Steven Wrote:Salut,
Voici quelques photos de ce magnifique S53!!! J'ai vraiment adorer le conduire, ça m'a rapellé les souvenirs quand j'allais
à la picsine ou autre avec mon école primairesauf que là c'est moi qui conduisais!!!
La déco extérieure et l'installation intérieur sont vraiment bien réalisés, bravo et merci à Itinéraire Sud pour ce bon moment![]()
@+
Steven Wrote:
Olivier Wrote:Il est considéré comme un autocar ou comme un camion ?
Olivier Wrote:Il est considéré comme un autocar ou comme un camion ? Je suis vraiment surpris de ne pas voir de disque de limitation de vitesse, ni de bandes réfléchissantes à l'arrière de ce véhicule.
Elles voulaient se raconter aux Angevins
Samedi, la rencontre entre des femmes immigrées et des Angevins s'est faite sans... Angevins. Malgré l'invitation de trois associations locales.
« C'est un joyeux bazar, pour organiser la journée », déplore Audrey, de l'association Itinéraire Sud. Cette dernière a arrêté son bus place Imbach, samedi dernier, pour une journée spéciale « rencontre entre des femmes immigrées et des Angevins », aidée par deux autres associations (1). Le principe ? Inviter une dizaine de femmes immigrées, en particulier africaines, à venir parler de leur expérience. « Pour les Angevins, la rencontre permet de s'ouvrir à une autre culture », explique Catherine Caillé-Coutant. Aurait permis, car les Angevins n'ont pas répondu à l'appel. Devant la petite table basse autour de laquelle on partage le thé, seuls les adhérents des associations angevines discutent avec les femmes immigrées. « Néanmoins, pour ces femmes, c'est l'occasion de venir parler de leur culture et, surtout, du choc de leur arrivée en France », poursuit Catherine Caillé-Coutant, l'une des organisatrices. C'est « le froid et les champs de colza à perte de vue » par exemple, qui ont marqué une Camerounaise venue avec sa fille. Installée en France depuis vingt ans, elle a depuis obtenu la nationalité française.
Des bénévoles optimistes
Pour la réfugiée congolaise assise à côté, le premier souvenir est plus difficile : « J'ai vraiment été marquée par la froideur des relations entre les gens. Ça m'a beaucoup frustrée au début. Mais j'ai fini par m'adapter. »
Point positif : plusieurs font remarquer que le manque de lien social n'exclut pas une aide matérielle et financière. Les associations étant là pour l'aspect humain.
Aucun tabou dans les sujets d'ailleurs. On parle aussi bien du mariage forcé que de la religion.
Malgré l'absence des Angevins, la motivation des bénévoles ne faiblit pas. « C'est vrai, nous multiplions les déconvenues aujourd'hui, répète Audrey. Mais nous espérons faire mieux la prochaine fois, si possible avec plus de moyens. C'est dans le temps que se construit ce type d'initiative. »
De plus, la journée, si elle n'a pas été synonyme d'ouverture, aura au moins permis d'autres rencontres. En particulier entre les femmes. « Elles ont pu parler de leur expérience. Et même si elles restent encore timides, c'est un premier pas encourageant. »
Article de Alexis JACQUET.
(1) Le Réseau d'entraide aux demandeurs d'asile (Réda) et Femmes dans la cité.
Panne du bus, manque de participation des Angevins... Malgré tout, les organisateurs de la rencontre n'ont rien perdu de leur motivation.
(c) Ouest-France Multimédia
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