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Naufragéedu06 Wrote:A 14H, le SNCF n'a toujours pas publié le plan de transport pour demain ...
ian Wrote: il montre en tout cas que la direction a décidé d'adopter une attitude ferme (en gros : c'est allé trop loin, on arrête les frais : dans une relation normale, ce genre d'attitude peut servir d'électrochoc et permettre de remettre les choses à plat - à la SNCF je doute que ce soit aussi simple)
Gérard PIEL
Vice Président du Conseil Régional
Délégué aux Transports et communications
Portable : xxxxxxx
Communiqué de presse
Cela fait bientôt un mois que la grève des agents de conduite de la région de Nice et
Cannes obère le service T.E.R.
La lourde responsabilité de la direction de la SNCF qui se refuse à toute négociation
pénalise les usagers du département des Alpes-Maritimes.
De plus, elle porte atteinte au développement voulu par le Conseil régional Provence
Alpes Côte d’Azur qui a demandé la création de trains supplémentaires :
- 100 par jour entre Nice et Menton
- 112 entre Nice et Cannes
en portant l’enveloppe budgétaire à 220 millions d’€uros pour 2009.
Devant ce refus, Michel Vauzelle a saisi monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes pour qu’il
désigne le plus rapidement un médiateur. Monsieur le directeur départemental du travail
des transports est habilité à tenir ce rôle.
Le Conseil régional, son président et moi-même, vice-président délégué aux transports,
nous n’avons eu de cesse d’appeler à la négociation. Dès la nomination du médiateur, la
grève peut cesser, le service reprendre afin qu’au-delà des cheminots, les usagers et les
élus nous puissions constater l’efficacité de la direction de la SNCF et le respect de son
engagement quant au cadencement.
Mais, force est de constater qu’aujourd’hui même mardi 6 janvier, demain mercredi 7,
jeudi 8, le nombre de grévistes déclarés n’est que de deux ! Et pourtant le service proposé
par la SNCF est à l’identique.
Pourquoi ne met-elle pas en place les matériels correspondant à la desserte normale
T.E.R. exceptés deux grévistes ?
Gérard PIEL
Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur – Antenne des Alpes maritimes
33 Avenue Notre Dame – BP 51449 – 06008 Nice cedex 1
Tel : 04 93 72 44 06 / fax 04 93 72 44 11
Le 07/01/2009 à 19:06
Les agents de conduite des TER de Nice ont reconduit mercredi leur grève entamée il y a près d'un mois, le 9 décembre, et ont en main une "ultime" proposition de la direction de la SNCF relative à leur revendication de personnel supplémentaire, a-t-on appris de source syndicale et auprès de l'entreprise.
La grève a été reconduite pour 24h00 comme chaque jour depuis le début du conflit qui a débuté le 9 décembre au soir à l'appel de la CGT.
La direction régionale de la SNCF a indiqué à l'AFP avoir proposé mardi aux grévistes la mise en formation de douze nouveaux conducteurs destinés à renforcer les 180 agents niçois qui réclament du personnel supplémentaire pour faire face à la mise en place du cadencement en Provence-Alpes-Côte d'Azur, soit une hausse de 20% du nombre de TER.
Après plusieurs semaines d'absence de dialogue, cette proposition a été formulée au cours d'une rencontre de plusieurs heures, à Marseille, avec une délégation de grévistes. Des mesures améliorant les conditions de repos des conducteurs ont également été soumises aux grévistes.
"C'est notre ultime proposition. Nous n'irons pas plus loin. Nous ne pouvons pas faire n'importe quoi avec l'argent public", a déclaré à l'AFP Francis Charles, directeur de l'établissement traction de la région PACA.
Il a rappelé que cette offre s'ajoutait à la promesse faite mi-décembre de détacher 17 agents supplémentaires à partir de janvier en région PACA, dont 8 à Nice, en attendant la formation de 24 conducteurs.
Cette nouvelle proposition est jugée "insuffisante" par les grévistes niçois, a déclaré à l'AFP Hervé Godbillot, délégué du personnel CGT des agents de conduite de Nice.
