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693 trains express régionaux circulent dans la région Porvence-Alpes-Côte-d’Azur chaque jour. Ou plutôt devraient circuler car la situation est catastrophique. Michel Vauzelle, le président (PS) du conseil régional, ne l’a pas caché hier lors de l’assemblée plénière de rentrée : 8 % des trains supprimés et 20 % pas “conformes à la commande”, une formule très diplomatique pour évoquer les retards, les pannes et le manque d’information des usagers laissés en rade sur les quais...Et pourtant, a rappelé Michel Vauzelle, la Région a consacré 3 milliards d’euros aux trains régionaux, 230 millions pour la seule année en cours.
D’année en année, les relations se sont tendues entre le conseil régional et la SNCF : les indemnités dues par l’entreprise nationale ont été doublées par la Région pour atteindre des sommets (19 millions de pénalités). En outre les contentieux entre les deux parties se sont multipliés sans que l’usager n’aperçoive le bout du tunnel. A tel point que toutes les prévisions de progression de la fréquentation des trains se sont révélées fausses : on misait sur 20 % de passagers en plus, le bilan est plus proche de zéro...
Pour sortir de cette impasse, la SNCF et la Région se donnent un an pour “rétablir la confiance”. Comprendre celle des voyageurs. D’un coté la SNCF prend des engagements, en investissant dans les infrastructures et en affectant des cheminots pour que les trains roulent et de son côté la Région efface une partie de son ardoise. Guillaume Pépy, le président de la SNCF, aurait dû venir hier à Marseille prendre ces engagements devant les élus régionaux si le contexte social national n’en avait pas voulu autrement.
Momox de Morteau Wrote:Bonjour,
La situation n'est toujours pas brillante sur Grasse-Vintimille
http://mediterranee.france3.fr/info/cot ... 17075.html
Me concernant (ma maman habite à Grasse), je ne prends effectivement plus le TER Cannes-Grasse mais les cars Cannes-Grasse qui eux ne font pas grève et ne sont pas presque quotidiennement supprimés.
Et pourtant cette réouverture était attendu d'énormément de monde.
adrien2 Wrote:la SNCF ne met pas suffisamment de moyens pour cette région ! Le "prix du Soleil" ?![]()
(...)
Bref, y'a du boulot tant en termes de qualité et de quantité dans cette Région.
La Provence du 11/01/10La SNCF fait de Paca son laboratoire
Guillaume Pépy, le président de la SNCF, assume les erreurs, les dysfonctionnements, les retards et les grèves qui affectent l'entreprise et font "qu'il n'y a pas assez de trains qui arrivent à l'heure". D'où un plan d'urgence pour redonner des couleurs au service public et en finir avec les lignes malades. 12 au total, dont la remise en ordre va s'inspirer de ce qui commence à être mis en oeuvre en Paca.
C'est ce que Guillaume Pépy était venu expliquer à Marseille le 3 décembre dernier; c'est ce qu'il répétera vendredi prochain, lors de la signature d'un protocole avec le Conseil régional Paca, l'autorité organisatrice de transports pour ce qui concerne les dessertes par les trains express régionaux (TER).
L'événement est capital, car Paca est la 3e région TER de l'Hexagone avec 700 trains quotidiens et 37 TGV. Soit 80000voyageurs chaque jour qui passe et 60millions dans une année. Un trafic qui en 2010 aura encore progressé de 5%. "Compte tenu de l'importance de territoire, compte tenu qu'un audit réalisé par des personnes extérieures à la région a montré que Paca est au fond du trou en terme de qualité de service, il était vital de reprendre les choses en main. Guillaume Pépy veut qu'en Paca le TER soit remis sur de bons rails. C'est ce que vise à réaliser un plan sur dix-huit mois assorti d'objectifs chiffrés qui portent notamment sur la ponctualité et les causes d'annulation de trains. Mais pas moins de 250 points sont pris en compte pour atteindre ces objectifs", explique Philippe Bru, le directeur régional de la SNCF.
