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La SNCF sera éjectée du train corse à partir du 1er janvier 2012
Pour Paul-Marie Bartoli, la constitution d'une SEM serait l'occasion d'élargir le partenariat aux institutions économiques et aux collectivités.
Comme un train qui dessert plusieurs gares, le conseiller exécutif en charge des transports, Paul-Marie Bartoli, a accueilli chaque question concernant le mode de gestion du réseau ferré, avant de déflorer le fruit de sa réflexion. En résumé : la SNCF sera éjectée du train corse à compter du 1er janvier 2012. L'appel d'offres sera déclaré infructueux le mois prochain et les chemins de fer de Corse pourraient évoluer notamment en SEM.
La session de l'assemblée de Corse a débuté avec la séance des questions orales et sur les huit interventions, quatre abordaient un sujet d'actualité qui fait débat : l'avenir du train. Tour à tour, Jean-Baptiste Luccioni, François Tatti, Véronique Sciaretti et Fabienne Giovannini sont revenus sur les prétentions déraisonnables de la SNCF qui a été la seule à avoir soumissionné pour être délégataire des chemins de fer en Corse : elle demande 48 millions d'euros par an, alors que la précédente convention était de 12 millions d'euros. Des solutions qui peuvent être envisagées aux modalités choisies par l'exécutif, en passant par l'état des discussions avec la SNCF, sans oublier le statut social des personnels, les conseillers territoriaux ont demandé des explications.
Une convention transitoire
Pédagogique, Paul-Marie Bartoli a rappelé que la procédure de délégation de service public a été engagée à la suite du choix du mode de gestion lors de la session du 17 février dernier. La commission de DSP, réunie le 20 mai, a enregistré un seul candidat : la SNCF. Seul hic, son offre s'est traduite par un montant de contribution de la collectivité exorbitant. « Le ratio économique et social du service public projeté deviendrait dans ce scénario insupportable pour la collectivité », a estimé Paul-Marie Bartoli, convenant que l'exécutif a engagé les discussions avec la SNCF. « Elle a expliqué la difficulté à porter seule les risques financiers et sociaux inhérents au franchissement du seuil d'industrialisation nécessaire au renouveau du service ; ainsi que l'absence de données tant sur le coût réel du service projeté en fonction des différents scénarios que sur les recettes liées au développement de la fréquentation », a détaillé l'élu. S'il est donc acquis que la SNCF ne sera plus la délégataire de la DSP dès 2012, sa connaissance du réseau insulaire et sa responsabilité historique, en font un partenaire privilégié dans la préparation de la nouvelle gestion. Paul-Marie Bartoli proposera lors de la prochaine session de l'assemblée de Corse de déclarer la consultation infructueuse et de signer une convention transitoire avec la SNCF pour une période maximale de quatre mois (jusqu'au 1er janvier 2012) afin d'assurer la continuité du service public et de créer une nouvelle entité capable de porter le renouveau du service ferroviaire.
« La SEM présente des garanties »
Le conseiller exécutif a détaillé les différentes alternatives qui existent sur le plan juridique : régie autonome, établissement public, société d'économie mixte à large majorité publique, société publique locale. Selon lui, l'Epic, évoqué par Corsica Libera et Femu a Corsica, n'est pas possible. Sa préférence ?
La société d'économie mixte dont la collectivité territoriale de Corse serait l'actionnaire principal. « Rien n'est figé. Je viendrai devant les commissions compétentes avant de finaliser les choses », a-t-il prévenu, en expliquant ses choix : la SEM présente des garanties en matière de transparence, de contrôle et de mise en œuvre de la politique de la CTC.
« La constitution du capital serait l'occasion d'élargir le partenariat aux institutions économiques et aux collectivités compétentes voir aux personnels ou à de potentiels bénéficiaires de services ferroviaires », a glissé Paul-Marie Bartoli.
Le rapport qui va «bon train» sera présenté aux élus le 29 juillet.
