[Exploitation] Picardie : actualités TER et InterCités

par **Momox de Morteau** » 30 Nov 2010 20:40

Bonsoir,

Encore des risques de suppression potentielle de dessertes ou de limitation avec une manifestation à Aulnoye-Aymeries :
http://nord-pas-de-calais-picardie.fran ... 10855.html

par **15063** » 03 Déc 2010 9:37

Il y aurait + de monde sur la ligne si les trains pouvaient continuer vers la Belgique. Cela ne ferait pas grand tort à Thalys si on rétablissait feu les rapides 281/286 entre Paris et Bruxelles car il y a aussi des demandes pour aller depuis St Quentin, Aulnoye..., vers la capitale Belge. Mons et Charleroi ne sont desservies que par un seul Thalys direct, souvent menacé et les correspondances à Bruxelles sont vécues comme un détour alors que la Flandre, a des parcours d'approche moins contraignants pour prendre le TGV à Bxl et à Lille, en + du TGV Paris-Ostende. Cela justifierait le rétablissement de 2 A/R Paris-Charleroi (Namur ?) via Maubeuge.

par **Didier 74** » 26 Mai 2011 23:37

L'Union, 26 mai

Le buffet de la gare va reprendre du service

De lourds travaux attendent les repreneurs.
LAON (Aisne) Le dernier semestre de l'année va voir la réouverture du buffet de la gare. Pratiquement 10 ans après sa fermeture. Un plus pour ce secteur.

QUELLE est la première image que voient les touristes en sortant à la gare de Laon, outre une vue pas désagréable sur la cathédrale sur sa montagne couronnée ? A gauche, un superbe buffet de la gare, devenu un horrible panneau d'affichage sauvage… Une image, heureusement qui va disparaître dans le second semestre de l'année 2011. Un groupe de commerçants et artisans laonnois vient en effet d'obtenir du service immobilier de la SNCF, un contrat pour cette surface, inoccupée depuis 2003. Même si elle a régulièrement attiré des convoitises, jamais un projet n'avait pu aller jusqu'à son terme, le dernier étant celui d'Axothéa, soit une maison du théâtre, finalement délocalisée à Chamouille. Mais là, la ténacité de ces Laonnois d'adoption a été la bonne. Même si, là aussi, il a fallu une colossale dose de patience et de volonté pour enfin recevoir le fameux contrat en fin de semaine dernière !

« Le principal est d'avoir obtenu l'accord de la SNCF », glisse un des investisseurs, « et je crois que tout le monde va apprécier de voir ce site retrouver vie. » Si l'aspect extérieur ne va pas changer, l'intérieur tombe en désuétude, la seule proximité avec la gare, ayant sans doute empêché de plus grosses dépravations. Reste que les nouveaux locataires s'engagent pour quelques mois de travaux, nécessaires pour redonner vie à l'intérieur de cet espace.

« Nous allons nous limiter l'espace, à peu près 200 m2, avec une salle de bar - brasserie plus une cuisine et une réserve. Tout est à refaire toutefois. Mais il y a trop d'espace pour l'ensemble. » Une certitude toutefois, le buffet de la gare va rester… le buffet de la gare. « C'est un nom connu et on ne se voyait pas changer de nom », glisse-t-il avec un brin d'humour. Cette proximité avec la SNCF va d'ailleurs se poursuivre puisqu'un point d'information va être installé dans le nouveau bar brasserie, thème choisi pour cet établissement.

« Il se peut que nous ayons aussi un écran avec les horaires de train, c'est en discussion. »
En revanche, pour cet établissement qui sera ouvert 7 jours sur 7, la retransmission des événements sportifs sera d'actualité. Avec un point WiFi pour être dans le temps. Un commerce de bouche de plus dans ce secteur, ce qui devrait, concurrence aidant, profiter aux consommateurs.
« Nous allons avoir un bel emplacement, un point central de la ville, avec le forum des trois gares. Et c'est un juste retour que la ville préfecture retrouve un buffet de la gare. » Et non un hôtel terminus…

par **15063** » 27 Mai 2011 8:50

Tant qu'il ne devient pas un "bar à filles", le buffet de Laon ne sera pas un lieu de "dépravation" :beammeup:

.

par **Didier 74** » 28 Mai 2011 8:00

AFP, 27 mai

par **willemijns** » 29 Juin 2011 12:11

15063 Wrote:Tant qu'il ne devient pas un "bar à filles", le buffet de Laon ne sera pas un lieu de "dépravation" .

Si cela a été fermé, c'est surement que ce n'était pas rentable à la base...

par **Didier 74** » 11 Nov 2011 13:46

Le Parisien, 11 novembre

par **Didier 74** » 29 Nov 2011 21:13

La Voix du Nord, 29 novembre

par **FranckDerrien** » 30 Nov 2011 20:27

15063 Wrote:Il y aurait + de monde sur la ligne si les trains pouvaient continuer vers la Belgique. Cela ne ferait pas grand tort à Thalys si on rétablissait feu les rapides 281/286 entre Paris et Bruxelles car il y a aussi des demandes pour aller depuis St Quentin, Aulnoye..., vers la capitale Belge. Mons et Charleroi ne sont desservies que par un seul Thalys direct, souvent menacé et les correspondances à Bruxelles sont vécues comme un détour alors que la Flandre, a des parcours d'approche moins contraignants pour prendre le TGV à Bxl et à Lille, en + du TGV Paris-Ostende. Cela justifierait le rétablissement de 2 A/R Paris-Charleroi (Namur ?) via Maubeuge.

bonjour

de plus cela permettrait d'avoir une offre un peu moins chere pour aller en Belgique depuis Paris car les prix de Thalys entre Paris et la Belgique sont souvent tres chers

bonne journee

franck derrien

par **Didier 74** » 30 Juin 2012 23:12

L'Union, 29 juin

SNCF : la Région lui colle au train

Claude Gewerc souhaite que le train « ne soit pas seulement pour le travail et vers Paris ».

AISNE. Des progrès, mais la SNCF doit mieux faire. Le conseil régional, qui finance fortement le rail, entend en avoir pour son argent car le train, il y croit dur comme fer.

