Accidents et incidents : sujet unique

[Didier 74]

Midi Libre, 3 novembre

Rodez Quatre adolescents mis en examen pour avoir voulu faire dérailler un train

Quatre adolescents ont été mis en examen mercredi par le juge des enfants de Rodez, pour avoir tenté lundi soir de faire dérailler le train Rodez-Toulouse, entre la Primaube et Baraqueville.

Les garçons, âgés de 12 à 14 ans, avaient successivement placé sur la voie ferrée des branches de bois, puis des panneaux de signalisation : des obstacles qui ont été dispersés sans difficulté par les deux premiers trains. Les ados ont ensuite disposé des plaques de ciment et des morceaux de béton sur les rails, ce qui a provoqué l’arrêt d’un train.

Le conducteur est descendu et a aperçu les garçons qui étaient en train de disposer de nouveaux obstables sur les voies.

Une quinzaine de gendarmes a permis l’interpellation de deux d’entre eux sur place, et de deux autres par la suite. A l’issue de leur garde à vue, ils ont été déférés hier devant le parquet de Rodez.

[Thor Navigator]

Que font les parents de ces gamins manifestement désoeuvrés ???

[Cramos]

La question est plutôt "Quelle éducation leur ont inculqué leur parents?" Car mentir aux parents pour aller faire des conneries, beaucoup de gamins ont du le faire. Y compris moi. Mais cela n'était pas pour essayer de faire dérailler un train. Même à 12 ans, on est conscient de certains de ses actes. Je me demande ce que risque pénalement les gosses et leurs parents. Car si l'on en croit l'article, ils ont eu de la suite dans les idées, en tentant à plusieurs reprises leurs méfaits.

[Tib0138]

Vu sur le site internet ter-sncf Rhône-Alpes:

depuis 17h15, Panne d'alimentation électrique à St Quentin Fallavier, actuellement circulations interrompues dans les 2 sens entre Lyon et Bourgoin.

http://www.ter-sncf.com/Regions/rhone_alpes/Fr/Default.aspx

[Tib0138]

depuis 17h15, Panne d'alimentation électrique à St Quentin Fallavier, actuellement circulations interrompues dans les 2 sens entre Lyon et Bourgoin.

Il n'y a aucun train qui circule entre Grenoble et Lyon depuis 17h15.

[Tib0138]

depuis 17h15, Panne d'alimentation électrique à St Quentin Fallavier, actuellement circulations interrompues dans les 2 sens entre Lyon et Bourgoin.

J'apporte ici une précision: il s'agit d'une rupture de caténaire au niveau de St Quentin Fallavier. Voir le 20 minutes => http://adut.20minutes-blogs.fr/archive/2011/11/17/alea-du-17-novembre.html

[Tib0138]

depuis 17h15, Panne d'alimentation électrique à St Quentin Fallavier, actuellement circulations interrompues dans les 2 sens entre Lyon et Bourgoin.

L'incident semble maintenant terminé. Il aura fallu plus de 5h à la SNCF pour réparer la caténaire.

[chris2002]

Bah 5 heures ça peut être beaucoup comme ça peut être peu, suivant l'ampleur des dégâts.
Par exemple, ce week-end, les CFF ont mis 32 heures pour rétablir une des deux voies de la ligne Genève-La Plaine et 44 heures pour rétablir la deuxième, après que la ligne de contact ait été arrachée sur plus d'un km, et cela sur les deux voies. Bon, il se peut que les délais aient été rallongés du fait que la caténaire en question était de type 1.5 kV, ce qui est très rare aux CFF (en fait c'est la seule ligne équipée de la sorte).

[François]

Un incident sur lequel la SNCF se montre dicrète

Oui cette situation est très surprenante, le REX est indispensable pour comprendre les raisons pour lesquelles les règles de sécurité ferroviaire ont été dépassées. Espérons qu'il sera rendu public.

[chris2002]

Il me semble qu'on avait eu un cas plus ou moins similaire en gare de Vevey en Suisse, il y a quelques mois.