La SNCF sera éjectée du train corse à partir du 1er janvier 2012
Pour Paul-Marie Bartoli, la constitution d'une SEM serait l'occasion d'élargir le partenariat aux institutions économiques et aux collectivités.
Comme un train qui dessert plusieurs gares, le conseiller exécutif en charge des transports, Paul-Marie Bartoli, a accueilli chaque question concernant le mode de gestion du réseau ferré, avant de déflorer le fruit de sa réflexion. En résumé : la SNCF sera éjectée du train corse à compter du 1er janvier 2012. L'appel d'offres sera déclaré infructueux le mois prochain et les chemins de fer de Corse pourraient évoluer notamment en SEM.
La session de l'assemblée de Corse a débuté avec la séance des questions orales et sur les huit interventions, quatre abordaient un sujet d'actualité qui fait débat : l'avenir du train. Tour à tour, Jean-Baptiste Luccioni, François Tatti, Véronique Sciaretti et Fabienne Giovannini sont revenus sur les prétentions déraisonnables de la SNCF qui a été la seule à avoir soumissionné pour être délégataire des chemins de fer en Corse : elle demande 48 millions d'euros par an, alors que la précédente convention était de 12 millions d'euros. Des solutions qui peuvent être envisagées aux modalités choisies par l'exécutif, en passant par l'état des discussions avec la SNCF, sans oublier le statut social des personnels, les conseillers territoriaux ont demandé des explications.
Une convention transitoire
Pédagogique, Paul-Marie Bartoli a rappelé que la procédure de délégation de service public a été engagée à la suite du choix du mode de gestion lors de la session du 17 février dernier. La commission de DSP, réunie le 20 mai, a enregistré un seul candidat : la SNCF. Seul hic, son offre s'est traduite par un montant de contribution de la collectivité exorbitant. « Le ratio économique et social du service public projeté deviendrait dans ce scénario insupportable pour la collectivité », a estimé Paul-Marie Bartoli, convenant que l'exécutif a engagé les discussions avec la SNCF. « Elle a expliqué la difficulté à porter seule les risques financiers et sociaux inhérents au franchissement du seuil d'industrialisation nécessaire au renouveau du service ; ainsi que l'absence de données tant sur le coût réel du service projeté en fonction des différents scénarios que sur les recettes liées au développement de la fréquentation », a détaillé l'élu. S'il est donc acquis que la SNCF ne sera plus la délégataire de la DSP dès 2012, sa connaissance du réseau insulaire et sa responsabilité historique, en font un partenaire privilégié dans la préparation de la nouvelle gestion. Paul-Marie Bartoli proposera lors de la prochaine session de l'assemblée de Corse de déclarer la consultation infructueuse et de signer une convention transitoire avec la SNCF pour une période maximale de quatre mois (jusqu'au 1er janvier 2012) afin d'assurer la continuité du service public et de créer une nouvelle entité capable de porter le renouveau du service ferroviaire.
« La SEM présente des garanties »
Le conseiller exécutif a détaillé les différentes alternatives qui existent sur le plan juridique : régie autonome, établissement public, société d'économie mixte à large majorité publique, société publique locale. Selon lui, l'Epic, évoqué par Corsica Libera et Femu a Corsica, n'est pas possible. Sa préférence ?
La société d'économie mixte dont la collectivité territoriale de Corse serait l'actionnaire principal. « Rien n'est figé. Je viendrai devant les commissions compétentes avant de finaliser les choses », a-t-il prévenu, en expliquant ses choix : la SEM présente des garanties en matière de transparence, de contrôle et de mise en œuvre de la politique de la CTC.
« La constitution du capital serait l'occasion d'élargir le partenariat aux institutions économiques et aux collectivités compétentes voir aux personnels ou à de potentiels bénéficiaires de services ferroviaires », a glissé Paul-Marie Bartoli.
Le rapport qui va «bon train» sera présenté aux élus le 29 juillet.
Chemins de fer de la Corse : y a-t-il encore un conducteur dans la loco ?
Le train corse : pris au piège de sa propre tôle, avec des personnels inquiets, des statuts à définir, des lignes d'horizon à tracer. Ça rame.
