[Débat] Le coup de grâce pour le fret ferroviaire ?

[Didier 74]

Le Progrès, 2 août

Sécheresse : la paille n’arrivera pas en gare du Puy

Les deux gares pressenties, dans le nord-ouest du département, pourrait poser des problèmes d’acheminement aux éleveurs de l’est de la Haute-Loire

Les gares de Brioude et d’Arvant sont prévues pour la Haute-Loire

Nous l’avons appris hier, en exclusivité, de la bouche d’Hervé Morainville, directeur de la FDSEA Haute-Loire. La gare du Puy-en-Velay n’accueillera pas les bottes de paille acheminées vers les éleveurs altiligériens qui l’ont commandé au syndicat, à la suite des mois de sécheresse.

La commande globale de la FDSEA Haute-Loire s’élèvera finalement à 7 000 tonnes au total. « 1 000 tonnes en provenance du sud de la France ont déjà été acheminées à 120 euros la tonne, qui viennent principalement du Gard et de l’Hérault. Il reste 6 000 tonnes à ramener de la Marne, et l’idéal serait qu’elle vienne à 80 % par convoi SNCF et 20 % par camion », explique Hervé Morainville. « Les négociations vont bon train, en étroite collaboration avec nos collègues du Cantal, où les gares ne sont pas utilisables pour travaux ». Bilan des courses : deux gares sont pressenties en Haute-Loire pour les livraisons de paille : celle de Brioude et celle d’Arvant. La gare du Puy-en-Velay qui avait accueilli les wagons de paille en 1976 et 2003, lors de deux autres sécheresses, ne servira pas pour celle de 2011. « Cette gare n’est plus habilitée à ce type de livraison ».

La présence de deux gares de livraison sur le nord-ouest de la Haute-Loire pourrait poser des problèmes d’acheminement pour les éleveurs se trouvant à l’est du département, donc assez éloigné des points de livraison.

La FDSEA et les Jeunes agriculteurs réfléchissement d’ores et déjà à des moyens de complémentarité de l’acheminement par le biais du transport routier. Tout n’est pas arrêté.

« En tout cas, les éleveurs, victimes du manque de fourrage, ne se sont pas désistés dans leur commande d’une paille relativement difficile à trouver », conclut le responsable de la FDSEA.

[Didier 74]

Le Progrès, 6 août

Transport de paille : les premiers trains en septembre dans le Roannais

On saura avant le 15 août quelle gare de la Loire sera choisie par la SNCF

Sécheresse. 5 000 tonnes de paille devraient être acheminées par le train à la gare de Saint-Germain-Lespinasse. Face à la longueur des négociations, le premier convoi n’est attendu que le mois prochain

Suite à la forte sécheresse de printemps, le comité national de l’assurance en agriculture a reconnu le département de la Loire en état de calamité sécheresse agricole, ouvrant droit à la solidarité nationale.

Seule la perte de récolte d’herbe fait l’objet d’indemnisation. Les premiers acomptes d’indemnisation seront versés dès le 15 septembre pour les demandes déposées avant le 7 septembre. Un dispositif de déclaration en ligne « téléCALAM » est à la disposition des exploitants agricoles.

32 000 tonnes de paille commandées
La cellule sécheresse de la chambre d’Agriculture de la Loire a commandé 32 000 tonnes de paille. Patrick Breyton, directeur de la FDSEA Loire, a été négocié, à Paris, avec la SNCF le transport de la paille par le train entre l’Oise et la Loire.

10 000 à 11 000 euros par train
Ce tarif proposé par la SNCF est qualifié de « raisonnable » par la FDSEA. Un train transportant 450 tonnes de paille environ. C’est beaucoup moins que lors de la sécheresse de 2003. Cette année-là, le transport de paille coûtait 25 000 à 28 000 euros par train.

De la paille de l’Oise
La FDSEA Loire s’approvisionne principalement auprès de producteurs de l’Oise. 10 000 tonnes de paille proviendraient de ce département. Déjà 1 000 tonnes ont été acheminées par la route, 5 000 tonnes devraient arriver par le train. Mais les discussions entre la SNCF et la FDSEA divergent sur la gare de départ. La SNCF propose une gare dans l’Aisne à plus de 200 km de Clermont-del’Oise, secteur d’où provient la paille. La FDSEA est contre, ne souhaitant pas transporter la paille par tracteurs et camions sur 200 km. Elle propose un quai disponible dans une coopérative agricole d’Avigny-sur-Oise, près de la zone de production.

Arrivée à Saint-Germain-Lespinasse
La gare de départ pourrait être celle de Villers-Cotterêts, à la limite des départements de l’Oise et de l’Aisne. Elle serait aussi utilisée par les agriculteurs du sud de la Saône-et-Loire qui ont aussi commandé de la paille dans l’Oise. Une solution qui pourrait convenir à tout le monde puisque la paille arriverait à la gare de Saint-Germain-Lespinasse (Loire). Réponse espérée de la SNCF avant le 15 août.

