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Thor Navigator Wrote:Ils montent très bien le Lioran [30 pm] ou les Sauvages [26-27 pm]
lgv2030 - eomer Wrote:Bizarre cette histoire de Bedous-Canfranc: compte tenu du montant des travaux nécessaires pour remettre en service le viaduc (très modeste compare au budget d'une région), on de demande bien si les élus ont vraiment envie de la réouvrir.
Mais bon, s'il y avait un trafic potentiel, on aurait eu largement le temps de rouvrir la ligne depuis 30 ans.
Ces maires béarnais qui rêvent d'une gare dans leur commune
Les voyageurs constatent que le cadencement n'est toujours pas au point.
Fermée depuis une quinzaine d'années, la gare de Lescar pourrait rouvrir pour un trafic régional desservant un maximum de localités.
Les uns après les autres, des maires évoquent soit la réouverture - voire la construction - d'une gare, soit la multiplication des arrêts, ou encore l'association rail-route. Il est vrai que la politique de la Région s'applique depuis plusieurs années à développer les transports ferroviaires (TER) de voyageurs en Aquitaine. En Béarn, la réfection de la voie Pau-Oloron en est une illustration.
Autre axe développé par le conseil régional, le cadencement. Il s'agit d'avoir des trains à horaires fixes et faciles à mémoriser. Sur la ligne Pau-Bayonne, il pourrait y avoir un train toutes les heures et un toutes les demi-heures entre Puyoô et Pau. Mais ceci ne devrait pas être mis en place avant fin 2012.
Le retour du tortillard
C'est dans le cadre de ce cadencement que plusieurs maires verraient bien la création ou la réouverture de la gare de leurs communes. « On est dans l'étude et la réflexion », avance Christian Laine, maire de Lescar. « Pourquoi ne pas envisager le retour d'un tortillard qui desservirait toutes les gares entre Artix et Pau ? » Une sorte de tramway-train s'arrêtant dans chaque commune pour des dessertes de proximité, l'idée est séduisante. Mais encore faudrait-il pouvoir insérer ce « tortillard » dans le trafic existant et rouvrir des gares. « Celle de Lescar a été fermée il y a 15 ans. Elle pourrait resservir pour cette desserte », anticipe Christian Laine.
Jean-Michel Tissanié, maire de Gan, aimerait bien que la gare de Haut-de-Gan rouvre sur la ligne Pau-Oloron. « Depuis les travaux sur la ligne et le cadencement, je vois davantage de gens dans le train. Un arrêt de plus entre Buzy et Gan ne serait pas pénalisant. On peut cadencer avec les lignes de bus Idélis pour de meilleurs résultats », explique-t-il.
Le maire de Lacq, Didier Rey a son idée lui aussi : « Le cadencement doit se faire entre Bayonne et Nay. Je propose la réouverture de la gare de Lacq pour un ou deux arrêts dans les deux sens le matin à l'embauche et le soir à la débauche. Ce serait logique puisqu'il y a près de 10 000 personnes qui travaillent dans le bassin. La gare est là, en bon état, avec le cadencement, on peut desservir un gros potentiel de voyageurs », insiste-t-il. « Quand j'ai lancé l'idée, les gens ont souri. Mais plus j'en parle, plus c'est pris au sérieux », affirme le maire de Lacq.
Multiplier les arrêts
Quant au maire de Billère, Jean-Yves Lalanne, il n'hésite pas à envisager la construction d'une nouvelle gare (modeste) pour que sa ville profite des trains. « Derrière le magasin Picard, nous avons les axes Pau-Bayonne et la rocade avec 20 000 véhicules par jour. Nous aurons bientôt à cet endroit les bus à haut niveau de service et un parking relais pour le covoiturage. Les rails sont là, ne manque plus que la gare », argumente le maire de Billère. Avec les communautés de communes du Vath Vielha, Lacq-Orthez et Oloron, il milite pour le train cadencé de Bayonne à Nay avec desserte du bassin de Lacq et du pôle aéronautique de Bordes, et bien sûr Billère, « noeud intermodal des plus importants ». « Les études montrent qu'il faut multiplier les arrêts », assure l'élu.
Christian Petchot-Baqué, président de la Vath Vielha, y croit : « Avec des navettes toutes les demi-heures aux heures de pointe et des arrêts à Montaut, Coarraze, Bordes, Assat..., nombre d'utilisateurs de la voie rapide, saturée, prendraient le train », assure-t-il. « Nous avons pris une délibération pour accompagner ce projet régional en aménageant les parkings et les accès aux gares. Nous étudions également avec le conseil général une organisation des transports routiers pour que les 24 villages puissent être liés à une gare ». Des projets qui ne manqueront pas d'être suivis avec attention, à l'heure où le prix des carburants bat des records.