[Cramos]

Ce que je trouve dommage en lisant l'article, c'est cela :

« J’ai pensé à tirer le système d’alarme mais je redoutais que le train s’arrête brusquement et que cette gamine soit éjectée sur les rails. Je me sentais impuissant. »

Alors que c'est ce que fit le contrôleur lorsqu'il fut informé de l'incident et que c'est précisément en cas de danger qu'il faut l'utiliser. On arrive dans un monde où les signaux d'alarmes sont tirés alors que cela n'est pas justifié, et ne sont pas tirés lorsque cela est nécessaire.

[Thor Navigator]

Oui, la situation est pour le moins sidérante. Dans un tel cas, dès que l'on constate la situation, aucune hésitation possible... il faut arrêter le train.

[Jojo]

Certes, mais quand on ne sait pas que le freinage d'urgence d'un train n'est pas aussi violent que celui d'une voiture, je comprends qu'on puisse hésiter, de peur que la personne lâche prise et soit projetée vers l'avant du train.

[lgv2030 - eomer]

Ce que je trouve dommage en lisant l'article, c'est cela :

« J’ai pensé à tirer le système d’alarme mais je redoutais que le train s’arrête brusquement et que cette gamine soit éjectée sur les rails. Je me sentais impuissant. »

Alors que c'est ce que fit le contrôleur lorsqu'il fut informé de l'incident et que c'est précisément en cas de danger qu'il faut l'utiliser. On arrive dans un monde où les signaux d'alarmes sont tirés alors que cela n'est pas justifié, et ne sont pas tirés lorsque cela est nécessaire.

C'est quand même dingue cette histoire. Heureusement que tout se termine bien mais la jeune passagère a eu la peur de sa vie.

[Didier 74]

basse-normandie.france3.fr, 21 novembre

Pas de trains mercredi entre Cherbourg et Lison

La SNCF prend des mesures en prévisions des nombreuses manifestations annoncées mercredi prochain.

En raison de plusieurs appels à manifester contre le convoi Areva à destination de l'Allemagne, la SNCF annonce ce lundi soir une "interruption totale des circulations ferroviaires entre Cherbourg et Lison" le mercredi 23 novembre.

58 autocars de substitution sont prévus sur la ligne Paris-Caen-Cherbourg, entre les gares de Cherbourg et Lison.

La SNCF prévoit en outre un allongement du temps de parcours des voyageurs pouvant aller jusqu’à 1h15 mn.

[Didier 74]

Le Républicain Lorrain, 23 novembre

Geste commercial pour la passagère coincée

La SNCF a reconstitué la scène digne d’un film d’action qui a vu une jeune passagère rester coincée à l’extérieur d’un TER en marche...

La SNCF a quasiment terminé son enquête technique, celle qui vise à éclaircir les circonstances dans lesquelles, mercredi dernier, une jeune passagère du TER Nancy-Metz est restée coincée sur le marchepied, son manteau pris dans une porte. La jeune fille, qui est descendue précipitamment du train, vers 18h à Frouard, après que la trentaine d’autres voyageurs a quitté le compartiment, a eu la frayeur de sa vie, mais beaucoup de sang-froid. La passagère, qui avait un casque sur les oreilles, aurait-elle été surprise en découvrant qu’elle était arrivée ?

« Elle a parcouru environ 2 000 mètres, à une vitesse maximale de 80/90 km/h, avant d’être dégagée par le contrôleur, alerté par des témoins. Le train s’est arrêté alors. Nous sommes en empathie avec elle, nous comprenons qu’elle a subi un grand choc, d’ailleurs nous allons la rencontrer prochainement pour lui proposer un geste commercial », a indiqué Alain Autruffe, le directeur régional de la SNCF, qui a supervisé l’enquête.

Comme c’est le cas chaque fois qu’il se produit un incident, la SNCF a voulu savoir dans les moindres détails ce qui s’était produit et reconstituer la scène.

Le contrôleur a été auditionné lundi et le matériel a été soigneusement inspecté. « La procédure a été respectée, indique M. Autruffe. Lorsque les passagers sont descendus, le contrôleur a donné le coup de sifflet. Ce signal sonore indique que la fermeture des portes est imminente ». Puis il est allé faire signe au conducteur en activant un boîtier. Le train s’est ébranlé. Le problème, c’est qu’une jeune passagère, qui descendait à ce moment-là, a été coincée. Son téléphone se trouvant dans la poche de son manteau, elle n’a pas pu se dégager. Elle a tenu bon pendant quelques minutes, accrochée à la barre. On frémit à l’idée qu’elle ait pu lâcher ! Trés choquée, elle a été prise en charge par la SNCF qui lui a proposé l’aide d’une cellule psychologique.

