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Pétition contre le nouveau réseau des TPG
Près d'un mois après l'introduction du nouveau réseau des Transports publics genevois (TPG), des usagers mécontents ont lancé une pétition pour revenir à l'ancien système. La conseillère d'Etat Michèle Künzler admet pour sa part qu'il y a un vrai problème de régulation à identifier.
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi après-midi à l'arrêt Bel-Air pour exprimer leur ras-le-bol et faire signer une pétition. Ces usagers, qui se sont réunis via les réseaux sociaux, estiment que les nouveaux transbordements sont dangereux et pénibles.
Les signatures récoltées seront transmises à la conseillère d'Etat, explique Sophie, l'instigatrice de ce mouvement. Cette jeune femme qui se décrit comme une simple usagère en colère veut que les TPG restent un moyen de transport efficace pour tous. Avec les retards, les embouteillages et l'augmentation du prix du billet, ce n'est plus le cas, estime cette habitante de Carouge.
Michèle Künzler se montre sceptique quant à un retour à l'ancien système. "Cette réversibilité est possible moyennant quelques aménagements, mais elle impliquerait de réduire drastiquement des cadences", explique samedi la cheffe du Département de l'intérieur et de la mobilité (DIM) dans un entretien publié dans "Le Temps".
Débuts difficiles
Le réseau de transport public a été entièrement réorganisé avec la mise en place de trois lignes de trams autonomes les unes par rapport aux autres. Ce nouveau système multiplie les transbordements. Un expert en mobilité avait dénoncé la semaine dernière un manque de vision concernant ces transbordements problématiques.
"La première semaine a été catastrophique, avec une série d'incidents invraisemblables", déclare la ministre en charge de la mobilité. Dès le 11 décembre, date de l'introduction de nouveau réseau, des accidents en série et des pannes conjugués à une météo difficile ont causé de nombreux blocages dans le canton.
Bonne conception
"Le système a fonctionné correctement pendant les vacances, mais il reste en rodage: même en partant à l'heure en bout de ligne, des trams s'agglutinent", constate Michèle Künzler. Elle se demande si l'ambition n'a pas été trop grande s'agissant des cadences des trams et de bus. Une réunion des responsables de la mobilité est prévue lundi pour faire le point.
Malgré les critiques, la cheffe du DIM défend la réforme: "Franchement je crois que la conception générale du réseau est bonne", relève-t-elle. "Il fallait le redessiner pour lui permettre de grandir, de se mettre à l'échelle de l'agglomération".
chris2002 Wrote:Oui, sauf si l'accident a lieu sur le tronc commun...
Jojo Wrote:chris2002 Wrote:Oui, sauf si l'accident a lieu sur le tronc commun...
Mais dans le cas de lignes distinctes c'est alors le même bazar... en fait, quand on a beaucoup de troncs communs, on répartit les conséquences des incidents sur une plus grande partie du réseau, mais elles sont moins importantes.
izgood Wrote:Bonjour
Les TPG sont les invités d'honneur du Salon de la mobilité à Paris!, voir la Tribune de genève :
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/27053681
160 automates TPG vandalisés en une nuit
Les attaques ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi visant surtout les lignes de tramways.
Les Transports publics genevois (TPG) sont en état d’alerte. Lundi matin, la régie publique a réalisé que 160 de ses 650 distributeurs de billets avaient été vandalisés dans la nuit. «Il s’agit d’une attaque organisée et soigneusement préparée», déplore Philippe Anhorn, chargé de communication des TPG. Jamais la régie publique n’avait connu d’attaque aussi ciblée et systématique.
Armés de colle, de feutres et de pièces de bois de la taille d’une carte de crédit, les vandales ont visé les automates longeant, principalement, les ligne de trams. 130 anciens appareils et 30 nouveaux ont été mis hors service et ornés de slogans pour la gratuité des transports collectifs.
Les TPG refusent d’y voir un acte d’usagers en colère contre le nouveau réseau ou une action des mouvements d’extrême gauche, partisans de la gratuité. «On sent que c’est quelque chose qui va plus loin que la simple mauvaise humeur des usagers ou des revendications politiques», analyse Philippe Anhorn qui compare ces méthodes à celles des black blocks lors des manifestations.
La régie publique s’avoue déstabilisée et impuissante. Elle craint de nouveaux agissements. «En novembre, des tracts anonymes avaient été déposés aux arrêts TPG. Ils renvoyaient à un site appelant à commettre ce genre d’actes», relève Philippe Anhorn.
Pour l’heure, son service juridique a déposé plusieurs plaintes et ses techniciens s’attèlent à réparer du matériel. Certaines machines pourront être retapées sur place, mais d’autres devront être enlevées temporairement. La régie publique estime que 70 heures de travail seront nécessaires. Des pièces devront également être changées. Le prix de ces réparations n’est pas encore clair. En revanche, les TPG estiment une baisse de leur chiffre d’affaire de 40 000 francs par jour.