«IL y a eu une amélioration forte mais qui n'est ni perçue, ni vécue ainsi », résume Claude Gewerc, président du conseil régional, pour dresser l'état des lieux des difficultés rencontrées en Picardie par la SNCF.
Face à la grogne de nombreux usagers confrontés aux changements d'horaires induits par le cadencement et la capacité insuffisante de certains trains, le tout amplifié par des conditions météo déplorables, la région avait tapé du poing sur la table en menaçant de ne pas honorer sa part de financement. Une situation de blocage qui a cependant évolué positivement avec l'arrivée de Jean-Aimé Mougenot, le nouveau directeur régional de la SNCF. Pourtant, si Claude Gewerc reconnaît « des efforts », son verdict est sans appel : « Il reste des choses préoccupantes qui ne sont pas réglées. » Et ce ne sont pas les Picards qui se rendent quotidiennement à Paris qui le démentiront. Entre la SNCF et la Région, le différend ne date pas d'hier. Pour les élus picards, le compte n'y est pas.

Excédé de payer
« Depuis Charlers Baur, la Picardie est au rendez-vous », martèle Claude Gewerc, excédé de toujours devoir tout payer : les contrôleurs dans les TER, l'aménagement de gares « qui ne nous appartiennent pas », l'achat de matériel et notamment dix-sept rames commandées en 2008 et qui commenceront à être livrées l'an prochain. La Picardie a même décidé de supprimer les 1re classe dans les TER à partir du 1er septembre. Avantage de l'opération, il y aura un gain de place de 10 %, ce que les usagers des trains bondés devraient apprécier. La contrepartie est une perte financière de 600 000 euros. Dans le même temps, le président du conseil régional et Daniel Beurdely, vice-président chargé des transports, se retiennent pour ne pas hurler à l'incompétence : « Des traverses qu'on a oublié de changer sur la ligne Laon-Hirson, de nouveaux moyens de communication mais une communication toujours aussi mauvaise, des équipements aux passages à niveau qui ont été installés mais qui ne fonctionnent pas »… Alors évidemment, l'ouverture prochaine de négociations en vue d'un nouveau contrat SNCF-Picardie constitue un sacré enjeu : « Il faudra être encore plus exigeant avec la qualité du service. »

De nouvelles ressources
« C'est une demande nationale. Nous ne pourrons pas continuer à moderniser si nous n'avons pas de nouveaux moyens », assure Claude Gewerc toujours en première ligne dans le bras de fer entre les régions et la SNCF. Il faut dire que la Picardie, avec 118 euros annuels par habitants, est la première région de France en terme d'investissement transports. Et de laisser entendre (après avoir rappelé que l'Île de France était la seule à bénéficier de la taxe transports) que, comme d'autres, la Picardie pourrait se voir contrainte de réduire, voire d'annuler ses commandes si l’État n'améliorait pas ses ressources. Pourtant le conseil régional parie sur le train. « Ma volonté, c'est que le transport ferroviaire se développe encore plus », indique Claude Gewerc, qui pendant 17 ans a pris le train entre Clermont et Paris. Mais, si le conseil régional incite les Picards à prendre encore plus le train, il souhaite que « ce ne soit pas seulement pour le travail et vers Paris ».
Aujourd'hui, en session, deux initiatives picardes seront évoquées. Sera ainsi présenté le Pass'évasion. Une carte vendue 30 euros qui intégrera la quasi-totalité des produits actuels et qui permettra à son détenteur et à trois accompagnateurs de bénéficier toute l'année de réduction sur les TER. La Région s'intéresse aussi aux lignes les moins fréquentées et va recruter 150 volontaires qui ne prennent pas le train actuellement « afin de comprendre leurs motivations et leurs freins ». Durant un mois, les personnes retenues prendront le train gratuitement, puis elles seront suivies durant un an pour savoir si elles continuent à utiliser le rail ou, au contraire, pourquoi elles n'ont pas été séduites.

par **Didier 74** » 04 Juil 2012 13:59

L'Aisne Nouvelle, 4 juillet

Exit la première classe en TER

RÉGION - La Région supprime la 1re classe dans les TER pour gagner de la place et offre durant un mois la gratuité à 150 récalcitrants au rail.

Après les assises du train, organisées l'an dernier par la Région pour améliorer la qualité des transports ferroviaires en Picardie, et des rencontres régulières avec les usagers, Claude Gewerc a décidé de prendre à bras-le-corps les problèmes récurrents que sont pour les usagers l'absence de régularité et le manque capacité.
Avec un budget annuel de 118 € par habitant, la Picardie demeure la première région française pour son investissement dans les transports ferroviaires mais aussi pour son taux d'occupation des trains.

Obligation de menaces
Fort de verser annuellement plus de 150 M€ à la SNCF pour le fonctionnement des TER, confronté à la colère des voyageurs, le 22 février dernier en gare de Creil Claude Gewerc voyait rouge et menaçait de suspendre les paiements à la SNCF. C'est connu quand on touche au grisbi, on est écouté ! Le président le concède aujourd'hui, les choses se sont améliorées. La SNCF de son côté annonce désormais une régularité qui dépasserait les 94 % !
Si tel est le cas, cette amélioration n'est en tout cas hélas pas aujourd'hui ressentie par les usagers, probablement consécutifs aux trains hypers bondés à certaines heures.
Claude Gewerc et son adjoint chargé des transports, Daniel Beurdeley, ont rappelé leur vigilance constante et demandé que le niveau de service soit encore amélioré. Ce leitmotiv servira pour l'élaboration du renouvellement de la convention liant la Région à la SNCF à compter de 2013.

