Et voici un extrait du plan Blondel La Rougery, montrant le quartier de la Gare Saint-Laud.
On voit notamment :
• la tête de ligne « Gare St-Laud » des tramways (tracé rouge), menant à la Route de Paris (avenue Pasteur actuelle) via la rue de la Préfecture, le boulevard du Roi René, le carrefour du Haras, le boulevard Foch (à l'époque boulevard de Saumur), la place du Pélican, la rue du Faubourg-Saint-Michel et l'avenue Pasteur. Le terminus se trouvait sur l'avenue Pasteur, une petite centaine de mètres (ou moins ?) après l'actuel carrefour Pasteur/Deux-Croix/Alloneau ;
• le passage de la ligne de tramways Génie – Ralliement – Place Ney, par la rue de la Gare, la place de la Visitation, la rue Talot, la rue des Lices, la rue Voltaire, le Ralliement, la rue Lenepveu, la rue St-Étienne, la place des Halles (place Imbach), la rue Botanique et la rue Boreau. Au sud, après la gare, elle empruntait la rue de Létanduère, l'avenue de Chanzy, l'avenue Vauban. Son terminus était à l'angle de l'avenue Vauban avec la rue Éblé ;
• l'emplacement du bureau de poste Angers-Anjou, sur la rue d'Anjou. C'était une succursale, donc un établissement hiérarchiquement en dessous de la recette principale (située place du Raliiement, à l'emplacement de la Brasserie du Théâtre). Il y avait une autre succursale, dans la Doutre, boulevard du Ronceray (aujourd'hui elle se trouve boulevard Henri Arnault). Encore en dessous dans la hiérarchie des bureaux de poste il y avait les recettes auxiliaires qui étaient de simples bureaux tenus par une seule personne, et dans lesquels on trouvait au moins une cabine téléphonique. Rue Boreau, près de la place Ney, c'était même une épicerie qui, pendant les années 70, faisait en plus recette auxiliaire.
Le tracé rouge en pointillé par la rue Hoche montre un des projets de remaniement du réseau des tramways, jamais réalisé, vers le château (la statue du Roi René) et probablement la place Monprofit.
Par rapport à la photo précédente qui montre la gare de 1956, l'ancien bâtiment du départ, qui avait été bombardé, se trouvait dans le vide entre la nouvelle gare et l'ancien bureau de poste pas encore démoli, il était placé en équerre par rapport à l'axe des voies ferrées.
La rue Laîné-Laroche est l'actuelle rue Jules Dauban dans laquelle, avant la guerre, la caserne des pompiers avait été installée. Et pendant la guerre, elle fut détruite par un bombardement !
La place Marengo était divisée par une voie en diagonale qui a du exister jusque dans les années 70. Elle fut sans doute supprimée pour aménager la place en parking.
Latil 22 pourrait peut-être nous dater ce plan ? Les trams passaient encore rue Plantagenêt, la gare St-Serge était encore desservie, la ligne Ralliement – St-Jacques (jusqu'au delà du pont du Brionneau) existait toujours et les trams ne faisaient pas encore le tour de la place du Ralliement.
