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L'association locale a décroché la semaine dernière la une du Progrès en faisant une critique sévère des nouveaux horaires. Je n'ai pas lu cet article car il n'est pas en accès libre. Mais grosso modo, je suppose qu'elle ne partage pas l'analyse de l'opérateur. En effet à écouter la direction régionale SNCF, la desserte actuelle Firminy - St Etienne est très élévée. Le ratio entre la fréquentation et le nombre de trains n'est pas terrible. Autrement dit ça ne justifie pas une desserte au quart d'heure en pointe.Thor Navigator Wrote:Dans ce cas, au vu de ton analyse, pourquoi la FNAUT (où une de ses associations la composant, compétente sur ce secteur) ne publierait pas un communiqué suite à ces propos ? Ce serait faire oeuvre utile car la non-réalisation dans les temps du quai K à Part-Dieu pénalisera à la fois l'exploitation TER et TGV...
Grille horaire SNCF : l’Ondaine se considère sur une voie de garage
La nouvelle grille horaire des trains a été dénoncée hier soir, lors du comité de ligne à Rive-de-Gier.
TER. Les représentants des élus de l’Ondaine et avec eux Marc Petit, vice-président de St-Étienne Métropole, ont fait savoir hier soir leur mécontentement lors du comité de ligne.
Un peu plus de 997 000 voyages ont été enregistrés entre Lyon et Saint-Étienne à fin octobre 2011 (+10,9%). 55 000 sur le trajet Lyon-Firminy, selon les sources de la SNCF. Il n’en fallait pas plus à l’opérateur pour justifier en partie ses choix sur la nouvelle grille horaire de 2012. Firminy mais aussi toute l’Ondaine, voire les gares stéphanoises placées sur le tracé ont été retraités à la baisse. « Faute de matériels disponibles, et de la longueur trop restreinte des quais, on ne peut assurer le même service » s’est défendu Yanick Lambert, du service marketing TER Rhône-Alpes de la SNCF lors du comité de ligne qui s’est déroulé hier au soir à Rive-de-Gier.
Une explication qui n’est pas apparue suffisante aux représentants des élus et des usagers de l’Ondaine venus en force à cette ultime réunion, avant application de la peine, le 11 décembre prochain.
Une peine qui passe par la perte de 9 circulations Part-Dieu/Firminy, de 9 haltes sur les communes intermédiaires… entre autres.
Il n’en fallait pas plus pour que le ton monte. Marc Petit, vice-président en charge des transports à Saint-Étienne Métropole mais aussi maire de Firminy, s’y employa en évoquant « une grille inacceptable ». Anne de Beaumont (élue verte de Firminy) au nom des cinq représentants des communes de l’Ondaine, y rajouta une couche. « Entre février, date du premier comité de ligne et celui de novembre, le délai écoulé a été énorme et sans rapport d’étape entre les deux dates. Je pense que tous les points qui posent problème ne seront pas pris en compte dans cette nouvelle grille ». Ce qui a confirmé à demi-mot le représentant de SNCF. Yanick Lambert a cependant tenté de relativiser : « Nous avons apporté des améliorations entre ces deux dates. Le service 2012 contient 70 circulations sur l’Ondaine, contre 60 prévus dans la version de Février », a-t-il souligné avant de faire remarquer que « l’on n’a pas perdu l’ensemble des circulations sur Part-Dieu au départ de Firminy. Ils sont trois dans ce sens et trois dans l’autre ». Pas sûr que cela suffise pour éteindre le feu qui couve.
Ligne TER : les usagers restent vigilants et maintiennent la pression
Transport.Le comité de ligne Bourg - Oyonnax - Saint-Claude - Bellegarde a eu lieu jeudi soir au centre culturel, dans une ambiance toujours tendue.
Une ligne en perte de vitesse dans une région où la fréquentation augmente. C’est la présentation choisie par le représentant de la SNCF Philippe Andagnotto, jeudi soir, lors du comité de ligne Bourg - Saint-Claude. « Il s’agit d’un simple constat », a tenté de nuancer Eric Saldo, au nom de la région Rhône-Alpes face à la réaction indignée de certains usagers. La chronique de mort annoncée n’est pas d’actualité mais le discours, peu optimiste, ne passe pas auprès des usagers toujours mobilisés pour obtenir un meilleur service. Membre de l’association Le tr’Ain, Anne-Marie Ghémard a ainsi énuméré le nombre de signatures, plus de 1 700, réunies sur la pétition lancée voilà quelques semaines.
