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gui-gui63 Wrote:La sécurité des transports une priorité du gouvernement selon la ministre:
Excusez-moi d'être limite mais la ministre ne se fout pas de la gueule du monde?
Une priorité, quand on supprime des postes et que l'on demande à un agent de faire le boulot de deux agents ...
Mais comme d'habitude le gouvernement et la direction de la SNCF vont dire "on va réfléchir au problème, on vous comprend" ça va calmer les syndicats et puis rien ne sera fait ...
chris2002 Wrote:De toute façon face à un gars vraiment énervé et armé d'un couteau, qu'ils soient un ou deux risquent malheureusement de ne pas changer grand chose.
mattmax Wrote:Mais ma question est : que peut faire le gouvernement contre un taré, imposer un gilet brise lame à chaque contrôleur? Là on se sert d'un fait divers pour faire pleurer dans les chaumières et mettre en avant des revendications (aussi justifiées soient elles-mais pas en agissant de la sorte).
La reprise du travail à Grenoble se fera ce soir ou demain matin seulement selon France 3 Rhône-AlpesTib0138 Wrote:Vu ce soir peu après 17h en gare de Grenoble:
8 train sur 10 supprimés, les 2 encore en lice accusaient 40min de retard pour l'un, et 1h15 pour l'autre.
Il semble qu'il y ait donc encore des contrôleurs non décidés à reprendre le boulot.
Là est le problème. Je lis ici que le gouvernement en fait rien. Mais y-a-t-il quelque chose à faire contre un fou? Taper sur le gouvernement, c'est bien beau mais ça ne sert pas à grand chose. Dire que la réduction des effectifs est la cause de tous les malheurs est faux puisqu'ils étaient justement deux contrôleurs dans ce train. Et équiper les contrôleurs d'armes quelqu'elles soient signifient qu'ils vont passer de l'autre côté de la force : ils seront tous policiers (et pour commencer, fini le droit de grève !).mattmax Wrote:Mais ma question est : que peut faire le gouvernement contre un taré, imposer un gilet brise lame à chaque contrôleur?
Révoqué, un agent de la LGV se suicide
Après avoir appris qu’il était révoqué de l’entreprise, un agent d’entretien de la LGV Méditerranée, âgé de 43 ans, s’est suicidé mercredi à Bren, dans la Drôme, en se jetant sur les rails au passage d’un TGV.
Plus de 50 cheminots du service de l’entretien de la ligne à grande vitesse ont exercé leur droit de retrait, estimant qu’ils ne pouvaient travailler dans des conditions de sécurité psychologique satisfaisantes, selon la CGT-cheminots.
“Le management de l’entreprise, l’absence d’humanisme de nos dirigeants et le manque de prise en compte de l’aspect social […] ont poussé un homme à l’extrême”, alors qu’il était père de cinq enfants, a estimé le syndicat dans un communiqué. La direction régionale de la SNCF a confirmé le suicide du cheminot, sans donner de précisions sur les circonstances ou les raisons de son geste. Selon la CGT, cet agent avait été licencié à la suite d’une série de décisions disciplinaires. Dernièrement, il était monté à bord d’un train sans titre de transport et s’était présenté au contrôleur en demandant de profiter des “facilités de circulation” offertes aux agents de la SNCF (billets gratuits…). La sanction du conseil de discipline lui a été signifiée vers 15 heures mercredi. Il s’est placé sur les rails à 16h40.
Doubs : l’agresseur du contrôleur SNCF ne se souvient de rien
Agression.Le suspect, âgé de 27 ans, a été examiné hier après-midi par un psychiatre à Besançon
L’homme suspecté d’avoir grièvement blessé à coups de couteau un contrôleur SNCF, jeudi dans un train Lyon-Strasbourg, « ne se souvient pas » de ce qui s’est passé, et était légèrement alcoolisé au moment des faits, a indiqué hier le procureur de Besançon, Alain Saffar. « Il ne se souvient pas du contrôle, ni même être monté dans le train », a précisé le magistrat lors d’une conférence de presse. « Il nous déclare ne pas avoir de souvenirs sur les 48 heures précédant son geste », a ajouté le colonel de gendarmerie Guillaume Grimaux.
De son côté la victime, Bernard Mortellier, 54 ans, souffre d’une dizaine de plaies, dont les plus graves au thorax ainsi qu’une, « inquiétante », au visage, selon le procureur. Aucun organe vital n’a été touché, mais le contrôleur souffre d’un hémopneumothorax et d’une fracture de l’os frontal. En outre, les médecins craignent des « problèmes d’infection ».