Selon le délégué CGT, les besoins de l'établissement niçois se montent à une vingtaine d'agents supplémentaires pour la seule application du cadencement.
DIRECTION REGIONALE PROVENCE-ALPES-CÖTE D’AZUR
Communication régionale PACA
Esplanade St Charles
13232 Marseille cedex 1
Communiqué de presse
Marseille le jeudi 8 janvier 2009
Conflit social des conducteurs de Nice : le point de la situation
Depuis le 9 décembre dernier, un conflit social des conducteurs de Nice perturbe fortement le trafic TER dans les Alpes Maritimes.
A la suite de contacts entre la Direction de l’entreprise et la CGT, la Direction a proposé samedi 3 janvier de rencontrer, dès le lundi 5 janvier, les représentants syndicaux du site de Nice. Ces derniers ont souhaité que cette rencontre se tienne le mardi 6 janvier.
Au cours de cette rencontre, la Direction a proposé la mise en formation de 12 nouveaux conducteurs pour le site de Nice, ainsi que des améliorations concernant les conditions d’hébergement des conducteurs au cours des déplacements nécessités par le service.
La CGT a fait savoir à la Direction, le mercredi 7 janvier, qu’elle soumettrait ces propositions à l’assemblée générale des conducteurs qu’elle n’organisera que le vendredi 9 janvier après midi.
Le mouvement de grève « tournante » continue donc.
Des informations fausses ayant circulé, la Direction tient à préciser la réalité des faits.
Le taux moyen de grévistes de la semaine est ainsi d’environ 40% avec une pointe à 67,5 % lundi dernier. Le taux de grévistes attendu pour la journée du vendredi 9 janvier, basé sur les déclarations individuelles d’intention de faire grève remises par les conducteurs en application de la « loi sur le service minimum », est du même niveau que lundi.
Chaque jour, la desserte offerte aux usagers est construite sur la base de ces déclarations individuelles et elle est annoncée au public au plus tard la veille.
Malgré les modalités retenues par les conducteurs pour cette grève « tournante », qui consistent à se présenter à leur travail sans aucun préavis alors même qu’ils s’étaient déclarés grévistes, le nombre de TER offerts sur les Alpes Maritimes a néanmoins été de :
Lundi 5 : 42 TER
Mardi 6 : 58 TER
Mercredi 7 : 79 TER
Jeudi 8 : 79 TER
La prévision pour le vendredi 9 est de 54 TER en circulation.
La SNCF comprend cependant que ce niveau de trafic puisse être jugé inacceptable par sa clientèle et regrette cette atteinte grave et durable au service public.
Elle espère que ses propositions significatives, notamment en termes d’emploi, permettront très rapidement une reprise du travail.
Un médiateur a été nommé aujourd'hui par le préfet des Alpes-Maritimes pour tenter de sortir de son enlisement la grève menée par les agents de conduite des TER de Nice qui vont entamer leur second mois d'arrêt de travail. Françoise Buffet, directrice départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle des Alpes-Maritimes est chargée par le préfet Francis Lamy de "faciliter" le règlement du conflit.
Environ 70 agents, sur les 180 que compte l'établissement niçois, ont participé aujourd'hui à une assemblée générale qui a voté la reconduite du mouvement entamé le 9 décembre. La circulation sera ce week-end d'un train sur deux sur les axes Nice-Breil et Les Arcs-Nice-Vintimille, selon la SNCF.
La Provence (avec AFP)
alex007 Wrote:Je pensais que le conflit allait s' arrêter la semaine dernière.
Mais il en est rien.C' est le pourrissement de la situation.![]()
Quand le trafic reprendra normalement il faudra des années à la SNCF pour de reconquérir une partie de la population à reprendre le train.
Communiqué de presse
Marseille le dimanche 18 janvier 2009
RETABLISSONS LA VERITE
…ET LA CONFIANCE
Le conflit social des conducteurs de Nice, démarré le 9 décembre 2008, se poursuit encore.