La compagnie ferroviaire rappelle qu’il y a, en Lorraine, « chaque année, vingt millions de montées et descentes dans les trains. Une fois le signal sonore actionné, on ne monte ni ne descend. Question de sécurité ».

[Didier 74]

usinenouvelle.com, 22 novembre

La SNCF investit 90 millions d'euros pour faire fondre la neige

Pas question de revoir les images des vacanciers bloqués dans les trains. La SNCF a décidé, avec l'aide de RFF, d'employer les grands moyens dans son plan neige 2011-2012.

Personne n'a oublié les naufragés du ferroviaire durant les vacances de Noël 2010-2011. Des TGV annulés. Des voyageurs bloqués dans des trains sans chauffage. Des retards hallucinants comme pour le fameux Strasbourg (Bas-Rhin) - Port-Bou (Pyrénées-Orientales) qui avait mis plus de 24 heures pour effectuer la liaison. Ces couacs ont été désastreux pour l'image de la SNCF, même s'il n'est pas toujours possible de lutter contre les intempéries.

Cette année, l'opérateur national ne souhaite pas être pris au dépourvu et il sort l'artillerie lourde pour éviter qu'une telle mésaventure ne se reproduise. Il investit avec Réseau ferré de France (RFF) 90 millions d'euros dans son plan neige, dont 40 millions pour le matériel, 28 millions pour les infrastructures et 22 millions pour l'information et la prise en charge des voyageurs. Avec une telle somme, il faut espérer que la neige soit au rendez-vous…

Ces 90 millions d'euros serviront à mieux protéger les trains avec des kits de réparation rapide des vitres, des nouveaux produits antigivre, un dispositif innovant d'aspersion d'antigivre sur les bogies. Une préparation spéciale a été effectuée sur 234 locomotives, sans oublier la mise en place de vitres plus résistantes et l'amélioration de l'étanchéité des armoires électriques.

Pour les infrastructures, les 28 millions d'euros sont payés par RFF. Elles comprennent notamment 10 millions d'euros pour réchauffer les aiguillages. Le reste concerne le matériel de dégivrage ou de déneigement et les actions menées dès l'automne sur la végétation (élagage et débroussaillage à proximité des voies).

En cas d'enneigement et pour des raisons de sécurité, il sera impossible d'échapper aux retards. La sécurité impose de réduire la vitesse entre 160et 230 km/h pour les TGV et à 120 km/h pour les trains Corail. D'où la nécessité de bien informer les usagers. Un voyageur averti en vaut deux… et surtout il garde plus facilement son calme.

[François]

La SNCF investit 90 millions d'euros pour faire fondre la neige

Il manque les outils indispensables dans ce plan : les moufles et bonnets pour les clients

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 22 novembre

Bretenoux. Mécontentements face à l'absence de trains pour Brive

Le 16 novembre, en gare de Bretenoux Biars-sur-Cère, le comité pluraliste et le syndicat CGT des cheminots du nord du Lot ont retenu un autorail, qui devait retourner sur Brive à vide, afin qu'il assure la desserte des voyageurs dans l'horaire du train qui passe à Biars pour Brive à 18h15.

Depuis le 8 novembre suite à un éboulement dans les gorges de la Cère, occasionnant rupture de rails, de traverses et branchements de signalétiques, aucun train ne circule entre Aurillac et Brive (et ce jusqu'au 3 décembre d'après la SNCF d'Aurillac qui prend en mains les travaux de remise en état de la ligne, entre Laval-de-Cère et Lamativie).

Les dessertes sont assurées par bus, avec horaires et particularités affichés dans les gares concernées, sans garantie de correspondance à Brive, avec une desserte réduite des gares de Puybrun, Vayrac, Bétaille.