Les premiers trains en septembre
Si les discussions se concrétisent, le premier train arriverait, dans la Loire, début septembre. En attendant, 20 camions par jour transportant de la paille arrivent dans la Loire en provenance de l’Oise, l’Yonne et le Vaucluse.

Sécheresse : le premier train de paille arrive la semaine prochaine

Pour fournir un apport aux agriculteurs victimes de la sécheresse, la commande globale de paille de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) et des JA Haute-Loire (Jeunes agriculteurs) s’élève à 7 000 tonnes. « 1 000 tonnes en provenance du Gard et de l’Hérault ont déjà été acheminées par la route depuis plus de deux mois. Il reste 6 000 tonnes à ramener de la Marne. Elles vont être acheminées à 80 % par convoi SNCF et 20 % par camion », nous expliquait, il y a quelques jours, Hervé Morainville, directeur de la FDSEA Haute-Loire.

Le premier train arrivera en gare de Brioude lundi. Ce convoi permettra d’acheminer 460 tonnes de paille. Et à compter du 16 août, deux trains par semaine sont prévus. Les chargements seront partagés entre la Haute-Loire et le Cantal.

[Didier 74]

Le Progrès, 9 août

Sécheresse. Le premier train de fourrage vient d’arriver dans le Brivadois

Sur les 8 000 tonnes attendues en Haute-Loire, entre 4 200 et 5 000 tonnes de fourrage doivent être acheminée par le train. Le reste arrive par camions

Pendant les dix prochaines semaines, des milliers de tonnes de paille vont arriver en gare de Brioude afin de pallier le déficit des récoltes de printemps. La distribution a commencé hier

Le temps maussade n’y change rien, le mal est fait. La sécheresse du printemps dernier a occasionné un très sérieux déficit en fourrage dans bon nombre d’exploitations agricoles du département.

Aussi, pour pallier le manque, la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) et les JA (Jeunes agriculteurs) ont pris le problème à bras-le-corps en organisant une commande groupée.

Déjà, 1 000 tonnes de paille acheminées par camions depuis le Gard, l’Hérault et les Bouches-du-Rhône ont permis d’améliorer les stocks dans l’Yssingelais et autour du Mézenc. Pour les autres, le salut vient du rail.

Hier, le premier train affrété est arrivé, laissant une partie de sa précieuse cargaison en gare d’Arvant pour les exploitants du Cantal (la voie ferroviaire pour parvenir à ce département est actuellement interrompue), et en gare de Brioude pour ceux de Haute-Loire.

Cinq cents agriculteurs altiligériens ont passé commande.

« Cette paille de belle qualité provient des céréaliers de la Marne qui, habituellement, la broient pour en faire de l’engrais. Nous sommes parvenus à stabiliser les prix à 25 euros la tonne au départ du champ. Après, il a fallu travailler sur la logistique, depuis le pressage au stockage en passant par le transport avec la SNCF qui joue bien le jeu avec nous. Face à cette situation d’urgence, nous comptons aussi sur le soutien des collectivités territoriales et des services de l’Etat. Le montant des aides reste encore à définir, mais il faut que tout le monde contribue à ce que cette paille nous coûte le moins cher possible. 110 euros la tonne serait le grand maximum », explique Patrick Bénézit, le président de la FDSEA du Cantal. « La cellule de coordination nationale, dirigée par la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, se réunit quotidiennement. C’est à ce niveau que se déroulent les négociations. Et pour le moment, rien n’est arrêté. Cette question est en cour de finalisation », précise Marc-René Bayle, le préfet du Cantal.

Dans les deux gares du Brivadois, les trains vont se succéder à raison de deux convois hebdomadaires durant les dix prochaines semaines. 8 000 à 9 000 tonnes de fourrage doivent être ainsi acheminées entre le Cantal et la Haute-Loire.

« L’opération paille nous concerne tous. C’est aussi un service rendu à l’ensemble des consommateurs, insiste Yannick Fialip, le vice-président de la FDSEA de Haute-Loire. Si un agriculteur ne peut plus nourrir son cheptel, il le vendra. Ces animaux manqueront à la production de viande et de lait l’année prochaine. Si nous ne faisons pas face à ce problème de fourrage aujourd’hui, c’est la production alimentaire de demain qui connaîtra une pénurie. »

« Il y a plusieurs volets dans le plan gouvernemental sécheresse. Celui consistant à favoriser l’alimentation du bétail, et celui visant à alléger les problèmes de trésorerie des agriculteurs. Nous travaillons aussi sur cette question. La procédure de reconnaissance d’état de calamités agricoles est en cours, nous devrions avoir une liste complète des cantons reconnus au titre de cette procédure le 25 août prochain », précise Renaud Nury, sous-préfet d’Yssingeaux et responsable de la cellule de coordination départementale.

