[Exploitation] Languedoc-Roussillon : actualité TER et TGV

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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar François » 24 Juil 2011 16:36

Je suis un peu surpris de ce chiffre... "21000 passagers" ça fait quand même pas beaucoup à l'échelle d'une région :shock:
François
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc - Roussillon

Messagepar Didier 74 » 24 Juil 2011 16:39

François Wrote:Je suis un peu surpris de ce chiffre... "21000 passagers" ça fait quand même pas beaucoup à l'échelle d'une région :shock:

Le TER Rhône-Alpes transporte entre 135 000 et 150 000 personnes par jour, dans une Région de 6 millions d'habitants.
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc - Roussillon

Messagepar Didier 74 » 25 Juil 2011 17:08

La Région a adopté ces derniers jours son budget supplémentaire. A noter l’acquisition de rames (pour un montant de 1,8 M€) pour développer l’offre de transport entre Nîmes et Alès.

Par ailleurs, la Région investit plus de 40 M€ et poursuit ainsi son engagement sur 4 projets majeurs :
- 9,1 M€ attribués pour les études préalables à l’enquête publique de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, pour permettre sa mise en service en 2020. La Région est le premier financeur de ces études, devant l’Etat et Réseau Ferré de France,
- plus de 14,5 M€ pour accélérer le contournement Nîmes-Montpellier et pour que les premiers travaux puissent démarrer en 2012,
- 15,2 M€ contribuant à faire de la gare Montpellier Saint-Roch un véritable pôle d’échange multimodal, pivot des services régionaux de voyageurs sur l’aire montpelliéraine. La Région est le 1er financeur de ce projet de 55 M€,
- 830 000 € pour les études sur le pôle d’échange multimodal de Baillargues, afin de relier dans des conditions optimales l’Est montpelliérain, à 8 minutes du centre ville.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar G.E. » 25 Juil 2011 17:46

Il va peut-être falloir songer à électrifier Nîmes - Alès. :roll:
WikiSara : Le wiki de la route et des transports !

Je recherche des photos de Panneaux Michelin, de bornes de limites de départements et de routes en général... Si vous en possédez, contactez-moi !

Vive les trams... sur rails !
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar 37001 » 26 Juil 2011 18:29

Bonjour...

G.E. Wrote:Il va peut-être falloir songer à électrifier Nîmes - Alès. :roll:


Euh... pourquoi pas éléctrifier Le Grau-Nîmes-Alès-Bessèges? Ou ça serait voir trop large?
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Jake Sully » 26 Juil 2011 19:16

Déjà qu'ils ont failli fermer Alès/Bessèges il y a 2-3 ans, je doute qu'on en viennent à l'électrifier.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar 37001 » 27 Juil 2011 1:07

Jake Sully Wrote:Déjà qu'ils ont failli fermer Alès/Bessèges il y a 2-3 ans, je doute qu'on en viennent à l'électrifier.


Mais avec la croissance démographique du sud de la France, je doute que fermer encore plus de lignes du sud soit ue bonne idée, a terme...
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc - Roussillon

Messagepar Didier 74 » 26 Aoû 2011 13:08

Midi Libre, 26 août
Limoux La Haute-Vallée mourra si le train n'y circule plus

Les élus locaux espèrent que l'Etat ne va pas plier bagage au niveau du contrat de plan Etat-Région

Dix millions d'euros pour moderniser la ligne Carcassonne-Limoux : cette somme est inscrite dans le contrat de plan État-Région 2007-2013.

Si les travaux se réalisent, les trains pourront circuler à la vitesse de 90, voire 100 km/h au lieu de 60 actuellement, et peut-être même 40 "si cette modernisation n'est pas engagée rapidement", estime Patrick Bacot, le président de l'association de la ligne Carcassonne-Quillan (ALF).

Justement, Jean-Paul Dupré, le député-maire de Limoux, est inquiet. Il l'a redit hier lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à la gare SNCF : "Fin septembre, Christian Baland, le préfet de région ; Christian Bourquin, le président de la Région et le représentant de Réseau Ferré de France (RFF) se rencontreront pour évoquer le contrat de plan. Et j'espère que l'enveloppe financière sera maintenue sinon, la Haute-Vallée de l'Aude entrera en zone de soins palliatifs et mourra tout doucement. La vie de la Haute-Vallée est entre les mains de M. Baland".