===> Repères
Evolution du trafic TER 2000-2009 (source SNCF). En 2008, la fréquentation des trains express régionaux (TER) a progressé de 5,5 % en nombre de voyageurs par kilomètres, poursuivant la croissance entamée en 2004, après une baisse continue jusqu'en 2003. Le trafic voyageurs en 2009 connaît une baisse légère (-1,1 % pour le TER) quand le trafic en voitures particulières poursuit sa progression.
Le trafic des TER en 2009 en millions de voyageurs par kilomètres. Bordeaux - Hendaye : 69,3 (- 9,5 %) ; Bordeaux -Pau - Tarbes : 29,8 (+ 12,9 %) ; Hendaye - Tarbes : 10,9 (- 1,8 %) ; Pau - Oloron : 4,6 (- 6,1 %, avant les travaux de réfection).
===> Les usagers ne voient aucun progrès
Si la Région marque fortement sa volonté de mettre en avant le transport ferroviaire que ce soit avec la réouverture de la Pau-Canfranc ou dans la politique des cadencements, elle n'est pas maître du jeu. Le réseau de voies et de gares appartient à RFF (Réseau ferré de France) qui a sa propre logique et la circulation des trains revient à la SNCF. Une scission qui ne convient pas à certains. « Il faut refusionner RFF et SNCF », plaide Jean-Yves Lalanne qui estime que « les infrastructures doivent être financées par l'État et que ce dernier doit arrêter de se désengager ».
En effet, du côté des usagers, le quotidien reste souvent aléatoire. Patrick Brocard, de l'association des usagers de la ligne Pau-Bayonne constate : « C'est toujours intéressant d'avoir plus de gares, de nous promettre le cadencement. Mais pour l'heure rien n'a changé. Actuellement il y a des trous de 4 heures sans train sur la ligne. On nous écoute, on prend des notes mais on ne voit rien venir. Comment vont-ils faire ? Qui va financer ? Avec quel argent ? On entend de bonnes idées mais est-ce que ça va aboutir ? » questionne-t-il.
« Des voies pourries »
En attendant, RFF a concédé que « certaines voies étaient pourries » et a mis en route toute une série de travaux de réfection des voies, notamment entre Dax, Puyoô et Pau. Quant à la Pau-Canfranc, si le gouvernement s'intéresse enfin à la faire, RFF semble toujours manquer d'enthousiasme.
Aussi, malgré une volonté affirmée de la Région, beaucoup de travail reste à faire : en 2009, 86,78 % des trains sont arrivés à l'heure en Aquitaine, soit la 18e place sur 20 en France (revue Ville Rail et transport). Et le cadencement promis a déjà un an et demi de retard. Le chemin (de fer) est encore long.
Didier 74 Wrote:Premier bilan de Pau - Oloron dans Sud Ouest du 10 juin
http://www.sudouest.fr/2011/06/10/la-li ... 8-4344.php
izgood Wrote:Bonjour
L'expertise suisse au service de la ligne de Canfranc...![]()
Un groupe de 88 ingénieurs suisses experts dans des transports, en majorité employés des chemin de fer, voyageront ce samedi dans le train de Canfranc, entre Huesca et la station internationale, pour connaître la ligne ferroviaire et pour visiter l'édifice moderniste de la gare. ..."
"... Ensuite, ils assisteront à une présentation du travail de Suter, qui travaille actuellement au Bureau Fédéral Suisse des Transports, ainsi que des communications du Crefco et du Creloc, par la voix de son secrétaire, François Rebillard, un cheminot retraité.
Selon Europapress.es
Oloron et la SNCF ensemble pour la mobilité
La Mairie et la SNCF sont allés à la rencontre des usagers du TER Aquitaine Oloron-Pau dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité.
Bernard Uthurry, maire d'Oloron et vice-président du Conseil régional en charge des transports, Béatrice Rance, chargée de mission et Véronique Champion, responsable de ligne, ont accueilli hier les usagers du Oloron-Pau en gare d'Oloron, avec petits-déjeuners offerts et explications sur les modalités de transport à la clé.
L'occasion de faire le point avec Bernard Uthurry sur l'intermodalité et les différents changements sur la question des transports.
« Sud Ouest ». Quelles sont les avancées en matière de cadencement des trains ?
Bernard Uthurry. On a pris un peu de retard, en partie à cause de l'état du réseau et des travaux qu'il implique. C'est délicat, coûteux et cela doit se faire sans faire perdre du temps aux voyageurs.