Présent également à l’arrivée du premier convoi ferroviaire, le député du Cantal et ancien ministre, Alain Marleix, déclare ne voir que le côté positif des difficultés agricoles actuelles. « Figurant parmi nos concurrents pour la production de viande, le Brésil et l’Argentine doivent faire face à une très grave sécheresse. La Russie, les pays de l’Est et la Turquie sont également confrontés aux mêmes difficultés. Ces pays peuvent donc devenir nos clients potentiels. Malgré nos problèmes, et grâce à la solidarité dont chacun fait preuve dans cette opération, nous devons saisir l’occasion : être plus offensifs et se substituer aux pays d’Amérique du sud sur les marchés qu’ils ne pourront pas prendre. »

[Didier 74]

Le Populaire du Centre, 10 août

La paille des agriculteurs va bientôt entrer en gare

La cellule sécheresse de la Fdsea de la Haute-Vienne a inspecté les quais de la gare de Puy-Imbert à Limoges pour examiner la possibilité de faire arriver des trains de paille.

Un train de 600 mètres de long composé de 30 wagons transportant plus de 450 tonnes de paille. C'est un spectaculaire convoi ferré que la Fdsea envisage de faire entrer en gare de Puy-Imbert.

Pour les responsables de la cellule sécheresse, il faut résoudre dans les plus brefs délais le problème du transport de la paille. L'acheminement par la route est au point mort faute de transporteurs, période de congés oblige.

Les responsables agricoles se tournent donc maintenant vers la SNCF avec laquelle un accord de principe est en cours au prix de 25 euros la tonne.

En Haute-Vienne, la gare de Puy-Imbert serait la plus adaptée pour accueillir les trains venant de la gare d'Etampes et chargés de la paille vendue par les céréaliers de la région parisienne, des Yvelines et du Val d'Oise.

Les responsables agricoles ont rendez-vous aujourd'hui avec la SNCF. Des trains de paille en gare de Limoges, c'est donc en bonne voie... Peut-être dès la semaine prochaine.

[Didier 74]

La Voix du Nord, 13 août

« La commande de 400 wagons, un coup de turbo dans le plan de relance d'AFR »

Pascal Varin, président du directoire d'AFR Titagarh.

Il s'était fait discret, se refusant de commenter, pendant la signature du contrat la semaine dernière, la commande de 400 wagons pétroliers décrochée par son entreprise. Le contrat désormais définitivement paraphé, Pascal Varin, président du directoire d'AFR Titagarh, évoque les nouveaux défis qui attendent la société douaisienne, l'un des derniers fabricants de wagons en France.

- AFR Titagarh décroche une commande de 400 wagons pétroliers passée par Ermewa, filiale de la SNCF. Vous êtes heureux, très heureux, aux anges ?
« Il y a eu de nombreuses tractations pour aboutir à la signature de ce contrat, acté vendredi dernier dans la soirée. Aujourd'hui, c'est une grande satisfaction quand on pense que le 7 juillet 2010, on avait repris une entreprise où les ateliers et les carnets de commandes étaient vides... La confiance que nous a portée Ermewa, filiale de la SNCF, pour ces 400 wagons, est essentielle. Jusque-là, il était difficile de convaincre à l'étranger alors que nous n'avions pas de marché au niveau national. Cette commande va faire l'effet d'un coup de turbo dans la poursuite de notre plan de relance. Cela permet d'asseoir notre projet. C'est aussi un bel aboutissement pour tous ceux qui nous ont aidés au sein de l'entreprise : salariés, syndicats, élus et actionnaires. »

- À elle seule, cette commande de 400 wagons pour un peu plus de 30 millions d'euros ne suffit pas...
« En effet. La production de ces 400 wagons va débuter en février 2012. Les premières livraisons sont prévues en mars-avril de la même année et les dernières, fin 2013. Ce n'est pas suffisant. Actuellement, on occupe la moitié de notre plan de charge, soit 250 à 300 wagons fabriqués par an au lieu des 500 désirés. On n'a pas encore saturé notre capacité de production ! »

- D'autres commandes sont-elles attendues ?
« Nous sommes sur les rangs pour un contrat de 300 wagons céréaliers à destination de l'entreprise Roquette. Mais rien n'est fait.

Pour atteindre cet objectif de 500 wagons annuels, il faut réussir à faire marcher trois chaînes de production actives : une chaîne pour les wagons pétroliers, une autre pour les wagons céréaliers et une troisième pour les wagons gaz.