Le TER 1re classe à 600 000 €
La réactivité n'est pas le fort de la SNCF, dixit Claude Gewerc, et de citer en exemple 17 rames pour 170 M€, commandées en 2008 ne seront livrées que l'an prochain ! « La SNCF, si on ne la menace pas, elle laisse courir ».
Dans un souci constant d'amélioration, d'attractivité et d'anticipation, pour tenter d'offrir une bouffée d'oxygène aux usagers des trains hypers bondés, la Région a voté la suppression de la première classe dans les TER. Cette mesure, uniquement pour les TER et les intercités, c'est l'État qui en est l'autorité organisatrice, sera appliquée dès le 1er septembre et permettra d'obtenir jusqu'à 10 % de places supplémentaires.
Pour avoir pris cette décision, la Région devra verser 600 000 € à la SNCF, évaluation selon cette dernière du manque de recettes consécutif à la perte de cette première classe. « Quand ils perdent ils me refacturent, mais quand ils gagnent ils oublient de me le dire » déplore Claude Gewerc.
Dans un souci de développement durable et d'augmentation du taux de fréquentation des lignes délaissées, la Région va mettre en place une étude sur un échantillon de 150 personnes qui à ce jour n'utilisent pas le train.
Ces volontaires se verront offrir durant un mois cet automne la gratuité des trains. Un appel à, candidature permettra de sélectionner ces bénéficiaires. Si les volontaires étaient plus de 150, la sélection s'effectuera par tirage au sort.
Cette étude cible plus particulièrement les déplacements en Picardie, mais les lignes en direction de Lille, Rouen, Reims et Paris sont également concernés.

La mobilité des Picards, les études et l'évasion
Après avoir rappelé les différents dispositifs offerts par la Région pour favoriser la mobilité des Picards, Picardie Pass'évasion, Picardie Pass'études, Picardie Pass' emploi et Picardie Pass'actifs, Claude Gewerc a une nouvelle fois souhaité à l'instar de l'Île-de-France, une taxe transport. Et de souligner le coût du ferroviaire pour la Région, une compensation de l'État de 120 M€ pour une dépense de 155 M€ !
Malgré la volonté de la Région tant sur les comportements de la SNCF, des usagers et de l'État, le plus dur reste à faire : changer les habitudes.

Pour bénéficier de la gratuité durant un mois : 01-53-09-26-36, ou http://www.picardie.fr ou encore testerletrain.6t. fr.

par **Didier 74** » 10 Nov 2012 23:49

Le Parisien, 8 novembre

Le parking de la gare affiche complet
Depuis septembre, le parking de la première gare de Picardie est pris d’assaut par les conducteurs. Effia a donc décidé de ne plus prendre d’abonnés supplémentaires.

Y aura-t-il de la place ou non ? Cette question, les automobilistes qui parquent leur véhicule à la gare de Creil se la posent tous les jours. Et ça ne fait qu’empirer. Depuis le mois de septembre, le parking de 534 places géré par la société Effia est surchargé de demandes. Désormais, les conducteurs qui souhaitent s’abonner mensuellement doivent montrer patte blanche en présentant leur ancien abonnement aux agents du site.

« C’est la seule solution que l’on a trouvée pour gérer l’afflux de demandes. Ce mois-ci, pour la première fois, on a créé une liste d’attente. Pour l’instant, il y a moins d’une dizaine de personnes dessus. J’attends la semaine prochaine pour faire le point », décrit Nathalie, coresponsable du parking de Creil.

Un phénomène qui a déjà touché la ville de Chantilly, où le site est pourtant plus grand, avec 622 places. Là-bas, 90 automobilistes sont sur liste d’attente. « Les gens viennent parfois de Clermont à Creil pour prendre le train vers Paris. Il est direct, c’est plus pratique pour eux. Et puis, en ce moment, la SNCF multiplie les travaux sur les lignes. Certains trajets se font en bus. Les gens préfèrent prendre leur voiture. Du coup, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à venir stationner ici », analyse Nathalie.

Les conducteurs ne comprennent pas toujours
En plus de la régulation des abonnements, un agent d’Effia gère les arrivées des conducteurs le matin entre 6h30 et 10 heures. « Vers 7h30, la situation devient critique. On est souvent obligés de dire aux gens qu’ils ne peuvent pas se garer ici car le reste des abonnés va arriver. Notre priorité, c’est de leur donner une place à eux. Les conducteurs sont un peu énervés, ils ne comprennent pas toujours. Pour eux, le parking est à moitié vide… » décrit la coresponsable. Les automobilistes n’ont plus alors qu’une solution : trouver une place gratuite dans le centre-ville pour éviter de se prendre une amende. Et, là aussi, les recherches deviennent difficiles.

Source http://www.leparisien.fr/chantilly-6050 ... 302659.php

par **Didier 74** » 13 Nov 2012 14:26

Le Courrier Picard, 13 novembre

SNCF : nouvelle donne sur la ligne Amiens-Paris

Guillaume Pépy, Frédéric Cuvillier et Claude Gewerc ont annoncé, lundi, à Boulogne-sur-Mer, une nouvelle donne sur la ligne Amiens-Paris et l'électrification de l'artère Amiens-Rang-du-Fliers.

Les Intercités et les TER seront fusionnés, la Picardie est chargée d'expérimenter un nouveau modèle de gouvernance ferroviaire. L'axe Amiens-Boulogne, lui, sera électrifié.

Vous ne direz plus «Corail Intercités» ou «TER», mais tout simplement «un train Amiens-Paris». Réunis hier à la mairie de Boulogne-sur-Mer, point final d'une journée consacrée à une réflexion sur le système ferroviaire, Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, Guillaume Pépy, président de la SNCF, et Claude Gewerc, président de la Région Picardie, ont annoncé une nouvelle donne pour l'axe Boulogne-Amiens-Paris.

Jusqu'ici cohabitaient, non sans mal sur cette ligne sinistrée, des Corail Intercités financés par l'État et des TER financés par la Région. Un fonctionnement bicéphale qui en rajoute à la grande pagaille liée aux problèmes d'organisation et d'infrastructures, et qui nuit globalement au fonctionnement et à la lisibilité de la desserte.
Une organisation enfin unifiée

Demain, l'organisation sera unifiée avec, pour le mois de décembre2013, une refonte totale de la desserte. Remise à plat de la grille horaire, choix d'un nouveau matériel, investissements sur les équipements... L'État, la SNCF et la Région semblent enfin décidés à régler les problèmes qui pourrissent quotidiennement la vie de dizaines de milliers de pendulaires qui travaillent à Paris.

Un vaste chantier qui suppose, au-delà de cette seule ligne, une redéfinition complète des relations entre l'État, la SNCF et les collectivités. Dans cette perspective, la Picardie devient «région pilote», chargée d'expérimenter une nouvelle forme de gouvernance ferroviaire pour les trains de la vie quotidienne. «L'acte III de la décentralisation va clarifier les compétences des uns et des autres, a rappelé hier Frédéric Cuvillier. Cette expérimentation permettra de repenser l'organisation du ferroviaire et de la mobilité en général ».

