[Toulouse] Réseau Tisséo

[greg59]

Blagnac. Tramway : les nouveautés d'Envol

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Le tramway bouge. Depuis la concertation publique en avril 2010, le projet de desserte de l'aéroport en tramway a évolué au gré des études techniques et des décisions. À l'époque, deux solutions étaient envisagées : l'une par le nord depuis la ligne T1, entre la place des Marronniers et la place de Catalogne ; l'autre depuis le sud à partir du rond-point Jean-Maga. La seconde option a été retenue.

Entre les deux réunions de concertation avec les riverains en févier, et les deux autres pour les salariés de la zone aéroportuaire (La Dépêche du 13 décembre), quels sont les points qui ont évolué ?

Ce qui change. L'emplacement de la station Daurat, naguère prévue rue Dufour, et désormais implantée dans l'acquisition foncière limitrophe (deux bâtiments désaffectés). Du coup, un parking accolé à la station sera créé, censé compenser la suppression de places de stationnement tout au long du tracé dans la zone aéroportuaire.

Ce qui ne change pas. L'obligation de changer de rame à la station Ancely pour rejoindre l'aéroport en venant de Beauzelle Garossos. Le trafic supposé ne justifierait pas une bretelle bidirectionnelle au rond-point Jean-Maga, et l'angle trop vif obligerait à passer en plein milieu d'une opération immobilière en cours de planification.

Par ailleurs, toujours pas de station desservant le quartier de Layrac, ou pouvant recueillir les cyclistes en provenance de St Martin du Touch par la rue Velasquez. La ligne Envol privilégie les salariés de la zone aéroportuaire, et les passagers de l'aéroport.

Les contraintes techniques. Une passerelle de franchissement de la voie rapide sera créée. Elle devra prendre appui au plus loin de chaque côté de la tranchée routière, car les murs de soutènement construits il y a plus de 20 ans ne permettent pas de la soutenir.

De plus, la circulation routière ne pourra être coupée que la nuit, voire durant le week-end. Ce qui oblige les concepteurs de la ligne Envol à assembler la passerelle en dehors du chantier, puis à la faire glisser dans son emplacement définitif.

Les contraintes du chantier. Certaines rues de la zone aéroportuaire seront mises à sens unique pendant le chantier. La circulation sur l'avenue Pierre-Georges Latécoère sera maintenue, mais sur une seule voie au lieu de deux.

Maintien obligatoire de la circulation autour du rond-point Dewoitine, pour la desserte des nombreuses sociétés de messagerie associées à l'aviation d'affaires. Deux autres chantiers d'importance se dérouleront pendant les travaux du tram : celui de la cuisine centrale de la ville, sur l'avenue Latécoère, et celui du projet immobilier prenant la place de l'ancienne jardinerie du Touch, au rond-point Jean-Maga... ça risque d'être compliqué...

Les interrogations. La fréquentation de cette ligne Envol, même si les 14 000 emplois de la zone et le trafic de l'aéroport doivent suffire à la justifier. Le maintien du partage de la chaussée entre voitures et tramway sur l'avenue Latécoère peut faire subir, au tramway et aux automobilistes, les aléas des bouchons. Il suffit de passer le soir vers 18 heures (sorties d'ATR, Airbus et autres sociétés aéronautiques) pour s'en convaincre. Ceci, malgré le pilotage par détection, censé « vider » la chaussée des voitures à l'arrivée du tramway.

Le début des travaux (déviation de réseaux) est prévu en mars 2012. Dans trois mois à peine.

[greg59]

Tramway Garonne : "On part pour deux ans de chantier"
11/01/2012

Le 13 février, le chantier du tram commence vraiment : tunnel des allées fermé, sens interdit à Déodat depuis les Arènes et vers le Ramier depuis le pont Saint-Michel.

Cette fois, c'est vraiment parti. Les travaux du tram Garonne, qui doit prolonger l'actuelle ligne T1 des Arènes au Palais de Justice, vont entrer dans le vif du sujet. La circulation auto et cinq lignes de bus vont être sérieusement perturbées par cette nouvelle phase du chantier qui va démarrer le 13 février. Et qui va durer jusqu'à la mise en service au printemps 2014. Un lancement au début des vacances scolaires de février afin de permettre Toulousains restés dans la Ville rose durant cette période de s'acclimater à la nouvelle donne.