Nos ateliers peuvent sortir un wagon céréalier et un wagon pétrolier par jour de production, soit 200 wagons céréaliers et 200 wagons pétroliers par an. Un wagon gaz demande deux jours de production : soit cent wagons fabriqués par an. Au total, on arrive bien à notre objectif de 500 wagons par an, comme le prévoit notre plan de relance, sachant que l'on peut encore aller au-delà puisque notre capacité maximale est de mille wagons par an. »

- Les effectifs vont-ils augmenter ?
« Fin juillet, nous étions à un peu plus de cent salariés avec les intérimaires. Il faut compter sept à huit mois entre la signature d'un contrat et la production sur la chaîne, soit février 2012. D'ici là, il va y avoir un creux. Comme je l'ai annoncé aux salariés avant leurs congés (NDLR : l'entreprise est fermée en août), nous ne poursuivrons pas les salariés en contrat à durée déterminée en septembre. Nous serons donc 85 salariés. En revanche, à la mi-octobre, nous enclencherons la reprise des effectifs pour atteindre plus d'une centaine à l'horizon 2012-2013. »

[Didier 74]

La Voix du Nord, 17 août

Dix trains de paille partiront de l'Artois en solidarité avec les éleveurs de Vendée

Pendant huit à dix semaines, un train de paille partira chaque mardi de la gare d'Arras.

Gilet fluo sur les épaules, Christian Durlin, le président de la FDSEA 62, supervise le chargement du premier des huit à dix trains de paille qui partiront de la gare d'Arras, à raison d'un convoi chaque mardi, pendant huit à dix semaines, à destination des élevages de Vendée victimes de la sécheresse.

Avec ses 450 tonnes (environ 1 500 ballots), la collecte de ce premier mardi solidaire regroupe une vingtaine d'exploitations du grand Arrageois : de Bapaume à Vitry en passant par un petit morceau de Ternois. Cette paille est cédée « à prix coûtant » aux éleveurs vendéens, soit 25 euros la tonne, auxquels il faut ajouter le transport : « Il leur en coûte entre 90 et 110 euros la tonne. S'ils devaient acheter au prix du marché, on serait à 175 ou 200 euros. »

La différence ? Outre la matière première à prix coûtant, c'est le travail bénévole offert par les agriculteurs qui acheminent, avec leur matériel, les ballots des exploitations jusqu'à la gare... « Tous ces gars-là, je leur tire mon chapeau, insiste Christian Durlin. Avec la météo de ce mois d'août, les fenêtres pendant lesquelles on peut travailler sont très brèves. Et eux, ils nous consacrent une partie de ce temps précieux ».

L'opération paille a été montée et coordonnée par la FDSEA, les Jeunes agriculteurs et les producteurs de lait. Au total, elle permettra d'expédier plus de 4 000 tonnes vers la Vendée. Un brin de... paille, par rapport aux besoins nationaux. Mais un authentique geste solidaire

[lgv2030 - eomer]

Humm...on pourrait pas créer un fil spécial pour évoquer les convois de paille ?

[dyonisos]

Humm...on pourrait pas créer un fil spécial pour évoquer les convois de paille ?

Je comprends ce que tu veux dire, mais bon, on en est déjà à créer des sujets sur les bébés qui naissent dans les trains, et autant de sujets en dix mois que depuis la moitié de la vie du forum...

Faudra pas s'étonner de l'explosion du serveur comme c'est arrivé 3-4? fois sur SARA...

Ben attends, en cherchant 30 secondes, j'ai exhumé un sujet quasi ad-hoc en le transformant en [Sujet général] (sans indication géographique) :

[Didier 74]

Bonjour

Coup de chaud sur Somain, voir Nord Eclair :

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2010 ... main.shtml

C'est un article qui date de mars 2010.

[Didier 74]

1° train de paille dans la Loire, rapporte Le Progrès, dans son édition du 6 septembre
http://www.leprogres.fr/loire/2011/09/0 ... lespinasse

[Didier 74]

Ville, Rail & Transports, 7 septembre

Transport combiné : bilan satisfaisant pour Combiwest

Six mois après avoir lancé cinq rotations par semaine sur la liaison Rennes – Lyon (avec un arrêt à Mâcon), Combiwest tire un bilan satisfaisant de son activité. Le taux de remplissage atteint entre 60 et 70 %. L’opérateur breton de transport combiné espère dépasser les 80 % fin septembre.
A ce moment-là, l’activité sera à l’équilibre et pourrait devenir rentable avant la fin de l’année. Raymond Blouet, le directeur général, reconnaît que cet objectif subit un décalage de quelques mois par rapport aux prévisions initiales. « Aujourd’hui, nous avançons et nous progressons », affirme-t-il en regrettant toutefois que l’activité soit fortement impactée par l’importance des travaux menés par RFF sur le réseau pour le rénover et le moderniser. Au chapitre des développements, à partir de 2012, une rotation quotidienne Château Gontier (Mayenne) – Le Mans – Lyon sera lancée. Cette même année, Combiwest envisage d’exploiter une ligne Morlaix – Rungis.
Plus de soucis en revanche avec Novatrans, qui s’était installé en concurrence frontale sur le même axe, Rennes – Lyon, au même moment, après l’avoir abandonné quelques années auparavant. La filiale de SNCF Geodis avait saisi mi-avril l’Araf, l’autorité de régulation des activités ferroviaires, se plaignant d’un traitement discriminatoire de la part de RFF, qui le défavoriserait en lui accordant notamment de moins bons sillons horaires. L’affaire s’est soldée par le rejet de la plainte de la filiale de SNCF Geodis. « Nous essayons de travailler et de satisfaire nos clients. Et nous laissons Novatrans faire la même chose », commente Raymond Blouet avant d’ajouter, ironique : « Novatrans n’a pas fait circuler de trains au mois d’août. Ses trains se sont jusqu’à présent surtout fait remarquer par l’absence de caisses transportées. »
Interrogé par Ville, Rail & Transports sur cette liaison, Novatrans ne nous a pas répondu. Mais l’affirmation du responsable de Combiwest est confirmée par l’Araf qui, dans sa décision du 8 juillet, note que « Novatrans n’a opéré en 2011 qu’une dizaine de trains circulant presqu’à vide ». Un constat qui en dit long sur les motivations de Novatrans.