Claude Gewerc, aux anges, a indiqué que la Picardie, «souvent traversée, jamais irriguée», allait enfin se trouver au cœur du dispositif: «Les usagers se fichent de savoir s'ils prennent un TER ou un Intercités. Ce qui leur importe c'est que le service soit à la hauteur. C'est le but de cette expérimentation qui servira de modèle pour le grand bassin parisien...» L'enjeu : l'amélioration du service et le développement du rail en tant qu'alternative crédible à la route. Guillaume Pépy a rappelé que les turbotrains mettaient il y a 20 ans 2h25 pour relier Boulogne et Paris. Avec les Corail Intercités, il faut aujourd'hui 2h45: «Très rapidement, nous allons accélérer deux des cinq Corail Intercités pour ramener le temps de trajet à 2h35».

En attendant l'électrification de la ligne du littoral entre Amiens et Rang-du-Fliers. Car ce fut l'autre annonce du jour. L'État, Réseau Ferré de France (RFF) et la Région ont confirmé une modernisation que la Picardie attend depuis 40 ans: «C'est vrai, il est tard, mais nous avons vraiment la volonté de développer l'existant pour que les investissements publics soient les plus pertinents à longs termes et les plus efficients à courts termes», a rappelé le ministre.

Source http://www.courrier-picard.fr/courrier/ ... iens-Paris

par **Didier 74** » 19 Nov 2012 10:55

mobilicites.com, 19 novembre

En Picardie, les Intercités et les TER vont fusionner

En visite à Boulogne-sur-Mer le 12 novembre 2012, en compagnie du président de la SNCF et d'élus régionaux, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé que la Picardie allait prendre en main, en plus des TER, des lignes de trains Intercités pour les rendre "plus efficaces". Denis Harlé, directeur général des services de cette région pilote, répond aux questions de MobiliCités.

MobiliCités : Pourquoi la Picardie déjà chargée de gérer les lignes TER comme les autres régions françaises, est-elle partante pour expérimenter ce nouveau modèle de gouvernance ferroviaire qui fait "fusionner" les Trains d'équilibre du territoire (TET, appelés Intercités) et les TER ?
Denis Harlé : Parce que nous sommes une un grand carrefour vers l'Ile-de-France et le Nord Pas-de-Calais et que nous devons mettre en place une organisation ferroviaire plus efficace au nord de Paris, axe sur lequel circulent des TET et des TER. Depuis les nouveaux horaires de décembre 2011, les voyageurs ne font déjà plus la différence et se fichent de savoir si c'est la région ou l’État qui est l'autorité organisatrice des trains qu'ils empruntent, si ce n'est le matériel. Pour eux, le mélange des services n'est pas visible, mais le service, lui, pourrait être meilleur. Nous sommes à la fois très près de Paris, et très loin... L'idée est de repartir à zéro, avec des trains rapides et directs Paris-Amiens-Boulogne, et des dessertes domicile-travail entre Amiens, Creil et Paris. Aujourd'hui, 60000 voyageurs empruntent quotidiennement les lignes qui traversent la Picardie pour aller travailler à Paris, et c'est un mélange de TER et de TET. On va trancher et revisiter complètement les dessertes en transférant certaines liaisons TET vers le TER.

Lesquelles sont concernées ?
Nous allons complètement revoir la ligne Boulogne-Paris en décembre 2013 qui va être électrifiée comme l'ont annoncé Frédéric Cuvillier et Guillaume Pepy le 12 novembre. Pour le reste, il est encore trop tôt pour le dire, l'étude reste à faire et nous allons la mener en 2013, mais il est peu probable que la région reprenne l'ensemble des lignes TET.

La convention de la Région avec la SNCF pour les TER arrive à échéance fin 2012 : comment allez-vous gérer cette contrainte temps alors que vous remettez à plat l'organisation ferroviaire locale ?
En effet, nous devons renégocier notre convention avec la SNCF pour les TER qui se termine à la fin de l'année. La renégociation en cours se fait sur la base des services ferroviaires actuels, nous allons donc signer un avenant pour 2013 jusqu'aux conclusions de l'étude et la redéfinition finale des dessertes. Idem pour le renouvellement du matériel roulant TER, ce qui n'est pas sans poser de problème financier à la région qui ne dispose plus des moyens financiers suffisants depuis la réforme fiscale. Une commande de 200 millions d'euros pour 17 Régiolis d'Alstom est en cours. Nous étions sur le point de commander une vingtaine de rames à deux niveaux Regio 2N à Bombardier pour 250 millions, car nous avons besoin de trains capacitaires. Nous avons différé cette commande pour mieux la dimensionner en fonction des conclusions de l'étude.

Selon quelle modalité financière va se faire la fusion TER-TER en Picardie ?
S'il y a plus de missions confiées à la région, il faudra une dotation de l’État pour la gestion des trains et pour le financement du nouveau matériel roulant (l'appel d'offres de l’État de plusieurs dizaines de millions d'euros pour les TET dont il a la charge jusqu'en 2014 tarde à venir, ndlr). Ceci ne sera qu'une conséquence, l'objectif, c'est l'usager : certains ont besoin de trains directs avec des temps de parcours raccourcis entre Boulogne-Amiens et Paris. Aujourd'hui, il faut 2h15, demain, ce sera 1h30. Les autres, sur la liaison Amiens-Creil-Paris réclament des trains qui ne sont pas en retard tous les jours et qui sont confortables.

Pensez-vous que l'expérimentation picarde fasse tâche d'huile dans d'autres régions ?
Nous serons sans aucun doute un modèle pour d'autres régions françaises qui sont elles aussi d'importants axes de passage, comme le Centre et les Pays de Loire, par exemple.

Source http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _2180.html

AFP, 19 novembre

La Picardie va remettre à plat la répartition des trains entre l’État et la région

La Picardie va devenir en 2013 la première région à remettre à plat la répartition du service ferroviaire entre l’État et la collectivité depuis le transfert de compétences engagé il y a dix ans, a indiqué lundi à l'AFP Denis Harlé, directeur général des services en Picardie.

