Tchouks Wrote:Bonjour,
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne crois pas au maintien de liaisons directes entre Paris et Montluçon. D'autant que passer par Bourges est plus long (en temps) qu'une correspondance quai-à-quai à Vierzon, avec un TER direct.
Donc je comprendrais bien entre les lignes que l'accord avec Centre-Val-de-Loire scelle la fin des directs Paris-Montluçon (qui auraient imposé un partenariat avec Auvergne-Rhône-Alpes d'ailleurs).
Moi non plus je n'y croyais pas trop, d'autant plus que la desserte entre Bourges et Montluçon, même amorcée à Vierzon entraine quoi qu'il arrive une rupture de charge avec le passage en thermique et le nombre de voyageurs sur cette section est forcément plus limité.
Cependant, ça m'étonnerait que du côté de la région Auvergne-RA, son président et les élus locaux de St Amand Montrond, Montluçon, etc ... on laisse faire sans obtenir de compensation, car sinon ça sent l'enclavement définitif pour Montluçon qui a aussi perdu la perspective d'un retour du Bordeaux-Lyon ...
D'ailleurs, c'est bien Mr Cuvillier en personne qui avait promis des Coradias liner pour Montluçon à l'origine
cf lien ci-après
http://www.regardactu.com/2016/04/renou ... lucon.htmlTchouks Wrote:L'Etat est donc arrivé à l'objectif qu'il s'était fixé (= ne conserver que 6 lignes de jour et 2 de nuit), avec des transferts soit au 1er janvier 2017 (peu nombreux), soit au 1er janvier 2018, un financement du matériel partout, et un désengagement progressif du financement du déficit sur plusieurs années.
Les exceptions :
- la Normandie, où le transfert risque plutôt d'être en 2019/2020,
- l'Aubrac, conventionné en partenariat avec l'Occitanie encore 2 ans et à rediscuter ensuite.
Effectivement, on est bien dans le cas d'un transfert des lignes vers les régions, avec mesures transitoires et renouvellement du matériel, sauf pour celles avaient été annoncées comme étant conservées sous gestion de l'état lors des conclusions remises à l'été 2016. Le Préfet Francois Philizot, nommé par Alain Vidalies en juillet 2015, a joué le rôle du négociateur.
L'état aura donc préféré confier à l'échelon local la gestion de la majorité des lignes non rentables, et leur gestion/réorganisation à moyen terme, plutôt que de supprimer par coupes l'offre de jour IC actuelle. Pour l'offre de nuit, la reprise par les régions paraissait plus difficile. D'ailleurs aucune région n'a manifesté son intérêt pour la reprise d'une des lignes IC de nuit, sauf le Paris - Cerbère pour la région Occitanie pendant un temps. A priori sans suite, puisque le dernier IC de nuit Paris Cerbère a circulé le 10/11 décembre ...
Concernant les 3 lignes récupérées par la région Centre Val de Loire (Paris - Orléans/Tours, Paris - Bourges et Paris - Montargis - Nevers), le communiqué de presse indique :
"Le ministère des Transports, dans un courrier reçu jeudi 15 décembre par la région, a indiqué que l'Etat assumerait 100% du déficit les deux premières années d'exploitation, 90% en 2020, 70% en 2021 et 50% les années suivantes. Il achètera en outre 39 rames et construira un centre de maintenance."
ça semble vouloir dire que la reprise de ces lignes par la région Centre (avec compensations budgétaire et en matériel) se ferait au SA 2020, comme pour les lignes Normandes ...
lien :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 57075.htmlTchouks Wrote:Reste en suspens le cas du Lyon - Bordeaux, dont un écho de presse récent laissait entendre que des discussions étaient toujours en cours avec Nouvelle Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes à son sujet.
Pour le Lyon - Limoges - Bordeaux, le rapport Duron proposait une solution intermédiaire intéressante : "coordonner les dessertes ter pour les deux grandes régions concernées".
A l'Ouest, sur Bordeaux-Limoges, pas d'inquiétude avec l'offre ter actuelle et les annonces récentes de hausse futures de trafic et nouveau matériel.
A l'Est, au delà de Limoges vers Guérêt, Montluçon, Gannat, Roanne et Lyon, c'est sur cette section qu'il faudrait permettre un trajet Limoges-Lyon sans rupture de charges, si l'état des voies le permet
Tchouks Wrote:Et au final, en liaison de jour, il n'y aucune mise sur toute, et à ce stade quasiment aucune suppression par rapport l'offre 2015/2016 (sauf les prolongements à Nice depuis Bordeaux et à potentiellement à Montluçon depuis Bourges).
Pas si tant pire qu'on aurait pu craindre.
Et je ne pense pas que les régions réduisent l'offre : si elles sont besoin d'économies, elles iront sans doute les chercher sur des lignes moins structurantes pour le réseau !
Effectivement, sur l'offre IC de jour, il y aura eu quelques suppressions assez marginales par rapport à ce qui était annoncé et qu'on pouvait craindre.
On pourra citer par exemple :
- Pour la ligne Bordeaux-Nantes : la suppression des prolongements vers Quimper et Rennes au Nord, et vers Toulouse au sud. Suppression également de l'aller retour quotidien Nantes-Quimper qui était noté IC (décembre 2015)
- Pour la ligne Paris-Limoges-Toulouse : la limitation à Toulouse de l'aller retour Paris-Cerbère (décembre 2015)
- Ligne Toulouse/Bayonne/Hendaye : suppression d'un aller retour et limitation à Bayonne (temporaire ?) en cours d'année 2016. C'est un peu moins clair à cause des travaux récents et des problèmes de voie évoqués au sud de Bayonne.
- Ligne Hirson/Charleville/Metz : suppression de la partie (Reims)-Charleville-Metz (2 A/R quotidiens en 2015, 1 A/R en 2016) et remplacement par des ter Charleville - Thionville plus nombreux. Sur Hirson - Charleville, c'est moins clair. Cette ligne n'étant pas une ligne IC à proprement parler, elle est supposée disparaître intégralement en 2017