Tchouks Wrote:Bonjour,
La bonne nouvelle, c'est que les principales parties intéressées ne lâchent pas l'affaire pour terminer un projet inachevé, avec une phase 2 dont les études sont terminées et dont les acquisitions foncières ont déjà démarré.
Ne pas finir le projet serait là un énorme gâchis. Et les travaux ne sont pas monstrueux non plus, j'avais en tête environ 300 M€. Loin des 4 projets livrés entre 2016 et 2018 et qui ont généré le rétropédalage de ces derniers mois.
Finir le projet permettra(it) :
- de systématiser 2 arrêts entre Paris et Mulhouse sur les Lyria vers Zurich (donc Dijon sur tous les trains, et enfin des relations directes entre Besançon et la Suisse),
- d'accélérer les caboteurs Paris - Mulhouse d'une dizaine de minutes,
- et surtout d'atteindre un temps de parcours d'à peine plus de 3 h sur Lyon - Strasbourg sans devoir supprimer les arrêts en cours de route. Un sans arrêt devant même pouvoir descendre sous les 3 h.
De quoi viabiliser un peu plus l'exploitation de cette LGV, fragile dans sa forme actuelle.
Bon, d'ici le démarrage des travaux, il y aura eu une élection présidentielle (au moins), mais si la LOM n'annihile pas le projet déjà bien avancé, c'est déjà une très bonne chose.
Quant à la section Ouest de la phase 2, j'avais compris qu'elle était abandonnée suite au report indéterminé des branches Ouest et Sud du plan Rhin-Rhône initial.
Pour le coup, c'était certes 10 km pas chers, mais qui ne rapportaient rien (2 min…) pour dédoubler une ligne rapide et bien équipée (V160, BAL, IPCS) qui n'en a pas vraiment besoin…
Ce qui est sûr, c'est que les études ne sont pas terminées, les acquisitions foncières par faites.
Et dès la conception de la phase 1, RFF a prévu un saut-de-mouton à Villers-les-Pots, pas à Petit-Croix... ce qui montre le sens logique de la suite.
Jérôme
Il y a la jurisprudence LGV EE2 puisqu'il a fallu créer le saut de mouton des trains qui viennent de Sarrebruck pour faire passer la deuxième phase en dessous. Les bifurcation de Redessan et des Costieres sur la jonction LGV Med/CNM sont également à niveau. On peut tout à fait imaginer que les voies qui continuent vers Lutterbach passeraient à l'extérieur du raccordement vers Petit-Croix (de chaque côté comme le raccordement de Nanterre sur le RER A) pour passer au-dessus puisqu'il faut contourner le baisser panto.