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lgv2030 - eomer Wrote:Je constate simplement que chaque fois qu'apparait un projet pouvant permettre la desserte del'auvergne par TGV (via Orléans, nevers, montchanin, Lyon...), on voit surtout fleurir des remarques sur le financement et la saturation du réseau rendant "totalement irréaliste" le projet en question.
Jibrail Wrote: c'est juste la quasi-certitude que ce projet va focaliser l'attention des élus et médias et drainer tous les crédits d'études pendant des années, pour rien à l'arrivée, et pendant tout ce temps, il n'y aura pas d'investissements sur le réseau classique, pas d'amélioration modérée mais réelle
Thor Navigator Wrote:- le premier est celui lié à la dérive des coûts présentés par RFF (depuis la fin des années 90, les montants annoncés se sont envolés, année après année, idem pour les études et la durée globale des procédures), qui fait que même les projets les plus pertinents à la base deviennent très difficilement finançables et socio-économiquement hors des clous
Thor Navigator Wrote:Dans le cas qui nous intéresse ici, nul ostracisme anti-auvergnat, bien évidemment.
Thor Navigator Wrote:- le premier est celui lié à la dérive des coûts présentés par RFF (depuis la fin des années 90, les montants annoncés se sont envolés, année après année, idem pour les études et la durée globale des procédures), qui fait que même les projets les plus pertinents à la base deviennent très difficilement finançables et socio-économiquement hors des clous ;
Thor Navigator Wrote:- le second est intrinsèque à un projet tel que POCL, qui nécessite un linéaire de LN important, traversant des zones à la topographie mouvementée (pour du ferroviaire du moins) dans sa partie sud et qui doublonne pour partie au moins une LGV existante. Pour qu'une LN puisse être financée de manière significative (au moins 40 voire idéalement 50%) par le client final, il faut que les EF trouvent un intérêt à emprunter la nouvelle infra et que le GI voit ses recettes de péages augmenter de manière significative.
Thor Navigator Wrote:Au final, cette situation est nuisible au ferroviaire car pendant qu'on cause long terme et études (coûteuses), les opérations pourtant essentielles à plus court terme avancent à vitesse d'escargot. Certains élus se servent même des projets à LT (cas de l'interconnexion sud en IdF) pour s'opposer aux aménagements indispensables et prévus de longue date (Massy-Valenton).
lgv 2030 Wrote:on sait bien que la desserte de l'Auvergne est la grande priorité de la SNCF.
il n'y a pas de fatalité et j'attend que les pouvoirs publiques fassent leur travail pour obtenir des prix corrects de la part des entrepreneurs de BTP.
Oui, mais c'est oublier que le prix des sillons peut être ajusté pour que le montant à payer soit le même via LN1 et LN1Bis pour les relations où le choix entre les deux itinéraires est possible
S'il s'agit de réaliser un avion sur rail entre Paris et Lyon, autant passer directement au Transrapid. Mais dans le cas de l'interconnexion Sud, je ne suis pas d'accord avec ton constat: ce projet que tu considère comme "à long terme" existe depuis longtemps et devrait déjà être en service depuis au moins 10 ans. Mais si on perdait moins de temps en palabres inutiles, peut être qu'on arriverait à avancer.
Thor Navigator Wrote:Un des travers du fonctionnement actuel, c'est un des effets pervers (indirects) du fameux "article 4" de RFF (qui lui interdit de financer les projets au-delà de ce qu'il peut apporter sans dégrader ses comptes). Comme RFF est endetté et que l'application de l'article 4 rend neutre (en théorie du moins... si les coûts ne dérivent pas et les recettes du trafic sont bien au R-V) l'impact des projets sur ses comptes, il n'a pas de motivation forte à rechercher la solution la plus efficace au moindre coût (constat également valable pour les études), démarches qui étaient la règle du temps du système intégré (jusqu'à la LGV Méd).
Rémi Wrote:Salut
L'actualité récente semble - enfin - aller dans le même sens avec les réflexions croisées de MM. Mariton (député UMP de la Drôme)
Thor Navigator Wrote:Ll'objectif de descendre en dessous de 3h pour les meilleurs trains est raisonnable et atteignable sans construire des centaines de km de LN. Le CPER Auvergne évoquait d'ailleurs cette perspective (Paris-Clermont en 2h45)... qui semble avoir été mise sous le tapis, depuis que les élus se prennent à rêver au miroir aux alouettes de la LGV POCL.
Rémi Wrote:[...]Côte d'Azur [...], voila à mon sens quatre itinéraires sur lesquels une montée en puissance du réseau classique à 220 km/h de certaines sections me semble pragmatique.
ROANNE
Clermont et... Montpellier à égale distance de Paris par voie ferrée : le TGV Grand Centre Auvergne « inéluctable »
Pour l'instant tout le monde est d'accord. Un TGV dans le désert blanc du ventre de la France est indispensable. Plus tard, il faudra s'entendre aussi sur son financement.
