Seb2171 Wrote:Les arrêts poteaux sur la LIANES 5 ont reçus les plaquettes. Pourquoi, l'indice de ligne Corol va changer sur les bus ?
Seb2171 Wrote:Faire une sorte d'@ c'est peut-être compliqué.
Maintenant, j'ai vu que les 1 et 3 ne passent plus Avenue Foch mais rue des Perrières avec les séparateurs de voies rouges et blanches, c'est chaud avec un articulé !!!
divia.fr dit : " La pose des nouveaux horaires aux arrêts, prévue les 28 et 29 août prochains."
Seb2171 Wrote:Pas de "poteau provisoire pourri !" Celui de Saumières, ils l'ont laissé en place. Sans les horaires. De rien
Seb2171 Wrote:En cours, sans doute. Aujourd'hui les plaques aux poteaux Canzio Route de Troyes pour la 20, on été posés. Mais j'ai un doute, il me semble avoir vu deux indices de lignes sur ces plaques.
HistoireSW Wrote:Question concernant la L4 et la B13 à Darcy :
Quand elle descend de Fontaine, elle tourne directement Bld De Brosse ou elle fait le tour de la place ? Et dans le premier cas les feux sont ils alternés pour facilité le tourne à gauche ?
De même la B13 en venant de Sévigné fait-elle l'arrêt à Chaussier ou à Guillaume ?
Bien Public Wrote:Transport. Plus d’un mois après la mise en place du nouveau réseau, des dents grincent…
Les Lianes, c’est la jungle !
Mis en place le 12 juillet, le nouveau réseau Divia conçu pour désengorger le centre de Dijon, provoque des mécontentements.
40. La ligne Flexo divise les deux parties : Divia met en avant sa flexibilité tandis que la CGT dénonce « sa faible capacité ». Actionnaires. Keolis Dijon compte parmi ses actionnaires le groupe SNCF, Axa, et même un fonds de pension québécois.
Il suffit de se promener dans les rues du centre-ville et surprendre ces usagers en colère pour constater le désordre. Ce vieille homme complètement perdu : « Elle ne va plus chez moi la 12 ? », cette femme enceinte révoltée : « 15 minutes de retard sur une Liane, c’est n’importe quoi ! », ou ce chauffeur de bus contraint de se substituer à un point d’information Divia face à cinq usagers déboussolés, qui qualifie la situation de « catastrophique ».
Augmentation du nombre de correspondances, terminus au milieu de nulle part (à l’image de cet arrêt poussiéreux sans aucune structure adaptée faisant office de terminus “Chicago” à la ligne 12), mauvaise affectation des lignes à haute fréquence, les chauffeurs de bus sont les premiers à subir la colère des usagers. Plusieurs points sont décriés par le couple CGT-FO des Transports urbains du Grand Dijon.
Frédéric Pissot, élu CGT, s’insurge : « La direction n’a pas pris en compte les remarques que nous leur avions soumises lors de l’annonce du projet en mars dernier. Ils avaient soi-disant fait une étude de marketing poussée et très pertinente, regardez le résultat ! ».
Cœurs de l’activité dijonnaise, plusieurs points jadis desservis par des Lianes se voient aujourd’hui reliés par les lignes à faible fréquence, ou des bus peu spacieux. On peut ainsi manifestement constater que l’hôpital est relié par trois lignes à faible fréquence : deux Corol (faisant le tour de Dijon) et la 16 (avec peu de passages et pas de service de nuit) mais aussi que le bassin d’emploi ZAE Cap-Nord est uniquement desservi par la ligne 40 (sur appel téléphonique une heure avant), ou encore un secteur pavillonnaire de Fontaine-lès-Dijon desservi par des bus articulés à haute fréquence (Liane 4).
Les actionnaires pointés du doigt
Au nom de la CGT, Frédéric Pissot dénonce « un groupe d’actionnaires cherchant uniquement à satisfaire leurs intérêts privés, d’où le remplacement des cartes scolaires gratuites par des Pass payants. Face à ce constat, les contribuables font pression sur leurs élus, qui agissent eux-mêmes sur le Grand Dijon afin de modifier le tracé. Un changement de terminus est en prévision pour le secteur de Longvic, par exemple », nous livre-t-il.
« Une étape dans la transformation du réseau »
Pour Laurent Senecat, directeur marketing et commercial de Keolis Dijon, « le nouveau tracé mis en place le 12 juillet est une étape dans la transformation du réseau dans le cadre de l’arrivée du tramway ». Avant de rajouter : « Nous savions que les difficultés seraient importantes, pour autant, on ne peut pas parler de paralysie au centre-ville. En dehors des Lianes 2 et 3 qui traversent les travaux, nos lignes sont relativement ponctuelles ». Pour Divia, le désordre est davantage dû à des problèmes conjoncturels (travaux et temps nécessaire au bon fonctionnement du tout nouveau réseau) qu’à des problèmes réellement structurels. Ainsi, Laurent Senecat explique que « les contraintes imposées par les travaux nous ont amenés à faire des choix qui ont un impact sur la liaison de l’hôpital CHU, que ce soit avec la gare SNCF, ou sa desserte après 21 heures ».
Le directeur marketing et commercial nous rappelle que « l’actuel réseau de bus a été pensé après consultation de l’ensemble des acteurs, afin d’être en adéquation avec le tram, tout en rationalisant l’offre ».
Face aux accusations du couple CGT-FO, Laurent Senecat affirme que « le nouveau service Flexo (ligne 40) a été étudié en étroite collaboration avec l’association des entreprises de la ZAE Cap-Nord, et permet donc une desserte plus fine de cette zone ». Keolis n’exclut toutefois pas des « ajustements, s’ils s’avèrent nécessaires ».
Néanmoins, quelques pétitions circuleraient contre des arrêts ponctuels, voire des lignes entières (CHU, facultés, Marsannay-la-Côte).
Le mécontentement viendrait-il en partie de la déstabilisation due au changement ?
Patience. Toute nouveauté a besoin de temps pour se mettre en place.
yacine Sahnoune
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