La vérité, c’est que les usagers du TER dans les Alpes Maritimes ont été trop lourdement et trop longuement pénalisés dans leur vie quotidienne, devant faire face à des situations parfois inextricables. Ils sont très nombreux à exprimer leur colère dans les media ou directement à des élus et à la Direction SNCF. Nous comprenons leurs réactions.
La vérité, c’est que, ni les grévistes ni leurs représentants n’ont le droit de jouer avec la peur des usagers. Ils le font, par exemple, en inventant une dangerosité supposée des journées de travail qu’ils jugent trop longues et qui pourraient, selon eux, générer des accidents ferroviaires. Ils vont jusqu’à écrire que la SNCF est prête à « mettre en péril la vie des gens » Est-il besoin de rappeler que la SNCF applique les règles auxquelles sont soumises les entreprises ferroviaires et qui ont fait leur preuve, en rendant le transport ferroviaire le plus sûr de tous ? Est-il besoin de rappeler qu’elle est soumise à un contrôle très strict des organismes d’Etat en charge de la sécurité du système ferroviaire ? Est-il besoin de rappeler, plus simplement, que la SNCF considère la sécurité des circulations, et donc celle des usagers, comme une de ses valeurs fondamentales et qu’elle ne s’autorise nullement à la sacrifier à un quelconque intérêt financier, à supposer que les deux puissent s’opposer ? Est-il besoin de préciser que la SNCF, partout et de tous temps, analyse tous les incidents de conduite des trains qui surviennent pour déterminer et prendre les mesures nécessaires pour en éviter le renouvellement ?
La vérité, c’est que la façon dont les Organisations syndicales conduisent la grève a pour but de, volontairement, et selon leur propre expression, apporter le maximum de perturbations au Service Public au moindre coût pour eux, en instituant une grève tournante et fluctuante. Les grévistes pervertissent l’esprit de la « loi sur le service minimum », dont on sait le progrès qu’elle avait apporté aux usagers en termes de service et d’information. Ils « jouent » sur la règle de telle sorte à mettre la SNCF dans l’impossibilité de prévoir l’adaptation du plan de transport et d’en informer les voyageurs, aggravant ainsi les difficultés de ces derniers. Ils espèrent ainsi que les usagers, les élus et le Conseil Régional se laisseront berner par leur manœuvre et feront pression sur la Direction de la SNCF pour qu’elle donne satisfaction à leurs revendications.
La vérité, c’est que les revendications des conducteurs consistent à exiger une réglementation « niçoise » (ou une application « niçoise » de la réglementation) des textes et principes d’organisation et de fonctionnement de la SNCF, appliqués partout ailleurs sur le territoire, alors même que les Organisations syndicales, comme la Direction, sont très attachées au caractère national de l’entreprise et à l’équité de traitement des cheminots.
La vérité, c’est que le conflit ne porte pas sur un problème d’emploi. En premier lieu, l’emploi de ces salariés n’est nullement en péril : leur statut leur garantit l’emploi « à vie ». En second lieu, le volume de l’emploi de conducteurs sur les Alpes Maritimes n’est pas menacé. Au contraire, les perspectives, y compris à long terme, sont très favorables : le TER ne peut que continuer à s’y développer, c’est la volonté du Conseil Régional et c’est une exigence de la Société, le TGV est dans la même logique de développement. Beaucoup de salariés aimeraient avoir des perspectives aussi rassurantes pour leur entreprise.
La vérité, c’est que le conflit porte sur leurs horaires de travail. Les conducteurs sont soumis au régime de travail des personnels roulants. Ce régime prévoit les 35 h hebdomadaires (soit, dans ce cas, 1568 h annuelles). Ces horaires sont variables et ne sont pas des horaires « de bureau ». En contrepartie de ces contraintes liées au Service Public, ce régime comporte 126 jours de repos par an auxquels s’ajoutent les jours fériés et 28 jours de congés annuels ainsi que quelques repos « compensateurs» liés à des contraintes particulières (travail de nuit, par exemple, mais les niçois ne travaillent pratiquement pas la nuit). L’autre contrepartie réside dans une rémunération qui se situe très largement au-dessus de la rémunération moyenne des cheminots (même pour un conducteur débutant). La modification des horaires de travail contestée sur Nice consiste simplement à les rapprocher un peu plus des 35 h effectives. Pas par principe, mais par souci évident de l’Entreprise de la bonne utilisation de l’argent public, c’est-à-dire celui des contribuables, pour le Service Public.