Cette déclaration en forme d'avertissement n'est pas une figure de rhétorique. En effet, J.-P. Dupré sait que le gouvernement a récemment annoncé un redéploiement des crédits attribués à RFF, l'objectif étant de faire face au surcoût des travaux liés au TGV (train à grande vitesse). Pour l'instant, au niveau du contrat de plan, le conseil régional maintient son engagement de verser 3 M€. RFF est prêt également (3M€). Mais que va faire l'État ? Le maire de Limoux a écrit au préfet de Région pour lui demander de "confirmer la volonté de l'État d'assurer sa participation".

Le 3 février, lors d'une séance des questions au gouvernement, J.-P.Dupré avait demandé à Thierry Mariani, le secrétaire d'État chargé des transports, de donner sa position sur l'avenir de la ligne Carcassonne-Quillan.

"Cette ligne se révèle tout à fait nécessaire pour l'aménagement du territoire" lui avait répondu le secrétaire d'État. Dont acte... D'autant plus que le trafic voyageur est important, été comme hiver. Et il pourrait bien augmenter avec un billet de TER vendu 1 € (une initiative du conseil régional) : voyager de Quillan à Montpellier pour cette modique somme va sûrement attirer le client.
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc - Roussillon

Messagepar Didier 74 » 01 Sep 2011 19:24

la-clau.net, 1er septembre
La formule du "Bus à 1 euro" arrivera sur les rails entre Perpignan et Villefranche-de-Conflent
Le train à 1 euro, en décembre en Pays Catalan

La solution populaire du "Bus à 1 euro", qui fonctionne depuis près de 3 ans en Pays Catalan, s'étend au "Train à 1 euro", lancé il y a deux mois en Languedoc. Avant Noël, la région Languedoc-Roussillon lancera cette formule entre le Roussillon et le Conflent, où le succès devrait se présenter, en vertu d'un niveau de vie parmi les plus bas du territoire français.

Le principe d'un voyage en train au prix fixe d'un seul euro, lancé le 2 juillet entre les villes languedociennes de Nîmes et du Grau-du-Roi, arrivera en décembre en Pays Catalan, à titre expérimental. La région Languedoc-Roussillon lancera cette formule sur la ligne SNCF Perpignan-Villefranche de Conflent, longue de 47 km. Si cette action s'avère probante, l'exécutif dirigé par Christian Bourquin prévoit d'améliorer le cadencement des convois, dans le but de proposer un service adapté aux besoins du territoire. Un train pourrait ainsi être accessible toutes les heures ou toutes les demi-heures au débat de chacune des gares du parcours, c'est-à-dire Perpignan, Ille-sur-Têt, Prades et Villefranche. La région Languedoc-Roussillon, qui s'appuie sur l'excellente fréquentation, de 1800 passagers quotidiens, de la ligne pionnière lancée cet été, prévoit de créer un appel d'air, en favorisant les nouvelles mobilités.

Cette solution idéale inviterait les automobilistes à préférer le rail à la voiture, dans le cadre général du développement durable. Le remplacement et de modernisation de certains trains Corail fait également partie de cette politique, calquée sur le "Bus à 1 euro", en fonctionnement depuis novembre 2008 sur une initiative du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, alors dirigé par M. Bourquin. Ce système habile et efficace, qui a pour vertu de familiariser massivement les administrés avec les logotypes des institutions concernées, constitue aussi un aveu de faiblesse économique. Le besoin d'universaliser la tarification des transports, pour une somme dérisoire lorsqu'il s'agit de longues distances, répond ainsi à un fort taux de Revenus de Solidarité Active (RSA), accompagné de milliers d'emplois précaires et d'un volume d'inactivité de 13,3% dans les Pyrénées-Orientales.
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc - Roussillon

Messagepar Didier 74 » 02 Sep 2011 12:39

Midi Libre, 2 septembre
Le TER à 1 €, bon bilan sur presque toute la ligne

Le dispositif sera généralisé "en 2013" sur l’ensemble du réseau TER régional.

C’est la quatrième fois qu’elle emprunte le TER ou le bus régional pour aller à la mer. Au grand bonheur de son minot. "Je n’ai pas de voiture en ce moment. Alors, le train à 1€ mis en place en juillet entre Nîmes et Le Grau-du-Roi, ça facilite bien la vie", se réjouit Roselyne.

Sur la banquette voisine, Pierre et Monique acquiescent. Ces Alésiens prennent la ligne pour la première fois. "Nous avions promis à Corentin, notre petit-fils, de lui faire découvrir le vrai train. Alors, nous l’amenons à la mer, au Grau-du-Roi", explique Monique. "Nous irons au restaurant, puis dans la journée, nous mangerons des glaces. On passera une excellente journée", ajoute son époux. Ce n’est pas le petit qui le contredira.