"On va remettre à plat l'ensemble des services ferroviaires qui aujourd'hui intéressent directement la région", a-t-il expliqué, confirmant une information publiée lundi par le site spécialisé dans les transports publics MobiliCités.

L'idée est d'"aboutir à une nouvelle répartition des missions" entre la partie gérée par la région, les TER, et celle gérée par l’État, les TET (Trains d'équilibre du territoire, plus connus sous le nom de trains Corail ou Intercités).

"L’État, dans ce schéma-là, ne souhaiterait garder que quelques liaisons rapides", a ajouté M. Harlé, telle la liaison entre la Côte d'Opale et Paris, qui traverse la Picardie, comme l'avait expliqué le ministre des Transports Frédéric Cuvillier en visite à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) il y a une semaine.

"Ce travail est expérimental parce qu'il n'a été mené dans aucune autre région, dans lesquelles on reste sur la répartition d'il y a une dizaine d'années", a précisé Denis Harlé.

La répartition entre les Intercités, pour des distances assez longues, et les TER, pour des liaisons domicile-travail, "ne correspond plus à l'usage qui en est fait, notamment en Picardie où les liaisons domicile-travail vers l'Ile-de-France se sont beaucoup développées", d'où une révision "impérative" de l'organisation "compte tenu de l'évolution des modes de déplacement".

Ces bouleversements auront des conséquences techniques et financières. Les matériels utilisés ne sont pas les mêmes selon les lignes.

"Il doit y avoir une remise à plat du mode de financement, sur l'exploitation mais aussi sur l'investissement, notamment en acquisition de matériel", a souligné M. Harlé.

"Dans cette expérimentation, il y a aussi la déclinaison d'un nouveau modèle économique qui permet de pérenniser le service ferroviaire tel que défini (...). Ce qu'on pourra proposer pourra valoir de modèle, c'est l'idée, à l'ensemble des régions, tout comme les propositions sur l'organisation entre l’État et la région", a-t-il indiqué.

Le travail de réflexion doit se répartir sur les neuf premiers mois de 2013, pour arriver à un accord sur un mode d'exploitation et de financement avant fin 2013, selon M. Harlé.

par **Didier 74** » 23 Nov 2012 15:40

aisnenouvelle.fr, 21 novembre

Source http://www.aisnenouvelle.fr/actu/axe-pa ... -week-ends

par **Didier 74** » 09 Jan 2013 16:10

L'Union, 26 décembre

En TER à Paris : des trains bondés et peu de solutions

SOISSONS (Aisne). Voyager debout dans le TER. Une situation mal vécue par les usagers qui ont déjà des temps de transport très longs pour se rendre au travail.

Ça ne s'arrange pas pour les usagers du Paris - Laon. Depuis quelque temps, l'inconfort s'est ajouté aux retards et annulations de trains. Les trains aux heures de pointe sont régulièrement bondés, au point que les voyageurs sont debout, comme dans le RER. En particulier dans le 6h38 au départ de Laon et dans le 16h30 au départ de Paris.

S'agissant du train du matin, pour les habitants de Laon, voire de Soissons, en début de courses : pas de problèmes. Les places deviennent chères à partir de Villers-Cotterêts et l'on peut difficilement s'asseoir à partir de Crépy. Le maire de cette commune, lui-même utilisateur, a déjà envoyé plusieurs courriers à la SNCF et la Région.

Une situation également dénoncée par les associations d'usagers. À commencer par ATF. « De plus en plus de gens vont travailler à Paris et de plus en plus de Parisiens viennent s'installer ici. Cela ne va pas aller en s'améliorant », observe Sylvie Girard, sa présidente, qui n'est pas très optimiste.

La SNCF n'a « pas décelé d'augmentation sensible de la fréquentation sur cette ligne » mais admet que les deux trains de pointe sont « en légère suroccupation, à partir de Dammartin, pour le 6h38, jusqu'à Crépy mais pas après sur le 16h30 au départ de Paris ». Une demi-heure debout.

Le premier est pourtant doté de douze voitures (1000 places). La SNCF annonce tout de suite la couleur : « Nous n'avons pas de possibilité d'augmenter sa capacité car il n'y a pas de matériel disponible. »

Nouvelles rames en 2013
Quant à l'autre train posant problème (440 places) : « Nous avons cherché des solutions mais à l'heure de pointe, tout le matériel est engagé sur la Picardie. La Région devrait investir dans dix-sept nouvelles rames fin 2013, de quoi avoir un peu de marge. »

Au-delà du phénomène de train surchargé, c'est le développement du territoire soissonnais qui est en jeu. Une démographie en berne, des emplois industriels qui disparaissent… Une bonne desserte ferroviaire à Paris est un levier important, aussi bien pour attirer de nouveaux publics que pour conserver les Soissonnais n'ayant pas trouvé de travail ici.

« Voyager dans ces conditions, ce n'est pas très engageant », reconnaît volontiers Sylvie Girard. Cette Axonaise avait choisi de s'installer à Soissons pour sa qualité de vie et sa distance raisonnable à Paris : « Et encore, je n'ai que 20 minutes de métro après. Certains doivent encore prendre un train de banlieue. »

« On ne peut pas reprocher aux gens de vouloir prendre le train mais, derrière, ça ne suit pas, observe de son côté Didier Boda, élu local, ardent défenseur du transport collectif. À partir du moment où vous n'arrivez pas à l'heure au travail, où vous voyagez dans de mauvaises conditions, vous finissez par reprendre la voiture. »

Là, ça coûte beaucoup plus cher.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... &xtmc=SNCF

par **dyonisos** » 09 Jan 2013 19:17

Pas grand chose à faire dans l'immédiat: la région a investi dans du matériel TER AGC théoriquement assez capacitaire et ne s'est pas doutée qu'elle deviendrait le bout d'une ligne RER à exploiter avec des MI84 ou des VO2N... mais avec une ligne qui n'est pas électrifiée!

Même de fortes compos UM3 de Régiolis 6caisses ne vont pas changer grand chose à l'affaire.

par **Didier 74** » 16 Jan 2013 14:27

Le Parisien, 15 janvier

Oise : la galère des usagers de la SNCF continue

Trains en retard, voitures bondées, horaires mal pensés… Selon les associations d’usagers des TER, rien ne va changer avant 2015.

