dag49 Wrote:C'est bon tout ça, si ils se remuent un peu c'est pas plus mal depuis le temps que les travaux sont commencés... Maintenant sa va aller vite tout ça et on va vraiment voir l'avancée des travaux !
Fredorail Wrote:dag49 Wrote:C'est bon tout ça, si ils se remuent un peu c'est pas plus mal depuis le temps que les travaux sont commencés... Maintenant sa va aller vite tout ça et on va vraiment voir l'avancée des travaux !
des réunions annoncées pour le centre ville et la rue de Letanduère, avec des démolitions de maisons pour commencer, pour faire des ... parkings !
Maville Wrote:Réservé aux piétons, aux cyclistes et au tramway, le pont enjambera la Maine entre le CHU et le cinéma multiplexe Gaumont. : DR
Travaux du tram : cap sur le pont et le centre
Les élections municipales terminées, les réunions publiques sur le tramway reprennent cette semaine. Les travaux du pont qui enjambe la Maine doivent débuter.
Le pont va pousser d'une berge à l'autre. Ce gros chantier, emblématique du futur tramway, doit débuter le mardi 1er avril. Il y a plutôt intérêt, car les travaux de construction devraient durer deux ans. Et on nous promet une mise en service du tram mi-2010. Réservé aux piétons, aux cyclistes et au tramway, le pont enjambera la Maine entre le CHU et le cinéma multiplexe Gaumont. Seuls les véhicules d'urgences de l'hôpital pourront l'emprunter en cas de crise (crue, énorme embouteillage...).
« La construction du pont lui-même va démarrer doucement au début »,expliquait Jacques Landreau, chef de la mission tramway à l'Agglo, lors d'une réunion publique. Il faut d'abord préparer les baraques et les accès du chantier, ainsi que les fondations du pont. Puis, des piles provisoires vont être installées dans la Maine pour que la structure métallique du pont s'y appuie. L'ouvrage va se construire à partir d'une berge, celle côté cinéma Gaumont. Il avancera au-dessus de l'eau petit à petit (à voir, à partir de l'automne prochain).
Le chantier dans le centre. Les travaux sont également imminents dans le centre. Il s'agit d'abord de dévier ou de rénover les réseaux souterrains (eau, assainissement, gaz, téléphone...) pour faciliter leur entretien une fois que le tramway sera en service. En parallèle, des fouilles archéologiques auront lieu comme il se doit sur tout gros chantier de ce type.
Trois réunions publiques. Les réunions d'information sur le lancement du chantier dans les différents quartiers reprennent. D'abord, ce mardi soir, pour le secteur Létanduère. A 19 h 30, salle du Haras (5, allée du Haras). Le planning des travaux de déviation des réseaux y sera présenté.
Vendredi 28 (salons Curnonsky, à 20 h), le rendez-vous est réservé aux « riverains professionnels » du centre-ville. Notamment les commerçants, dont beaucoup appréhendent le chantier. Un dispositif spécifique devrait y être détaillé.
Lundi 31 (salons Curnonsky toujours, mais à 19 h), c'est au tour des habitants du centre-ville de découvrir le planning des travaux et de poser toutes les questions qui les taraudent.
Les tilleuls vont voyager. Près de la fac de droit, 52 tilleuls du mail François-Mitterrand et 22 chênes verts de l'avenue de la Constitution vont être déplacés prochainement. Les dalles qui entouraient les troncs des tilleuls ont déjà été retirées. Les arbres seront replantés boulevard Estienne-d'Orves, square de la Coquinerie et rue Villebois-Mareuil.
Ouest-France
FLG Wrote:Je pense que ca va être lors de ces réunions que l'on va enfin dévoiler le réseau de bus "temporaire" lié au travaux du tram. En effet lors des réunions pour les quartier Roseraie et Hauts de St Aubin en fin d'année ou janvier (je ne sais plus exactement) la cotra était intervenue pour présenter les déviations bus mises en place.
Déviations assez limités puisque ca ne concernait que le terminus de la ligne 9 legerement modifié à Jean Vilar pour la Roseraie, et la déviation déja en place de la ligne 15 aux Capucins pour les Hauts de St Aubin.