Tel est donc le canevas tissé en Paca et qui devrait faire école afin de permettre à la SNCF de mieux faire aimer le train à ses clients. "Pour arriver au protocole qui va être signé, mais qui a commencé à être mis en oeuvre dès le mois d'octobre 2010, il a fallu travailler durant trois mois. Tout le monde s'est mis autour de la table, y compris les organisations syndicales", poursuit Philippe Bru.
"Tout le monde a convenu qu'on ne peut pas continuer de la sorte. Nous avons évoqué les causes multiples de grève, cerné les points faibles du réseau avec RFF qui le gère, pris en compte les contraintes locales ainsi que l'environnement du TER, notamment les correspondances avec les TGV. C'est cette méthode qui va être répliquée ailleurs et dont Guillaume Pépy a parlé dimanche dernier. Le but, encore une fois, est d'améliorer la production de manière significative. Pour cela il faut un élan supplémentaire". Il sera officiellement détaillé vendredi et mettra en exergue que les premiers résultats montrent qu'il y a déjà 30% d'annulations de trains en moins.
Avec “Zou !” on voyage gratuit ou pas cher
Cette nouvelle carte de transport, déclinée sous plusieurs formes, risque fort de connaître un très gros succès.
C’est un effort tarifaire sans précédent en Provence Alpes Côte d’Azur qu’a annoncé hier Michel Vauzelles en présentant la carte “Zou !”.
« Vous noterez au passage que nous l’avons baptisée “Zou !” et non pas “Go”, par exemple, pour défendre notre identité régionale et ne pas céder à l’américanisme ambiant. Ici “zou” tout le monde sait ce que ça veut dire. »
Au-delà de la boutade, cette nouvelle carte de transport, déclinée sous plusieurs formes, risque fort de connaître un très gros succès dès le 1 er septembre prochain, date officielle de sa mise en circulation sur les réseaux TER, LER (cars) et Chemins de fer de Provence (ligne Nice – Digne).
1- “Zou ! Études”, la gratuité”
Zou ! Etudes” est réservée aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de moins de 26 ans. Moyennant des frais de dossier de 15 €, elle permettra à son titulaire de voyager gratuitement durant un an (de septembre à septembre) sur le trajet domicile – études aussi souvent qu’il le veut, et à 50 % sur tous les autres trajets TER. Pour l’obtenir : se présenter en gare avec deux photos, un justificatif de domicile et un certificat de scolarité.
2- “Zou ! 50/75 %
Elle remplace les actuelles cartes “jeunes” et “tous publics”. Valable un an à compter de son achat (frais de dossier de 30 € pour les + de 26 ans, 15 € pour les autres) elle donne droit à 50 % de réduction sur tous les trajets pour son titulaire mais aussi jusqu’à trois accompagnants ! En outre, elle offre 75 % de réduction sur un trajet déterminé et fixe avec achat d’un carnet de 10 tickets.
3- “Zou ! Solidaire”
Existant déjà sur les lignes LER et SNCF (TER), elle est étendue aux Chemins de Fer de Provence. Le taux de 90 % de réduction est maintenu mais la durée de validité de la carte passe de 6 mois à un an. Le titulaire bénéficie également du carnet de 10 tickets (qui permet de lever l’obstacle de la perception minimale de 1,2€). “Zou ! Solidaire” est destinée aux Rmistes, bénficiaires du RSA et chômeurs en fin de droit (les formalités de dossier restent les mêmes).
4- Tous publics
Les abonnements tous publics sont maintenus, ainsi que les abonnements Ter + et Ter ++ (train combiné à un ou deux réseaux, urbain ou interurbain). La Région a déjà des accords avec 17 réseaux urbains (Marseille, Aix, etc) et souhaite les multiplier (sur Toulon notamment).
Ces nouveaux abonnements s’appelleront désormais “Zou ! hebdomadaire”, “Zou ! mensuel” et “Zou ! Annuel”.
Enfin, les “Pass événementiels”, 1 jour ou 3 jours, sont maintenus mais seront davantage standardisés pour des événements de type “Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013”.