Depuis qu’il a été instauré le 1er juillet dernier, le TER à 1 € fait un tabac. Les 11 trains et bus au départ de Nîmes n’ont pas désempli de l’été. "Au 30 août, le nombre de passagers avait atteint 106 440 voyageurs", chiffrait mercredi Christian Bourquin, le président du conseil régional, en présence du directeur régional de la SNCF, Jean Ghedira. Cela fait donc, sur cette toute première ligne à 1 € du Languedoc-Roussillon, 1 800 personnes qui l’ont prise chaque jour. "En deux mois, la SNCF a transporté sur cette liaison le même nombre de voyageurs qu’en un an. La fréquentation a donc été multipliée par 6", ajoutait Christian Bourquin.

L’effet d’aubaine était réel. Car, avant de passer à 1 €, l’aller simple en train coûtait nettement plus cher. "Avant, c’était près de 15 € l’aller/retour. Du coup, je vais au Grau-du-Roi bien plus souvent. Rien que cet été, j’y suis allé au moins cinq fois", confirme Jérémy Mathieu, un jeune Nîmois. Certains Gardois ont même saisi l’occasion pour faire des économies de carburants. "Plusieurs de mes amis ont préféré laisser leur voiture au garage, pour aller à la mer en TER", observe Roselyne.

Cette ligne a surtout permis à beaucoup de Gardois de profiter de la mer plus souvent. Le succès était tel que de nombreux usagers ont dû se résigner à attendre la navette suivante, faute de place. "Il devrait y avoir plus de trains", insiste Floriane. Elle n’est pas la seule à faire cette demande. Et la réponse du conseil régional, l’initiateur du TER à 1 €, est invariable. "On ne peut pas tout demander : le train à 1 € et des navettes toutes les minutes. Pour nous, l’objectif, c’est qu’un plus grand nombre de gens puissent le prendre", rappelait Christian Bourquin. Reste que le bonheur des uns ne fait pas toujours celui des autres. Au Grau-du-Roi, les commerçants ne sont pas tous satisfaits.

En plus de maintenir cette ligne, la Région en lancera quatre autres : Perpignan - Villefranche-de-Conflent en décembre 2011, Carcassonne - Quillan au printemps 2012, Langogne - La Bastide - Mende - Marvejols pour l’été 2012 et Béziers - Bédarieux fin 2012. Le dispositif sera généralisé "en 2013" sur l’ensemble du réseau TER régional.
Dernière édition par Didier 74 le 10 Sep 2011 20:25, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Didier 74 » 10 Sep 2011 20:17

Midi Libre, 7 septembre
La ligne Carcassonne - Quillan victime du train d’économies gouvernementales ?

Usagers, population, élus sont toujours décidés à sauver la ligne.

Il y a belle lurette qu’il n’y a plus de chef de gare sur les quais de Carcassonne. Aujourd’hui, ce sont les haut-parleurs qui annoncent l’arrivée du train en provenance de Quillan, “quai 1, voie 1”. Et demain ? La pérennité de la ligne est loin, très loin d’être assurée. Les élus - Henry Garino et Jean-Paul Dupré en tête - les usagers, les membres de l’Association ALF pour le maintien et le développement de la ligne ferroviaire... craignent le pire. Notamment depuis qu’ils ont pris connaissance d’un courrier adressé par le préfet de région à Christian Bourquin, le 17 août dernier. Le représentant de l’État n’a pas du tout rassuré le président du conseil régional sur les réelles intentions du gouvernement.

Dans le cadre du contrat de plan 2007-2013, l’État s’était engagé à participer à la régénération de la ligne en question, à hauteur de 3 M€, au même titre que la Région et RFF (Réseau ferré de France). Seulement voilà, en ces temps de crise, d’économies drastiques et autres restrictions budgétaires annoncées par François Fillon, on peut se demander si l’État tiendra ses engagements.

"Dans le cas contraire, ce serait une véritable catastrophe pour la Haute-Vallée de l’Aude", prévient Patrick Bacot, président de l’association ALF, véritable locomotive dans la lutte engagée pour sauver ce TER (NDLR : à l’origine d’une manifestation qui avait réuni plus de 300 personnes à Limoux, le 9 mai dernier).

Avis partagé par Henry Garino, au moment où la Région, elle, a confirmé son engagement et annoncé des billets à 1 € : "L’expérience menée sur la ligne Nîmes - Le Graud-du-Roi est une réussite, avec 106 440 voyageurs en deux mois, soit près de trois fois plus qu’en 2010."