On devrait donc découvrir le gros de ces modifs ces prochains soirs!
www.angers.maville.com Wrote:Le tramway « à l'Angevine » étonne au Japon
Cent cinquante habitants ont assisté, hier soir, à une réunion d'information sur les travauxdans le secteur de Létanduère.
« C'est un tramway « à l'Angevine ». On ne découpera pas du goudron pour mettre des rails, et point final. On en profite pour embellir les façades, les rues. C'est une façon de revitaliser le quartier. Ce qui étonne même les Japonais qui sont venus nous voir ! » Jacques Landreau sait être convaincant. Le chef de la mission tramway a animé, hier soir, une réunion publique sur le secteur Létanduère. Du concret, du pratique, de l'info de proximité, qui nous emmènent bien loin du tumulte des élections municipales, où le débat sur le tracé par les boulevards faisait rage.
Désormais, plus question de faire marche arrière. Et le souci des riverains qui vont devoir subir les contraintes du chantier du tramway, c'est de savoir comment cela va se passer. Au quotidien. A commencer par les travaux de réseaux. A quoi ça sert ? « On ne déplace pas les réseaux, car ils ne sont pas capables de supporter le tramway, assure Jacques Landreau. C'est pour permettre leur entretien une fois le tramway mis en place. Comme le tram roulera de 5 h 30 jusqu'à minuit et demi, il restera peu de temps aux agents pour entretenir ces réseaux. »
Fouilles archéologiques
Les travaux de réseaux vont occasionner une gêne importante pour les riverains. Mais tout est prévu. Pour certains habitants, il sera proposé des changements de chaudière pour mieux acheminer le fioul ou le gaz. A d'autres, Angers-Loire métropole proposera carrément une motorisation du portail. « On n'a rien inventé, d'autres villes le font. » Des constats d'huissier seront entrepris sur certaines propriétés, mais Jacques Landreau prévient aussitôt : « Cela n'aura rien à voir avec Bagdad... On ne creusera pas jusqu'en Chine. »
A partir du lundi 21 avril, et jusqu'au samedi 31 mai prochain, les rues Létanduère et d'Alsace seront fermées à la circulation. Des archéologues vont rechercher le départ de la voie romaine qui va d'Angers à Poitiers, « de façon à réparer un chaînon manquant ». De la même manière, ils s'intéresseront à l'existence d'une antique nécropole à incinération.
Rues Gutenberg, Bizot et Desportes, des démolitions, programmées au début du mois d'avril, permettront de créer les futurs parkings de proximité. Qui ne seront « a priori » pas payants.
Une question posée par une riveraine : « Comment se passera la cohabitation entre les vélos et le tram ? » Réponse de Jacques Landreau : « Quand on aura la place, on réalisera des bandes cyclables à côté du tramway. Rue Létanduère, il y aura la mixité, plus facile à vivre car il y aura moins de voitures. »
Un autre se demande « où est l'utilité d'enlever la passerelle Churchill ? » Jacques Landreau a réponse à tout : « Nous allons faire disparaître le caractère de la vraie fausse autoroute dans cette rue. Nous allons recréer une voie de quartier, avec une voie cyclable dans chaque sens et une traversée à niveau. »
La réunion a duré deux heures, mais elle aurait pu se prolonger jusqu'au petit matin. Le marché La-Fayette existera-t-il encore ? Combien de lignes de bus resteront ? Et une fois que le tramway circulera, les tondeuses vont-elles faire du bruit au petit matin, pour entretenir la surface engazonnée de la ligne de tramway ? Qu'on se rassure, l'agglo a pensé à tout : l'entretien du gazon sera « silencieux », espère Jacques Landreau.
Dans ce genre de réunion, on est sûr d'une chose : les réponses aux questions posées ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd.
A. W.
(c) Ouest-France Multimédia
Tram : les commerçants du centre très inquiets
Le directeur de la mission tramway les a informés, vendredi soir, du calendrier des travaux. Ils vont bénéficier de mesures d'accompagnement. Mais ça ne les rassure pas.
Les travaux du tramway commencent le lundi 21 avril prochain dans le centre-ville. Ils vont durer au moins deux ans, plutôt deux ans et demi, et encore, si les délais sont tenus. Le parking du Ralliement va fermer presque toute l'année 2009 : la Ville promet qu'il rouvrira avant les fêtes. La foire Saint-Martin, qui occupe le parking La-Rochefoucauld pendant trois semaines en novembre, ne sera ni annulée ni déplacée. Et, comble de l'agacement dans les rangs des commerçants du centre-ville qui s'étaient déplacés en masse, vendredi soir aux salons Curnonsky, aucun élu de la majorité municipale n'assistait à cette réunion d'information qui leur était destinée.