On pouvait s'attendre, hier, à Roanne, à ce que l'assistance de la dernière des huit tables rondes initiées par l'association TGV Grand Centre Auvergne tire à boulets rouges sur Hervé Mariton, il n'en a rien été.
Le projet de rapport sur les infrastructures de transports, présenté mercredi par le député UMP (*), n'a finalement essuyé que quelques coups de griffes. En aparté d'abord. Par Rémy Pointereau, président de l'association précitée et sénateur du Cher. « Son rapport est inopportun. Évidemment, quand on est député d'un département où l'on a tout, le TGV, l'autoroute… c'est mal venu ! Nous devons d'abord trouver un consensus sur le scénario (un tracé, NDLR) ; après viendra le temps du financement. Guillaume Pépy, le président de la SNCF a affirmé que cette ligne était indispensable […] et Jean-Louis Borloo l'a déclarée « insubmersible ». Et puis c'est un projet européen, pourquoi ne pas imaginer un grand emprunt européen ? ».
« Dans le Snit (Schéma national des infrastructures de transports), il n'est pas question d'engagements financiers précis, c'est cela qui inquiète Hervé Mariton », a poursuivi Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional Rhône-Alpes. Non sans préciser qu'en matière d'équilibre financier, il faudrait faire des arbitrages entre les LGV, les TER et le frêt »… Sans citer le rapport Mariton et au nom des huit CCI de la zone du futur POCL (Paris-Orléans-Clermont-Lyon), Jean-Bernard Devernois a, lui, invité à « ne pas opposer rentabilité et aménagement du territoire ».
« Pour des millions de Français – la desserte potentielle concerne 12 millions de personnes – c'est le TGV nommé désir », a plaisanté « le père » du tramway clermontois Serge Godard. Pour le sénateur-maire de la capitale auvergnate, il n'est pas question de lâcher l'affaire mais de faire assaut de volonté : « De volonté politique, si on veut, on finira toujours par trouver les moyens ».
« Oui, il faudra bien trouver de l'argent », lui a fait écho Daniel Dugléry, maire de Montluçon sans commenter plus avant le rapport Mariton.
Venu plus « en élu local à 20 km d'ici » – il est conseiller général du canton de Thizy (Rhône) – qu'en garde des Sceaux, Michel Mercier a loué un projet « inéluctable » avant de souhaiter que l'on « sorte d'un optimisme trop béat » pour être « les premiers dans la concurrence ». « Aucune collectivité, ni même l'État, n'a les moyens budgétaires suffisants » pour tous ces projets a indiqué le ministre avant de citer en exemple, « les modes de financement alternatifs » (...) les efforts « de développement autour du Grand Paris et qui vont permettre de financer le projet ».
Tous les intervenants de cette ultime rencontre avant le lancement, à l'automne, du débat public, sont déjà unanimes sur un point : seule l'union sacrée, au-delà de toute considération politicienne, permettra au TGV de voir le jour.
(*) Devant la commission des finances de l'Assemblée nationale, Hervé Mariton a rapporté en substance que les projets de ligne à grande vitesse étaient trop nombreux et pour la plupart trop peu rentables.
« Aucune collectivité ni l’État n’ont un budget suffisant pour le tracé sud-ouest de la ligne TGV Grand-Centre-Auvergne. On a intérêt à réfléchir à des modes de financement alternatifs »
Grande vitesse : un débat à l’automne pour le doublement de la ligne Paris – Lyon
Le débat public sur le projet de ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont-Ferrand – Lyon devrait avoir lieu entre octobre 2011 et la fin janvier 2012. L’un des objectifs de cette liaison est d’assurer à terme un temps de parcours inférieur à deux heures entre Paris et Clermont-Ferrand.
Ligne LGV : Allier, Cher et Nièvre souhaitent un tracé plus pertinent
Depuis 2009, les présidents des conseils généraux de la Nièvre, le Cher et l'Allier se retrouvent pour plancher sur des dossiers d'intérêts communs.
Ces rencontres qui enjambent les frontières administratives de trois régions (Bourgogne, Centre et Auvergne), le Nivernais Patrice Joly les définit comme « une envie de continuer à témoigner de territoires voulant donner, dans le centre de la France, l'image d'une ruralité vivante... »
LGV. En choeur, les '"patrons" des trois conseils généraux lancent : « nous voulons que ça se fasse ! ». Mais entre la Nièvre, le Cher et l'Allier du Sud (Montluçon) les intérêts n'ont pas le même écho. « Le scénario Est (*) ne concerne que la Nièvre, pas intéressée par le tracé Ouest-Sud contrairement à l'Allier. Alors pourquoi pas créer une cinquième carte ! », propose Patrice Joly. Lui et ses deux homologues verraient d'un bon oeil « un tracé plus pertinent » pour chacun de leurs territoires. Mais sans dire lequel. Ils vont poursuivre la réflexion. « Ce qui nous intéresse, ce n'est pas d'être traversés par le TGV, mais d'être bien desservis... », souligne Alain Rafesthain.