Sens interdit sur Déodat en venant des Arènes, et vers l'île du Ramier et le Parc expo en venant du pont Saint-Michel ; sens interdit maintenu sur l'avenue de Muret en venant de Croix-de-Pierre ; réduction de la circulation à 2X1 voie sur le pont Saint-Michel et sur une partie des allées Jules-Guesde ; fermeture du tunnel routier à l'entrée de ces mêmes allées et extension du stationnement résident (payant) dans cinq quartiers au sud des allées Jules-Guesde. Voilà ce qui vous attend.

Sans oublier des modifications et perturbations sur les lignes de bus 1, 2, 12, 34 et 52. La navette gratuite mise en place dans le secteur Déodat/Saint-Cyprien/avenue de Muret reste, elle, en place sans modification.

« On nous prédisait la révolution pour la circulation lors du lancement du chantier et ça s'est plutôt bien passé », se rassurait Joël Carreiras, hier à l'occasion des vœux de la Smat et de Tisséo à la presse. « Riverains, commerçants, seront impactés négativement dans un premier temps mais positivement lors de la mise en service au printemps 2014 », ajoute le président de la Smat.

Quant aux automobilistes, « la voiture était reine jusqu'ici à Toulouse, il faut bien qu'elle accepte de partager l'espace public avec les transports en commun », estime Joël Carreiras, qui se félicite : « 2012 sera l'année des réalisations : travaux préparatoires sur le tram Envol, voie du canal Saint-Martory, réfection des stations métro Marengo et Jaurès pour un meilleur flux piéton ».

Le patron du chantier du tram Garonne est de toute façon le dos au mur. Ces deux ans de chantier vont faire des mécontents. Un risque avec l'échéance municipale en 2014. Mais l'arrivée du tram rive droite passe par cette étape obligatoire.

Le monument déménagé jeudi
Le Monument aux Morts de la guerre de 1870, à l'entrée des allées Jules-Guesde, au débouché du tunnel routier qui va être supprimé dans le cadre des travaux du tram (lire ci-dessous) va lui aussi subir les conséquences de l'arrivée du tramway sur la rive droite. La statue va être enlevée jeudi par les services municipaux, nettoyée et remise à neuf dans les ateliers spécialisés de la ville. Avant de retrouver un emplacement bien valorisé à l'entrée des allées François-Verdier (non loin de l'actuel kiosque restauration asiatique), côté Grand-Rond. Il sera ainsi dans l'alignement du Monument aux Morts de toutes les guerres (station Métro F.-Verdier) et du Monument de la Résistance (avenue Frédéric-Mistral).

Le tunnel fermera le 13 février
La trémie sera fermée à la circulation le 13 février, définitivement. « C'est un choix urbain, peu de grandes villes font le choix aujourd'hui de trémie urbaine ou d'autoponts tels qu'ils ont été lancés il y a des années à Toulouse », a précisé Joël Carreiras. « On n'est plus dans les années Pompidou, à l'époque des autoroutes urbaines. Nous avons fait le choix de restreindre la circulation en centre ville », explique le président de la Smat.

Certains ne comprennent pas, pourtant, qu'on supprime ainsi un équipement existant (qui fut coûteux à réaliser) et qui permet d'effacer un croisement à feux sur l'anneau des boulevards, place Lafourcade. On aurait pu envisager, par exemple, une version réduite du tunnel en gardant un seul côté de la trémie afin d'assurer la continuité auto sur deux fois une voie (comme aux allées Charles de Fitte, sous le carrefour Saint-Cyprien). Pas question pour le patron du chantier du tram Garonne : « Il n'y a pas de plan B », nous a-t-il confirmé. « Cela n'a pas de raison d'être alors que le flux de circulation est réduit à deux fois une voie ».

« Les travaux actuels, avec la gêne occasionnée, ont déjà permis de réduire de 20 % le trafic sur le pont Saint-Michel », précise Joël Carreiras. La suppression de la trémie et le passage en deux fois une voie devraient encore diminuer la présence de la voiture sur ce secteur des boulevards. Le trafic sur le pont Saint-Michel a en fait baissé de 2 500 véhicules par heure avant les travaux à 1 800 actuellement, soit une chute de 28 %.