Mais quand le cadencement est mis en place, comme sur la ligne Bordeaux-Arcachon, il est de nature à favoriser l'accroissement du trafic, notamment en offrant une meilleure lisibilité aux usagers.
Comment développer l'intermodalité et l'interopérabilité ?
Il faut d'abord que les collectivités jouent le jeu, en transformant les gares en pôles d'échanges.
Nous avons la volonté de favoriser cela pour répondre aux problèmes de stationnement, de coût de plus en plus élevé de la voiture, de raréfaction du pétrole ou aux exigences d'un bon bilan carbone.
Et nous travaillons aussi à favoriser l'interopérabilité pour permettre de réduire les démarches de l'usager qui doit pouvoir simplement organiser un trajet, par exemple, de Bidos à Pau, en empruntant la navette, le train, le covoiturage…
C'est une vraie politique d'aménagement du territoire à mettre en place. C'est aussi le sens des futurs contrats d'axe attendus dans la région, et de la mise en place de la navette à titre expérimental dans notre ville.
Quid de la réouverture de la ligne Oloron-Bedous ?
La Région est toujours attachée à cette réouverture. Les travaux, qu'elle finance à 100 %, doivent débuter en 2013 après la déclaration d'utilité publique (DUP). De ça dépend aussi l'électrification de la ligne Pau-Oloron, dont le coût est estimé à hauteur des travaux de régénération de la ligne, soit environ un million d'euros par kilomètre.
Une fois la ligne rouverte jusqu'à Bedous, les deux pays devraient pouvoir boucler la liaison (jusqu'à Canfranc, NDLR) qui servira d'alternative à la Traversée centrale des Pyrénées, gelée pour l'instant, et qui coûterait beaucoup moins cher : plusieurs dizaines de milliards d'euros pour la TCP, contre quelques centaines de millions via Canfranc.
dyonisos Wrote:103 millions.. on solutionnerait tout les points noirs restant en entretien infra en Limousin, comme Brive - St Yrieix; et à tout prendre, ne ce fusse uniquement pour l'Aquitaine, autant rouvrir Sarlat - Cazoulès, qui manque cruellement au fort bassin touristique sarladais, assez enclavé de Brive en TC à l'heure actuelle.
dyonisos Wrote: et à tout prendre, ne ce fusse uniquement pour l'Aquitaine, autant rouvrir Sarlat - Cazoulès.
mauzemontole Wrote:dyonisos Wrote:103 millions.. on solutionnerait tout les points noirs restant en entretien infra en Limousin, comme Brive - St Yrieix; et à tout prendre, ne ce fusse uniquement pour l'Aquitaine, autant rouvrir Sarlat - Cazoulès, qui manque cruellement au fort bassin touristique sarladais, assez enclavé de Brive en TC à l'heure actuelle.
Y a la portion Tulle / Ussel qui a été exclue sur Plan Rail Limousin, j'ai pas compris pourquoi
Donostian Wrote:dyonisos Wrote: et à tout prendre, ne ce fusse uniquement pour l'Aquitaine, autant rouvrir Sarlat - Cazoulès.
Ou là là , il y a une véloroute sur la plate-forme...
C'est l'une des remarques qui revient le plus parmi les quelque 400 passagers quotidiens du train express régional entre Pau et Oloron. Le temps de trajet, autour de 37 minutes, est jugé un peu longuet. « On ne peut pas maintenir la vitesse de 90 km/h partout en raison de plusieurs ralentissements techniques », répond Nicolas Guyot, chargé de projet au service investissement de Réseau ferré de France.
Les ralentissements sont d'abord liés au tracé et aux dévers de la ligne. « Modifier ce tracé, même dans les emprises, représenterait des travaux trop importants. » Aux abords des gares, outre les arrêts, les aiguillages ne sont pas automatisés « sur une ligne peu circulée ». Le train peut y ralentir jusqu'à 30 km/h.
Autre souci : « une insuffisance de la visibilité aux passages à niveau ». Pour prendre l'exemple de celui d'Herrère, sa reprise était normalement prévue dans le chantier de réfection de la ligne, qui s'était déroulé dans la deuxième moitié de l'année 2010. Las, comme l'État est maître d'oeuvre sur la route nationale 134 où se situe ce passage à niveau, les calendriers n'ont pas collé. « L'enquête publique est prévue pour 2012. »
De toute façon, les travaux qui pourraient être entrepris sur la ligne permettraient de grappiller au mieux « une ou deux minutes ». « Un aller-retour en une heure, qui constituerait un vrai changement, est complètement hors de portée au vu des infrastructures », assure Nicolas Guyot.
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