Qui prendra au 1er septembre 2011 - l'avenant de prolongation passé avec la SNCF étant arrivé à son terme - les commandes du train corse ? C'est la question que l'on peut se poser, lorsque l'on voit le peu de candidats actuellement sur les rails. Une entreprise SNCF beaucoup trop gourmande, une collectivité territoriale qui a récupéré - outre le boulet mal rodé des AMG 800 - un réseau ferré à la croisée des lignes mais sans gare en vue, un mode de gestion DSP voté mais qui met les wagons avant la loco, un matériel roulant dont la date limite de consommation arrive à expiration, des personnels sur le quai… La carapace en acier des chemins de fer de la Corse est rayée. Le disque des promesses aussi. Qui osera ne pas être de bois face à la situation ? Train corse ne sifflant plus cherche conducteur désespérément. Et cheminots un marche-pied pour aiguiller leur futur. Ils disent pourquoi par la voix de Charles Finidori, délégué syndical STC.
Déraillement annoncé
« Aujourd'hui, les CFC se trouvent une fois de plus dans le flou total concernant leur avenir tant en termes de statut juridique que de statut social. Il faut se souvenir que le 17 février dernier l'assemblée de Corse a voté le mode de gestion par DSP avant même que l'entité juridique des CFC ne soit définie. Le STC avait d'ailleurs dénoncé ce choix non approprié pour pérenniser l'avenir des Chemins de fer. À ce jour, nous constatons que la situation nous donne raison. Car le 23 juin dernier les élus de la CTC ont jugé « irrecevable » l'offre de la SNCF (plus de 48 millions d'euros). Sur le cahier des charges de la DSP, tous les risques - risque social, ferroviaire et financier - incombaient au futur exploitant. Ce qui explique en partie cette somme astronomique ».
L'état des lieux ne peut qu'inquiéter côté personnels. Et si aujourd'hui ces derniers l'ont mauvaise, c'est aussi parce qu'ils ont tiré la sonnette d'alarme il y a un moment déjà. Moins pour stopper le train dans son élan que pour le faire rentrer en gare avant l'accident. Or l'accident, c'est ce qui risque d'arriver au 1er septembre. Avec déraillement.
« A cette date, l'activité ferroviaire risque d'être fortement perturbée, car à ce jour aucune décision n'a été prise par les élus de l'assemblée de Corse concernant l'avenir proche des CFC ! On nous avait annoncé « qu'une prolongation de la convention d'exploitation » pourrait être envisagée jusqu'en décembre 2011 avec la SNCF, mais toujours rien ! Depuis plus d'un an, notre syndicat insiste lourdement auprès de l'exécutif afin de travailler sur un plan B ».
Et pique et pique et colégram
Outre le statut social, le statut juridique de l'entreprise constitue une véritable pierre d'achoppement entre la CTC et les personnels. Lors de la dernière session de l'assemblée, le président de l'office des transports, Paul-Marie Bartoli, tout en avançant qu'il allait étudier l'ensemble des modes de fonctionnement pouvant assurer l'avenir des CFC, a reconnu avoir une préférence pour une SEM (Société d'économie mixte). Les cheminots, eux, sont favorables à un Epic, établissement public industriel et commercial. Entre les deux, des différences notables. L'Epic est une structure juridique publique, la SEM est une structure juridique privée. Un Epic ne recherche pas forcément la maximisation du profit comme les sociétés, car il lui est assigné des objectifs de service public parfois dénués de tout lien avec le profit. Il prend en charge une mission d'intérêt général, c'est l'image du service public.
« Pour nous, l'EPIC est la solution. Surtout s'il s'entend avec un contrat d'assistance dans les domaines techniques - matériel roulant et voie -, avec un partenaire d'expérience et un véritable projet d'entreprise. Prenant en compte la réouverture de la plaine orientale, l'extension de la commande centralisée de la voie unique sur l'ensemble du réseau, le fret, la formation du personnel…).
Rééquilibrage souhaité ?