« Il existe un potentiel d’utilisateurs. Ça ne m’étonne pas qu’il y ait une baisse de la fréquentation avec si peu de trains et des bus pas pratiques », commenta l’Oyonnaxienne.
Trop d’autocars, pas assez de TER, les revendications sont toujours les mêmes.
Et ce ne sont pas les explications avancées par RFF (Réseau ferré de France) qui sont de nature à rassurer les intéressés. « Après Oyonnax en direction de Saint-Claude, il faut entre 4 et 5 millions d’euros pour une remise en état correcte d’une partie de la voie. Il y a 8 km environ », a précisé Damien Berlier, reconnaissant au passage que les investissements réalisés se limitent au strict nécessaire. « Malgré la hausse des coûts de péages, pour l’heure nous n’avons pas l’argent pour rendre la ligne performante. De plus, la réglementation en matière de signalisation ne nous autorise pas à dépasser seize circulations. Nous en sommes à quinze actuellement, d’Oyonnax à Andelot. » Il faudra patienter donc pour retrouver les huit allers-retours supprimés en 2005. « Ce sont des choix financiers, assure Albane Colin, conseillère régionale. La ligne coûte aujourd’hui, avec deux trains, autant d’argent qu’en 2005. »
Nouvelle grille horaire : quand la SNCF chamboule vos habitudes
Transports ferroviaires.Les nouveaux horaires qui entreront en circulation le 11 décembre prochain soulèvent quelques problèmes autour de l’étoile stéphanoise. Point par point, Gabriel Exbrayat les aborde.
Trains directs Saint-Etienne- Part-Dieu : horaires inadéquats
Empruntant le sillon horaire à 13 minutes de chaque heure (celui réservé aux quatre TGV quotidiens) à Saint-Etienne (à 5 minutes de chaque heure au départ de Part-Dieu), les trois nouveaux trains directs dans chaque sens sont positionnés « sur des horaires hors période d’extrême pointe » souligne Gabriel Exbrayat. Il fait remarquer que l’idée « des trains directs avait été pensé devant la montée en charge constante des trains. Cette solution permettant d’aller plus vite à Lyon, mais aussi de soulager les trains omnibus s’arrêtant en gare de St-Chamond, Rive-de-Gier, Givors, dont les utilisateurs de ces villes ont des difficultés pour trouver de la place dans des trains bondés ».
Saint-Etienne-Clermont victime du cadencement généralisé
Il faut remonter à 2008 pour comprendre la situation. À l’époque, souligne Gabriel Exbrayat, « sur l’étoile stéphanoise, un consensus s’était établi sur les lignes cadençables (comme Firminy-St-Etienne-Lyon ou St-Etienne-Roanne) et les non-cadençables (St-Etienne Clermont via Montbrison) disposant d’une ligne à voie unique sur l’essentiel de son parcours ». Ce consensus permettait d’ajuster les tracés des trains en fonction des besoins de la population. Dans le cadre de la nouvelle grille 2012, « l’insertion sur la ligne Clermont-Montbrison- St-Etienne d’un horaire de cadencement généralisé a pour conséquence de remettre en cause l’horloge théorique des correspondances à St-Etienne Châteaucreux ». De fait, les trains en provenance ou au départ de Clermont en gare de Châteaucreux ne sont plus en phase avec les correspondances vers les autres destinations. Et Gabriel Exbrayat de donner un exemple : « L’arrivée du Lyon- St-Etienne à H27’pour un départ à H30’ vers Clermont ne respecte plus la correspondance, qui est de 5 minutes ».
A cela s’ajoute sur cette même ligne des choix de la Région Auvergne, « qui a contrario des choix rhônalpins, considère la ligne comme cadençable, bouleversant les horaires habituels des voyageurs de la Loire ». Ainsi, le train au départ de Noirétable à 17h23 en direction de St-Etienne va être décalé dans la nouvelle grille à 18h24.