Toutes les formalités de dossier seront réalisables dans les gares (SNCF et CP) dès le 1 er juillet
SNCF : premiers chiffres présentables pour les TER en PACA
Avec plus de TER à l’heure et moins de trains supprimés, la SNCF semble redresser la barre en région Paca. Au cours du 1er trimestre 2011, le taux de régularité des quelque 700 TER transportant chaque jour 90 000 voyageurs, (les trains n’ayant pas plus de 5 minutes de retard), serait de 90,54 %, contre 85 % au 1er trimestre 2010. Le meilleur « score » jusque-là était de 88,4 %.
Même amélioration pour les trains supprimés : 0,8 % pendant le 1er trimestre 2010 contre 8 % pendant la même période de 2010. Dans le même temps la fréquentation est en progression de 2 à 4 % selon les sites, a assuré le directeur régional, Philippe Bru, heureux de présenter ces chiffres le 3 mai, à Nice, en compagnie du vice-président transports du conseil régional, Jean-Yves Petit.
L’information voyageurs serait elle aussi en amélioration grâce au déploiement d’afficheurs légers indiquant l’état du trafic en temps réel. Une centaine de gares en sont ou vont être équipées. L’investissement est de 2,65 millions d’euros, dont 2 millions à la charge de la région.
« Il fallait casser la spirale », reconnaît Philippe Bru, qui souligne la « volonté de travailler différemment » et de « limiter le nombre de jours de grève ».
Lancé en octobre 2010 par la SNCF et suivi en janvier 2011 par un protocole signé par Michel Vauzelle, président de la région Paca, et Guillaume Pepy, président de la SNCF, le plan « PrioriT » porterait donc ses premiers fruits. Elaboré avec le concours de la région, de RFF et des cheminots, il vise à un « redressement significatif » de l’exploitation des TER avant la fin 2011, afin d’atteindre les objectifs de qualité prévus au contrat d’exploitation 2007-2016, avec un taux de ponctualité de 92,4 % et des suppressions de trains limitées à 3,5 %. Il comporte 250 actions articulées autour de 11 thématiques qui vont de la maintenance du matériel aux travaux sur l’infrastructure, en passant par l’information des voyageurs ou le dialogue social.
La mise en service prévue en 2013 de la 3e voie entre Cagnes-sur-Mer et Antibes et l’arrivée de 16 rames à deux niveaux devrait contribuer à confirmer cette amélioration, malgré, comme l’a rappelé Philippe Bru, un réseau saturé et « des infrastructures contraintes, sans itinéraires bis », en particulier avec un seul axe ferré entre Marseille et Menton.
Si les objectifs ne sont pas atteints, gare aux pénalités à verser à la région qui les avait doublées en 2008. Les malus pour non-respect des engagements sont plafonnés à 12 millions d’euros par trimestre.
Didier 74 Wrote:Avec plus de TER à l’heure et moins de trains supprimés, la SNCF semble redresser la barre en région Paca. Au cours du 1er trimestre 2011, le taux de régularité des quelque 700 TER transportant chaque jour 90 000 voyageurs, (les trains n’ayant pas plus de 5 minutes de retard), serait de 90,54 %, contre 85 % au 1er trimestre 2010. Le meilleur « score » jusque-là était de 88,4 %.
Guillaume Pépy sur la fraude dans les TER en Paca : « inadmissible »
Est-ce que la SNCF a les moyens à la fois de construire de nouvelles lignes TGV et d’entretenir les infrastructures déjà existantes ?
Ce n’est pas la responsabilité de la SNCF : c’est celle de RFF (Réseau ferré de France) et de l’Etat. Ce que je défends, c’est la priorité absolue, c’est d’améliorer le réseau existant qui n’est pas aujourd’hui en état de supporter la croissance du trafic.
