maintenant que la ligne est entièrement ouverte au tram, il est temps de faire un florilège des âneries écrites sur le tram
ce soir le passage de la rue de la Roe et la c'est du lourd, jugez par vous même
honneur au premier d'entre eux, fils d'un ancien député d'Angers sorti de l'ESSCA (célèbre pour avoir formé de nombreux ingénieurs spécialisés dans les réseaux ferrés)
http://www.reseaucampus.com/forum.php/1 ... votre+avis.
edouard
Christophe Béchu propose un autre trajet pour le Tramway. Votre avis? dimanche 28 octobre 2007 à 00h27
Le tramway angevin verra bien le jour. Les études et les travaux engagés ainsi que la nécessité d’organiser des transports « durables » rendent sa construction indispensable.
Pour autant, nous proposons aux Angevins une alternative au projet décidé par l’agglomération. Notre plan repose sur trois priorités : définir un tracé plus cohérent pour la 1ère ligne, lancer une 2ème ligne rapidement afin de desservir Belle-Beille et envisager un réseau complet avec les « bus-ways ».
1) Un tracé plus cohérent pour la 1ère ligne
Le tramway empruntera les boulevards Ayrault et Carnot jusqu’au Centre de Congrès.
Le passage par les boulevards offre trois opportunités :
- relier le Centre des Congrès à la gare,
- revitaliser commercialement le boulevard Foch
- envisager autrement l’avenir de la place Imbach.
Il n’est pas raisonnable de vouloir faire passer le tramway par une Rue de la Roë à l’évidence trop étroite et trop pentue. Il n’est pas souhaitable d’affaiblir les commerces de notre centre-ville en fermant la place du Ralliement pendant deux ans.
Cette option implique le lancement d’une nouvelle déclaration d’utilité publique (DUP). Le délai généré par la mise en place de ce nouveau tracé ne devrait pas excéder 12 à 18 mois, grand maximum.
2) Une 2ème ligne rapidement pour desservir Belle-Beille
Le projet de 2ème ligne sera mis en œuvre très rapidement, avec l’objectif de desservir Belle-Beille et les Universités, à l’horizon 2015, soit avec 10 ans d’avance.
Il s’agit d’une demi-ligne se connectant à la première, soit après un passage par le pont de la basse Chaîne, soit au niveau du nouveau pont de la Maine.
Il est indispensable de desservir le quartier de Belle-Beille, l’un des quartiers les plus peuplés d’Angers et qui est, au surplus, fréquenté par de nombreux étudiants.
3) Un réseau complet avec des « bus-ways » :
Afin de desservir les autres secteurs de l’agglomération dans de bonnes conditions de rapidité et des délais acceptables, nous proposons, à l’image de Nantes, de compléter le réseau avec des bus-ways.
Plusieurs hypothèses seront étudiées parmi lesquelles la liaison avec Saint-Sylvain d’Anjou et le Parc-Expo ou la desserte vers Saint-Barthélemy, Trélazé et les Ponts de Cé.
Les « bus-ways » ont l’avantage sur le tramway de nécessiter des infrastructures plus légères et donc plus facilement évolutives. En exploitation cadencée, ils permettent de transporter quasiment autant de voyageurs que le tramway.
en deuxième, l'association thiers Boisnet Ralliement
http://thiers-boisnet-ralliement.over-b ... 16628.html
Vendredi 14 septembre 2007
TRAMWAY EN CENTRE VILLE : DU SOUS-DEVELOPPEMENT DURABLE ?
Il n'est jamais bon d'avoir raison trop tôt, dit-on. Nous en avons encore la preuve aujourd'hui.
Alors que notre association et les riverains protestent depuis de nombreux mois contre ce projet farfelu de croisement des trams au milieu de la rue de la Roë, une des rues les plus étroites d'Angers, nous apprenons par la presse locale qu'en raison "de contraintes techniques", ce croisement ne se fera plus...
Il était évident, dès le départ, que la largeur de cette rue ne permettait pas ce croisement. Pourquoi, une fois de plus, ne pas avoir écouté ce que tous les gens du quartier ont écrit, dit et répété dans la presse et en réunion à ce sujet ?
Pourquoi aussi maintenir ce tracé dans une rue qui cumule autant d'handicaps pour le passage du tram : étroitesse, dénivellation, enclavement, sous-sol instable... ? Ce sera peut-être la conclusion de la prochaine étude technique, qui sait ? Nous l'espérons vivement.
Nous rappelons que nous sommes favorables au passage par les boulevards (comme à Nantes), qui est beaucoup plus réaliste, moins perturbant et moins coûteux.
Plus réaliste car la largeur de ces artères permet de concilier, comme sur le Bd Foch, la circulation du tramway, des vélos et des véhicules, tout en conservant de grands espaces pour les piétons. En outre, ce tracé permet de desservir le Centre des Congrès, ce qui parait évidemment indispensable, le reliant ainsi directement aux gares SNCF et cars.