« Encore deux ans comme ça ! » Christiane Dupart, porte-parole de l’association Lutece (Les usagers des transports de l’étoile creilloise et de ses environs) vient de l’apprendre : les horaires des TER (trains express régionaux) de Picardie ne changeront pas avant 2015. Pourtant, ils font l’objet de toutes les critiques. « Ils sont mal pensés, mal conçus », résume-t-elle.

Le matin, au départ de la gare de Creil, certains trains partent à quelques minutes d’écart. « Par exemple, les TER de 8h7 et 8h10. » Puis, il y a des trous horaires. « Pas de trains du tout pendant une heure entre 9h15 et 10h15. » Aux heures de pointe, certains sont bondés. « Jeudi dernier, un train était tellement plein à craquer qu’une personne a fait un malaise », dénonce le collectif la SNCF Vamtuer, qui a publié ce témoignage sur son blog. D’autres wagons sont quasiment vides. Christiane Dupart enchaîne : « Avec les trains qui se suivent de près, le moindre retard entraîne des retards à la chaîne. »

Tensions avec les voyageurs
Le collectif la SNCF Vamtuer a fait les comptes : sur la ligne Creil-Paris, un train sur trois n’est pas à l’heure. Une situation tendue qui a des conséquences sur les usagers : « Stress ou conflits avec les employeurs qui ne tolèrent pas les retards récurrents. Ces derniers mois, plusieurs remontées alarmantes nous sont aussi parvenues à propos de situations tendues entre les contrôleurs et les voyageurs mal assis ou en retard. »

Depuis un an, ces deux associations dénoncent le changement de « cadencement », autrement dit de la quasi-totalité de la grille horaire. Selon elles, c’est la cause de tous les maux. Lutece a d’ailleurs réuni plus de 2000 signatures d’usagers mécontents et se bat désormais pour faire entendre sa voix auprès de la SNCF. « Et pas seulement sur les horaires », souligne Christiane Dupart. D’autres questions la préoccupent. Notamment l’accueil dans les gares. Début décembre, les guichetiers de la gare de Creil, inquiets pour leur avenir, étaient en grève. « Il faut se battre pour qu’ils restent dans les gares, assure la porte-parole. Ils sont un vrai service et, surtout, une vraie sécurité pour les usagers. »

Source http://www.leparisien.fr/creil-60100/la ... 482027.php

Source http://www.leparisien.fr/chantilly-6050 ... 482017.php

L'Union, 15 janvier

Aménagement des gares, réfection des voies par Réseau ferré de France (RFF) Les grands chantiers de 2013 dans l'Aisne

Les travaux d'aménagement en gare de Tergnier devraient se terminer courant du premier trimestre 2013,

Remplacement de 17 km de voies, cinq gares réaménagées… Voici un point sur les grands chantiers ferroviaires qui vous attendent dans l'Aisne.

«AU total, près de 30 millions d'euros seront investis en 2013 par Réseau ferré de France et ses partenaires en Picardie pour rendre le réseau ferré plus fiable, plus confortable et plus performant », explique en préambule Jean-Yves Dareaud, responsable communication à la direction régionale Nord/Pas-de-Calais Picardie de Réseau ferré de France.

Renouvellement de voies entre Tergnier et Jeumont (Nord)
Ce sera le plus grand chantier de l'Aisne pour l'année 2013. Pas moins de 57 km de voies sont concernés dont 15 km dans l'Aisne (de Tergnier en direction de la frontière avec le département du Nord). « Nous allons procéder au remplacement des traverses et du ballast, ces deux composants étant arrivés en fin de vie », détaille Jean-Yves Dareaud.
« Les travaux se feront de nuit, avec une interruption du trafic ferroviaire. Les trains, notamment de fret, sont détournés sur d'autres itinéraires. »
Des moyens mécanisés lourds seront engagés sur ce chantier, appelés « suite rapide », il s'agit d'un véritable train-usine, comprenant de nombreux wagons. « Il avance en même temps que les travaux. Il n'en existe que trois en France. »
Calendrier de l'opération : entre avril et août 2013 pour un coût global (travaux dans l'Aisne et le Nord) de 50 millions d'euros, intégralement financés par RFF.
La seule inquiétude pour Réseau ferré de France, c'est le comportement dangereux que pourraient adopter certains face aux désagréments inhérents aux travaux d'une telle ampleur : « Durant le temps des travaux, des fermetures de passages à niveau, plus ou moins prolongées, sont à prévoir. »
Une signalétique sera mise en place pour informer les usagers de la route : « Il convient de bien respecter les règles de sécurité et de suivre les déviations qui seront mises en place sur le terrain. »

Passerelles, ascenseurs et bandes d'éveil
En 2013, cinq gares axonaises concernées par les chantiers d'accessibilité. « Des aménagements sont progressivement mis en place, à la suite de la loi de 2005 sur l'accessibilité des handicapés. Des opérations auxquelles contribue financièrement le conseil régional de Picardie », précise encore le responsable communication pour la grande région de RFF.

Gare de Tergnier
Dernier chantier de l'opération de grande ampleur engagée depuis quelques années sur la ligne Amiens - Laon avec l'achèvement des travaux en gare de Tergnier : réfection des quais, marquise et éclairage du souterrain et mise en service des ascenseurs au cours du premier semestre 2013. « Nous venons entre autres de rénover la gare de Laon, comprenant la mise en place d'une nouvelle passerelle, fin 2011 avec une mise en service en 2012 ».

Gare d'Hirson
L'année 2013 verra aussi l'engagement de travaux en gare d'Hirson. Le chantier consiste en la pose d'une passerelle et d'ascenseurs, la réfection des quais et la pose de bandes d'éveil au bord des quais : « Il s'agit d'un système rugueux mis au sol, sous la forme d'une bande à destination des malvoyants en particulier, simplifie Jean-Yves Dareaud. C'est un avertisseur en quelque sorte qui permet de sensibiliser au danger. » Achèvement du chantier au premier semestre 2014. Coût du chantier : 4,5 millions d'euros.

