Fredorail Wrote:Les gares, car il y a la gare SNCF, la gare routière, la gare des tramays (une bifurcation en plus !)... et la gare du Petit Anjou, qui sera réactivée en 2015, avec électrification du réseau et réemploi de motrices suisses en provenance de Montreux, à commencer par la ligne de Candé

Ce sont les conseils de quartier qui ont proposé la plupart des noms de station, avec un leitmotiv : faire en sorte que le nom permette aux gens de se repérer. Si demain, une autre gare (TER) est ouverte sur le prolongement du tram, il sera intéressant de nommer la station par le nom de la gare.
St Laud, c'est aussi le nom de l'église près du château.
Et que pensez-vous de la station "Foch Maison Bleue" ?
La dénomination « Les Gares » est tout ce qu'il y a de plus flou et vague. À Angers la gare St-Laud existe depuis plus d'un siècle et demi et son nom est dans toutes les esprits : il n'y a aucune ambiguïté dans son appellation, même avec la rue St-Laud, l'ancienne grande rue d'Angers à l'époque médiévale. Le faubourg St-Laud commençait au château, à peu près à la statue du Roi René, il se prolongeait par les rues Marceau et René Brémond jusqu'aux voies ferrées. Approximativement après la passerelle, il fourchait vers Bouchemaine, par la rue Éblé, et vers Frémur, par la rue qui a gardé ce nom. C'est sans doute pourquoi l'église est ainsi nommée.
La gare routière n'est qu'un élément rapporté à l'ensemble principal de la gare SNCF. D'ailleurs — c'est paradoxal — elle n'est pas proche de la future station « Les Gares », celle d'en haut, mais bien plus loin, à 200 mètres mini, à côté de la station « Gare-Papin », en bas. Autre ambiguïté !
Pour rester dans le quartier, il va de soit que l'arrêt actuel des bus « Gare-Brémond » n'est en aucun cas une desserte de la gare : l'entrée principale du bâtiment est distante de 260 à 300 mètres selon le point d'arrêt (rue Gautier ou rue Brémond). Pendant les travaux, on comprend, mais après les travaux on ne comprendra plus.
Les comités de quartier n'ont peut-être pas toujours été bien inspirés en proposant certains noms et des idées fantaisistes ont pu fuser. Dans ces assemblées les pratiquants des transports publics sont minoritaires, les autres, pour beaucoup, n'ont d'autre expérience que le TGV.
Ainsi, autre mauvaise idée, la station « La Fayette » qui, justement, ne dessert pas la place La Fayette mais se trouve 200 mètres plus loin, au carrefour Létanduère-Chanzy. Pour aller place La Fayette il sera équivalent de descendre du tram à la gare (enfin, Les Gares !), à 210 mètres.
Si d'autres gares TER s'ouvraient, on pourrait suivre l'exemple de la gare d'« Angers-Maître-École » et imaginer :
— « Angers-Sud », ou « Angers-Gaubourgs », ou « Angers-Roseraie » du côté des Gaubourgs, près du boulevard d'Arbrissel ;
— « Angers-Monplaisir » ou « Angers-Nord » au pont SNCF de l'avenue Pasteur ou à celui du boulevard de Monplaisir ;
— « Angers-Montrejeau » ou « Angers-St-Léonard » sur la ligne Saumur-Tours, près de la rue du Grand-Montrejeau et du centre commercial Espace-Anjou. Mais surtout pas « Angers-Maître-École », bien que le chemin du même nom passe juste à côté !
Pour la station « Foch-Maison Bleue », le nom est assez agréable, mais là aussi il ne désigne rien de précis car tout le monde ne sait pas que l'immeuble en mosaïque est surnommé « Maison Bleue ». Il aurait été préférable de nommer cette station « Foch-Alsace ». Ça aurait été clair, précis et sans ambiguïté.
P. S. J'ai eu la surprise de voir sur son enseigne que l'hôtel « Bleu Marine », boulevard Foch, est désigné « centre-gare ». Centre, oui, mais la gare est tout de même à près d'un kilomètre !
Ça me fait aussi penser, à Nantes, à la station « Chantiers Navals », une appellation purement nostalgique et sentimentale — en plus d'être fausse — puisque les chantiers étaient établis sur la rive d'en face. Le vrai nom du quartier était plutôt « Les Salorges », un nom pas désagréable et historique.
Les distances ont été mesurées sur Google Earth.