 dans la vallée du Rhone)..etc...Restons concrets,parmi les fameux moyens,(et je ne me limiterai qu'à la la traction),étaient envoyés,dans les établissements tete de ligne et mis en place dans les dépots ,des agents,pour maintenir en état de fonctionnement les engins moteurs,et ce, toutes les nuits d'alerte froid et neige.Les chasses-neige et leur équipe de conduite étaient systématiquement détachés dans les zones sensibles,durant tout l'hiver,prêts à toute intervention inopinée.Dans des sites vulnérables, les heures de prise de service des agents de conduite étaient précédées d'une "réserve", au service d'hiver, afin de fiabiliser la circulation de leur train. Etc...
Aujourd'hui,le constat est tel que ,(sauf exception),depuis un des rares trains de nuit de passage,vous pourriez apercevoir, à la traversée des gares importantes,sous des chutes de neige abondantes, ou sous températures glaciales, des autorails et automotrices "dormant" le long de quais déserts. Rien d'étonnant à ce que, le lendemain matin.. , les montées pantos, les capacités batteries,le lancement des moteurs diesel,enfin ,bref,tout tourne à la "Bérézina"!
A l'heure de la séparation des activités,impossible d 'envoyer des agents susceptibles d'intervenir chez le "voisin" (méconnaissance des engins ,entre autre),donc leur mise en place dans chaque unité opérationnelle,se heurte à une évaluation économique,(sur un site,quatre activités,quatre agents minimum,pour,supposons dix engins en maintenance...ptimisation insuffisante pour justifier la rentabilité de l'investissement).
Pourtant l'expérience nous révèle que nos locomotives "électroniques",(Eurostar transmanche ,26000,etc),supportent assez mal des conditions hivernales difficiles,comme d'ailleurs les phénomènes de redoux rapides.(surcout à l'achat, d'un engin conditionné en conséquences).
Guère plus de monde pour enlever neige et verglas dans les aiguillages, sur les quais,donc, afin d'éviter toute responsabilité dans un accident,vaut il mieux tout arreter...(Cf:les précédents contributeurs)
Le plus curieux (je suis un peu provocateur) est de s'étonner de cet état de fait : Aujourd'hui,toutes les entreprises fonctionnent de la sorte,peut etre meme aussi,celle que dirige ce voyageur hautain qui se gausse des carences de la SNCF!. Qui va payer des moyens supplémentaires pour fiabiliser un processus (industriel ou de service),huit jours par an, en moyenne? La qualité coute de plus en plus cher,et... à l'heure actuelle...
A bientot
BravoAlpha Wrote:Je suis d'accord avec vous sur l'essentiel notamment en présence de neige. Cependant cette semaine à Lyon il n'y a pas de neige et quasiment pas à Grenoble et à Chambéry, seulement des températures en rase campagne le matin en dessous de -10°, des TER supprimés entre Lyon, Grenoble, Ambérieu, St Etienne, .etc.. laissent les voyageurs à lyon Part-Dieu perplexes. Alors que ma bagnole avec un diesel démarre sans problème avec -12°. Dois-je en conclure que les nouveaux matériels ferroviaires sont mal adaptés au froid? Dommage.
Les réseaux de transport résistent à la vague de froid
Route, rail, canaux : les gestionnaires des différents réseaux de transports français n'ont pas connu d'accident majeur durant la vague de froid.
Pour l'instant, tout va bien. C'est l'impression que donnent les professionnels du transports après 10 jours de froid intense. Grâce à un bon niveau d'organisation, l'impact du gel a été minimisé sur tous les réseaux.
Mais tous s'inquiètent d'une prolongation de cette période glaciaire. Un redoux est annoncé pour cette semaine, mais certains préfèrent se préparer à une rechute des températures.
Transport ferroviaire
La SNCF a dû adapter son plan de transport : les chutes de neige entraînent une réduction de la vitesse maximale des trains. Des blocs de glace, très dangereux, peuvent se former si le train roule trop vite.
Résultat : là où la neige est tombée, la SNCF a fait réduire la vitesse de pointe des TGV jusqu'à un minimum de 160 km/h (au lieu de 300) et la vitesse des TER jusqu'à 120 km/h (au lieu de 120).
Le réseau a également souffert du froid. Par endroit, des aiguillages ont été totalement bloqués par la glace et la neige. Il a donc fallu installer des "réchauffeurs d'aiguille" pour permettre aux grandes gares de fonctionner normalement.
Certains trains ont subi des avaries : mercredi matin, un quart des TER du Bas-Rhin étaient hors service, suite à un problème de "figeage du gasoil".
A la SNCF, on cherche a rassurer : on n'a pas encore constaté de problème de gel sur les caténaires. Si cela arrive, le blocage de l'alimentation électrique aurait des conséquences sérieuses. Les perturbations, limitées jusqu'à présent, deviendraient plus lourdes.
pilfranc Wrote:Eux au moins ils ont des gens qui veillent sur les trains la nuit d'après ce que dit l'article...et ça change pas mal de chose
BravoAlpha Wrote:Bonjour,
Le sujet ne se veut pas polémique mais pose tout de même la question du service public du transport ferroviaire en
toutes circonstances sauf exceptionnelles
Ainsi après 15 jours de "contraintes d'exploitation liées au froid" qui peut dans certaines circonstances de neige se comprendre voilà les " contraintes d'exploitation TER dues au départ en vacances" de la région parisienne
Des TER automoteurs réguliers sont donc supprimés pour renforcer voire laisser passer des compositions multiples pour
les lignes des alpes.
les rames tractées sont-elles devenues trop chères (?) obsolètes (?) pas adaptées (?) inutilisables car garées trop longtemps (?)
idem pour les machines.
Le tout TGV diurne pour les Alpes est-il beaucoup mieux à tous points de vue que les trains couchettes de nuit d'hier
Exploitation TGV moins chère qu'un train de nuit ? La clientèle ne veut plus voyager la nuit en couchette ?
Pour les Alpes du Sud: rupture de charge à Valence TGV qui ne doit pas emballer la clientèle à mon avis....
Bonne journée à tous
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