[Didier 74]

AFP, 7 septembre

Les céréales de Bourgogne dans des trains italiens

La compagnie ferroviaire italienne Trenitalia se lance dans le fret ferroviaire en France.
Trenitalia fait son entrée sur le marché français du fret ferroviaire, dans le cadre d'un accord avec Europorte, une filiale d'Eurotunnel.
La compagnie ferroviaire publique italienne va collecter des céréales dans une trentaine de silos en Bourgogne pour les acheminer vers plusieurs destinations en Italie. La liaison, sur la base de cinq allers-retours par semaine, "représente un tonnage de 450 000 tonnes par an". "Une telle circulation permet d'éviter le passage sur les routes d'environ 30 000 camions par an", indique Europorte.

Concrètement, les céréales collectées seront transportées vers le Sud-Est de la France pour le compte de la société de transport ferroviaire céréalier TMF. La connexion se fait à Ambérieu (Ain) avec Trenitalia, jusqu'à Modane, avant de desservir plusieurs destinations en Italie.

Europorte, filiale fret ferroviaire de Groupe Eurotunnel, se présente comme le 3e opérateur sur le réseau français et britannique et emploie 900 salariés en France.

[Didier 74]

Reuters, 7 septembre

Europorte et Trenitalia créent une liaison de fret France-Italie

PARIS, 7 septembre (Reuters) - Europorte, filiale d'Eurotunnel, a annoncé mercredi un accord stratégique avec Trenitalia établissant une liaison internationale de fret ferroviaire entre la France et l'Italie.

Démarrée sur la base de 5 allers-retours par semaine, cette liaison représente un tonnage de 450.000 tonnes par an, a précisé Europorte dans un communiqué.

Une telle circulation permet d'éviter le passage sur les routes d'environ 30.000 camions par an, a ajouté la filiale de fret d'Eurotunnel.

Trenitalia et Veolia ont par ailleurs annoncé début 2011 la création d'une coentreprise de transport ferroviaire de passagers en Europe qui devrait se placer sur les appels d'offres de services à grande vitesse régionaux et internationaux, notamment sur des liaisons Rome-Paris et Venise-Paris.

[ROMI65]

Reuters, 7 septembre

Europorte et Trenitalia créent une liaison de fret France-Italie

PARIS, 7 septembre (Reuters) - Europorte, filiale d'Eurotunnel, a annoncé mercredi un accord stratégique avec Trenitalia établissant une liaison internationale de fret ferroviaire entre la France et l'Italie.

Démarrée sur la base de 5 allers-retours par semaine, cette liaison représente un tonnage de 450.000 tonnes par an, a précisé Europorte dans un communiqué.

Une telle circulation permet d'éviter le passage sur les routes d'environ 30.000 camions par an, a ajouté la filiale de fret d'Eurotunnel.

Trenitalia et Veolia ont par ailleurs annoncé début 2011 la création d'une coentreprise de transport ferroviaire de passagers en Europe qui devrait se placer sur les appels d'offres de services à grande vitesse régionaux et internationaux, notamment sur des liaisons Rome-Paris et Venise-Paris.

Ils ne précisent pas par contre s'il s'agit vraiment de trafics pris a la route ou à la SNCF car j'ai mes doutes.

[Didier 74]

Le Progrès, 9 septembre

Le député Xavier Breton déplore la gestion de la modernisation de la ligne de la Bresse

Ce n’est pas dans son habitude, tient-il à le souligner, de pousser « un coup de gueule ». Hier, Xavier Breton exprimait son mécontentement face à la gestion de la modernisation de la ligne de la Bresse. « Je regrette le manque de concertation de Réseau ferré de France (RFF) avec les communes concernées », explique le député UMP de l’Ain. La ligne de la Bresse va devoir accueillir de nouveaux trains de fret, en raison de l’inauguration de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône. Il faut donc renforcer les capacités électriques, sécuriser certains passages à niveau et résorber les « points noirs bruit ». Pour Xavier Breton, il est anormal que ces projets soient menés sans consultation locale, commune par commune.

