Modérateurs: Angelus, José, Cédric
ElConductor Wrote:Ce n'est pas parce qu'on priorise un projet, qu'on abandonne tous les autres projets, je croyais avoir été clair dans mon message
Mars13004 Wrote:Plus de métro pour St-Loup.... euh plus de métro pour Marseille plutôt.
John Chave Wrote:Tout le mode crache sur la ligne 2 du tram car elle dessert pas mal d'endroits ou passe le métro et pourtant elle charge plus que la ligne 1...et le métro est bondé aussi et n'a pas perdu de clientèle en faveur du tram...
D'autre part à ce jour les deux lignes de tram transportent 60 000 personnes par jour. Ca parait peu pour certains par rapport à d'autres réseaux sauf que notre ligne 1 fait 6 km et ligne 2 fait 5.4 km donc en gros on a 11.5km de tram ce qui est très inférieur à une ville comme bordeaux par exemple mais à Bordeaux il y a 43 km de tram.
Donc si à Marseille on avait 43 km de trams on chargerait forcément plus de monde.
Je suis donc en assez surpris quand j'entends certains qui comparent notre taux de remplissage tram par rapport à d'autres villes...Ce n'est pas comparable !!!!!!
Pour conclure je rappelle qu'on passe à 7 modules nos rames, c'est bien nécéssaire car le tram est saturé aux heures de pointe, n'en déplaise aux mauvaises langues.
Rémi Wrote:Salut
Pour comparer, il faut rapporter la fréquentation au linéaire de la ligne. Les lignes marseillaises sont courtes, donc une moyenne de 55000 voyageurs n'est pas médiocre.
A+
Rémi
LaProvence.com a écrit:
C'est Renaud Muselier qui va être content. Surnommé "Monsieur tram", à l'époque où Jean-Claude Gaudin était président de MPM, le député avait toujours milité pour un tramway vers l'est de Marseille. Un tramway qui commença à sillonner ce secteur en 2007 mais qui eut du mal à atteindre ses objectifs en terme de fréquentation. Mais en ce début 2012, le nombre d'usagers est à la hausse sur le réseau (deux lignes et treize kilomètres). "On a pu constater deux signes positifs, explique Pierre Reboud, directeur de la RTM. D'abord, il y a eu une hausse de la fréquentation en 2011, qui est supérieure de 10 % à celle de 2010. Ensuite, nous franchissons la barre des 60 000 usagers." Une barre symbolique jusqu'à laquelle "le tram de Muselier" avait du mal à grimper. Mais c'est chose faite. Et, en terme de distance parcourue, on notera qu'en une année, le tramway fait 30 fois... le tour du monde, soit 30 x 40 000 kms. "Mais d'une manière générale, poursuit Pierre Durand, directeur d'exploitation, c'est tout le réseau de transports qui a connu une augmentation qui s'élève à 4 %."
Comment expliquer le phénomène ? Il y a d'abord une raison objective : la dimension des rames. La capacité passe progressivement de 200 à 360 passagers. Et, forcément, plus il y a de places, plus il y a de monde. Mais encore faut-il pouvoir l'attirer. Et le tram a un atout par rapport au métro : il permet une espèce de cabotage que le métro, dans son trou noir, n'offrira jamais. Sans parler du sentiment d'insécurité évidemment plus fort en sous-sol. Ces mini-déplacements permettent de constater que le tram est de plus en plus apprécié en ville, ce qui tord peut-être le cou à l'idée selon laquelle il fait doublon avec le métro. Autrement dit, il semble par exemple que le Marseillais adore prendre le tram à Longchamp pour le laisser à Belsunce.
21 000 voyageurs par jour
"Parmi les usagers, poursuit Pierre Reboud, il y a les pendulaires, c'est-à-dire ceux qui vont de la maison au travail et qui prennent le tram aux heures de pointe. Mais il y a aussi ce cabotage, très important. Les gens trouvent que le tram est un mode de transport très plaisant." Un cabotage qui, à vrai dire, n'est pas une surprise. Car l'ancien 68, entre Blancarde et Noailles, absorbait, selon la RTM, 21 000 voyageurs par jour. La prolongation du tram jusqu'à Arenc, où embarquent près de 4000 usagers depuis deux ans, n'est pas étrangère à ces bons résultats.
Mais tout n'est pas encore rose dans l'univers du tramway qui, soit dit en passant, n'embarque que 10 % des usagers par an, soit 15 millions sur 150 millions (bus et métros compris). Car 60 000/jour c'est bien mais il a quand même fallu attendre près de cinq ans pour atteindre cet objectif. Et en 2011, dit-on, on aurait dû mettre le curseur non pas à 60 000 mais à 75 000. Si le tram était un collégien, on pourrait lui adresser le bulletin scolaire suivant : "En progression mais un peu fainéant. Peut mieux faire". Comment ? En allant chercher plus d'usagers en périphérie, autour des Caillols (mais aussi à Arenc) où l'arrêt du tram souffre d'une terrible tare : on ne peut pas se garer.
Conducteur de tram : un métier angoissant
Mais le mal concerne aussi les stations de métro. Bougainville, Sainte-Marguerite, la Rose, Frais-Vallon... Parkings saturés. Comme l'expliquent les deux responsables de la régie : "L'important est de dégager du foncier et de créer des parkings pour permettre aux automobilistes de laisser leur voiture en toute sécurité. " Sinon ? Sinon on risque de plafonner à 70 000 usagers/jour pendant des décennies. Et pendant qu'on y est, il serait développer le tram et le métro... la nuit. Tous types de transports confondus, on atteint difficilement les 5000 voyageurs alors que dans la journée, on flirte avec les 600 000. Le Marseillais, c'est bien connu, ne prend pas les transports en commun la nuit. Mais la RTM n'est pas forcément responsable dans une ville où se pose la question de la sécurité et de l'attractivité après 22 h.
Dernier frein enfin au développement du tram : sa lenteur. Il a une des vitesses les plus faibles de France. "On est à 16 km/heure, regrette Pierre Durand alors qu'on devrait dépasser les 20." La faute à qui ? A tout le monde : les motos, les piétons, les voitures. Les rails appartiennent au tram mais, en centre-ville, tout le monde passe sur les rails. On aurait comptabilisé, à la même heure autour de Noailles, près de 300 scooters sur la voie ou collés aux rails. Et on raconte que conducteur de rame est un des métiers les plus angoissants à Marseille. C'est qu'on a toujours peur d'écraser quelqu'un.
Après 2014 : l'avenir passe par le Sud-Est
Quel avenir ou, plutôt, quel itinéraire pour le tram après 2014 ? Sachant que l'extension Canebière - Castellane est programmée par la communauté urbaine (autorité organisatrice) et que Castellane ne peut pas être un terminus, le tram devrait logiquement se diriger vers Rabatau ou plutôt Ferrié, via Cantini. Après ? On peut imaginer deux itinéraires : droit devant à travers les friches de la Capelette ou cap à droite en direction de Dromel, le long de Schloesing. Il semble que ce deuxième tracé ait les faveurs des décideurs. Lesquels auraient déjà réfléchi à trois nouveaux itinéraires... après l'arrêt à Dromel. On pourrait choisir entre une prolongation vers les hôpitaux de Sainte-Marguerite, une autre vers Saint-Loup à travers Romain Rolland, une troisième vers la mairie du 9-10 par le boulevard Paul Claudel. Mais évidemment, toutes ces options restent fragiles. Au début des années 2000, il avait été question d'un tram vers les Catalans, via la Corderie. On l'attend toujours.
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