Une précision encore : le président de l'OTC envisage dans l'option d'une SEM le même montage que celui d'Air Corsica. Mais gare ! « La différence entre l'aérien et le ferroviaire c'est que la CTC est propriétaire du réseau ferré, matériel, infrastructures et bâtiments. Ce qui n'est pas le cas dans l'aérien ».
Autre divergence et non des moindres, celle qui concerne la vocation du train corse. Avec d'un côté, une vision saisonnière qui consiste à rajouter des moyens en été - quand on les a et, en ce moment, la question ne se pose pas - et l'autre qui tend vers un objectif de desserte sur l'année. Les cheminots prônent cette destination pour leur train. Afin que ce dernier fasse partie de la vie des insulaires, travailleurs, étudiants, retraités etc.
« Les élus souhaitent-ils un rééquilibrage entre le service touristique et le service public ? Pour l'heure, une certitude : les Corses veulent utiliser le train », assurent les cheminots. Les insulaires ont tout à y gagner. Un seul exemple : un abonnement Corte/Bastia, appelé dans le jargon des professionnels « le train des travailleurs » coûte 80 euros par mois. Le même trajet en voiture revient à 250 euros par mois. Sans parler de l'impact environnemental et de la sécurité.
Quinze abonnés
Un chiffre encore : aujourd'hui, le réseau ferré affiche quinze abonnements au compteur sur la ligne Corte - Bastia, considérée comme la ligne des abonnés ! Comme un malaise…
Les cheminots ne se contentent pas d'acter l'existant. Ils font également des propositions. Comme la création d'un axe de transport multimodal (maritime et ferroviaire) Nord-Sud (Bastia-Bonifacio-Cagliari) destiné à constituer un grand trait d'union entre l'Europe et l'Afrique du Nord via la Sardaigne. À la clé, le classement de l'axe Bastia-Bonifacio comme axe de transport européen, ce qui permettrait notamment d'obtenir des financements spécifiques pour la remise en service de la ligne ferroviaire de la côte orientale.
En attendant, les personnels souhaitent être consultés sur la future entité juridique des CFC. Paul-Marie Bartoli leur a promis et l'homme est de parole.
Il reste un mois et demi. Jusqu'au 31 août. Qui, ensuite, prendra la responsabilité de faire circuler les trains ? La question serait presque intéressante. Si elle n'en amenait une autre : quelle entreprise aura envie de postuler pour exploiter un réseau sans machines ?
C'est également à ces interrogations que l'assemblée de Corse aura à s'intéresser, fin juillet, lors de sa dernière session, avant les vacances. Parce qu'un train peut en cacher un autre.
Plan de transport été 2011 : quatre trains de la vieille garde disponibles avec l'espoir de deux AMG mi-août
Tout vacancier normalement constitué aime prendre le train. Cela fait partie des escapades qui permettent de rompre le train train quotidien sur son lieu de villégiature.
L'an dernier, le service - eu égard au pétage de boulon des AMG 800 - était déjà plus ou moins resté en gare. Malgré les efforts de la CTC pour tenter de se placer dans la roue de l'été et des besoins des voyageurs.
En 2010, voici donc pour mémoire ce qui fonctionnait :
- Suburbain Bastia : 6 allers-retours
- Bastia/Calvi : 2 allers-retours
- Bastia/Ajaccio : 2 allers-retours
- Bastia/Corte : 1 aller-retour
- Suburbain Ajaccio : 6 allers-retours
- Balagne Calvi/Ile-Rousse : 5 allers-retours
Le matériel à disposition consistait alors en 5 autorails Soulé et 2 trains X 2000. Le dispositif avait le mérite d'exister, même s'il ramait dur au regard de certains quais de gare bondés.
Concernant la saison 2011, le plan de transport de l'été sera très allégé :
- Suburbain Bastia : 3 allers-retours. Suppression de 3 allers-retours par rapport à 2010.
- Bastia/Calvi : 2 allers-retours.
- Bastia/Ajaccio : 2 allers-retours
- Bastia/Corte : 1 aller-retour.