Dans la région Paca, cela passe notamment par la construction d’une troisième voie entre Cagnes-Antibes (qui ouvrira fin 2013-début 2014) et à Aubagne; la modernisation des filets de protection d’Eze (A-M); le renforcement de la caténaire fragilisée par les embruns...En 2011-2012, cela représente 200 millions d’euros d’investissement en Paca.
L’accord conclu avec la Région Paca en début d’année pour améliorer notamment la ponctualité des TER semble porter ses fruits.
Les premiers résultats sont très encourageants. Le nombre de trains supprimés est passé sur les premiers mois de l’année de 10 % à moins de 2 %; la régularité des TER a augmenté de plus de 4 points à 90 %. C’est le meilleur résultat jamais enregistré en Paca!
Comment aller plus loin ?
Il faut accentuer notre lutte contre la fraude dans les TER. 14 % de fraudeurs en Paca (16,3 % dans les A-M) : on ne peut pas laisser s’installer une exception dans la région. C’est inadmissible.
On mène désormais, avec l’aide de la force publique, huit opérations coups de poing par mois dans les gares, là où on en faisait une par mois il y a peu. Il faut mettre un terme à cette spirale.
On ne peut pas être très attaché au service public, comme c’est le cas en Paca, et ne pas vouloir en payer le prix. C’est une question de sursaut collectif!
Cela ne passe-t-il pas aussi par plus de contrôleurs ?
On ne peut pas mettre un contrôleur derrière chaque voyageur surtout sur des distances aussi courtes qu’en Paca.
Quel est le coût de la fraude en Paca ?
Un point de fraude représente 1,3 million d’euros. Il faut donc multiplier par 14.
Vous pointez aussi les actes de malveillance. Ce sont essentiellement les vols de câbles en cuivre ?
Les vols de cuivre sont un souci majeur ! Ils ont des conséquences énormes sur le service public...
Nous sommes aussi extrêmement vigilants sur la tranquillité dans les trains. En Paca, début 2011, les agressions physiques ou verbales contre des voyageurs ou des cheminots sont passées de 330 en 2010 à 343 en 2011, soit une augmentation de 4 %. La réduction du nombre d’incidents est un objectif prioritaire.
Cela passe par l’augmentation du nombre de caméras dans les trains et les gares ?
Oui. Ceux qui commettent des actes de malveillance doivent avoir à l’esprit qu’ils pourront être identifiés et condamnés.
Nous équipons les gares et les trains en caméras de vidéo-protection. En Paca, 40 % des trains en sont déjà pourvus, c’est le cas de tout le matériel neuf et nous avons fait des propositions au conseil régional afin d’arriver rapidement à 70 % du parc.
La rénovation des gares est enfin en marche...
Nous signons aujourd’hui (lire hier) la convention de modernisation de la gare Thiers à Nice alors que cela fait 20 ans qu’on en parle, j’inaugure la gare de Cagnes rénovée, la restructuration de la gare de Cannes, c’était l’Arlésienne, elle est maintenant sur les rails.
Dans le Var, les projets avancent aussi...
La gare de Toulon sera rénovée et nous avons un projet avec le maire de Saint-Raphaël. Les gares de Paca avaient pris un énorme retard depuis les années 70. Nous le rattrapons aujourd’hui.
Guillaume Pépy « On avance par la négo, la grève fait reculer »
La région Sud-Est a connu un nombre record de jours de grève de TER en 2010. Où en êtes-vous de vos relations avec les syndicats ?
Dans le nouveau chapitre ferroviaire que nous avons ouvert dans cette région – RFF investit dans l’infrastructure, nous relançons la qualité de service dans le TER – le dialogue social a une place majeure. Les organisations syndicales ont pris des responsabilités positives dans ce tournant. Elles se sont engagées dans une discussion qui a permis de limiter le nombre de grèves ayant un impact pour les usagers. Je salue leur évolution et leur volonté d’engager un nouveau dialogue social.
Ce climat va-t-il durer ?
Nous sommes les uns et les autres décidés à tenir cette nouvelle donne. Nous avons pris nos responsabilités en acceptant des renforts de personnels et en adoptant plusieurs propositions faites par les syndicats.