Le conseiller régional communiste ne voit pas pourquoi il en serait autrement pour Carcassonne - Quillan ? Il ne manquera pas de poser la question au préfet de région lors d’une réunion sur le sujet, le 13 septembre, à Montpellier.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 13 Sep 2011 9:42

20 minutes Montpellier, 12 septembre
Plus de train vers Baillargues

Deux trains par heure en période de pointe entre Baillargues et Montpellier, puis un toutes les heures. Voilà ce que propose la région à parti de 2013. Un projet d'ampleur dont la consultation publique démarre aujourd'hui. Objectif : faciliter l'accès aux transports en commun, via la transformation totale de la gare de Baillargues en pôle d'échange multimodal. Concrètement, il s'agit de créer un large parvis devant l'actuelle gare offrant des places de stationnements pour voitures, vélos, deux roues, bus et cars interurbains.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar brochet » 22 Sep 2011 8:09

Vu cette semaine (je n'ai pas l'article sous les yeux) dans le journal du conseil général du Gard -Gard Mag- un article sur la ligne Nîmes Alès.
On y parle de l'ouverture de 3 nouvelles gares à Nîmes Hoche, Hauts de Nîmes et Saint Hilaire de Brethmas. Est également évoqué le cadencement et :shock: l'électrification ??? :shock:
Emportement d'un rédacteur fiévreux, ou projet dans les cartons ?

A +
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 22 Sep 2011 14:15

Ville, Rail & Transports, 22 septembre
La région Languedoc-Roussillon reconduit le TER à un euro

La région Languedoc-Roussillon expérimente depuis le 1er juillet le TER à un euro sur la ligne Nîmes - Le Grau-du-Roi (45 km) et en a dressé un premier bilan de fréquentation.

« En juillet et août les comptages attestent que le nombre de voyageurs a plus que doublé par rapport à 2009, année de référence », a fait savoir le conseil régional. Le seuil des 100 000 voyageurs a été dépassé au cours des deux mois de haute saison estivale. Des pointes ont été notées le samedi 30 juillet avec 3 132 voyages et le jeudi 11 août avec 4 048 voyages. À la direction régionale de la SNCF, on relève « une très forte et remarquable mobilisation de tous les métiers de l’entreprise » autour de cette expérimentation. 64 % des clients ont affirmé, dans un sondage de l’institut BVA commandé par la région, que « sans le tarif à un euro ils n’auraient pas effectué ce trajet en TER ». 29 % faisaient l’an dernier le trajet en voiture individuelle. La sécurité est ressentie comme le point fort dans les trains (94 % de satisfaits ou très satisfaits), la fréquence étant le point jugé le moins convaincant (73 % de satisfaits tout de même). 53 % des clients résident en Languedoc-Roussillon, 52 % dans le Gard. 80 % des voyageurs détenaient un billet à un euro, les 20 % restants étant en correspondance et payant le prix de la tarification générale. Le billet à un euro n’est en effet disponible que dans les gares de la ligne. En décembre, la région Languedoc-Roussillon étendra cette tarification ferroviaire, unique en France, à la ligne Perpignan - Villefranche, au printemps 2012 à Carcassonne - Quillan, à l’été 2012 au translozérien Langogne - La Bastide - Mende - Marvejols et fin 2012 à Béziers - Bédarieux. D’ici là, l’opération Nîmes - Le Grau-du-Roi devrait pouvoir livrer ses premiers bilans financiers.


Le dossier de presse de la Région
http://www.laregion.fr/uploads/Document ... n-a-1-.pdf
Dernière édition par Didier 74 le 30 Sep 2011 19:18, édité 1 fois.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar dyonisos » 22 Sep 2011 16:09

brochet Wrote:Vu cette semaine (je n'ai pas l'article sous les yeux) dans le journal du conseil général du Gard -Gard Mag- un article sur la ligne Nîmes Alès.
On y parle de l'ouverture de 3 nouvelles gares à Nîmes Hoche, Hauts de Nîmes et Saint Hilaire de Brethmas. Est également évoqué le cadencement et :shock: l'électrification ??? :shock:
Emportement d'un rédacteur fiévreux, ou projet dans les cartons ?

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Tu veux parler de çà: GARDMAG
LE TRAIN Voyage en TALGO en France, C'est possible...
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar François » 22 Sep 2011 21:29

Didier 74 Wrote:D’ici là, l’opération Nîmes - Le Grau-du-Roi devrait pouvoir livrer ses premiers bilans financiers.