Pourquoi Genève a opté pour trois lignes de tram
Lancé le 11 décembre, le nouveau réseau des TPG est toujours en rodage. Onex et Chêne-Bourg se mobilisent.
Simplifier le réseau afin de le rendre plus performant. Tel est le but que les Transports Publics Genevois (TPG) et la Direction générale de la mobilité (DGM) espéraient atteindre avec la mise en œuvre d’un nouveau réseau, le 11 décembre dernier. Deux mois après, les usagers ne sont toujours pas convaincus. A la colère succèdent les questions…
Un nouveau réseau, pour quoi faire ?
«Genève connaît une forte croissance. Au début des années 2000, l’offre de transports publics manquait», explique Pascal Ganty, directeur du développement et de l’ingénierie des TPG. Les prestations de la régie publique sont fixées tous les quatre ans par le Conseil d’Etat via le Plan directeur des transports publics (PDTC). En octobre 2008, les réflexions sur le PDTC pour les années 2011-2014 débutent. Il est alors établi que le nombre de places offertes par les TPG au kilomètre doit croître de 37% d’ici à 2014. L’augmentation de la vitesse commerciale est un autre but à atteindre. Plusieurs groupes de réflexion, qui incluent les communes et les associations d’usagers, se réunissent. Un an plus tard, en octobre 2009, une première version du PDTC est adoptée par le Conseil d’Etat. Le document propose le passage à un réseau «simplifié» constitué de trois lignes de tram.
Trois lignes, pour quelles raisons ?
L’ancien système – dit des axes – «arrive petit à petit à la limite de ses capacités», estiment les ingénieurs. Avec l’extension du réseau vers Meyrin et Bernex, ce système aurait dû s’équiper de neuf lignes, calculent les experts. Mission déclarée techniquement impossible car les nœuds ferroviaires auraient été saturés, ce qui aurait créé des bouchons. Certains craignent aussi qu’un réseau à neuf lignes soit trop difficilement lisible pour les usagers. Le réseau «simplifié» séduit aussi les exploitants. Il permet d’avoir une plus grande flexibilité des fréquences et d’améliorer la vitesse commerciale. Autres avantages: trois lignes de tram utilisent moins de chauffeurs et permettent d’«optimiser et d’amortir tout le matériel roulant»; en clair, les anciens trams monodirectionnels comme les nouveaux véhicules bidirectionnels.
Les «vieux» véhicules monodirectionnels ne pouvent emprunter que les tracés qui se terminent par une boucle et non pas en cul-de-sac, dit «en tiroir», comme à l’arrêt P+R Bernex, par exemple. Finalement l’argument économique fait aussi pencher la balance en faveur d’un réseau à trois lignes. Le système «simplifié» coûte 12% moins cher et permet une économie annuelle de 17 millions de francs. Malgré ces explications, une question demeure. Pourquoi avoir choisi de relier Meyrin à Bernex; les Nations et Moillesulaz à Lancy et pas d’autres itinéraires? «La variante retenue relie des régions qui s’équilibrent car elles drainent le même nombre de passagers», explique Pascal Ganty.
Qui a critiqué quoi ? Qui a retenu quoi ?
Suite à l’adoption du PDTC, en mai 2010, le Grand Conseil soumet des remarques. Le Parti radical, soutenu par le PDC, les libéraux et le MCG, estime «que le concept de trois lignes n’est pas suffisamment abouti». Il met en avant «des problèmes piétons aux interfaces»; la «multiplication des transbordements» et un «manque d’estimations de la demande». Les élus exigent le maintien des «voies de tram actuelles pour permettre la réversibilité du système d’exploitation actuel».
La seconde version du Plan directeur des transports publics prévoit de maintenir les voies de tram actuelles pour permettre la réversibilité du système d’exploitation en place jusqu’au 11.12.2011. Ce point a été ajouté à la demande du Grand Conseil. Sauf qu’aujourd’hui, «la réversibilité n’est plus possible», prévient le président de la Citrap, Michel Ducret. Les autorités ont joué sur les mots, dit-il. Certes, les rails déjà posés ont été sauvés. Mais pour que le système soit réversible, les trams venant de la gare par le pont de la Coulouvrenière doivent tourner à Stand. Pour cela, il faut une deuxième voie, qui n’a pas été construite. Cela a permis d’économiser 3 millions, a expliqué la DGM au Grand Conseil en 2010. Voire plus, estiment aujourd’hui les ingénieurs. Michel Ducret fulmine: «La deuxième voie à Stand faisaient partie de l’autorisation de construire délivrée par l’Office fédéral des transports, et le projet a été modifié après!»