« L'objectif est d'arriver au millier », dit-on à la ville. Le trafic chassé de cet axe semble s'être évanoui (« le report est diffus », explique-t-on à la mairie) dans les artères environnantes et sur le périphérique.

Un périphérique Sud de plus en plus saturé. Ceci explique peut-être cela. Quant au stationnement dans le secteur des allées Jules-Guesde, il est passé résident (payant) dans cinq nouveaux quartiers.

Le chiffre : 2014
avril-mai> Mise en service du tram Garonne. L'épisode judiciaire qui a bloqué le projet Garonne au tribunal administratif avant d'obtenir le feu vert du Conseil d'état a finalement retardé de quatre mois le calendrier initial.

Tramway Garonne : premier coup de pioche le 13 février prochain
10 janvier 2012 21h01

Le 13 février manquera le lancement officiel du chantier de la ligne Garonne, qui doit prolonger l’actuel tramway toulousain T1 jusqu’au Palais de justice. De vastes travaux en plein centre-ville qui doivent durer deux ans, jusqu’à la mise en service programmée en avril 2014.
« Les péripéties juridiques sont derrières nous », se réjouit Joël Carreiras, président de la commission déplacements et transports du Grand Toulouse. Suspendu par le tribunal administratif de Toulouse, puis réhabilité par le Conseil d’État, le prolongement du tramway toulousain jusqu’au Palais de justice va enfin sortir de terre. Avec, au final, quatre mois de retard sur le calendrier initial.

Si les premiers aménagements des réseaux ont d’ores et déjà débuté, le coup d’envoi officiel des travaux du tramway Garonne est ainsi attendu pour le 13 février. Un vaste chantier qui doit durer deux ans, jusqu’à la mise en service programmée en avril 2014. Parmi les grandes réalisations, à noter la réfection du Pont Saint-Michel (février 2012 - fin 2013) et le franchissement souterrain de la voie ferrée Toulouse-Auch au niveau du boulevard Déodat de Séverac (juillet 2012 - septembre 2013). Autant de travaux qui devraient engendrer des perturbations pour les riverains et les automobilistes (lire ci-contre).

Indemnisation des commerçants
Pour compenser les pertes éventuelles des commerçants concernés par ce chantier, un plan d’indemnisation va être mis en place sur le modèle de celui qui avait été appliqué lors des travaux de la ligne de tramway T1. Nouveauté toutefois : pour compenser les éventuelles lenteurs de la procédure - les commerçants doivent solliciter une expertise auprès du tribunal administratif -, des avances devraient être exceptionnellement accordées aux entreprises en difficultés de trésorerie.

Par volonté de limiter les nuisances, la communauté urbaine du Grand Toulouse a également souhaité établir un règlement auquel les entreprises retenus pour le chantier devront se plier. En cas de manquement à ce code de bonne conduite, les pénalités se chiffreront à environ 1.500 euros par infraction non-corrigée.

2012, « année de concrétisation »
Outre le tramway Garonne, 2012 marquera également le lancement de plusieurs chantiers concernant des axes de transports structurants. « Il s’agit de l’année du début de concrétisation », assure ainsi Joël Carreiras.

Les travaux préparatoires à la future ligne de tramway Envol (bifurcation de la ligne T1 vers l’aéroport de Toulouse-Blagnac) devraient ainsi commencer cet été, pour livraison à la rentrée 2014. Autre chantier qui débutera cette année : celui de la ligne de bus en site propre en direction de Ramonville, mais aussi le premier tronçon de la Voie du canal Saint-Martory, dont la livraison complète est attendue fin 2013.

[IvecoBZH]

Bonjour,
J'ai trouvé cela. Bonne et brève lecture

Toulouse : le prolongement de la ligne B du métro en concertation publique


Du 5 au 30 mars 2012, Tisséo-SMTC mènera une concertation publique sur le projet de prolongement de la ligne B du métro à Labège (sud-est de Toulouse).

Le prolongement de la ligne B de 3 km répond à l'objectif d'une meilleure desserte des parcs d'activités de Labège Innopole, le plus grand de Midi Pyrénées, et du Parc Technologique du Canal à Ramonville. Soit près de 700 entreprises et commerces, un centre des congrès, des cinémas et restaurants, des établissements d'enseignement secondaire et supérieur et des logements d'étudiants. Au total, 26 000 emplois, 10 000 habitants et plus de 3 000 étudiants seront directement desservis.