Le suspect, âgé de 27 ans, a déjà été condamné et incarcéré brièvement trois fois. Il dit également avoir connu par le passé de brèves hospitalisations dans des services psychiatriques, a encore indiqué le procureur. L’agresseur présumé, célibataire, sans enfant et sans emploi, était examiné vendredi après-midi par un psychiatre à l’institut médico-légal de Besançon.
« Je déciderai des suites judiciaires à donner lorsque j’aurai connaissance de cette expertise », a dit M. Saffar. « Soit la présentation à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen pour tentative de meurtre aggravée, soit un placement d’office en psychiatrie ».
Le jeune homme, domicilié à Mulhouse (Haut-Rhin) dit souffrir de problèmes d’alcoolisme, selon le procureur.
Au moment de son interpellation, jeudi, il a été contrôlé à 0,20 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit 0,40 g par litre de sang.
« Les agents ne contrôleront pas les passagers ce week-end »
Une réunion a eu lieu hier matin au dépôt de Dole à l’appel de Michel Lenzi, délégué du personnel CGT des agents de train. Ils sont trente et un à Dole. Tous ont fait grève. Ils ont décidé à l’unanimité de cesser le mouvement ce vendredi à partir de midi, mais ils ne contrôleront pas les passagers ce week-end. Ils iront au contact de la clientèle pour expliquer leur réaction. « La grève a été comprise, car c’était une réaction émotionnelle », a expliqué Michel Lenzi. Passée l’émotion, les contrôleurs et la CGT vont « alerter les élus » sur les suppressions de postes. « Plus les agents seront seuls, plus ils seront exposés à l’insécurité ». Après une journée très perturbée, le trafic devait donc progressivement revenir à la normale. Dans le même temps, les services de l’État s’étaient mobilisés. Le centre opérationnel départemental a été activé jeudi jusqu’à 22 heures, puis hier dès 6h45. Des contacts avaient été pris avec les collectivités locales et la Croix-rouge pour anticiper d’éventuels problèmes. Mais il semble qu’aucun passager bloqué n’a dû passer la nuit dans une gare jurassienne. Aux dernières nouvelles, l’état du contrôleur agressé était stable.
Grève SNCF : le système D des usagers pour quitter la gare de Châteaucreux
Hier matin, tout le monde a conservé son calme, malgré de nombreux cars et trains restés à quai.
Saint-Etienne. Beaucoup de monde hier, dans l’espoir d’un train. Espoir déçu tout le matin.
Milieu de matinée, hier, dans la gare de Châteaucreux. Il y a beaucoup plus de monde que d’habitude sous le panneau « Flash circulation » qui indique : « Suite à un l’agression d’un contrôleur SNCF, le trafic ferroviaire ne pourra être assuré vendredi 7. »
Le 9h43 pour le Puy part quand même… à 9h46. Un TGV arrive à quai depuis Lyon mais il est vide. C’est un train fantôme.
Des usagers se croient sauvés en découvrant les horaires des cars pour Lyon sur un panneau. Mais leur enthousiasme est vite douché : les cars aussi restent à quai. Lyon apparaissait pour beaucoup, hier, comme un Eldorado… inaccessible.
Tout le monde reste calme pour autant. Les préposés aux explications, livrés au public par la SNCF, sont disponibles, tout autant que désarmés.
Un employé est pratiquement débordé, il est chargé de délivrer des reçus stipulant que le trajet payé n’a pas été effectué.
Les téléphones mobiles sont soudés aux oreilles. La plupart des communications se terminent par un rassurant : « J’aurai du retard mais ne t’en fais pas ».
Une dame annonce qu’elle a trouvé des gens « sympathiques qui ont une voiture, qui se proposent de nous emmener jusqu’à Lyon ». D’autres font porte-monnaie communs pour affréter un taxi. On fait contre mauvaise fortune bon cœur, on s’organise.
À l’autre bout de la gare, les contrôleurs sont en réunion. A Saint-Étienne, une grande majorité appartient au syndicat CGT. Ils attendent les décisions des intersyndicales. Elle tombe : reprise du travail dès 14 heures.
Le trafic pouvait reprendre son rythme. La direction espérait un retour à la normale en fin de soirée de ce vendredi.
« Il faut une prise de conscience au niveau national. On ne veut plus de situations aussi difficiles.