Par cette action qui ne sera pas la dernière, le comité pluraliste et le syndicat CGT des cheminots du nord du Lot, demandent l'exécution immédiate des travaux de déblaiement de la voie. En attendant, ils demandent que les circulations ferroviaires soient rétablies entre Bretenoux-Biars- sur-Cère et Brive-La-Gaillarde afin d'assurer un service correct aux usagers du bassin et ils appellent les usagers, la population, les élus et les cheminots à soutenir leur action.

Jointe par la Dépêche du Midi, la direction régionale de la SNCF précise que « Entre Brive et Aurillac, la circulation des trains est interrompue depuis le 8 novembre car la voie ferrée est momentanément indisponible en raison de chutes de rochers provoquées par des fortes pluies.

Pendant cette période, la SNCF a mis en place une substitution par autocars pour ses clients. Pour les voyageurs à destination de Paris, SNCF assure une prise en charge par taxis au départ de Bretenoux afin d'assurer la correspondance en gare de Brive.

L'autorail qui a circulé à vitesse très lente le 16 novembre effectuait la reconnaissance de la voie pendant les travaux afin de vérifier son état, et ne pouvait en aucun cas prendre des voyageurs.

Dans la majorité des cas, la reconnaissance de la voie est mise en œuvre avec du matériel chantier », note aussi la SNCF.

Rassemblement aujourd'hui
La section socialiste Cère & Ségala, reprenant à son compte l'appel du syndicat CGT des cheminots du Nord du Lot, invite la population à se rassembler, aujourd'hui, à 17 heures, à la gare de Bretenoux-Biars, pour le rétablissement sans délai de la ligne TER Aurillac-Bretenoux-Biars-Brive.

[Didier 74]

La Charente Libre, 25 novembre

Les voyageurs du train qui a zappé Ruffec hier seront "intégralement remboursés"

Une vingtaine de voyageurs en carafe à Angoulême. Parmi eux deux élus: les maires de Courcôme et Aigre.

La direction Poitou-Charentes Aquitaine de la SNCF n'a pas tardé à faire un geste: au lendemain de la bévue du conducteur du Paris-Angoulême qui aurait dû faire escale à Ruffec mais qui a "oublié" de s'arrêter, la société des chemins de fer annonce que "les 22 passagers seront intégralement remboursés de leur billet".

Voici les témoignages des passagers qui devaient descendre à Ruffec hier soir et qui se sont retrouvés en carafe à la gare d'Angoulême, contraints d'attendre un train vers 21h dans l'autre sens.

"A19h30, on a entendu l'annonce: "Mesdames, Messieurs, le TGV arrive en gare de Ruffec. Ruffec, deux minutes d'arrêt". Au bout d'un quart d'heure, je me suis dit que le train mettait bien longtemps pour arriver sur le quai.» Ce voyageur sourit, mais il l'a mauvaise.

Entouré d'une vingtaine de personnes, valise à la main hier soir vers 20h30 à la gare d'Angoulême, il raconte comment le train en provenance de Paris a carrément zappé Ruffec. «Pas un mot d'excuse, peu d'informations. Juste une proposition: "Vous n'aurez qu'à prendre un train dans l'autre sens, vers 21h"», s'indigne Michel. C'est d'ailleurs ce que les naufragés ont presque tous fait, arrivant à Ruffec à 21h24 au lieu de 19h30, sans même avoir pris un café ni un sandwich que la SNCF n'a pas jugé bon de leur offrir.

«C'est la deuxième fois que ça m'arrive, jure Jean-Bernard. Un jour, le train avait oublié Ruffec et Angoulême. La SNCF m'a payé le taxi Libourne-Ruffec.» «C'est bien le signe qu'on se moque de Ruffec, s'indigne, Muriel. Ils voudraient supprimer notre arrêt qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.»

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 25 novembre

Valence d'Agen. L'évacuation du train qui a déraillé plus compliquée que prévue

Les deux wagons attendent toujours ,route de Coupet .

Plus d'un mois après le déraillement du train de chantier à Valence d'Agen ,les deux wagons -trémies à l'origine de ce grave incident sont toujours entreposé sur une route bordant la voie ferrée dans l'attente de leur enlèvement qui s'annonce plus complexe que prévu.