R.V.

[greg59]

Le futur quartier LGV s'appellera Toulouse Euro Sud Ouest
le 02/03/2012 à 18h07 — ObjectifNews.com


Le quartier Matabiau sera réaménagé autour du futur pôle multimodal accueillant la LGV à horizon 2020
Toulouse Euro Sud Ouest : c’est le nom choisi ce jeudi 1er mars en comité de pilotage par les partenaires du futur pôle multimodal de Matabiau. Le schéma directeur d’aménagement du quartier, destiné à accueillir la LGV à horizon 2020, a aussi été validé.

La réunion du jour était attendue, elle s’est tenue en présence de Guillaume Pepy, président de la SNCF, Christian Dubost, directeur régional de RFF ainsi que tous les représentants de la préfecture et des collectivités : Conseil régional, Conseil général de Haute-Garonne, Communauté urbaine du Grand Toulouse. L'ordre du jour : la validation du schéma directeur d’aménagement du futur pôle multimodal bâti sur les quartiers Marengo et Matabiau autour de la gare et le choix d’un nom.

L’arrivée de la LGV à Toulouse Matabiau a donc bien été actée, ainsi que l’articulation de liaisons nationales et européennes et le développement de transports de mode doux de type BHNS (bus à haut niveau de service) ou tramway. Selon le schéma directeur, Toulouse Euro Sud Ouest ne sera définitivement pas un simple quartier d’affaires. La mixité des activités (habitat et bureaux) a en effet été validée ; ainsi que l’embellissement du Canal du Midi et le développement des liens urbains entre les allées Jean-Jaurès, Matabiau et les autres quartiers environnants.

Mais pour l’heure, aucune répartition n’a été arrêtée concernant le volume de m2 à consacrer à l’habitat et aux bureaux. Les partenaires ont jugé en effet qu’il était beaucoup trop tôt pour le faire, compte tenu de la longue durée de réalisation du projet, estimée entre 10 et 15 ans. C’est en réalité un urbaniste qui s’en chargera. A charge également pour lui de déterminer la taille exacte du projet. Selon le calendrier arrêté ce jour, il devrait être choisi cette année et rendre sa copie fin 2013, date à laquelle les premiers projets d’aménagement seront définis.

Une concertation avec les habitants sera par ailleurs lancée en juin prochain, tandis que les premiers signes de transformation du quartier seront visibles à partir de 2016. Pour Pierre Cohen, « la ville de Toulouse va enfin se doter d’un centre à la dimension d’une métropole européenne. Il s’agit d’une opération majeure pour laquelle l’État étudie l’opportunité d’un classement d’intérêt national ». Si c’était le cas, l’État prendrait alors en charge le déficit de l’opération ; mais les collectivités perdraient de leur pouvoir de décision car un établissement d’aménagement public, dont le directeur nommé par l’État, serait mis en place.

[nano]

[Mode constructif = OFF] Boarf, voilà un nom bien naze pour un super quartier d'affaires dans une super métropole européenne. Pourquoi pas Eurolouse (=Euro-lose) tant qu'on y est ?

[greg59]

A Labège, le métro sera aérien

Ce soir, lors d'une première réunion publique, sera présenté le tracé qui prolongera le métro jusqu'à Labège début 2019. Les cinq stations seront aériennes.

Après des années de bras de fer, le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège-Innopole est sorti du tunnel et ce soir, à 20 h 30, au centre de congrès Diagora, le public pourra assister à la première réunion de présentation de ces 5,2 km tant désirés.

Métro aérien.- Après la station Ramonville, le métro poursuivra sa course sous terre pour franchir le canal du Midi puis l'avenue Latécoère et déboucher en plein air dans le parc technologique du canal, cette zone qui regroupe 200 entreprises, du CNES au Bikini. Là sera implantée la première station. Elle sera aérienne, à 6 mètres de haut, comme tout le reste de la ligne.