[Didier 74]

Les résultats de l'AFA pour août 2011
Nombre de trains : 144 (72 AR)
Remplissage : 63%

Les résultats de l'AFA sur les 8 premiers mois de 2011
Nombre de trains : 1440 (720 AR)
Remplissage : 73%

Le GB1 n'est toujours pas admis au tunnel du Mont-Cenis.
La double voie dans la traversée du tunnel du Mont-Cenis devrait être rendue courant septembre.

[Didier 74]

Une annonce positive.

Le Télégramme, 12 septembre

Rail-route. Énorme chantier à l'horizon

Dans un an et demi, le transport de marchandises par le train sera une réalité au départ de Saint-Martin-des-Champs jusqu'à Rungis. Mais à moyen terme, la volonté est de développer cette plateforme rail-route de manière considérable sur une cinquantaine d'hectares!

Il y a 25 ans, le Pays de Morlaix avait été un précurseur en matière de transport de marchandises par le train. Mais la plateforme rail-route, mise en service à l'extrémité de la zone d'activités de Kériven en 1986, n'avait pas connu le succès escompté. Et au bout de trois ans, elle avait cessé de fonctionner.

Mise en service espérée début 2013

Un quart de siècle plus tard, alors que la plateforme se voit offrir une seconde vie, le scénario devrait être bien différent, grâce à la volonté de Morlaix-communauté et de la Sica, via la société Combiwest, de faire revivre le ferroutage. Des travaux d'un montant de 3,5M€ vont être entrepris l'an prochain pour un début d'exploitation espéré début 2013. Il s'agira notamment d'allonger la plateforme existante pour la faire passer de 160 à 400m. Au total, l'équipement s'étalera sur une dizaine d'hectares. Morlaix-communauté en détient une très grande partie. «Les discussions touchent à leur fin concernant les derniers terrains nécessaires», assure Yvon Hervé, président de la communauté d'agglomération, en indiquant qu'il n'y aura «aucune expropriation».

La Scarmor intéressée
Ça, c'est pour le court terme. Mais dans un avenir qui reste à préciser, Combiwest ambitionne de donner bien plus d'ampleur à cette plateforme logistique qui pourrait, dans un futur plus ou moins proche, accueillir 500 camions par jour. Ses dirigeants ont fait part de leur volonté au président de Morlaix-communauté, qui voit d'un bon oeil ce possible développement. «Tout le monde approuve le ferroutage», souligne Yvon Hervé, qui a commencé à anticiper en recherchant les espaces intéressants aux alentours de Kériven. Car il faudrait au moins 50ha pour satisfaire l'appétit de la Sica! Dont le projet semble séduire bon nombre d'entreprises du secteur. Selon nos informations, la Scarmor en fait partie. Basée à Landerneau et au Relecq-Kerhuon, la centrale d'achat en Bretagne des centres Leclerc, qui emploie environ 200 personnes, a manifesté son intérêt pour le ferroutage afin d'importer ses produits dans ses entrepôts.

25ha de terres en vente
Pour Morlaix-communauté, la priorité est donc désormais de pouvoir disposer d'une importante réserve foncière aux alentours du site. La collectivité pourrait rapidement faire l'acquisition d'une belle surface. Car suite à l'arrêt d'activité, d'ici fin 2013, d'un exploitant agricole demeurant à proximité de la voie ferrée, au lieu-dit Le Cosquer, à Saint-Martin-des-Champs, 25ha de terres vont être mis en vente. Restera ensuite à s'approprier d'autres terrains, dont certains situés tout près de la RN 12, dans la commune de Sainte-Sève. Dans un périmètre où se trouvent une exploitation agricole et deux maisons d'habitation. «On est totalement favorable au projet de Combiwest, qui va dans le sens de l'économie régionale. Et en plus, ce sont nos propres produits, notamment les légumes, qui seront transportés», souligne Jacques Jaouen, le président de la chambre régionale d'agriculture. Qui l'assure sans ambiguïté: «On ne mettra pas de bâtons dans les roues pour l'achat des terres agricoles».

«On est demandeur d'une plateforme dynamique»

Président de la société Combiwest, détenue majoritairement par la Sica de Saint-Pol-de-Léon, dont il est également le secrétaire général, Jean-François Jacob est convaincu de la pertinence de la future plateforme.

Jean-François Jacob, où en est Combiwest concernant cette plateforme à Saint-Martin-des-Champs? On a appuyé très fortement cette demande. Pour toute l'économie du Nord-Finistère, elle est stratégique et pertinente.

Quand imaginez-vous sa mise en service?
Le plus vite possible! Si tout était aménagé aujourd'hui, on serait prêt à démarrer. Tout cela est confidentiel pour l'instant, mais on a déjà des demandes effectives. Il y a un vrai intérêt. On aimerait bien démarrer en partie dès 2012, même si le chantier n'est pas terminé.