- Suburbain Ajaccio : 2 allers-retours. Suppression de 4 allers-retours par rapport à 2010
- Balagne Calvi/Ile-Rousse : 5 allers-retours.
Il n'y aura pas de vente de billets aller/retour sur la ligne centrale.
Quant au matériel à disposition, il se comptera sur les doigts d'une main : 3 Soulé, 1 X 2000. On aura compris que les rails ne vont pas être usés cet été dans la mesure où moins de matériel sera engagé dans la bataille qu'en 2010.
Ajoutons à cela que les trains Soulé atteignant un million de kilomètres seront envoyés sur le Continent pour subir une révision générale. Ce qui entraînera une immobilisation de l'autorail pendant quelques mois, car les ateliers de maintenance sont toujours en cours de rénovation, malgré une partie aujourd'hui achevée.
Et les AMG ? Depuis mai 2011 les services techniques des CFC sont en charge des essais. Apparemment une solution aurait été trouvée concernant le système de freinage. Ils devraient pouvoir rouler leur bosse durant le courant du mois d'août. Auparavant, les essais auront dû être validés par le STRMTG*. Si la donne ne change pas en septembre et que les trains continuent à manquer, il est aisé de comprendre qu'il n'y aura plus de cheminots également pour accrocher des wagons fantômes.
*Organisme qui assure les missions pour le compte de l'état dans le domaine de la sécurité des transports voyageurs.
Six cheminots corses en grève de la faim
Deuxième jour de grève en gare de Bastia
Les agents des Chemins de Fer de la Corse veulent être entendus
Six cheminots des Chemins de Fer de la Corse ont débuté une grève de la faim mercredi matin à la gare de Bastia.
Les cheminots des CFC craignent une privatisation du réseau à partir de septembre prochain, date de la fin de la convention avec la SNCF.
Cette grève de la faim est pour les agents en grève le dernier moyen de se faire entendre. Depuis 1983, le réseau est exploité par la SNCF par une convention qui prendra fin au 31 août. Or il est peu probable qu'elle soit renouvelée.
Après cette date l'avenir est incertain.
Deux options sont à l'étude.
Faire des CFC un EPIC, un établissement public à caractère industriel et commercial ou une société d'économie mixte, à capital public et privé.
Du côté du conseil éxécutif, on affirme que tout sera fait pour que les Chemins de fer de la Corse restent dans le giron public. Une situation aggravée par le problème des AMG, ces 12 nouvelles rames toujours à l'arrêt pour cause de dysfonctionnements.
L'avenir de l'entreprise sera à l'ordre du jour de la prochaine assemblée de Corse les 28 et 29 juillet.
Concernant la saison 2011, le plan de transport de l'été sera très allégé :
- Bastia/Calvi : 2 allers-retours.
motrice125 Wrote:Bonjour Question: est ce que les cheminots ont aussi le permis pour conduire les BUS ,ou font ils du gardiennage devant ces autorails neufs qui dorment depuis quelques années....? L ancien matériel n'a pas été détruit,pourquoi ne peut il pas assuré une exploitation presque normale...?
Train Corse : les AMG vont reprendre du service
Les AMG vont reprendre du service, c'est l'annonce qu'a faite Paul Giacobbi à l'assemblée de Corse aujourd'hui. L'assemblée a décidé de ne pas reconduire la SNCF dans sa délégation du service public.L'exécutif de Corse va proposer la construction d'une SEM, une société d'économie mixte dans laquelle on retrouvera, outre la CTC, les deux départements ainsi que la CAB et la CAPA, la SNCF apportant elle aussi sa participation. Le STC, préférerait un EPIC, un établissement public industriel et commercial, constitué de capitaux 100% public.