Pour Bernard Pozzoli (vice-président du conseil général de l'Allier), le dossier LGV « ne doit pas non plus faire perdre de vue le maintien des liaisons ferroviaires existantes ! ». Les trois départements ont bien l'intention d'agir dans ce sens.
(*) Tracé Est : Via Nevers. Entre Nevers et Lyon, une branche via Mâcon, l'autre via Roanne. Évite Bourges, relié par un embranchement à Nevers. Tracé médian : Passe entre Bourges et Nevers. Puis une branche passe par Roanne, l'autre par Mâcon. Tracé Ouest : Relie Orléans, Bourges et Nevers, et se divise : une branche par Roanne, l'autre par Mâcon. Tracé Ouest-Sud : Par Paris, Orléans, Vierzon, Bourges, Roanne et Lyon.
POLT, TGV, fret : les enjeux ferroviaires en débat ce soir
Vierzon, carrefour ferroviaire : pour montrer que la situation privilégiée de la ville est un atout pour le développement du Cher, une réunion publique a lieu ce soir.
Avant le lancement du débat public (*), qui aura lieu dans toutes les régions concernées à l'automne prochain, sur le choix du tracé de la future ligne à grande vitesse destinée à désengorger la gare de Lyon, reliant Paris à Lyon en passant par Orléans et Clermont, ainsi que le débat parlementaire sur le schéma national d'infrastrutures de transports, le maire de Vierzon organise une rencontre ce soir, à partir de 18 heures, au Centre de congrès, afin d'expliquer les enjeux que ces choix impliquent pour la ville mais aussi pour tout le département.
Après l'accueil des participants par Nicolas Sansu et Alain Rafesthain, l'avenir de la ligne POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) sera évoqué par Jean-Claude Sandrier, député, président de l'association Urgence ligne POLT.
Rémy Pointereau, sénateur, président de l'association TGV grand Centre Auvergne, présentera les 4 scénarii possibles pour le tracé de la LGV, entre Orléans et Clermont.
La région quant à elle expliquera le renforcement de l'offre pour les voyageurs et aussi pour le fret, sur la ligne transversale Lyon-Nantes. C'est peut-être aussi l'occasion pour les usagers de s'informer sur la mise en place du cadencement, avec modifications des horaires dans les TER, Corail intercités, Téoz et Lunéa, à partir du 11 décembre.
Vers 19h15, des échanges pourront avoir lieu avec la salle, en présence de représentants de la direction de la SNCF et de RFF, ainsi que des cheminots.
(*) Une réunion est prévue à Vierzon, le 6 décembre.
Débat public sur le projet Paris/Clermont/Lyon d'octobre à janvier 2012
Le débat public sur le projet de ligne à grande vitesse reliant Paris à Lyon via Orléans et Clermont-Ferrand (POCL) devrait s'ouvrir début octobre, et se dérouler jusqu'en janvier 2012, a indiqué lundi la Commission particulière du débat public (CPDP).
Cette liaison, considérée comme un moyen de libérer de la capacité sur la ligne à grande vitesse historique Paris-Lyon tout en instillant une LGV en Auvergne et dans le centre du pays, concerne directement près de 17 millions de personnes, a souligné la CPDP. "La ligne Paris-Lyon est déjà aujourd'hui à la limite de ses capacités à certaines heures. Il n'y a pas d'autre choix que de doubler cette ligne et, en passant par le centre, on ferait d'une pierre deux coups", a expliqué Thomas Allary, directeur du projet POCL chez Réseau ferré de France (RFF).
Ce projet, qui fait partie du Grenelle de l'environnement, prévoit environ 500 km de lignes nouvelles pour un coût estimé entre 12,2 et 14 milliards d'euros selon le tracé, a-t-il ajouté, précisant que l'objectif était une mise en service en 2025. Quatre tracés différents seront soumis au débat public, pour mettre Paris à 2 heures de Clermont-Ferrand, contre 3 heures au mieux actuellement.
Le débat public, dont le calendrier précis devrait être établi ultérieurement, devrait comporter 25 réunions dans les cinq régions (Ile-de-France, Centre, Bourgogne, Auvergne, Rhône-Alpes) traversées par cette ligne. A l'issue de ce débat public, RFF en tant que maître d'ouvrage devra publier au Journal Officiel sa décision motivée sur la poursuite ou non du projet. Dans le cas d'une poursuite du projet, la voie sera ouverte au lancement d'une enquête d'utilité publique, selon le site dédié à la LGV POCL.
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