Saint-Etienne-Roanne : temps de parcours rallongé
Le président d’ADTLS relève ici une incongruité en se penchant sur les horaires de la nouvelle grille concernant cette ligne. « Depuis 2008, le temps de parcours entre St-Etienne et Roanne est de 1h12 et de 1h10 dans l’autre sens. En 2012, il passera à 1h14 dans les deux sens et cela malgré les travaux réalisés sur la ligne. Il s’agit donc d’une régression » analyse-t-il. Une régression d’autant plus incompréhensible que « dans le projet Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL), il est fait mention d’un temps de parcours améliorable de 20 minutes sur la ligne actuelle. Cette amélioration est donc réalisable dès aujourd’hui et n’est donc pas conditionnée au projet POCL ».
Firminy-Part-Dieu : suppression des relations directes
Les propositions d’horaires 2012 présentées initialement allaient jusqu’à ignorer les engagements pris au moment de l’électrification de la ligne entre St-Etienne et Firminy (remplacement de la ligne 15 de la Stas par la desserte TER). « Grâce à l’intervention des collectivités, cette desserte de l’Ondaine est rétablie pour l’essentiel. Par contre, les relations directes Firrminy-Part-Dieu, aller-retour, disparaissent. Ceci impose un changement à Châteaucreux pour les gens en provenance de l’Ondaine avec de fait, une augmentation du temps de parcours. De plus ces liaisons directes évitaient le transit de ces voyageurs sur les quais étroits de Châteaucreux »
BUS TPG Wrote:Ce que je trouve dommage, c'est qu'on ne sait jamais ce qui à été corrigé ! Il serait intéressant de proposer les modifications en couleurs ou sous n'importe quelles formes pour permettre de les trouver !
Nat Wrote:Tiens, un truc marrant sur la fiche Grenoble-Lyon:
Désormais il n'y a plus de trains directs, tous s'arrêtent au minimum à Voiron et Bourgoin.
Tous, sauf ... un !
Le départ de Grenoble de 18h26 ne s'arrête pas à Voiron.
J'ai cru qu'il y avait un TGV dans le coin, mais non, les TGV partent à 17h20 et 19h20.
Peut-être un Grenoble-Valence alors? Non plus ... ce sont les même horaires que l'heure d'avant et d'après (vive le cadencement).
Mais alors qu'est ce qui empêche ce 18h26 de s'arrêter à Voiron? Mystère ...
Didier 74 Wrote:Nat Wrote:Tiens, un truc marrant sur la fiche Grenoble-Lyon:
Désormais il n'y a plus de trains directs, tous s'arrêtent au minimum à Voiron et Bourgoin.
Tous, sauf ... un !
Le départ de Grenoble de 18h26 ne s'arrête pas à Voiron.
J'ai cru qu'il y avait un TGV dans le coin, mais non, les TGV partent à 17h20 et 19h20.
Peut-être un Grenoble-Valence alors? Non plus ... ce sont les même horaires que l'heure d'avant et d'après (vive le cadencement).
Mais alors qu'est ce qui empêche ce 18h26 de s'arrêter à Voiron? Mystère ...
L'arrêt à Voiron a été remplacé par un arrêt à La Verpillière.
L’Ondaine s’estime « lésée » par la nouvelle grille horaire, applicable le 11 décembre…
Josiane Beaud : Il y a quand même 70 circulations entre Saint-Etienne et Firminy, avec trois trains par heure en heures de pointe ! En fait, il y a seulement quatre arrêts que nous n’avons pas pu faire.
Mais Saint-Etienne Métropole a suspendu pour cette raison sa participation financière au quai K…
C’est une position de principe. Tout ça va s’apaiser. Et puis, sans le quai K, les « bolides » entre Saint-Etienne et Lyon n’existeraient pas.
Nat Wrote:La conséquence de cet absence d'arrêt :
pas de train entre grenoble et voiron pendant 30 minutes en pleine heure de pointe (entre 18h05 et 18h35)
pas de train pendant 2h entre grenoble et voiron & voiron et lyon le dimanche soir en plein retour de we (entre 17h23 et 19h23)
POUR DEFENDRE NOTRE TRAIN GRENOBLE-GAP RENDEZ-VOUS CE VENDREDI 9 DECEMBRE !