Oui oui, qu'ils nous présentent les dégâts coûts de cette opération...
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Re: Politique ferroviaire en Languedoc - Roussillon

Messagepar Didier 74 » 26 Sep 2011 10:38

L'UTP attaque la politique tarifaire de la Région Languedoc-Roussillon.

mobilicites.com, 26 septembre
Transport urbain : l'UTP veut des promesses de trafic plus modestes et la vérité des coûts

Michel Bleitrach a annoncé que l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) avait engagé une réflexion avec les élus du transport du Gart sur le modèle économique du transport urbain. Il prône des engagements de fréquentation plus modestes et la vérité sur les coûts du transport.

La fréquentation dans les transports urbains a ralenti en 2010 et pourrait marquer de nouveau le pas en 2011 à cause de la crise.

Après les années fastes de 2007-2008 qui avaient vu des chiffres de progression du trafic dépasser les 6% dans les réseaux de transport urbain, 2009 et 2010 ont été moins florissants : +1,1% de fréquentation en 2009 (-1,1% en Ile-de-France) suivi d'une légère progression de +1,4% en 2010, "avec une baisse des recettes et une augmentation des dépenses d'investissement : pour un euro dépensé, on engrange 0,7 euro de recettes", indique l'UTP qui réprésente les entreprises privées et publiques de transport urbain.

Le premier semestre 2011 ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices avec le chômage reparti à la hausse, ce qui entraîne un recul de la mobilité. "Le report modal s'est inversé au profit de la voiture", indique Michel Bleitrach, président de l'UTP et patron de Keolis (groupe SNCF) qui incrimine la crise économique mais aussi l'effet de la prime à la casse.

"Des prévisions de trafic au-delà du possible"
Devant cet effrittement de la fréquentation, l'organisation professionnelle est tombé d'accord avec le Groupement des autorités responsables de transport (le Gart qui représente les élus locaux en charge des transports) pour dire que "Les opérateurs ont été trop optimistes sur la capacité de leurs équipes a attirer de nouveaux clients", confie Michel Bleitrach.
Faut-il ralentir la course effreinée à laquelle ses livrent les groupes dans leurs engagements de fréquentation lorsqu'ils répondent aux appels d'offres ? Une sorte de code de bonne conduite entre concurrents (Keolis, Veolia Transdev, RATP Dev, CarPostal) pour coller aux réalités du marché.
"Arrêtons des prévisions de trafic au delà du possible, ce sont de fausses promesses aux élus pour remporter des marchés économiquement intenables ", a lancé Michel Bleitrach.

Gratuité, TER à 1 euro
Dans beaucoup d'agglomérations, les recettes moyennes par passager transporté ont tendance à diminuer, poursuit le patron de l'UTP : en 2009, elles représentaient 0,50 euros par voyage, 0,45 euro en 2010. "Nos marges de rentabilité sont étroites, de l'ordre de 1%, il faut protéger notre modèle économique", a relevé Jean-Marc Janaillac, vice-président de l'UTP et patron de RATP dev, soulignant au passage l'explosion des tarifs sociaux.
"Avec le Gart, nous sommes aussi d'accord sur l'idée que le transport urbain ne doit pas être gratuit. Quant au TER à 1 euro contre 1,40 euros pour un ticket à l'unité dans les bus ou les métros, ce n'est pas très raisonnable", conclue Michel Bleitrach qui prône la "vérité des coûts".
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Didier 74 » 30 Sep 2011 19:36

Midi Libre, 24 septembre
Les usagers de la SNCF conservent leur entrain

La ligne ferroviaire Alès-Nîmes cessera provisoirement de fonctionner du 3 octobre au 10 décembre pour cause de travaux. Durant cette interruption, la SNCF mettra en service des bus afin d’assurer la continuité du transport. L’association des usagers, elle, réclamait à cor et à cri, le maintien de trois trains le matin et le soir, une solution technique affirmait-elle compatible avec le maintien du nécessaire chantier de modernisation.