Avez-vous un programme défini avec les organisations syndicales dans les mois à venir ?
Non, il y a entre nous la volonté de développer le service public, sans tabou sur les moyens, mais en restant conscient que nous gérons de l’argent public.
Cette méthode est en train de donner ses premiers résultats. Il va falloir que cela devienne une façon permanente de travailler.
Votre secret pour que cela fonctionne aussi bien ?
Les syndicats n’ont rien perdu de leur mordant ! Simplement, j’ai la conviction que c’est par la négociation que nous avançons, et que la grève fait reculer tout le monde. Cette conviction progresse dans l’entreprise. C’est un changement de culture.
Dans l’esprit de certains Français, les cheminots sont des privilégiés, jamais contents ...
Mon image de la SNCF, c’est celle d’un service public qui fonctionne 24 heures sur 24, 365 jours par an, ce sont des cheminots qui s’engagent sans compter leurs heures et leurs efforts dans les périodes difficiles, comme les chutes de neige ou la canicule. Je passe beaucoup de temps au contact des salariés. Je peux vous assurer que la SNCF est une entreprise honnête, intègre, qui veut améliorer ses services, une entreprise proche des Français.
Zou ! : la carte qui va faire aimer le TER
Les jeunes sont les grands bénéficiaires de cette démarche attractive
Collégien, lycéen, étudiant? En formation? Vous avez moins de 26 ans, la Région vous offre vos déplacements en TER grâce à la carte Zou! Elle sera disponible dès septembre.
Allez, Zou! Prenons le train express régional. L'expression risque fort d'être entendue plus d'une fois à compter de septembre. Mois au début duquel la gamme "Zou!", présentée hier par Michel Vauzelle, président de la Région Paca, sera opérationnelle. Autorité organisatrice depuis 1988, la Région milite en faveur du transport des voyageurs par le rail.
"Il y a plus de 100 000 usagers sur le réseau et ce nombre va augmenter encore du fait de l'éloignement et de la hausse du coût des carburants", constate Michel Vauzelle. "Si on veut rendre le train encore plus attractif, il faut en baisser le coût." Au service de la population régionale, le TER (et les lignes express régionales) l'est tout d'abord au profit des jeunes.
D'où le lancement de la carte à puce sans contact Zou! Études. Valable pour les collégiens, les lycéens, les étudiants, les apprentis et les stagiaires âgés de moins de 26 ans, elle donne droit à 100% de réduction sur le trajet domicile, puis à 50% de réduction sur les autres trajets.
Le dossier sera disponible à compter du 1er juillet auprès des gares de la SNCF, des gares routières, sans oublier les Chemins de fer de Provence qui exploitent l'axe Digne-Nice. Le document est aussi disponible sur les sites http://www.ter-sncf.com/paca,ou encore info-ler.fr. Contre la remise d'un justificatif de domicile, de deux photos et de 15 euros pour frais d'ouverture du dossier, la carte sera délivrée dans les jours suivants.
Zou! 50-75% est une carte tous publics, valable elle aussi un an, délivrée dans les mêmes conditions que la précédente. Les frais d'ouverture de dossier sont de 30 euros pour les plus de 26 ans et de 15 euros pour les moins de 26 ans.
Le porteur et trois accompagnants bénéficient de 50% sur tous les trajets, et de 75% sur un autre qui aura été déterminé et fixé avec l'achat d'un carnet de 10 tickets. Enfin, "Zou! Solidaire" offre une réduction de 90% aux personnes en fin de droits ou bénéficiant du RSA. Nouveautés : cet avantage vaut à présent pour 12 mois au lieu de 6, et concerne également des Chemins de fer de Provence.
La future gare SNCF sur les rails d'un bon partenariat
Autour de Guillaume Pépy pdg de la SNCF, les six autres partenaires ont acté le financement de la future gare.