La vérité, c’est que, bien avant le dépôt du préavis de grève, puis lors du conflit, à deux reprises, puis de nouveau lors de la médiation, la Direction de la SNCF n’a pas cessé de faire des avancées pour tenter de mettre fin à la grève et permettre aux grévistes, à plusieurs occasions, de sortir du conflit la tête haute, mais qu’elle s’est heurtée au mur de la CGT niçoise.
C’est aussi que la Direction s’est présentée à la médiation avec un esprit d’ouverture qui l’a donc amenée à faire de nouvelles avancées, alors que les Organisations Syndicales ont renchéri sur leurs propres revendications, en ajoutant même de nouvelles.
C’est enfin que, malgré les efforts de la médiatrice, la CGT niçoise est restée campée sur ses positions dont elle sait qu’elles sont inaccessibles à l’Entreprise. De ce fait, la Direction est contrainte de constater qu’elle ne trouvera pas, dans cette médiation, l’issue du conflit.
La vérité, c’est aussi que les 8000 cheminots de la région PACA se sont préparés depuis des mois pour que le cadencement soit une vraie réussite du Service Public, une vraie réponse aux attentes des usagers auxquels ils ont à cœur d’offrir un service de qualité. Dans les Alpes Maritimes, tout leur travail et tous leurs efforts sont aujourd’hui gâchés du fait de quelques dizaines de conducteurs. Néanmoins, dans ce contexte difficile pour tous, ils se mobilisent, y compris les centaines de conducteurs non grévistes à Nice et ailleurs, pour tenter d’atténuer les difficultés auxquelles sont confrontés les usagers.
La vérité, c’est que les usagers, l’Entreprise et ses salariés n’ont désormais qu’une envie : que les conducteurs en grève mesurent bien leur responsabilité dans cette atteinte sans précédent au Service Public et que, enfin, les trains soient au rendez-vous.
…et la confiance
La confiance, c’est celle des usagers, que la SNCF veut retrouver.
Pour cela, dans l’attente d’un retour à la normale auquel tout le monde aspire, la direction va renforcer dans toute la mesure du possible l’offre ferroviaire et va proposer aux collectivités d’examiner avec elle comment renforcer leurs propres services routiers afin de limiter la gène subie par les usagers.
Néanmoins, compte tenu de ces circonstances, nous ne pouvons toujours pas offrir aux usagers les trains correspondants à leurs besoins.
Face à cette crise exceptionnelle, la Direction a décidé de procéder à une mesure commerciale immédiate, alors même que la grève n’est pas terminée. Sur présentation de son abonnement de janvier, un abonné de la Côte d’Azur se verra remettre au guichet son abonnement de février gratuitement. Par exemple, cela correspond à 35,60 € pour un abonnement mensuel entre Nice et Monaco. Un abonné annuel aura une remise d’un mois sur son compte. Des mesures spécifiques sont également prévues pour les abonnés qui présenteront 2 abonnements hebdomadaires achetés en janvier : l’abonnement de février leur sera proposé avec une réduction de 50%.
COMMUNIQUE COMMUN DES ORAGANISATIONS SYNDICALES DANS LE CONFLIT
CGT CFDT FGAAC
Nice, le 19/01/2009.
GRÈVE DES CONDUCTEURS DE TRAINS :
A QUOI JOUE LA SNCF...
... OÙ EST LA VÉRITÉ ?
Comme vous le savez, les conducteurs de train des Alpes Maritimes sont en grève depuis le 10 décembre, cela fait donc maintenant 41 jours !