Couchés sur le flanc avec un fond de gravier dans les trois compartiments de chacun, les deux wagons risquent de voir arriver décembre dans cette posture. Le lieu où ils sont entreposés depuis le lendemain du déraillement (jeudi 20 octobre en fin d'après-midi) se nomme la route de Coupet. Et cette double présence métallique a pour conséquence d'en… couper une partie de son emprise goudronnée. Si depuis la semaine ayant suivi le 11 novembre les trains recirculent sur les deux voies à vitesse normale, on attend toujours l'enlèvement de ces wagons. Dans les jours ayant suivi leurs sorties des rails on avait annoncé qu'ils seraient découpés et ferraillés sur place avant de rejoindre les bacs contenant ce genre de ferraille dans une entreprise de recyclage et retraitement des métaux. Mais, depuis hier on en sait un peu plus ainsi que nous le confirmait hier la direction régionale Midi-Pyrénées de la SNCF où on a opté pour un enlèvement mixte.

Un wagon acheminé à Bordeaux par… la route
« Sur les 2 wagons qui avaient été dégagés des voies, nous précisait le chargé de communication de la direction régionale à Toulouse, l'un va être rapatrié très prochainement vers le technicentre de Bordeaux pour expertise complémentaire et l'autre sera ferraillé/découpé sur place.

Il faut préciser que le rapatriement par la route d'un des 2 wagons nécessite la mise en place d'un convoi de transport exceptionnel.

Ce type de transport ne se réalise pas sans une étude préalable et doit faire l'objet d'une autorisation administrative. Il impose un itinéraire spécifique, l'emploi de véhicules adaptés et des conditions de circulation particulières, notamment pour les horaires. De plus, ce convoi mobilisera des moyens importants comme une grue (nécessaire pour charger le wagon). »

D'après les techniciens celui qui fera le voyage vers la capitale d'Aquitaine serait le moins endommagé des deux. Mais le camion porteur devra être de forte capacité car un wagon-trémie à vide pèse quand même 21,5 tonnes.

L'enquête sur le déraillement continue
Le dossier de ce déraillement qui aurait pu être catastrophique à quelques dizaines de secondes près est loin d'être refermé.On attend aussi l'évaluation du préjudice financier (travaux ,transports de remplacement etc) .Mais surtout les expliocations sur l'incident lui-même.La SNCF soulignant : « Les enquêtes (enquête interne et celle du BEA-TT (Bureau Enquêtes Accidents Transport Terrestre)) sont toujours en cours. A ce jour, les investigations réalisées sur la voie et sur les wagons n'ont pas permis de déterminer l'origine exacte du déraillement.»

[Cramos]

La Charente Libre, 25 novembre

Les voyageurs du train qui a zappé Ruffec hier seront "intégralement remboursés"

Contrairement à l'arrêt au Mans, loupé parce que la fiche train était erronée, et que le train concerné possédait de multiples variantes, le 8451, unique train (ou presque) à s'arrêter à Ruffec, ne présente aucune variante au SA2011! Il est Q. Le délit d'habitude ou le freinage trop tard de la part de l'agent de conduite pourraient être la cause.

[mauzemontole]

C'est d'ailleurs ce que les naufragés ont presque tous fait, arrivant à Ruffec à 21h24 au lieu de 19h30, sans même avoir pris un café ni un sandwich que la SNCF n'a pas jugé bon de leur offrir.

Je reconnais volontiers que c'est un incident regrettable, mais de là a qualifier les passagers de naufragés

[François]

Je reconnais volontiers que c'est un incident regrettable, mais de là a qualifier les passagers de naufragés

On peut discuter sur la dialectique mais cela reste une erreur déplorable qui dénote encore de la décrépitude du système ferroviaire français. Mais bon, on aura toujours le loisir de trouver des excuses à tout. Si l'erreur est humaine, il faut noter que ce que n'ont pas accepté les passagers, c'est l'absence totale de prise en charge et d'information : bref ce qu'on appelait avant un service public.

[mauzemontole]

Je n'ai cherché d'excuses nulle part, j'ai juste tapé sur ce terme bien journalistique qui parle de naufragés...

C'est pas le Titanic hein