Concrètement, comment ça va s'articuler ?
Il ne s'agira pas, du moins au départ, de faire monter les ensembles routiers dans les trains. Non, on transvasera dans les wagons des caisses mobiles et des containers avec, à l'intérieur, tous les produits qui peuvent concerner l'économie locale. Mais dans un premier temps, la priorité est de réaménager les voies, d'assurer la bifurcation et la sécurité. Le site est à reconfigurer.

Avec quel tonnage espérez-vous démarrer l'activité ?
À l'heure où je vous parle, je suis incapable de donner un chiffre. Ce qui est sûr, c'est qu'après avoir démarré un premier sillon en janvier entre Rennes, Mâcon et Lyon, on prévoit d'assurer la ligne Morlaix-Rungis en direct dans un premier temps. Un des objectifs ensuite sera d'avoir un point de chargement dans les Côtes-d'Armor, puis en Ille-et-Vilaine. Mais où exactement, on ne sait pas encore.

On parle de Guingamp dans les Côtes-d'Armor...
Ce n'est pas encore défini.

Quelle est exactement votre volonté à moyen terme ?
Nous, on est demandeur d'une plateforme logistique dynamique sur le secteur de Morlaix dans l'intérêt du territoire. Après, ce n'est pas nous qui sommes aux commandes. C'est une zone d'activités qui est portée par Morlaix-communauté.

Comment comptez-vous attirer des utilisateurs ?
Il faut que l'on démontre que cet outil répond aux attentes des transporteurs et des chargeurs en terme de service, tant au niveau du prix que du sérieux. Si on le fait, c'est d'abord dans un souci économique. Mais en plus, il répond à un souci environnemental.

Le nom de la Scarmor circule parmi les entreprises intéressées. Qu'en est-il ?
À ce stade, il n'y a rien. On a, c'est vrai, des gens intéressés par la montée en puissance du projet. Beaucoup d'acteurs économiques du secteur sont motivés par le développement de la plateforme. Dans ce cadre, la grande distribution peut être intéressée pour certaines de ses marchandises.

[Didier 74]

Fret : SNCF perd PSA Peugeot-Citroën

Selon RTL, Gefco, la filiale logistique du contructeur automobile, n'a pas renouvelé son contrat avec la filiale Fret de la SNCF.

PSA va confier le transport des véhicules neufs à des entreprises ferroviaires privées. C'est un coup dur pour la SNCF. Elle vient de perdre l'un de ses plus gros contrats alors que l'activité fret commençait juste à se redresser.

[Didier 74]

Le Progrès, 20 septembre

Sécheresse : des livraisons de paille au moins jusqu’à fin octobre

Les livraisons de paille pour la Haute-Loire et le Cantal se poursuivent. Les chargements arrivent par train dans les gares d’Arvant et Brioude, mieux adaptées pour accueillir des convois de trente wagons, soit entre 400 et 450 tonnes de paille. Depuis le début du mois d’août, le rythme des livraisons est soutenu (1 à 2 convoi par semaine) et devrait être maintenu jusqu’à la fin du mois d’octobre, voire au-delà en fonction des besoins. Ainsi, dans les prochains jours, d’autres trains de paille en provenance de Mourmelon (Marne), Châtres (Aube) ou Longueau-Amiens (Somme) sont attendus les 24 et 30 septembre, les 2, 6 et 7 octobre… Cette opération d’envergure, basée sur la solidarité entre les agriculteurs français, devrait permettre de reconstituer les stocks de fourrage pour environ cinq cents agriculteurs de la Haute-Loire. Au niveau national, depuis le milieu de l’été, la SNCF consacre près de trois cents wagons bâchés à l’opération Paille.

[Didier 74]

Ville, Rail & Transports, 22 septembre

Une nouvelle navette conteneurisée entre Dunkerque et Paris

Rail Link Europe a inauguré le 21 septembre une navette ferroviaire conteneurisée hebdomadaire, d’une capacité de 80 EVP, entre le terminal des Flandres de Dunkerque-Port et le terminal de Bonneuil-sur-Marne dans le sud-est de la région parisienne. L’opérateur souhaite ainsi proposer une offre de transport combiné dédiée aux chargeurs présents dans le sud-est de la région parisienne. « Cette nouvelle liaison, bien cadencée par rapport aux escales de navires-mères touchant Dunkerque et réalisée en “saut-de-nuit” bénéficie d’une procédure douanière super-simplifiée », souligne le port de Dunkerque dans un communiqué. L’objectif est d’élever rapidement la fréquence de cette navette à 2 rotations par semaine. La traction a été confiée à Europorte, filiale du Groupe Eurotunnel.