Le métro franchira ensuite, sur un long viaduc d'environ 800 mètres, l'autoroute, l'Hers, la route de Labège (D 916), et le lac face à l'école de chimie. Un viaduc « qui ne présente pas de difficulté technique particulière », précise Vincent Georjon, directeur général des services techniques de Tisséo-SMTC. La seconde station sera proche du centre commercial, côté nord-ouest. Puis le métro filera au-dessus du vaste parking de Carrefour pour s'arrêter une troisième fois près de l'actuelle gare SNCF. Le quatrième arrêt sera à 100 mètres de l'entrée de Diagora. Et le terminus près du lycée agricole privé La Cadène. Un terminus où la gare SNCF sera déplacée et d'où partiront les bus. Le tout devrait fonctionner début 2019.

La fréquence.- Une rame sur trois ira jusqu'au terminus. Soit une fréquence de 5 minutes aux heures de pointe contre 1 mn 20 pour le reste de la ligne. Ce qui signifie que les autres rames repartiront depuis la station Ramonville.

La fréquentation. - Avec 700 entreprises et commerces, 15 000 emplois et 3 000 étudiants, selon les chiffres de la communauté d'agglo du Sicoval, l'Innopole est le premier parc d'activité de Midi-Pyrénées. Et c'est le lieu, matin et soir, de bouchons monstres. Tisséo prévoit de 29 000 à 38 000 voyageurs par jour.

Concertation.- La réunion de ce soir sera suivie de deux autres : le 19 mars, à 19 h 30, salle des fêtes à Ramonville et le 27 mars, à 19 h 30, salle du Sénéchal à Toulouse. Un dossier est aussi disponible dans les mairies.

De nouveaux quartiers
Le Sicoval apportera une contribution de 133 à 143 M€ pour le métro dont le coût est de 341 à 370 M€. Cet apport repose sur un financement inédit au cœur du déblocage du dossier. Il s'agit de vendre à des aménageurs des droits à construire sur des nouveaux quartiers, dont celui qui sera autour du terminus. Le Sicoval, qui gardera la maîtrise d'ouvrage, élabore un schéma directeur répartissant, sur divers sites, commerces, entreprises et logements à construire. Des lots seront proposés. Sur ce financement, les élus ont affirmé qu'ils n'avaient « aucune inquiétude », et que le cas échéant le Sicoval pouvait assumer seul un emprunt équivalent.

Au vue de la fréquence de passage, serait il mieux un tram de Ramonville à Labège ? ou un BHNS ?

[greg59]

Tisséo offre un lifting mérité aux premières rames du métro

Après rénovation la rame de 1993 peut soutenir la comparaison avec les véhicules récents

Après 19 ans de service, les VAL 206, sur la ligne A depuis le lancement du métro en juin 1993, vont bénéficier d'un lifting bien mérité. Il suffit de comparer ces rames du début avec leurs petites sœurs, comme les 18 VAL 208 de la deuxième génération qui sont arrivés sur le réseau l'an dernier, pour réaliser que ces pionnières ont vraiment pris un coup de vieux. Les tissus sont usés, les peintures ont terni, les codes de couleur sont dépassés et l'agencement n'est plus vraiment conforme aux normes d'accessibilité. Tisséo a donc entrepris un programme de rénovation des 28 rames les plus anciennes « pour un investissement total de 21,5 millions d'euros », a précisé Gérard André, président de Tisséo, hier, à bord du premier VAL 206 entièrement remis à neuf. « Une rame a une durée de vie d'une quarantaine d'années, dit Gérard André. Cette rénovation permet de prolonger sa vie de dix ans. Financièrement c'est intéressant car une rame neuve coûte 4,5 millions d'euros, alors qu'une rénovation revient à 1 million ».

Le résultat est bluffant, l'antique VAL 206 peut soutenir la comparaison avec les dernières arrivées. Le nombre de places assises a été diminué au profit d'une meilleure circulation des voyageurs et des personnes à mobilité réduite, les sièges sont recouverts de velours rayé multicolore, l'éclairage est plus doux… Le VAL a également bénéficié d'innovations au niveau des freins, de la chaîne de traction, du pupitre de commandes. Il a été allégé de 500 kg. Une autre rame est déjà en réfection chez Safra, entreprise de carrosserie d'Albi. Tisséo pense avoir terminé la rénovation des 28 VAL 206 fin 2 014.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03 ... metro.html

[Gordon Ramsay]

La photo surtout !