Nous avons déjà à plusieurs reprises expliqué les raisons de ce conflit par communiqués de presse et communiqués aux usagers distribués dans les rames et en gare, mais nous devons rectifier les propos diffamatoires et calomnieux de la direction SNCF dans son communiqué de presse du 18 Janvier 2009, où elle se targue de rétablir la vérité !
Le mensonge, c’est de dire que « nous jouons avec la peur des usagers », car oui et nous l’assumons, la SNCF prend les usagers comme cobaye pour une expérimentation de la productivité à outrance.
Quant à la dangerosité, ce ne sont pas « les grévistes ni les organisations syndicales qui l’inventent », mais le Comité d’Hygiène et de Sécurité qui l’a déterminée, procès verbal à l’appui, et dont le président est le directeur de la traction de Nice SNCF local.
Le mensonge, c’est de dire « qu’elle analyse les incidents de conduite des trains, et qu’elle prend les mesures nécessaires pour en éviter le renouvellement ». En fait, ce qu’elle ne dit pas, c’est que ces mesures consistent à « descendre de machine » les conducteurs incriminés, sans prendre en considération l’augmentation de productivité et la détérioration des conditions de travail qui font rage, presque de façon dogmatique depuis quelques années.
Les reclassements pour faute de sécurité et démissions ont explosés ces derniers mois, bizarre pour des privilégiés non ?
Exemple édifiant : Le 27 janvier 2003, un accident grave s’est produit à ST DALMAS DE TENDE (bilan : 2 morts, plusieurs dizaine de blessés). La seule mesure prise par la SNCF pour en éviter le renouvellement, c’est de doter les conducteurs de téléphones portables sur une ligne ou les GSM ne fonctionnent pas en raison du nombre important de tunnels.
Le mensonge, c’est de dire que la grève a pour but « d’apporter un maximum de perturbations pour un moindre coût, en instituant une grève tournante et fluctuante ».
En effet, c’est exactement l’inverse puisque pour ne pas perturber le trafic tous les jours mais en continuant de montrer notre mécontentement et notre détermination, nous ne faisons grève en masse que deux jours par semaine et travaillons les autres jours. Nous le faisons en responsabilité pour que le trafic soit normal ces jours là, mais nous constatons avec amertume que la direction maintient arbitrairement le service minimum tous les jours depuis 41 jours ! Pourquoi ne s’explique-t-elle pas sur ce point là ?
Comment expliquer que les agents attendent pour travailler et qu’on les laisse « sans utilisation » alors que les usagers attendent sur les quais ?
Exemple édifiant : ce vendredi 16 janvier, il n’y avait que 9 grévistes (chiffres direction), et plus de 80 agents au travail. Pourtant, la direction a fait le choix étrange de mettre 12 agents en formation, alors qu’elle a jusqu’en décembre 2009 pour le faire, et n’a utilisé qu’une vingtaine de conducteurs ce jour là ?
Nous aurions pu faire rouler au moins 100 trains supplémentaires… A quoi joue la direction, joue-t-elle le pourrissement pour opposer grévistes et usagers ?
Est-il besoin de préciser que les grévistes étant obligés de prévenir plus de 48 h à l’avance de leur intention de faire grève, l’entreprise a donc tout le loisir d’utiliser le personnel les jours où il n’y a pas de déclaration de grève.
Le mensonge, c’est de dire que nous voulons une réglementation Niçoise. Nous voulons que la direction continue à faire ce qu’elle fait depuis plus de trente ans, c’est-à-dire prendre en compte la spécificité Niçoise qui consiste à avoir une gare tous les trois kilomètres, ce qui ne permet donc pas d’en faire autant que dans un endroit où les gares sont espacées de 10 ou 20 kilomètres. C’est mathématique !
Le mensonge, c’est de dire que la dégradation des conditions de travail et de la sécurité n’ont rien à voir avec l’emploi, puisque si nous avions assez d’agents, pourquoi augmenter la productivité de 20 % du jour au lendemain ? La direction voudrait-elle renier son incompétence à assurer le cadencement pour en faire porter la responsabilité aux grévistes ?