Le choix du bus selon les usagers accentuera le fossé sur cet axe où dans la compétition qui l’oppose au rail, la route l’emporte déjà haut la main. Chaque matin, 25 000 véhicules se pressent aux portes d’Alès, 35 000 à l’entrée de Nîmes, quand seul un millier de voyageurs emprunte le train. Pour autant, l’association qui se bat pour rééquilibrer ce combat inégal ne baisse pas les bras. Sa très forte mobilisation - 1 300 signatures recueillies en faveur du train - lui a permis de gagner une semaine sur la réouverture de la ligne fixée initialement le 17 décembre prochain. "M. Giordano responsable de Réseau Ferré de France a dit qu’il mettrait cinq jours de mieux dans la balance s’il n’y avait pas d’intempéries", espère Jean Michel, président de l’association qui réclame par ailleurs que la SNCF "prévoit la première semaine plusieurs bus de réserve en cas de défaillance".

Dans le même but d’aider à faire prendre le bus plutôt que la voiture, les usagers réclament par ailleurs la mise en service au quotidien "d’un bus supplémentaire à 7h30 au départ d’Alès, une heure de pointe, et un autre au retour depuis Nîmes à 17h30, contre un seul actuellement par semaine, le vendredi".

La pression envers la SNCF aurait permis, d’après Jean Michel, d’obtenir un second arrêt en ville de Nîmes pour la dépose des voyageurs pour les autocars de substitution en provenance d’Alès (place d’Assas et en bas de l’avenue Feuchères). Enfin, une desserte supplémentaire au départ de Saint-Geniès-de-Malgoirès et un autre arrêt à Fons/Saint-Mamert ont aussi été créés. Autant de raisons pour les usagers de continuer à faire entendre leur voix.
Didier 74
 

Re: Politique ferroviaire en Languedoc-Roussillon

Messagepar Didier 74 » 04 Oct 2011 8:22

Midi Libre, 2 octobre
Alès Usagers et élus prennent le train de la contestation

Elus et association d’usagers de la SNCF ont fait savoir leur inquiétude, hier matin en gare d’Alès, sur la ligne de chemin de fer entre Nîmes et Clermont-Ferrand.

D’abord en ce qui concerne les travaux programmés sur le tronçon Alès-Nîmes, du 3 octobre au 10 décembre. Pendant cette période, les bus transporteront les passagers qui risquent de passer beaucoup plus de temps dans les transports, aux heures de pointe, notamment avec les travaux dans Nîmes et sur La Calmette. "Il faut que les usagers nous signalent tous les dysfonctionnements", avertit Jean Michel, le président de l’association des usagers de la SNCF du Gard.

Sur le tronçon Alès-Bessèges, la situation n’avance guère, les trains circulant toujours à 30 km/h après Salindres, faute pour la SNCF de réaliser les travaux d’entretien nécessaires. "Et nous n’avons aucune information", regrette Jean Michel.

La question du Cévenol, entre Nîmes et Clermont-Ferrand, était aussi au centre des préoccupations des usagers. "Le Cévenol va jusqu’à Marseille pour l’instant. Mais après 2012 nous n’avons aucune certitude", confie Jean de Lescure, conseiller général de la Lozère. "Et nous restons vigilants car ce n’est pas le premier mauvais coup que nous fait la SNCF."

En effet l’Association des élus pour la défense et la promotion du Cévenol en a vu d’autres. "Nous avions demandé la possibilité pour les usagers de pouvoir réserver leurs places sur le Cévenol. La SNCF envisage carrément de rendre la réservation obligatoire à la fin de l’année. Ce qui entraîne un surcoût pour l’usager et la fin des tarifs préférentiels. C’est la mort complète de cette ligne", confie Guy Malaval, maire de Langogne et vice-président de l’association.

Parmi les autres "mauvais coups", les élus parlent aussi de l’absence de visibilité et de promotion pour cette ligne. "La SNCF, tant au guichet que sur internet, ne propose jamais de passer par le Cévenol. Pour un trajet de Clermont-Ferrand à Nîmes, la SNCF propose de passer par Lyon et le TGV. Alors que le Cévenol est moins cher et direct", explique Guy Malaval. "Le Cévenol est un train fantôme", lance un élu. "Alors que cette ligne est magnifique."

"On nous avait déjà supprimé le train de nuit qui était très fréquenté et pas cher. Et on a perdu la correspondance avec Paris à 10 minutes près. Qu’on ne nous dise pas qu’il n’était pas possible de gagner dix minutes", s’indigne Guy Malaval. De là à penser que la SNCF veut la mort du Cévenol, il n’y a qu’un pas. D’autant que fin 2013, la convention doit être réexaminée. Et une baisse de fréquentation pourrait être fatale.

1er octobre
Nîmes Galère annoncée pendant la coupure de la ligne TER entre Alès et Nîmes

La coupure de la ligne TER entre Alès et Nîmes, pour travaux, à partir de lundi et jusqu’au 10 décembre, va bousculer la vie quotidienne de nombreux usagers.