[greg59]

Bus, métro et tram battent tous leurs records
transports

Le tramway rattrape son retard en matière de fréquentation. Le bus séduit./Illustration DDM- Xavier de Fenoyl
Les transports collectifs ont battu leurs records en ce début d'année, avant la grève. Hausse du prix de l'essence et travaux en ville sont pointés, Tisséo évoque l'amélioration de son réseau.

18 % de hausse pour le bus entre mars 2011 et 2012, avec 4,7 millions de validations en mars 2012 contre 4 millions en 2011. Hausse de 25 % de la fréquentation du tramway entre le premier trimestre 2011 et 2012. Progression de 14 % pour le métro avec un record de 10 millions de validations au mois de mars 2012.

Les compteurs s'affolent à Tisséo et les voyageurs râlent devant les rames de métro pleines qu'ils doivent laisser passer sous leurs yeux sans pouvoir monter, à l'heure de pointe.

« Au premier trimestre 2012, les réseaux de surface, bus et tram, ont progressé globalement de 7,8 % par rapport à l'année précédente », indique Laurent Lieutaud, directeur commercial de Tisséo, la ligne B du métro est en hausse de 7,7 %, la ligne A de 4,1 %. On a passé le cap des 30 millions de déplacements métro (30,4) au premier trimestre 2012, contre 28,7 un an plus tôt ».

Pourquoi un tel succès des transports collectifs urbains toulousains ? Certains mettent en avant la crise économique, et plus précisément la hausse du prix de l'essence, qui inciterait les automobilistes à laisser plus souvent la voiture au garage.

D'autres pointent du doigt les embarras de circulation de plus en plus gênants, à Toulouse et dans l'agglomération, les travaux en centre ville (chantier du tram Garonne, travaux rue Pargaminières et hypercentre) étant ciblés comme particulièrement perturbants ces dernières semaines.

Côté Tisséo, on se refuse à étayer ces thèses, « faute d'éléments fiables ». Le département marketing de l'établissement public évoque les conclusions d'une analyse interne concernant les bons résultats 2011 (8 % de hausse de fréquentation sur l'année, dont près de 15 % de hausse pour bus et tram et près de 7 % pour le métro) : « Ces résultats s'expliquent par le développement en cours du maillage du réseau de surface qui complète le réseau métro : outre le tramway et les TCSP bus assurant un rabattement sur le métro, des lignes de bus à 10 ou 15 minutes de fréquence ont été développées et cadencées depuis quatre ans (lignes 14, 23, 27, 34, 45, 63, 66, 79, 88…). Ce réseau de surface répond à une demande de déplacements en forte croissance observée sur les secteurs les plus denses de l'agglomération. Cet essor va se poursuivre d'ici 2014 avec de nouveaux TCSP (tram Garonne et aéroport, VCSM, LMSE etc.) ».

Mobilib et Vélôtoulouse aussi
Autre conséquence de la hausse du prix de l'essence, le covoiturage a le vent en poupe. Les sites permettant de trouver une place dans une voiture pour des trajets régionaux ou nationaux enregistrent sans cesse de nouveaux abonnés, souvent au détriment de la SNCF ou de la voiture particulière. L'autopartage local, notamment pour les trajets domicile/travail, entre aussi dans les habitudes des salariés avec le développement de nombreux sites avec l'appui de Tisséo. Mobilib, qui permet l'autopartage, c'est-à-dire la location en libre-service, pour une heure ou plus, d'un véhicule garé près de chez soi, a aussi le vent en poupe…

Quant à Vélôtoulouse, la filiale de Decaux louant en libre-service ses vélos en ville enregistre entre 11 000 et 13 000 locations/jour, avec des pics en heures de pointe qui indiquent que ce mode de déplacement est devenu habituel. Des chiffres stables mais qui ont subi une hausse 20 % lors de la grève récente de Tisséo.

Le chiffre : +25%
trafic tram > au premier trimestre. La ligne T1, avec 20 000 voyageurs/jour au premier trimestre 2012 est en hausse de 25 % par rapport à ses débuts difficiles en 2011. Le bus progresse de 18 % en mars 2012 par rapport à mars 2011 et le métro de 14 %.