Le mensonge, c’est de dire que le conflit porte sur le temps de travail. Il n’en a jamais été question, cela ne fait pas parti du préavis de grève ni des revendications des cheminots en grève. Il est très grave que la direction s’abaisse à de telles manœuvres pour discréditer le conflit légitime des conducteurs.
Le mensonge, c’est également de stigmatiser la « CGT Niçoise » comme « un mur » dans ce communiqué, puisque l’ensemble des organisations syndicales représentatives du site est en grève, à savoir, la CGT, la CFDT et la FGAAC.
Le mensonge, c’est enfin de d’essayer d’opposer les cheminots de PACA aux méchants grévistes qui défendent le service public, et de dire qu’il y a « des centaines de non grévistes à Nice et ailleurs ».
D’ailleurs, s’il y a des centaines de non grévistes, pourquoi les trains ne roulent-ils pas ?
La direction SNCF porte une très lourde responsabilité dans l’état déplorable du dialogue social sur notre région. Est-il besoin de préciser que la CGT a fait la demande de médiation le 18 décembre, et que la direction ne s’est assise à une table de négociations que le lundi 12 janvier, soit 26 jours après !
Face aux enjeux qui s’imposent à nous, et face aux provocations d’une direction totalement irresponsable, nous restons déterminés et disponibles pour qu’enfin, nous puissions trouver une solution qui corresponde à une véritable politique de développement du TER dans notre département.
Pour la CGT Franck BOYER
Pour la CFDT Stéphane MOLLET
Pour la FGAAC Alain CLAUDE
COMMUNIQUE DE LA CGT CHEMINOTS
CONFLIT A LA TRACTION
QUE RECHERCHE LA DIRECTION ?
Cette expression a pour but d’éclairer l’ensemble des cheminots sur la responsabilité de la direction dans le conflit qui court toujours, depuis plus d‘un mois sur l’UP traction de Nice, et de faire le point sur le contenu revendicatif, même si celui-ci a été repris plusieurs fois dans des communiqués Cgt à l’adresse des usagers et des cheminots.
Depuis le 9 décembre dernier, les Agents de conduite du 06 sont en grève à l’appel de la Cgt dans le cadre d’un préavis reconductible, ponctué de journées de mobilisations massives afin d’obtenir satisfaction à leurs revendications : que ce soit sur l’emploi ou sur le contenu de leur journée de travail. Hélas, face à eux, la direction a multiplié les points de blocage et a abandonné dès le début de la démarche de concertation (DCI) tout dialogue constructif préférant le conflit.
Dire que la direction locale aura joué le pourrissement serait un euphémisme, tant elle a multiplié les provocations et les comportements dédaigneux à l’égard des agents en grève, mais également des usagers puisqu’elle assure le service minimum même lorsque les agents sont en service, laissant tous les autres cheminots faire le tampon auprès des usagers (guichets, accueil-filtrage, ligne directe, etc…).
Choix délibéré ou ligne de conduite dictée par sa hiérarchie ?
Pendant que d’autres sites en grève bénéficiaient d’un dialogue social continu (ex : Paris St Lazare), la direction de la direction de l’établissement Traction de Nice choisissait la stratégie de la terre brulée, et laissait le conflit s’installer, concédant à la mi-décembre quelques avancées sur le détachement d’ADC sur la région PACA mais refusant de les intégrer dans les roulements Ter de Nice ou Cannes.
Les interventions furent nombreuses pour dénouer cette situation de blocage, tant de la part de la Cgt et ce à tous les niveaux, du local au national en passant par le régional, tant du Conseil régional.
Car face à cette volonté partagée de trouver un compromis satisfaisant pour les agents et l’entreprise, la direction a opté pour une posture idéologique insultante pour le Service Public et pour ceux qui le financent.