[Didier 74]

Ville, Rail & Transports, 26 septembre

Gefco : la SNCF explique qu’elle perdait de l’argent

Selon Pierre Blayau, le directeur général de SNCF Geodis, Gefco n’a pas renouvelé son contrat avec la SNCF pour le transport ferroviaire de ses voitures car il n’a pas voulu s’inscrire dans le nouveau plan de transport de la SNCF, baptisé multilots-multiclients, qui nécessite de s’engager sur des volumes et s’accompagnait d’un relèvement des tarifs. SNCF Geodis fournissait une double prestation à Gefco : l’organisation de la logistique et la traction des trains. Gefco, qui est commissionnaire de transport, a décidé de reprendre en main cette fonction d’architecte du plan de transport, selon Pierre Blayau. Le groupe a uniquement sous-traité la traction des trains à des concurrents de la SNCF : ECR, Europorte et Colas, « qui ont un avantage compétitif de 20 % », précise le patron de Geodis. Pour la SNCF, la perte de ce contrat se traduit par 27 000 wagons à transporter en moins. Soit 10 % du nombre total de wagons acheminés annuellement par la société nationale. La répercussion sur le chiffre d’affaires ne serait que de 3 % car ce contrat était réalisé à perte par la SNCF.

[François]

La répercussion sur le chiffre d’affaires ne serait que de 3 % car ce contrat était réalisé à perte par la SNCF.

Les arguments utilisés pour se justifier ont toujours été de dire que la SNCF exploitait à perte. Force est de constater que malgré les coupes franches dans les contrats non rentables, la branche fret est toujours déficitaire. M Blayau devrait peut être s'interroger si la stratégie consistant à laisser partir les contrats à la concurrence est la bonne compte tenu que les comptes ne se redressent pas et plutôt revoir le modèle économique qui semble aujourd'hui dépassé. Mais la SNCF a t'elle vraiment envie de continuer dans le fret ferroviaire ?

[tram21]

Les arguments utilisés pour se justifier ont toujours été de dire que la SNCF exploitait à perte. Force est de constater que malgré les coupes franches dans les contrats non rentables, la branche fret est toujours déficitaire. M Blayau devrait peut être s'interroger si la stratégie consistant à laisser partir les contrats à la concurrence est la bonne compte tenu que les comptes ne se redressent pas et plutôt revoir le modèle économique qui semble aujourd'hui dépassé. Mais la SNCF a t'elle vraiment envie de continuer dans le fret ferroviaire ?

Blayau, ainsi que la majeure partie des dirigeants SNCF, préfère affirmer que si Fret SNCF coute plus cher, c'est à cause de ses conducteurs, de ses agents sol, etc., au statut (donc trop chers !)

pas une seconde, la remise en cause de choix de management et de gestion désastreux ne leur effleure l'esprit !

à aucun moment il ne leur vient à l'esprit que, peut être, les frais de la structure de direction sont trop élevés ?

la SNCF veut-elle réellement faire du fret ferroviaire ? on peut se poser la question...

après tout, la branche routière de Géodis se porte bien mieux !

[Didier 74]

ATS, 11 octobre

CFF Cargo supprimera 200 emplois d'ici 2013

CFF Cargo va supprimer environ 200 emplois dans l'administration d'ici 2013. Cette mesure touchera principalement le siège de Bâle de la division marchandise des CFF. Il n'y aura aucun licenciement, a souligné CFF Cargo.
Ces suppressions d'emplois visent à accroître la compétitivité et a atteindre l'équilibre financier de l'entreprise. Ces dernières années, CFF Cargo a amélioré sa productivité et mis en oeuvre des mesures d'assainissement pour plus de 100 millions de francs, signale un communiqué publié mardi.

En juillet dernier, l'entreprise avait annoncé un déficit de 80 millions de francs sur les douze derniers mois. Le porte-parole des CFF Reto Kormann avait alors expliqué ce mauvais résultat par la faiblesse de l'euro, la stagnation de la demande et la hausse des prix des sillons.

Départs "naturels"
Pour rééquilibrer ses comptes, CFF Cargo veut diminuer ses coûts structurels. Ceux-ci sont principalement constitués par les charges liées au personnel administratif. Pour diminuer l'effectif dans ce secteur, des tâches seront supprimées dans les services financiers, de vente et informatique.

Cela représentera environ 200 postes. Les suppressions d'emploi se feront autant que possible grâce aux fluctuations naturelles, précise le communiqué. Aucun licenciement n'est prévu.

Ces mesures font partie d'un programme d'économies annoncé en septembre par les CFF. A l'échelle du groupe, elles permettront d'améliorer la productivité. Les coûts administratifs et structurels seront diminués d'environ 220 millions de francs d'ici 2017, soit un cinquième des coûts totaux.

[Didier 74]

Les résultats de l'AFA pour septembre 2011
Nombre de trains : 190 (95 AR)
Remplissage : 75%

Les résultats de l'AFA sur les 9 premiers mois de 2011
Nombre de trains : 1630 (815 AR)
Remplissage : 73%