Ils sont des dizaines voire "des centaines" de voyageurs concernés. Ces "collègues de train", comme ils s’appellent, ont beau s’organiser depuis des semaines, à l’approche de lundi, l’appréhension grandit : "On ne sait pas si on va y arriver." Et pour cause. Le train qui les emmène chaque jour au travail, entre Alès et Nîmes, ne circulera pas, en raison de travaux de modernisation du 3 octobre au 10 décembre.

Anne-Marie Skora et Kathy Blachère font partie de ces usagers bousculés. La première vient tous les jours de Saint-Geniès-de-Malgoirès, où elle réside, à Nîmes où elle travaille. Durant deux mois et demi, elle va donc prendre les cars de remplacement mis en place par la SNCF. "Mais comme ils ont avancé les départs pour maintenir les horaires d’arrivée, je vais me lever plus tôt et mes enfants vont trinquer. Ma fille, qui va en garderie, devra se lever vingt minutes plus tôt. Mon fils, au collège, sera seul plus longtemps, y compris le soir, pour les devoirs."

La situation de Kathy Blachère, qui habite à Saint-Christol-lès-Alès, est plus problématique encore. "J’ai deux contraintes horaires : le matin, je dois à la fois m’occuper de mes enfants puis arriver au travail avant 9 heures ; le soir, je dois revenir assez tôt pour les récupérer." Comme beaucoup de ses “collègues de train”, la Saint-Christolenne n’a donc pas le choix : elle va covoiturer jusqu’en décembre avec un Alésien lui aussi touché par la coupure. Comme si cela ne suffisait pas à Kathy Blachère, "je tombe du coup dans les travaux routiers de La Calmette, qui ne sont pas finis !" Les deux Gardoises évoquent les travailleurs transitant via des correspondances. "Ceux qui viennent de Génolhac, parce que leur train n’arrivera plus à l’heure, devront prendre leur voiture pour rejoindre le bus d’Alès." Pire, les retards à prévoir pour ceux - "et ils sont plus nombreux qu’on le croit" - se rendant d’Alès à Montpellier. "Il y en a un qui a fait le calcul : il va passer cinq heures par jour dans les transports !"

Même si les deux abonnées du TER reconnaissent la nécessité des travaux, "l’écoute" et les moyens humains octroyés par la SNCF, elles se demandent pourquoi l’abonnement reste au même prix et regrettent deux choses. D’abord que l’option de mettre en pause les travaux matin et soir, le temps de laisser passer quelques trains, n’ait pas été choisie, "alors qu’un expert de la SNCF nous avait affirmé que c’était possible" ; ensuite, qu’une rencontre avec la compagnie ne soit prévue qu’après une semaine de coupure. "On a déjà demandé des ajustements, sans réponse. Il faudrait au moins changer l’horaire du train de Génolhac et mettre un bus à 7 h 30 à Alès."

En attendant, "on se lève plus tôt, on se dépêche pour les enfants, on fonce au boulot, on se dépêche pour rentrer, on n’arrête pas de courir et quand on finit par rentrer à la maison, c’est tout le monde qui prend !", prévoit Anne-Marie Skora. En ne riant qu’à moitié.

AUTOCARS
Les horaires des autocars de remplacement mis en place par la SNCF sont consultables aux guichets des gares, par téléphone au 0800 88 60 91 (N° vert) et par internet sur www.ter-sncf.com (choisir la région Languedoc- Roussillon). Certains autocars sont doublés pour les heures de pointe. « Le service rendu n’est bien sûr pas exactement le même qu’en train », reconnaît Stéphane Lubrano, directeur TER du Gard pour la SNCF, qui indique pourtant qu’une baisse momentanée des tarifs n’est tout simplement « pas envisagée ». Ces dernières semaines, du personnel a été déployé sur les quais d’Alès, Saint-Geniès-de-Malgoirès et Nîmes pour informer les voyageurs des perturbations à venir.