Gare de Marle
Engagement des travaux en 2013 : réfection des quais, de l'éclairage, des abris… « Et sécurisation des cheminements piétons (réfection de l'enrobé) avec la mise en place de pictogrammes lumineux pour la traversée des voies », ajoute Jean-Yves Dareaud. Opération d'un montant de 1,3 million d'euros.

Gare de Villers-Cotterêts
Les travaux débuteront au cours de l'année et consisteront en la pose de bandes d'éveil pour sécuriser le bord des quais et la reprise des cheminements piétons pour faciliter la circulation à pied des usagers… Le tout pour un montant de 455000€.

Gare de Soissons
« Les travaux prévus sont identiques à ceux entrepris en gare de Villers-Cotterêts, précise Jean-Yves Dareaud. Il s'agit de deux petits chantiers qui seront réalisés rapidement. Les nuisances seront donc minimes. » Coût du chantier de Soissons : 380000€.

Sources http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... 3&xtmc=RFF et http://www.lunion.presse.fr/article/ais ... 4&xtmc=RFF

par **Didier 74** » 04 Mai 2013 20:59

Le Parisien, 19 avril

Oise : galères en perspective pour les usagers du train

D’importants travaux vont être lancés dès ce week-end, et jusqu’en 2016, par la SNCF. Objectif : moderniser le réseau.

La galère sur les lignes ferroviaires de l’Oise ne fait que commencer. A partir de cette semaine, Réseau ferré de France (RFF) lance d’importants travaux de modernisation des lignes ferroviaires du département. Des chantiers rendus nécessaires par la fréquentation intensive des lignes mais aussi par la vétusté du réseau. « Certains aiguillages ont près de 60 ans », explique Jean-Yves Dareaud, responsable communication pour RFF.

Trois ans de travaux
« Il faut s’attendre à des perturbations dans les trois ans à venir », annonce Fabienne Duclos, responsable communication à la direction régionale de la SNCF. Ce vaste chantier, prévu jusqu’en 2016, a pour but « d’améliorer la performance du réseau ferré. Nous aurons des opérations d’entretien et de développement », assure Jean-Yves Dareaud.

Des perturbations surtout le week-end
Lors du dernier comité d’étoile de Compiègne la semaine dernière, lieu de concertation entre usagers, conseil régional, SNCF et RFF, les travaux prévus dans l’Oise ont été présentés. Pour limiter les perturbations, ils vont être effectués en majorité la nuit et les week-ends. « Nous essayons de cibler nos chantiers pour gêner le moins possible le trafic », confirme le responsable RFF.

Mise en service de bus.
Cependant, des répercussions risquent toutefois de se faire sentir la journée. « Les travaux imposent au train de circuler moins vite. » Conséquence, des retards sont à prévoir. Certaines lignes vont également être interrompues. Dans ce cas, des moyens de locomotion alternatifs existeront. « Par exemple, des lignes de bus », explique Fabienne Duclos.

Les principales lignes touchées
Dès ce week-end, la ligne Amiens-Compiègne est impactée avec la fermeture de la gare d’Amiens. « Aucun train n’y circulera. »

La ligne Saint-Quentin-Compiègne-Paris et la ligne Beauvais-Creil seront elles aussi touchées. Différentes phases de travaux sont prévues. « Nous avons conscience que c’est un désagrément pour les usagers du train », rappelle Jean-Yves Dareaud.

Source http://www.leparisien.fr/beauvais-60000 ... 739615.php

25 avril

Woerth a vu le président de la SNCF

Une douzaine de parlementaires UMP picards et franciliens parmi lesquels le député-maire de Chantilly Éric Woerth et le sénateur-maire de Beauvais Caroline Cayeux ont reçu hier matin le président de la SNCF Guillaume Pépy, à l’Assemblée nationale. Le but de la rencontre : faire le point sur les difficultés rencontrées par les usagers du train autour de Paris.
« M. Pépy s’est engagé à organiser un séminaire de travail réunissant les régions Ile-de-France et Picardie, l’Etat et Réseau ferré de France afin de mieux coordonner l’ensemble des trains, raconte Éric Woerth. Il a également indiqué que la SNCF reconstruirait les grilles horaires d’ici la fin de l’année 2014. En dehors des réformes structurelles et du changement de matériel, il s’agit de rendre plus robuste le système qui explose de toute part. » Un pas en avant pour Éric Woerth et son collectif : « On suivra tout ça de près », prévient le député de l’Oise, annonçant des réunions « ligne par ligne » dans les semaines à venir.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 755611.php

busetcar.com, 3 mai

La Picardie, nouvel eldorado du rail ?

Trois jours après la visite de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, en Picardie, le Conseil régional a fait le point sur les grands chantiers en cours : début des études relatives à la liaison Roissy-Picardie, nouvelle convention avec la SNCF et arrivée progressive de nouveau matériel TER.

"Avec 217 millions d'euros par an, la Picardie est la Région française qui consacre le plus de moyens au transport ferroviaire", revendique le Conseil régional dans son communiqué de presse. A ce budget s’ajoute désormais le soutien de Frédéric Cuvillier, ministre des transports, qui, à l’occasion d’une visite à Amiens le 30 avril dernier, a annoncé avoir retenu le projet de tracé dit "centre – nord" pour la réalisation du barreau ferroviaire de sept kilomètres qui reliera la ligne classique Paris – Creil - Amiens à la ligne à grande vitesse (LGV) Roissy-Picardie à horizon 2020. "Cette venue intervient à un moment marqué par trois dossiers majeurs : la renégociation de la convention TER avec la SNCF, l'expérimentation TER – TET, et la poursuite du projet Picardie – Roissy", souligne l’autorité organisatrice.

Un calendrier précis
Avec un coût prévisionnel estimé à 306 millions d’euros à l’issue de la première phase du projet de liaison Roissy-Picardie, les études qui doivent être menées dans ce cadre portent sur la création d'une ligne nouvelle de jonction sur l'option centre, la création de quais supplémentaires en gare de Roissy TGV, le raccordement sur l'axe Creil-Paris avec voies nouvelles jusqu'au nord de Survilliers-Fosses et la mise à quatre voies à quai de la gare de Chantilly. De son côté, la seconde phase poursuivra les études de conception et les études économiques afin de stabiliser le programme de l'opération et son coût, de préciser la performance attendue et la cohérence des choix, mais aussi de produire l'étude d'impact et le dossier d'enquête publique. Pour l’heure, "des études préalables au dossier d'enquête publique sont actuellement conduites de façon à en préciser les impacts, le schéma de desserte et le plan de financement", souligne le Conseil régional.