Le pdg de la SNCF Guillaume Pépy, Bernard Brochand député maire et les partenaires du projet ont acté par écrit le financement de 49 millions d'euros. Le projet de la future gare multimodale du centre-ville de Cannes avait déjà été présenté récemment. Il s'est un peu plus concrétisé, hier, par la signature d'une convention partenariale qui entérine le financement des travaux à hauteur de près de 50 millions d'euros. État, région, département SNCF, RFF, ville de Cannes et syndicat des transports du bassin Cannois, main dans la main pour offrir un nouveau visage à la " verrue " du centre-ville. Un lifting nécessaire et convenu par tous.
« Réparer l'erreur »
« Du fond du coeur, la gare de Cannes était parmi les plus moches de France. Nous n'en étions pas fiers et elle dénaturait le dynamisme de cette ville et de ce département. On est en train de réparer l'erreur. Ce fut une très longue aventure et il aura fallu trois présidents dont moi pour en arriver à ce beau projet. Si on m'avait dit qu'un tel pari aurait pu rassembler 7 partenaires et se concrétiser, il y a quelque temps encore, je n'y aurais pas cru. Nous y sommes parvenus. J'ai hâte maintenant de poser la première pierre », s'est félicité Guillaume Pépy, directeur général de la SNCF. Bernard Brochand, député maire, n'a pu qu'approuver le propos. « Il y avait une grande nécessité de moderniser cette gare dans son ensemble. C'est le premier et dernier souvenir d'une visite à Cannes. Il faut qu'il en soit autrement. Mais il faut surtout en profiter pour en faire un outil multifonctionnel qui englobe toutes les problématiques de transports », a poursuivi l'élu.
Pôle de services
La future gare se veut un pôle multimodal. Avec, à l'arrivée du train, la possibilité de correspondances avec le futur bus à haut niveau de service, taxis, gare routière, grâce à un nouveau et plus large parvis d'accueil. « La future gare se veut aussi un outil de restructuration urbaine de l'ensemble du centre-ville, pour mettre fin à cette séparation qui existe aujourd'hui entre le nord et le sud de l'actuelle structure », a encore insisté Bernard Brochand. Des aménagements intérieurs et extérieurs permettront une circulation facilitée pour passer d'un côté à l'autre de la gare. Les autres partenaires présents n'ont pu que s'associer à cette vision. « Un aboutissement, un véritable outil de développement de la ville », a précisé Patrick Allemand, 1er vice-président de la région PACA. « C'est un projet remarquable, aussi important pour Cannes que pour l'ensemble de la dynamique départementale », a souligné Éric Ciotti, président du conseil général des A.-M. assis aux côtés de David Lisnard, 1er adjoint... mais aussi conseiller général de Cannes-est « La bataille du rail est encore en cours, mais celle de la gare est gagnée », a conclu Dominique-Claire Mallemanche, sous-préfète de Grasse.
Les travaux de réhabilitation ont déjà débuté et l'ensemble du programme devrait être achevé à l'horizon 2015.
Le passage à niveau situé à Velaux supprimé aujourd'hui
Réseau Ferré de France supprimera le passage à niveau n°2 de la ligne ferroviaire Rognac - Aix en Provence, situé sur la commune de Velaux. Le passage à niveau se situe en intersection avec le chemin de Crau qui débouche sur la RN20.
"Cette suppression simple et sans ouvrage de substitution est nécessaire, compte tenu de la configuration actuelle du réseau routier aux abords du passage à niveau rendant l'intersection dangereuse", indique RFF.
Dans le cadre de cette opération, RFF réalisera des travaux de suppression des installations ferroviaires du passage à niveau. Tous les usagers concernés sont invités à emprunter un nouvel itinéraire, à compter de ce lundi 24 mai.
Voici 2 itinéraires de substitution possibles :
- les véhicules venant du nord (de Rognac) pourront rejoindre le chemin de la Crau depuis la RD 20 en empruntant l'avenue Jean Pallet, puis le chemin de la Crau.
- les véhicules venant du sud (de Ventabren) pourront rejoindre le chemin de la Crau depuis la RD 20 en empruntant le chemin de Berre, puis l'avenue Jean Pallet, puis le chemin de la Crau.