100 M€ DE TRAVAUX
Un chantier de plus de 100 M€ (financés par l’État, la Région, le Département, Nîmes Métropole et Réseau ferré de France) de modernisation est conduit sur la ligne Nîmes-Alès par RFF. Le viaduc de Courbessac (37,3 M€) vise à une liaison plus performante. Un nouveau poste d’aiguillage nîmois (35,6 M€), l’automatisation de la signalisation (10,4 M€) et des travaux de maintenance (remise en état, débroussaillage, rénovation du système hydraulique, quais allongés, etc.) doivent permettre une plus grande fiabilité des horaires des trains. L’aménagement du point de raccordement de Saint-Césaire (15,2 M€) laissera circuler plus de trains. Enfin, la modification du pont-rail de l’Observance, à Nîmes (3,4 M€) améliorera les transports urbains.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar François » 04 Oct 2011 17:34

Les deux articles sont très instructifs sur les contradictions des "défenseurs" du ferroviaire. D'un coté, ils se plaignent de l'absence de travaux, de l'autre que les travaux bouleversent pendant quelques semaines leurs train-trains quotidiens. Ce pays est dans la désespérance continuelle, c'est pathétique.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Huissier » 04 Oct 2011 18:17

Il y a peut être un juste milieu entre pas de travaux et interrompre totalement pendant 3 mois une ligne à double voie non ?
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar François » 04 Oct 2011 18:53

Huissier Wrote:Il y a peut être un juste milieu entre pas de travaux et interrompre totalement pendant 3 mois une ligne à double voie non ?


Nous sommes bien d'accord avec les questions importantes : Est ce possible de ne pas interrompre totalement la circulation (il semble que non ?) A quel coût ?
Ce que j'ai du mal à comprendre ce sont ces critiques systématiques chaque fois qu'il y a des travaux de modernisation INDISPENSBLE pour améliorer l'attractivité et le confort des voyageurs. S’il est évident que cela perturbe le quotidien et dégrade provisoirement les conditions de transport, ne serait il pas mieux de souligner tout l'intérêt que représente ces travaux plutôt que les quelques semaines d'effort demandé ? Il y a d'autres lignes (majoritaires) qui ne bénéficient pas de tels investissements...
Dernière édition par François le 04 Oct 2011 19:03, édité 1 fois.
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Huissier » 04 Oct 2011 19:03

Il m'a semblé au détour d'un article que le couple RFF/SNCF avouait que le non-maintien de dessertes partielles était plus une histoire de gros sous que d'un problème technique.
Certes l'utilisation à bon escient des deniers publics est de rigueur plus que jamais, mais dans ce cas là il faudrait d'abord regarder où sont passés les billets balancés par les décideurs/payeurs dans les escaliers avec RFF/SNCF, deux ou trois filiales d’ingénierie et d'études de la SNCF, une entrrprise ou deux de travaux ferroviaires et leur sous-traitant.

Mais c'est une autre histoire :mrgreen:
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar Thor Navigator » 05 Oct 2011 1:55

Huissier Wrote:Il y a peut être un juste milieu entre pas de travaux et interrompre totalement pendant 3 mois une ligne à double voie non ?

Oui, la question de bon sens à se poser est bien celle-là. Le système ferroviaire français marche aujourd'hui sur la tête. Les coûts touchant l'infra ont explosé et le gestionnaire de l'infrastructure préfère arbitrer dans un sens défavorable aux services ferroviaires (mais qui l'arrange lui évidemment) plutôt que de pousser à la recherche d'une solution intelligente limitant les conséquences pour les utilisateurs du cdf. Il est "aidé" par l'opérateur qui dans le cas du TER, ne perdra pas d'argent ou à la marge (l'ensemble des coûts étant refacturés à l'AOT) donc ne va pas trop grogner contre RFF, ce qui va dans le sens demander par sa tutelle. Comment a t-on reconstruit le réseau dans l'après-guerre puis modernisé et électrifié des milliers de km sans couper la circulation des mois durant ? Sans compter que dans plusieurs opérations récentes réalisées en "ligne fermée" (le nouveau credo du GI français pour limiter les coûts), l'Infra SNCF s'est vue refuser l'accès aux chantiers durant les travaux (interdiction de regarder de près le travail des entreprises de TP) et plusieurs mauvaises surprises ont été au rendez-vous lors de la restitution de la ligne, voire quelques mois après (affaissement de plate-forme notamment, manifestement des engins de chantier routier avaient circulé là où ils n'auraient pas du, fragilisant la plate-forme ; ailleurs ce fut des installations de sécurité touchant les PN qui n'avaient pas été remontées correctement...).
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Re: Politique ferroviaire en Septimanie, projets, LGV...

Messagepar dyonisos » 12 Oct 2011 12:44

izgood Wrote:Bonjour

La ligne de Carcassesonne à Limoux vue par La dépêche :

http://www.ladepeche.fr/article/2011/10 ... illan.html

Tu te "décarcasses" trop izgood... :beammeup:
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