Il a donc fallu toute la sérénité de Jacques Landreau, le directeur de la mission tramway, pour affronter leur inquiétude. Morceaux choisis. « Au Mans, le centre-ville a perdu 40 % de visiteurs pendant les travaux du tramway », lance un commerçant. « Non, corrige le fonctionnaire. Ça a pu aller jusqu'à 40 % à certaines périodes. Mais il n'y a eu qu'un dépôt de bilan, dont on pense qu'on peut l'attribuer de manière préférentielle aux travaux du tramway. » Tollé dans la salle devant cette circonlocution embarrassée.
« Il y a eu beaucoup de pertes de chiffre d'affaires au Mans », rectifie M. Delaporte, de la chambre de commerce. « La casse économique au Mans, ça n'a rien à voir avec ce qu'on nous dit », renchérit un commerçant. « Pourquoi n'avez-vous pas prévu d'autres parkings, avec des navettes gratuites pour que les gens prennent l'habitude de les utiliser ? », interroge une femme, applaudie par la salle.
« Éviter le désastre »
En aparté, Philippe de Boissieu, directeur des Galeries Lafayette, confie son anxiété : « Nous avons 160 emplois au magasin. Deux ans de travaux, ce n'est pas rien. C'est même très grave. » Il prend la parole pour inciter les gens à rejoindre l'association Vitrines d'Angers. L'une de ses commissions, d'une trentaine de commerçants, discute avec la municipalité des mesures d'accompagnement nécessaires. « Nous avons déjà obtenu l'exonération des droits de place, des navettes gratuites à partir de la place La-Rochefoucauld. Nous avons bâti un cahier des charges. Nous devons nous unir pour éviter que le désastre ne se produise. »
Pour les plus pessimistes, c'est bien simple : « Il y aura des morts », lâche un homme. Une partie de la salle est scandalisée de devoir adhérer aux Vitrines d'Angers pour avoir droit à la parole. « Nous souhaitons avoir des interlocuteurs organisés », répond Jacques Landreau.M. Gaboriau, qui a déjà connu une gêne similaire à Rouen et Niort, où il a des magasins, tente de remonter le moral des troupes : « C'est vrai. On perd 20 % de chiffre d'affaires pendant deux ans. Mais quand le tramway arrive, on en reprend 25 % à 30 %. » « Si ça se limite à 20 %, ça ira », analyse une femme, dubitative.
Article de Claudine QUIBLIER.
(c) Ouest-FranceMultimédia
www.angers.maville.com Wrote:Tramway : les travaux démarrent dans le centre
Dans le centre-ville, le chantier du tram a démarré. Remise en état de la chaussée, déplacement des réseaux souterrains, fouilles... Les mois qui viennent s'annoncent chaotiques.
Travaux en cours. Les premiers coups de pelle mécanique viennent d'être donnés dans le quartier Saint-Serge, au milieu du campus. Objectif : déplacer les rangées d'arbres qui ornent l'allée François-Mitterrand. Les 52 tilleuls, ainsi que les 22 chênes de l'avenue de la Constitution, sont sur le trajet de la future ligne de tramway. Ils vont être replantés dans d'autres quartiers de la ville. Durée des travaux : trois semaines.
Plus loin, la rue Toussaint est actuellement fermée à la circulation pour cause de remise en état de la chaussée. Certes, le tram ne passera pas par là, mais le coeur du centre-ville en profite pour se refaire une beauté.
Les fouilles archéologiques. Elles débuteront le lundi 21 avril dans la rue d'Alsace et devraient durer quatre mois. Le sous-sol de la rue Saint-Maurille sera passé à la loupe, vraisemblablement en septembre, et la rue Chaussée-Saint-Pierre en début d'année prochaine seulement. A moins d'une découverte inattendue, les archéologues espèrent juste en savoir davantage sur les traces d'une nécropole médiévale sous la rue d'Alsace. Il est également question d'une occupation antique sous la place du Ralliement.