Pour protester contre la suppression de trois trains sur la ligne Grenoble-Veynes-Gap,
pour affirmer l'importance que représente cette ligne de train et ce service public dans nos vies,
ce vendredi 9 décembre nous vous invitons à prendre le petit-déjeuner dans le TER
arrivant en gare de Grenoble à 8h12, avec un rassemblement convivial et revendicatif à l'arrivée du train.
Apportons des thermos de café et de thé, des croissants, des pancartes pour nous exprimer !
Nat Wrote:Deuxième comité de ligne ce mardi 6 Décembre pour le Grenoble-Gap.
Mauvaise nouvelle: les 3 trains supprimés sont confirmés.
Une action est prévue en gare de Grenoble ce Vendredi 9 Décembre à l'arrivée du train de 8h12.POUR DEFENDRE NOTRE TRAIN GRENOBLE-GAP RENDEZ-VOUS CE VENDREDI 9 DECEMBRE !
Pour protester contre la suppression de trois trains sur la ligne Grenoble-Veynes-Gap,
pour affirmer l'importance que représente cette ligne de train et ce service public dans nos vies,
ce vendredi 9 décembre nous vous invitons à prendre le petit-déjeuner dans le TER
arrivant en gare de Grenoble à 8h12, avec un rassemblement convivial et revendicatif à l'arrivée du train.
Apportons des thermos de café et de thé, des croissants, des pancartes pour nous exprimer !
Viendez nombreux !
Des arrêts gagnés, d’autres perdus
L’audit de la ligne diagnostiquée malade Lyon-Grenoble devrait être rendu public l’année prochaine. La SNCF, que nous n’avons pu joindre, expliquait dans une conférence de presse en novembre que le sillon direct Lyon-Grenoble disparaît du catalogue sillons RFF. Les circulations rapides entre Lyon et Grenoble desserviront systématiquement Voiron et Bourgoin (115 arrêts au lieu de 104 en semaine) qui gagnent des arrêts avec La Tour-du-Pin (101 arrêts au lieu de 83 en semaine).
“En revanche, tous les arrêts n’ont pu être reconduits à La Verpillière […]. Le week-end, le nombre d’arrêts est également en baisse, puisque le sillon intercité du catalogue RFF activé par TER, qui ne prévoit pas l’arrêt à La Verpillière, est celui qui permet une arrivée à Lyon-Part Dieu et l’assurance d’un fonctionnement des correspondances TGV (18 minutes)”.
Snowberry Wrote:En ce qui concerne le matériel, qu'est il prévu en semaine et pour les week-ends ?
Autre sujet de préoccupation : la saturation
Le passage aux nouveaux horaires s’est déroulé sans « big bug ». Une cellule de veille régionale est en place jusqu’au 15 janvier pour traiter les dysfonctionnements.
Après une journée considérée comme un galop d’essai dimanche, le premier grand test hier matin du changement d’horaires des trains s’est bien passé. Josiane Beaud, directrice régionale de la SNCF s’en félicitait mais assurait « faire preuve d’humilité ». La pointe du soir devait aussi être surmontée et tout aléa peut avoir un effet domino dévastateur.
Depuis dimanche, une cellule de veille régionale ne prenant en compte que les problèmes liés aux changements d’horaires, reliée à la cellule nationale, est installée à Lyon, dans le même bâtiment que le centre régional opérationnel. Sous forme un peu plus allégée qu’en ce début de semaine, elle sera à l’œuvre jusqu’au 15 janvier.
A la mi-journée, vingt et un dysfonctionnements avaient été enregistrés depuis dimanche. C’est peu au regard des 1 700 trains quotidiens. La plupart concernait la zone alpine mais des problèmes de capacité étaient relevés à Ambérieu et Bourgoin.
Josiane Beaud évoque « quelques rectifications de détail » qui pourraient être apportées au service annuel 2012 mais ne cache pas que plus que le « big bang annoncé des horaires, limité en Rhône-Alpes, elle craint surtout la saturation : « Nous avons été amenés à mettre plus de trains pour répondre à la demande. Nous sommes plus vulnérables que l’an passé ».
« L’engagement du parc est total. Nous sommes donc très proches de la limite », commente-t-elle, précisant aussi à titre d’exemple : « A la Verpillière nous avons accepté un arrêt à une minute car la demande était très forte. C’est excessivement difficile ».
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