Une nouvelle convention
Autre dossier stratégique de la Région : la renégociation de la convention liant la Région à la SNCF. Objectif : placer la qualité du service au cœur du dispositif, améliorer la performance du TER et consolider son rôle dans le système ferroviaire actuel. Parmi les éléments nouveaux dans le cadre de cette future convention, le suivi de la qualité de service désormais géré directement par la Région. "Jusqu'à présent, la Région fixait à la SNCF des objectifs à atteindre en termes de qualité de service dans les gares et à bord des trains, mais le suivi et le contrôle qualité étaient pilotés par la SNCF. Avec la nouvelle convention, la Région fera appel à un prestataire externe indépendant pour mesurer la performance des services offerts aux usagers", précise le communiqué.

 Des TER plus capacitaires
Côté équipement, 2013 sera marqué par une première livraison des rames Regiolis (300 places) qui remplaceront les rames réversibles régionales (RRR) à traction mixte de 272 places et les voitures Corail de l'axe Paris-Laon. Montant de l’opération : 48 millions d'euros. In fine, "70% du parc sera composé de matériel neuf en 2015 et 100% du parc aura été renouvelé en 2020", rappelle la Région. Une initiative pas tout à fait anodine dans la mesure où 94% des picards habitent à moins d’un quart d’heure en voiture d’une gare. D’où l’idée de proposer à 130 non-usagers volontaires de tester gratuitement le train durant un mois. A l’issue de cette période : 65% des panelistes se déclarent prêts à continuer de prendre le train, et un mois après l’essai, 13% avaient déjà opté pour un abonnement domicile-travail.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... l%C2%A0%3F

par **Didier 74** » 19 Juin 2013 22:15

Le Parisien, 3 juin

Les voyageurs attendent plus de régularité et de places

Après les intempéries du mois de mars, qui avaient entraîné de nombreux retards et suppressions de trains, une nette amélioration a été constatée en termes de régularité, au mois de mai. C’est en tout cas ce qui a été observé par les membres de l’association des Usagers des Transports de l’Etoile de Creil et Environ (Lutece), au cours de leur assemblée générale, samedi.

Régularité des trains. « Ces derniers temps, le trafic a bien fonctionné sur le 8h7 au départ de Creil », note Rody, un usager quotidien du train. « D’habitude, au mois de mai, c’est insupportable, il y a toujours des retards », poursuit-il. Philippe Lecalvez, le responsable des lignes TER de Picardie, s’est d’ailleurs félicité d’avoir 100% de régularité (retards inférieurs à 6 minutes) sur certains TER.
En revanche, des efforts restent encore à faire sur le TER de 8h10 au départ de Creil en direction de Paris, qui dessert les gares de Chantilly et d’Orry-la-Ville. « Cette ligne affiche un taux de régularité de 45%, c’est très peu », concède le responsable. « Le tronçon Creil-Persan a également perdu 10% de régularité », note Alexis Cosma, représentant des usagers à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).

Capacité. Le manque de places dans les wagons, aux heures de pointe, continue de poser problème. Matin et soir, les trains au départ de Creil, Compiègne et Paris Nord sont toujours surchargés.
« Nous savons que le pire est celui de 17h49 au départ de la gare du Nord, mais nous avons déjà augmenté le nombre de voitures. Deux ont été ajoutées. En juillet, un troisième train comprendra 10 wagons, au lieu de huit », précise Philippe Lecalvez.« Il faut savoir qu’il reste souvent des places en tête de train, même aux pires heures de la journée », ajoute Elias, représentant des usagers à Orry-la-Ville.

Desserte. La desserte des lignes Creil-Beauvais et Creil-Pontoise ne permet pas de bonnes correspondances et celle de Compiègne en intercités reste insuffisante, selon l’association d’usagers. « En semaine, la desserte n’est pas si mauvaise, comparée à ce que l’on peut voir dans d’autres régions », tempère Christiane Dupart, vice-présidente de l’association. « Par contre, le week-end, c’est de pire en pire. La SNCF doit davantage prendre en compte que les gens travaillent le samedi et que le dimanche, ils sont nombreux à se rendre à Paris. »

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 859541.php

par **Didier 74** » 02 Juil 2013 18:47

La Région Picardie va financer la rénovation de 6 rames VO2N et la commande de 7 rames Régio2N.

par **Didier 74** » 01 Déc 2013 14:59

L'accompagnement systématique des TER va être abandonné en Picardie à compter du 1^er juillet 2014. Lire http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 292793.php

par **willemijns** » 01 Déc 2013 18:13

Didier 74 Wrote:L'accompagnement systématique des TER va être abandonné en Picardie à compter du 1^er juillet 2014. Lire http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 292793.php

je sens le retour du far-west ^^

par **Didier 74** » 27 Jan 2014 23:43

Les prochains envisagés pour le prochain CPER :
- la poursuite de la modernisation des infrastructures au sud de Creil (Oise)
- l'électrification de l'axe Amiens Abbeville-Rang-du-Fliers (200M€)
- la requalification d'Abancourt-Le-Tréport (60 M€)
- la seconde phase de la modernisation de Creil-Beauvais
- la poursuite de la modernisation des gares, au travers notamment, de la mise en accessibilité.
Source http://www.courrier-picard.fr/region/co ... 0b0n285537

Sur la nouvelle politique de contrôle entre Paris et Beauvais, lire http://www.courrier-picard.fr/region/la ... 6b0n291413

Noyon, Compiègne ou Creil profitent des travaux d'accessibilité dans leur gare pour aménager l'ensemble du quartier, et en faire de véritables pôles d'attractivité. Les détails sur http://www.courrier-picard.fr/region/to ... 0b0n297489

par **RD 16** » 07 Mar 2014 14:34

Salut à tous

suivi du chantier de RVB Amiens Longueau:
la plaquette d'infos:

une voie venant de Paris a été traitée, hors aiguillages, elle est en service

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