Ça ne doit pas toujours être facile d'être maire
Il faut contenter tout le monde, du moins, certains croient faire bien ainsi.
Je m'explique.
Il y a déjà un certain temps que des automobilistes font pression sur la municipalité pour ne plus obliger les bagnoles à rester derrière les autobus lorsqu'ils sont à un arrêt.
Bon, ce n'est peut-être pas aussi grave, mais je me souviens (la Maire Mme Kamowski peut-être pas, car il me semble qu'elle n'est pas native de Saint-Égrève) qu'autrefois cette RN 75 de Grenoble à Voreppe était appelée
"la route rouge" à cause du nombre d'accidents et de morts qu'il y avait en raison de la circulation.
J'ai, par exemple, une collègue de travail, infirmière, Marie, qui fut renversée après être descendue d'un bus en traversant la route. Elle fit environ un an d'hôpital.
Chaque année, sur une période d'environ un mois, une campagne de sensibilisation tentait de renverser la vapeur. Des panneaux ronds, fixés sur des poteaux, indiquaient le nombre de blessés et de morts. On en voyait de ces sinistres signaux, qui égrénaient la route rouge...
Les Maires successifs de Saint-Égrève, MM. Giraud, Balestas, et Delahais firent réaliser divers types d'aménagements, dont des passages souterrains puis des îlots centraux qui empêchaient les voitures de doubler les bus... et de risquer écraser les usagers descendant des T.C.
Avec ce retour en arrière, je sais que ma collègue Marie reverra les images de son accident, de son vol plané
Et Saint-Égrève n'est pas la seule à virer de bord : La Tronche en a fait de même sur un arrêt de la ligne 31.
Je sens qu'il y a des prix Citron* qui sont en train de voir le jour !
* Décernés par des associations d'usagers des T.C. et du cadre de vie.