Slah Trad habite Nice et travaille à Cannes jusqu'à 23 h. Et depuis quelques jours, il ne trouve plus de train pour rentrer« Je dors à la gare pour ne pas perdre mon boulot »
« Je ne suis pas le seul salarié à résider hors de Cannes. D'autres que moi doivent avoir des problèmes de transports. Et cet été les touristes ne pourront pas se déplacer après 23 heures... »
Slah Trad habite Nice et travaille à Cannes jusqu'à 23 h. Et depuis quelques jours, il ne trouve plus de train pour rentrer!
« J'ai du mal à imaginer que j'ai dormi dans la gare de Cannes...» Et pourtant, il l'a fait. Et peut-être qu'il sera amené à le faire encore. Slah Trad est employé de l'hôtel Eden, rue d'Antibes. « Je suis cuisinier. Je travaille jusqu'à 23 heures.»
Et il habite à Nice avec son épouse et ses cinq enfants. Jusqu'ici, il prenait le train de 23h10 pour rentrer. Mais récemment, la SNCF l'a annulé, ainsi que le suivant à 00h10. « Nous sommes plusieurs employés de l'hôtel à résider en dehors de Cannes et à utiliser le train. Nous nous retrouvons dans une situation difficile.»
Pour malgré tout, rentrer chez eux, certains appellent leur famille qui vient les chercher, d'autres font du stop et les derniers, comme Slah, dorment sur place. « Mais on sait bien que cela ne pourra pas durer. La police ferroviaire ne va pas nous laisser faire cela indéfiniment...»
Slah ne comprend pas : « Non seulement il n'y a pas de train mais aucun bus n'est mis en remplacement. C'est infernal pour une ville touristique comme Cannes, de ne pas avoir de trains tardifs. J'imagine que nous ne sommes pas les seuls salariés de l'hôtellerie et la restauration à ne pas résider sur place ! Et puis la saison s'ouvre, les touristes auront également besoin de circuler en fin de soirée. »
Des travaux entre Cannes et Antibes
Arguments largement recevables, il faut le dire... La SNCF ne dément pas : Christophe Berthoud, du service presse, explique que « comme cela a été mentionné sur les affichettes posées en gare, le 23h10 a été supprimé. Mais il existe un autre train, un peu plus tôt à 23h03. Avec arrivée sur Nice à 23h30. »
Pour Slah, cela signifie de partir à 22h40 du travail. « Mon patron n'est pas d'accord avec cela. Et je ne veux pas perdre cet emploi...»
Pas vraiment de solution à ce problème avant la remise en fonction de la ligne, après de 2 septembre. Le temps pour la SNCF de réaliser les travaux de création de troisième voie entre Cannes et Antibes.
Le temps pour la SNCF de réaliser les travaux de création de troisième voie entre Cannes et Antibes.
Thor Navigator Wrote:C'est RFF qui gère l'infrastructure et donc les travaux, ça devient pénible de lire à longueur d'article ce type d'affirmation erronée.
Thor Navigator Wrote:Le temps pour la SNCF de réaliser les travaux de création de troisième voie entre Cannes et Antibes.
C'est RFF qui gère l'infrastructure et donc les travaux, ça devient pénible de lire à longueur d'article ce type d'affirmation erronée.
En 2012, sera mise en place une coupure de nuit de 6h30 simultanée (i.e. touchant les deux voies) durant plus de 40 semaines, entre Nice et Marseille. Cette disposition aura pour effet d'avancer vers 20h les départs des trains de nuit pairs (passage à Blancarde avant 23h) et de supprimer leur pendants de jour de Marseille vers Nice après 20 h (21h les vendredis), les missions TER locales d'extrême soirée étant également mises sur route (pour préserver la pointe du matin) aux deux extrémités du parcours. Entre Marseille et Aubagne, une coupure de 3 h en milieu de journée est également programmée sur chaque voie, durant 17 semaines.