Toujours en mai, la Communauté d’intérêts pour les transports publics (Citrap) écrit à la Commission des transports: «Le réseau simplifié est une solution très technocratique qui ne tient pas suffisamment compte du confort des usagers.» Elle propose un réseau «simplifié» à cinq lignes. En plus des lignes retenues, elle suggère un tram 13 reliant Bachet à Cornavin via Carouge et Stand et une ligne 16 reliant Moillesulaz au CERN. L’augmentation des transbordements inquiète. Selon les estimations, le nombre de trajets directs chutera de 66% à 61%.
La hausse des cadences doit compenser cette perte. «On savait que cela impliquerait des changements d’habitudes, explique Marion Guillot, ingénieure au service transports publics de la DGM. Mais l’augmentation des transbordements, ne concernant que peu d’usagers, a été jugée acceptable.» Le 23 juin 2010, le Conseil d’Etat adopte une nouvelle version du PDTC. Le réseau à trois lignes est maintenu. Le maintien des anciens rails pour permettre la réversibilité du système y figure, ainsi que le besoin de «compléments d’interfaces de trams et la modélisation de Bel-Air et Plainpalais». En novembre 2010, le contrat de prestation des TPG revient devant le Grand Conseil. Des voix s’inquiètent à nouveau des transbordements, mais le débat se cristallise autour de l’augmentation du prix des billets et abonnements.
Des imprévus ? Des améliorations futures ?
Depuis le 11 décembre, gérer le réseau «simplifié» se révèle compliqué. La météo n’est pas le seul problème rencontré par les TPG. «La planification des travaux du TCOB ne permettait pas d’effectuer des tests avant la mise en service du tram», admet Pascal Ganty. La mise en service à Bernex était dictée par le changement d’horaire européen. «L’opportunité de procéder à ces changements à une autre période de l’année, par exemple pendant l’été, mérite d’être étudiée», reconnaît Yann Gerdil-Margueron, porte-parole de la DGM. Le risque? Que les horaires genevois ne soient pas intégrés aux moteurs de recherche CFF ou SNCF, par exemple.
A l’avenir, le réseau sera amélioré, rassurent ses concepteurs. Il pourrait être étendu à Vernier, voire plus tard sur le pont du Mont-Blanc. Les cadences seront augmentées à la fin de 2013. CEVA et futur RER franco-valdo-genevois «viendront compléter le tout et offrir une cadence et un haut débit», relève Fabrice Etienne, directeur par intérim du service transports publics à la DGM. D’ici là, patience.
Les TPG font toujours râler les Genevois
Les TPG sont satisfaits du fonctionnement du nouveau réseau. Les usagers continuent à se plaindre
Trams bondés, transbordements difficiles, engorgements, retards: entrée en vigueur le 11 décembre 2011, et malgré l’introduction de plusieurs mesures d’amélioration, la nouvelle organisation du réseau des Transports publics genevois (TPG) peine toujours à convaincre. Dans les bus et les trams, la nervosité est perceptible, les critiques fusent. Pourtant, selon le dernier point hebdomadaire conjoint des TPG et du Département de l’intérieur et de la mobilité (DIM), «le réseau TPG fonctionne de manière satisfaisante, depuis plusieurs semaines maintenant». Ce n’est pas l’avis des usagers, qui continuent à envoyer des réclamations aux TPG. «Nous en recevons environ 200 par mois, soit deux fois plus que d’habitude. Mais on est loin des 1000 réclamations reçues lors du premier mois d’exploitation du nouveau réseau», souligne Philippe Anhorn, responsable de la communication des TPG.
S’il convient que la situation s’est «un peu améliorée», Thomas Wenger, président de l’Association transports et environnement de Genève (ATE-GE), est loin de partager ce constat. «Les gens sont encore très mécontents du réseau de trams», dit-il. L’ATE-GE salue la création de la voie de bus sur le pont du Mont-Blanc, «qui a permis d’augmenter la vitesse commerciale des véhicules», le rétablissement du parcours historique de la ligne 3 reliant Gardiol et les Crêts-de-Champel, et l’augmentation importante de l’offre sur le réseau. «Mais le passage à trois lignes de trams reste un point négatif, poursuit Thomas Wenger. Il est inconcevable que les habitants du pôle Carouge-Plainpalais et ceux du pôle des Trois-Chênes (Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg et Thônex, ndlr) n’aient pas un accès direct à la gare Cornavin et à la rive droite.» L’ATE-GE demande la création de deux nouvelles lignes, l’une reliant le Bachet, Carouge, Plainpalais à la gare de Cornavin et aux Nations, et l’autre reliant Moillesulaz, les Trois-Chênes à Meyrin via Cornavin.
Thomas Wenger critique aussi les pôles de transbordement que sont Bel-Air, Plainpalais et Cornavin. «Il y a des problèmes de signalétique. Quand on sort du tram 14 à la place Bel-Air, on ne sait pas où se trouve le tram 12», dont l’horaire est pourtant signalé sur les panneaux.
chris2002 Wrote:Salut,
le site SNO-TPG devrait apporter des réponses à toutes les questions (sauf le kilométrage):
http://www.snotpg.ch/site/
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