Une agression, ce n’est pas banal. Il y a le devoir de nous protéger. C’est la révélation d’un malaise. Et dire que, sur la région de Lyon, on parle de supprimer les contrôleurs ! Les usagers nous comprennent, sont plutôt solidaires. Nous sommes 100 contrôleurs sur Saint-Etienne, 95 ont arrêté le travail. Si l’on n’avait pas déposé les sacs, on n’aurait pas eu d’audience. Qui en aurait parlé ? C’est un droit de retrait, il ne pouvait y avoir de préavis. On a agi dans l’émotivité, mais ce n’est pas une réaction épidermique. On en a ras le bol. »
SNCF : le trafic entre Roanne et Vichy reprendra samedi à partir de 5h30
La circulation des trains avait été interrompue, dans la nuit de mercredi à jeudi, entre Roanne et Vichy suite à un affaissement de terrain. Les travaux réalisés vont permettre sa rouverture dès demain 5h30.
Les équipes de la SNCF se sont mobilisées afin de remettre en état le plus rapidement possible les installations ferroviaires détériorées suite à l'affaissement. Ainsi le trafic va reprendre dès demain, samedi, à 5h30.
Au niveau du secteur où s'est produit l'incident, c'est à dire à Saint-Pierre-Laval (Allier), les trains devront circuler au ralenti.
Doubs : l’agresseur du contrôleur SNCF mis en examen et placé en détention
Besançon.Hier, Yassine Moumed a été placé en détention après avoir été présenté au juge des libertés et de la détention
Veut-il que le juge se prononce tout de suite sur son placement en détention provisoire, ou souhaite-t-il un délai de 4 jours comme la loi le permet ? « Je ne sais pas, il faut que je demande à mon avocate... ». M e Weinacht lui a pourtant expliqué la procédure et, quoi qu’il arrive, sa probable incarcération. Yassine Moumed, 27 ans, se résigne donc et accepte que l’on tranche sur son sort provisoire ce samedi même. Le jeune prévenu semble bien égaré dans la petite salle où siège, Maxime Goguilly, le juge des libertés et de la détention. Cheveux ras, petites lunettes fumées derrière lesquelles son regard paraît chercher à comprendre la raison de sa présence en ce lieu, le jeune Mulhousien n’a rien à dire de particulier. Il a redit aux enquêteurs, puis aux magistrats du parquet de Besançon ne pas se souvenir de ses actes. Pourtant sa main gauche emballée d’un épais pansement de gaze devrait raviver sa mémoire. Quand jeudi, dans le Lyon Strasbourg, il s’est emporté contre les contrôleurs qui lui demandaient son billet, avant de tenter de se taillader les veines et de frapper sauvagement, avec sa lame et à dix reprises, le contrôleur Bernard Mortellier âgé de 54 ans.
Après sa mise en examen samedi pour « tentative de meurtre et menaces de mort sur une personne chargée d’une mission de service public », le procureur Alain Saffar a requis son placement en détention provisoire. Le magistrat a cité les antécédents de Yassine Moumed qui a déjà fait l’objet de quatre procédures pour violences ou outrages. Enfin il évoque les conséquences de son acte qui ont mis en danger la vie de sa victime et ont occasionné un réel « trouble à l’ordre public » avec le mouvement de grève à la SNCF qui s’est aussitôt déclenché. Quant à son état mental, Alain Saffar ne conteste pas qu’il soit pour le moins problématique. Mais « le psychiatre qui l’a examiné à l’institut médico légal de Besançon a estimé qu’il n’était pas incompatible avec la détention ».
« Sa place n’est pas en prison, cet homme a besoin de soins avant tout » lui rétorque M e Josianne Weinarcht. L’avocate cite un témoin qui, inquiet de son comportement, a alerté les contrôleurs. Le juge des libertés et de la détention a néanmoins suivi les réquisitions du parquet en ordonnant l’incarcération à la maison d’arrêt de Besançon. Au cours de l’audience, le procureur a également évoqué la victime « dont l’état est stabilisé mais il faut être prudent sur ce point. Les médecins ne disent pas qu’il est définitivement tiré d’affaire » Dans un communiqué, la préfecture du Doubs parle d’un patient « toujours sous sédation en réanimation. Il reste sous surveillance médicale».
15063 Wrote:Très grave accident de PN à St Médard sur Ille (Ille et Vilaine). Un AGC reliant Rennes à St Malo a percuté un camion. Il y a un mort et plusieurs blessés graves en cours de désincarcération dans le train.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Collision-camion-train-a-Saint-Medard-35-un-mort-huit-blesses-dont-deux-grievement_6346-1999709-fils-tous_filDMA.Htm
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