Jonathan Balsamo Wrote:Pourquoi il n' y a pas des cars LER pour remplacer les départs annulés ?
Marseille : lifting nocturne pour le tunnel de la Nerthe
Âgé de presque 170 ans, le boyau de la ligne PLM se rhabille de béton.
Le chantier est techniquement bien maîtrisé, mais compliqué par les contraintes horaires.
Construit entre 1843 et 1848 avec la ligne ferroviaire Paris-Lyon-Marseille -la mythique PLM-, le tunnel de la Nerthe avait besoin d'un petit coup de jeune. En l'occurrence d'une seconde peau de béton projeté, histoire de panser les blessures de presque 170 ans de vibrations, d'infiltrations et de pollutions infligées à la voûte par les intempéries et le passage répété des trains.
Problème : comment habiller le tunnel de sa nouvelle robe grise sans interrompre les circulations sur ce qui reste l'un des axes les plus fréquentés du réseau ferroviaire hexagonal ? Solution : en travaillant la nuit, de minuit à 5 heures du matin, seul créneau possible pour faire le boulot sans gêner les trains.
Le béton projeté sur une épaisseur de 6cm fixera les parois pour 50 à 70 ans
Depuis la fin mars et jusqu'au 10 septembre prochain, une vingtaine d'agents de Réseau ferré de France (RFF), propriétaire de l'ouvrage, de la SNCF, son principal exploitant, et de Colas Rail, l'entreprise de travaux publics missionnée pour ce lifting, passent ainsi toutes leurs nuits à ré-enduire les parois outragées par le temps dans ce boyau de 4638 m de long. Un chantier techniquement bien maîtrisé, mais compliqué par ces contraintes horaires et la nécessité de rendre chaque matin un tunnel où les trains circuleront en toute sécurité, mais à vitesse réduite. Pour y parvenir, on utilise un béton de type RIG (pour résistance initiale garantie), capable d'atteindre 80% de sa rigidité finale deux heures seulement après avoir été appliqué. Une fois sèche, cette couche de 6 cm d'épaisseur fixera les parois pour 50 à 70 ans.
"Le vieillissement naturel de ce tunnel avait fini par augmenter très sensiblement le risque de voir un morceau de roche fragilisé ou une brique de parement se détacher et tomber sur les voies, voire sur les trains", justifie Jean-Michel Pain, chef de projet à la SNCF et fin connaisseur du tunnel de la Nerthe, sur lequel il est intervenu lors des précédentes campagnes de confortement . Cette année "nous traitons un segment d'environ 300 m de long", indique l'ingénieur, expliquant que les zones à traiter en priorité sont choisies à partir des travaux d'investigation conduits périodiquement dans le boyau. "Nous utilisons des radars pour détecter d'éventuels vides derrière les murs de briques et des clichés en lumière visible pour repérer les zones humides qui fragilisent l'ouvrage", précise-t-il.
95 km : c'est la longueur totale des tunnels ferroviaires de la région Sud-Est
Outre les contraintes particulières évoquées plus haut, la complexité de ce chantier a également un coût : 4 millions d'euros pour les presque six mois de travail de la campagne 2011. "Si nous avions une alternative pour faire circuler les trains sur une autre voie pendant la durée des travaux, nous serions sans doute capables de boucler ce chantier en trois semaines ou un mois en travaillant 24h/24, et pour beaucoup moins cher", admet d'ailleurs l'ingénieur de Colas Rail.
Du fait de l'âge moyen des ouvrages ferroviaires souterrains, qui ont presque tous allègrement dépassé le siècle, ce type d'intervention va se multiplier d'ici 2025 sur les 95 km de tunnels que possède RFF dans un périmètre compris entre Avignon, Briançon, Vintimille et Marseille. L'an prochain, ce sera ainsi au tunnel de Cassis de subir sa petite cure de jouvence.
Le prix à payer pour que les trains continuent de circuler le plus régulièrement possible sur le réseau français, comme ils le font depuis maintenant près de deux siècles.
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