Moins perturbant pour les riverains compte tenu, là encore, de la largeur des boulevards, à la fois pour les travaux (peuvent se faire en deux tranches tout en maintenant la circulation et distance plus importante par rapport aux habitations) et pour le fonctionnement du tram qui circule de ce fait sur deux voies : plus de problème de croisement ni d'interruption du trafic.
Moins perturbant aussi pour la vie du Centre ville. Les Accroche-coeurs viennent de s'achever, avec le succès que l'on sait. Comment cette foule de spectateurs pourra à l'avenir se réunir en toute sécurité sur une place du Ralliement traversée en son milieu par les voies du tram ? La Cotra a l'habitude chaque année de détourner temporairement les lignes de bus concernées pour dégager et sécuriser la place. Comment fait-on pour détourner des rails de tramway !!... Et impossible de lui faire faire demi-tour ! C'était pourtant l'occasion, enfin, de dédier cet espace aux piétons. Voilà qu'on projette de la condamner durablement (... du sous-développement durable ?!) avec le tram.
Moins coûteux enfin pour deux raisons principales :
- on évite, en utilisant les boulevards, la zone inondable du secteur Thiers Boisnet Molière, puisqu'au sortir de la ZAC Saint-Serge, on remonte directement vers le Centre des Congrès. La traversée du secteur inondable est plus coûteuse car elle nécessite le rehaussement de la chaussée (jusqu'à près d'1 m place Molière ! ) sur une grande part du tracé concerné, condamnant au passage l'accès à certaines rues transversales.
- on laisse tomber les travaux pharaoniques d'aménagement de la place du Ralliement et surtout de son parking souterrain : consolidation de la dalle pour supporter le poids et les vibrations des trams, réfection totale de la place en surface (les derniers travaux lourds datent de 10 ans seulement...), modification de la circulation intérieure du parking, démolition et reconstruction des tunnels d'entrée et de sortie (budget énorme puisqu'elles nécessitent la reprise partielle du sous-sol et le creusement des deux voies d'accès).
Espérons que les études techniques en cours et futures continueront de confirmer nos réserves et nos craintes à propos de ce tracé en Centre ville, irréaliste et imposé malgré l'avis contraire de tous les acteurs concernés (commerçants et riverains).
ils sont forts non, à la vue de la une du courrier de l'ouest du 21 janvier, certains ont dû s'étrangler

et pour finir pour ce soir, cette cher association Consultram
http://www.consultram.org/spip.php?article20#forum13
Pas de croisement possible : passer rue de la Roë devient un non-sens absolu
Le 6 septembre 2007, par Bruno Poterie,
L’agglomération vient de se décider à rendre public une information qui se chuchotait dans les milieux informés depuis peu : il n’est matériellement pas possible de faire se croiser les trams dans le base de la rue (au niveau de la rue Bodinier).
Le problème était connu d’avance
Cette information ne surprendra que ceux qui ne connaissaient pas le dossier ; tous ceux qui se sont intéressés à ce dossier ont pointé les problèmes posés :
le sous-sol est un gruyère pas maitrisé et très largement instable, donc :
— * certains travaux lourds récents dans cette rue ont occasionnés des fissures dans d’autres batiments, et des éboulements partiels de caves
— * il faudrait colmater toutes les caves au béton : hors il y a 2 voire 3 étages de caves par endroit, couvrant tout le sous-sol, sans compter le frotte-pénil, les eaux usés, et les autres canalisations !
— * la solution d’enfoncer des piliers métalliques, outre qu’il en faudrait des quantités énormes, condamnerait aussi de fait les caves ; et les travaux d’enfoncemebnt pourraient fort bien causer des éboulements et cassures dans les murs.
l’espace laissé sur les côtés du croisement est plus petit qu’un trottoir normal, sans dénivellé au sol, donc :
— * danger extrème pour les enfants et les personnes agés, qui ne jugent pas forcément correctement la distance à respecter s’il n’y a pas d’obstacle visible -type trottoir- au sol
— * obligation résultante de pallisader les zones sures avec des barrières métalliques comme celles qui bordent les terrasses de café place du Ralliement et boulevard Foch
— * impossibilité résultante de stopper temporairement un véhicule, que ce soit pour une livraison, un taxi, une ambulance etc ... les pompiers devraient monter sur la voie du tram, si cela est possible pour leurs véhicules ; et donc bloquer toute circulation.
Tous ces points, documentés, argumentés, nous en avions informés les commissaires-enqueêteurs lors de l’enquête publique ; la réponse relayée de la mission tramway était qu’il n’y avait pas de souci. Nous en avons informé le préfet en requête de sécurité, sans réaction spécifique. Nous en avons fait part partout. A chaque fois, nous étions retoqués, et nos arguments balayés d’un revers de main.
Nous avons eu raison sur ce point ... et sur les autres sans doute aussi
Et pourtant, c’est bien nous qui avions raison ; et les faits, têtus, l’ont démontré. Les carotages du sous-sol -pourquoi, d’ailleurs, n’ont-ils été effectués qu’après la décision politique ?- ont démontré de façon irréfutable ce que tous les riverains savaient : on ne peut pas s’amuser à jouer avec le sous-sol de la rue de la Roë.