Réseaux souterrains. Les travaux de déplacement et de rénovation des réseaux souterrains doivent commencer d'ici la fin du mois. D'abord boulevard Foch, côté sud. Le chantier se déplacera ensuite place Molière, rue d'Alsace et rue du Haras, à partir du mois de juin. Puis rue Thiers, en juillet. Une rue qui sera légèrement reprofilée pour faire face aux crues. Dans l'ensemble, les rues vont être entièrement refaites à neuf.
Circulation. Des artères seront inévitablement bloquées à la circulation. Comme la rue d'Alsace, à compter du 21 avril. Durant cette période, les automobilistes devront emprunter la rue Saint-Julien, dont le sens de circulation sera exceptionnellement inversé. La rue Thiers changera également de sens durant le chantier. Le boulevard Foch, lui, sera toujours maintenu en double sens.
Stationnement. A partir du mois de septembre, un circuit de navettes distribuera gratuitement les parkings périphériques. Un arrêt est prévu place du Pilori, un autre au carrefour Rameau. Le parking du Ralliement sera fermé toute l'année 2009, et devrait rouvrir avant Noël.
Renseignements. Des informations détaillées sont à la disposition du public à la maison du tramway, 12, place Imbach. Il existe aussi un numéro vert (0 800 104 204), ainsi qu'un site internet (www.angersloiremetropole.fr/tramway). Les riverains peuvent contacter directement le médiateur de secteur au 06 59 91 06 90.
(c) Ouest-France Multimédia
www.angers.maville.com Wrote:La rue d'Alsace prépare l'arrivée du tramway
Finie, la voiture ! Les fouilles archéologiques ont commencé hier. Les commerçants craignent que le bruit, les gros engins et la poussière ne fassent fuir les clients.
Inquiets et résignés, les commerçants de la rue d'Alsace voient d'un oeil morose le début des travaux du tramway. À commencer par les fouilles archéologiques. Hier midi, la rue a été définitivement fermée aux véhicules. Le tramway sera le prochain à y rouler, une fois les travaux terminés, en 2010.
Les commerçants naviguent à vue, pour le moment, mais pronostiquent une baisse de leur activité. « C'est parti pour deux ans et demi de galère. On attend une baisse de 40 à 50 % du chiffre d'affaires », soupire, dépitée, Sylvie Decran, responsable du magasin de vêtement Pimkie.
De l'autre côté du trottoir, chez Bouygues, Pascal Dubreuil, vendeur, essaye de prendre la situation avec bonhomie. « Nous avions songé à réduire les effectifs. Heureusement qu'une des employées a pris un congé maternité d'un an ! ».
Mais derrière les sourires, se lit une véritable inquiétude. Aménagement d'horaires et licenciements trottent dans beaucoup de têtes.
Déjà un menu ouvrier
Ici, on ne se risquera pas à reprendre des contrats de qualification en bac pro, là, les vendeurs seront missionnés vers d'autres magasins, pour « éviter d'avoir plus d'employés que de clients ».
Les plus anxieux sont les propriétaires d'enseignes indépendantes. Les clients des chaînes retrouveront leurs magasins dans les centres commerciaux. Pour les autres, attente et astuce priment.
À la boulangerie le Pingolo, Bruno Surot a pris les devants, à reculons. Croissants, pains au chocolat et sandwichs seront soumis à la poussière.
Conséquence, « il va falloir tout fermer avec une bâche en plastique. C'est un investissement supplémentaire, alors qu'on attend une baisse des ventes de 20 à 30 % », s'exaspère le boulanger.
Face à la morosité ambiante, Jacques Landreau, responsable de la mission tramway, tente de minimiser : « Je comprends leurs inquiétudes. C'est une période difficile, mais nous multiplions les initiatives pour soutenir les activités du centre-ville. »
Au programme : un médiateur recruté spécialement pour répondre aux inquiétudes des commerçants ; des reports de charge et moratoires pour les éventuels soucis financiers ; un partenariat avec l'association des Vitrines d'Angers, pour mener des animations commerciales rue d'Alsace.
À la crêperie « La Mouette », le chef n'a pas attendu que les ouvriers creusent les premiers trous dans le macadam : « Il faut être malin. Je ne suis pas inquiet, car nous avons trouvé une solution. Maintenant, notre carte a un menu ouvrier ! ».
(c) Ouest-France Multimédia
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