Didier 74 Wrote:La SNCF éjectée de l'Île de Beauté
corsematin.com, 27 octobreTrain Corse : les AMG vont reprendre du service
Les AMG vont reprendre du service, c'est l'annonce qu'a faite Paul Giacobbi à l'assemblée de Corse aujourd'hui. L'assemblée a décidé de ne pas reconduire la SNCF dans sa délégation du service public.L'exécutif de Corse va proposer la construction d'une SEM, une société d'économie mixte dans laquelle on retrouvera, outre la CTC, les deux départements ainsi que la CAB et la CAPA, la SNCF apportant elle aussi sa participation. Le STC, préférerait un EPIC, un établissement public industriel et commercial, constitué de capitaux 100% public.
capelanbrest Wrote:Didier 74 Wrote:Le STC ???
C'est qui ?
Brayaud Wrote:capelanbrest Wrote:Le STC ???
C'est qui ?
Le STC, c'est un oxymore
La SNCF va cesser d'exploiter les trains corses
L'assemblée territoriale corse a décidé qu'à partir du 1er janvier prochain son réseau ferré serait exploité sous l'égide d'une société d'économie mixte.
Une page se tourne dans l'histoire des chemins de fer de la Corse. A compter du 1 er janvier 2012 et pour une durée de dix ans, le réseau ferré insulaire sera exploité par une société d'économie mixte dont le capital a été fixé à 1,2 million d'euros. La création d'une nouvelle entité juridique scelle le divorce entre la Collectivité territoriale de Corse (CTC) et la SNCF, l'opérateur historique qui, lors du dernier appel d'offres de service public, avait fait une proposition à 52,5 millions d'euros par année d'exploitation, alors que les élus avaient misé sur moins de la moitié ! Depuis, l'Office des transports de la CTC (propriétaire du réseau depuis la loi du 22 janvier 2002), qui a jugé l'offre inacceptable, planchait sur la forme à donner à une nouvelle gouvernance des chemins de fer.
Des trois pistes étudiées, c'est donc la SEM qui a été adoptée par la majorité de l'Assemblée de Corse, au détriment de l'Epic (établissement public à caractère industriel et commercial) qui avait la préférence des élus nationalistes et de la SPL (société publique locale) longtemps défendue par le Front de gauche. Le capital social de la SEM sera détenu à 55 % par la CTC auprès de laquelle les principaux actionnaires publics seront les deux Conseils généraux de Haute-Corse et de Corse-du-Sud, les chambres consulaires et les deux grandes communautés d'agglomération de Bastia et Ajaccio.
Sous l'impulsion de Paul Giacobbi, président du Conseil exécutif de Corse et député de la Haute-Corse, qui a sensibilisé à la question le ministre des Transports, la SNCF a accepté de prendre une part minoritaire en qualité de partenaire privé, à hauteur de 15 %. Une nouvelle qui aura été décisive dans le vote, car considérée comme l'assurance de sauvegarder le savoir-faire technique et la connaissance historique d'un réseau ferroviaire qui emploie 250 salariés pour exploiter deux lignes : Bastia-Ajaccio et Bastia-Calvi (232 km au total). Un réseau pour la remise à niveau duquel la collectivité a déjà investi 150 millions d'euros.
Après plusieurs mois d'immobilisation en raison de grosses défaillances techniques, les douze michelines AMG 800 acquises par la CTC pour 48 millions en 2007, sont progressivement remises en circulation, permettant la reprise d'un trafic commercial enfin digne des attentes des usagers corses du transport en commun qui, en dehors de courts trajets périurbains à bord des vieilles michelines, n'avaient plus d'autres choix que l'autocar...
Didier 74 Wrote:La création d'une nouvelle entité juridique scelle le divorce entre la Collectivité territoriale de Corse (CTC) et la SNCF, l'opérateur historique qui, lors du dernier appel d'offres de service public, avait fait une proposition à 52,5 millions d'euros par année d'exploitation, alors que les élus avaient misé sur moins de la moitié !
Bastia : retour officiel des trains AMG samedi !
Après une sérieuse polémique, quelques millions d'euros perdus, les trains AMG 800 qui ont fini leurs derniers tests seront officiellement mis en circulation samedi prochain en gare de Bastia, en présence des élus de la Collectivité Territoriale de Corse mais aussi des deux préfets.
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