Ont peu donc légitimement se poser une question sur la crédibilité de l’ensemble : la décision de passer rue de la Roë, et les affirmations péremptoire de faisabilité, ne reposent sur aucune étude sérieuse, les "faits" assénés péremptoirement ne sont que du vent. Si c’est sur cette méthode qu’à été élaboré l’ensemble du projet du tram, quelle crédibilité lui reste-t-il ?
Rappelons qu’une autre "vérité établie" a déjà été démontrée comme fausse : un des arguments-massue pour le tram en général et le centre-ville en particulier était que les prix de l’immobilier allaient inmanquablement monter (un argument curieux dans la bouche d’un maire qui se dit de gauche, mais bon, passons...) et les commerces étaient favorisés par le passage du tram. Hors, il y a quelques mois, le Courrier de l’Ouest publiait dans une rubrique le détail que "aucune étude systématique de l’impact du tramway n’a encore été réalisé en France". Ce qui veut dire que les affirmations à ce sujet ne repose sur aucune données, sont sans fondement, bref sont du vent. Elles n’engagent que ceux qui les profèrent ... et ceux qui y ont cru.
Et ensuite ?
Le plus abberant, dans cette histoire, est la position de l’agglo, hélas relayée telle quelle par les médias locaux. Au lieu de remettre en cause le passage rue de la Roë, on le maintient, en faisant comme si de rien n’était. Et pourtant : si c’était possible avant, pourquoi avoir prévu le croisement ? Ce n’est pas crédible !
Nous avons eu l’affirmation que le croisement était indispensable, car pour au moins 5% du temps, le cadencement et la vitesse de transit créaient un embouteillage de tram. En termes clairs, aux heures de pointe, le tram ne peut pas atteindre la vitesse nécessaire pour tenir le rythme, car le statut de rue piétonne de l’ensemble implique de rouler au pas, en croisant 2 flux de piétons (Lenepveu/bas du Ralliement, et rue St Laud). Ce n’était pas une question de vitesse en pente, mais bien un problème de sécurité pour les piétons. Ceci imposait de reccourir au croisement rue de la Roë.
La raison invoqué ne peut avoir disparue. Par conséquent, prétendre qu’on pourra accélerer est une pure invention. La seule façon de l’obtenir est de séparer physiquement la voie du tram de la rue piétonne, c-a-d d’encadrer la voie tram centrale par des barrières métalliques continues, sauf pour traverser par endroit, à l’image par exemple de la traversée à côté du jardin des plantes. Ce n’est plus du tout le même projet d’urbanisme. Et quid des livraisons dans ce cas, quid des véhicules de sécurité ? Bien entendu, ce n’est pas envisageable.
Donc, la seule solution est de laisser ralentir les trams ; et aux heures de pointe, on aura ce paradoxe d’un bouchon de trams, sur une voie réservée, avec 2 trams à la queue-leu-leu place Molière ou place du Ralliement. A l’heure justement, ou il s’agit de faire transiter beaucoup de gens en peu de temps. Et les trams continueront ensuite sur la moitié restante du trajet, l’un derrière l’autre, le premier plein et le second moitié vide, pour rien. Avec un "trou" de 5-6 minutes d’attente supplémentaire, à moins que le deuxième tram n’attende 3-4 minutes pour laisser filer le premier, mais au risque d’être à son tour rattrapé par le suivant ... c’est ubuesque !
La conclusion s’impose pourtant d’elle-même : sans croisement possible, le passage par la rue de la Roë perd tout son sens de transport rapide ; il faut envisager le passage par les boulevards, qui est d’autant plus intéressant que
moins risqué en terme de délais
très certainement moins cher, car sans dépenses prévisibles pour archéologie, travaux de soutènement, etc ...
raccourcit d’autant le coût d’une éventuelle deuxième ligne partant vers Montplaisir ou St Barthélémy, cette ligne empruntant le boulevard jusqu’au bout ... doit-on rappeler que le coût en ligne est de l’ordre de 20 millions d’euros par kilomètre ? Et que 500 mètres de réutilisés, c’est 10 millions d’euros à prélever en moins dans la poche des angevins ???
Est-il alors raisonnable de s’entêter, alors même que les riverains sont quasi-unanimes à s’y opposer ? L’équipe à la tête de l’agglo fait preuve d’un entêtement bien peu conforme à l’intérêt général des angevins. A chacun d’en tirer les conséquences.
Commentaires de l'article
Philippe
Le 7 septembre 2007
Un bouchon de tramway aux deux entrées de la rue de la Roë c’est sans doute une belle idée pour "maîtriser le temps" et "mieux vivre la ville". Reste à savoir de quelle maîtrise du temps on parle. De la part des élus de l’actuelle majorité municipale, c’est plutôt la folle envie de jouer les "maîtres du temps" mais surtout le temps des autres, ceux qui attendront dans le tramway qu’il ait la voix libre. On connaissait le tramway nommé désir, mais à Angers c’est le tramway nommé délire qu’on risque devoir payer pendant longtemps.
écrire autant d'âneries mérite notre respect, bravo
allez, c'est tout pour ce soir, amusez vous bien