Allant même jusqu’à communiquer de manière calomnieuse sur les agents de conduite ou sur la Cgt pendant que certains dirigeants de l’entreprise savouraient leurs 15 jours de congés au grand air, ou encore en encourageant les actions de pseudos associations d’usagers préférant prôner la privatisation et le moins disant social pour résoudre tous les problèmes …
D’ailleurs, les dirigeants locaux de la majorité présidentielle ne se sont pas fait prier pour jouer les « gorges chaudes » de ce conflit, et de se trouver une raison d’exister, alors qu’ils sont peu loquaces sur la crise économique et sociale qui sévit et dont ils sont responsables depuis des années qu’ils sont au pouvoir, ou sur l’augmentation de la pression fiscale dans leurs communes. Bref, comme le Pdg Sarko, il est plus facile de parler des autres que de ses responsabilités, si grandes soient elles.
N’est ce pas messieurs les « co-présidents » du conseil général des Alpes Maritimes ?!?!
Voilà un concentré du dialogue social à la sauce direction régionale…
Et que dire de la réponse de la préfecture des AM, comprenez de l’Etat, qui avait repoussé la semaine dernière la demande de la Cgt datant de près d’un mois de mettre en place un médiateur, malgré la pression du Conseil Régional.
Par contre le gros souci pour la direction est qu’une fois le conflit passé, il va falloir réussir à faire rouler les trains, tous les trains !!!
Et là surement que d’autres problèmes vont survenir car il n’y aura pas de fausses excuses pour masquer les responsabilités de la direction dans l’échec de la mise en place du cadencement, y compris sur les retards d’infrastructure car au moindre retard de taille les risques sont grands de voir l’ensemble des trains (TER-Corail et Tgv) empilés les uns derrières les autres.
Les gains de productivité et la marge faite sur le dos des cheminots devront alors servir à payer les pénalités à la région…Où seront alors passés les « vives inquiétudes » du directeur de l’établissement traction qui se disait garant de l’argent du contribuable.
Dans ce conflit long et difficile, beaucoup de cheminots ont eu à subir les remontrances voire les quolibets des voyageurs excédés par la situation, malgré cela toutes et tous, nous savons trop bien qui portent la responsabilité de ce conflit et les effets néfastes (actuels et futurs) de la politique de la direction.
La direction de la traction encouragée par la direction régionale et appuyé par le Président Pépy, a joué une carte couteuse, celle du blocage à tous prix, pour non seulement écraser la démarche revendicative des agents en grève mais également pour se payer la Cgt, organisation syndicale majoritaire qui dérange par son action et par ses résultats dans les Alpes Maritimes.
Sachez messieurs, dames de la direction que les cheminots ne sont pas dupes de vos stratégies bassement élaborées, que vous mettez en place dans chaque établissement ou UO.
Si vous avez la palme du blocage vous n’aurez sûrement pas celle de l’originalité.
La Cgt
Thor Navigator Wrote:Et le jour venu, quand la situation réelle est connue, cette même direction est plutôt réticente à engager un plan de transport plus généreux que la version de base actée.
François Wrote:
Si l'on peut comprendre que la direction ne puisse pas afficher toutes les possibilités, pourquoi le nombre de train n'ait pas augmenté en fonction des agents présents ? Car si j'ai bien compris la manœuvre, on se déclare comme potentiellement gréviste mais on ne l'est pas le jour venu, quid de ces non-grévistes non prévus, que font il toute la journée ?
adrien2 Wrote:ouaih enfin vu de près,on est quand même loin d'un simple service minimum en ce moement
Naufragéedu06 Wrote:Du point du vue du passager, on préfère un plan de transport allégé mais très fiable, plutôt que beaucoup de trains mais dont on ne peut pas être sûr (suppressions et retards).
tram21 Wrote:avec l'affichage dynamique sur les quais (trains annoncés, retards, etc.) ça ne règle pas une partie du problème ?
pourrais-tu expliquer pourquoi un plan de transport (minimal) est préférable à une desserte notoirement plus étoffée (quoique plus imprévisible) dans ce genre de cas de figure ?
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