« La grève récente a impacté les bus et le tram. Pas le métro. En gros, ça nous fait perdre une semaine. C'est maintenant derrière nous ».

Laurent Lieutaud, directeur commercial Tisséo

[greg59]

Ligne de tramway Envol : le "oui, mais" des riverains

Le tram va desservir les entreprises du pôle aéronautique, le long de l'A 621. L'objectif est de fluidifier une circulation saturée aux heures de pointe. Mais il va aussi impacter les riverains de l'avenue Latécoère.
L'enquête publique sur le projet de tram vers l'aéroport vient de se finir. Si les riverains sont plutôt favorables, ils posent beaucoup de questions et de conditions.

L'enquête publique sur le projet de ligne Envol (la desserte de l'aéroport par le tram) s'est achevée vendredi. Jusqu'au dernier moment, des Blagnacais, riverains de ce tracé de 2,3 km, entre le rond-point Jean-Maga (connexion avec l'actuelle ligne T1) et l'aérogare sont venus se renseigner et émettre leur avis. «C'est une enquête importante. Nous avons toujours eu du monde» résume Noëlle Pagès, l'un des trois commissaires-enquêteurs, qui ont tenu six permanences.

RAISON PLUTÔT QUE PASSION
Ils ont rencontré des particuliers, des entreprises et des associations. Dans un climat plus raisonnable que passionnel. Beaucoup moins tendu que pour la ligne Garonne, au cœur de Toulouse. «Les gens préfèrent globalement les transports collectifs que le tout voitures. Mais certaines associations s'interrogent sur la pertinence d'un tram et auraient bien vu un bus à haut niveau de service» renchérit Vincent Saint-Aubin. «C'est un «oui mais». Les impacts sont forts» résume Noëlle Pagès.

Sur des dizaines de pages, le registre d'enquête ne recèle qu'un seul avis 100 % favorable. Jean-Michel Vernhes, président du directoire de l'aéroport, «est ravi qu'un accès facilité conforte notre stratégie de développement».

Les autres observateurs sont plus dubitatifs. Questions techniques et doléances abondent. Les hôteliers de la zone craignent la période des travaux (18 mois au bas mot) et les accès plus difficiles. Pareil pour les entreprises voisines, qui invoquent des soucis de stationnement, de livraison. Pourtant, les 14000 salariés du secteur constituent la cible de Tisseo, qui vise 9500 voyageurs par jour.

PEUR DES BOUCHONS, PÉTITION
«Au lieu d'un coût de 55 M€, élevé pour un trajet aussi court et seulement trois stations, on aurait pu penser à des navettes régulières de bus à partir de la station actuelle Pasteur-mairie de Blagnac. D'autant que la ligne T2, avec une rame sur trois, va réduire d'un tiers le rythme de la fréquence, donc la fréquentation de la T 1, entre Ancely et Aéronconstellation. Et personne n'a pensé à une connexion avec la ligne B du métro, si proche !»relève Marie-Pierre Bès, présidente de Association Blagnac A Vivre Environnement. «Pour gagner du temps, les rames de l'aéroport pourraient ne pas s'arrêter à chaque station, comme dans le RER» suggère une autre association.

Réunis en collectif, une quarantaine de propriétaires de l'avenue Latécoère réclament pour leur maison «isolation, accès sécurisé, portail électrique, compensation financière pour la dévaluation». Le tram va leur rogner quelques mètres pour passer devant chez eux, alors que la piste cyclable sera de l'autre côté : les filins et fondations du mur anti-bruit, le long de l'A 621 ne supporteraient pas le poids des rames...

Photos à l'appui, les riverains de ce quartier enclavé, coincé entre la rocade et la ligne T1, irrigué par le siège social d'Airbus et par ATR (et bientôt ponctué par d'autres travaux d'envergure), s'inquiètent surtout de l'impact sur la circulation, saturée aux heures de pointe :«ça serait un comble que le tram soit bloqué par les bouchons!».

Des retards ?
Les enquêteurs doutent du calendrier prévu par la SMAT. L'enquête publique a commencé plus tard, car le volet environnemental n'avait pas été intégré au dossier initial. «Et les expropriations n'ont pas commencé. Pour certains propriétaires, a priori difficiles, cela prendra du temps. Ils ne vont pas se laisser faire. Compte tenu de la longueur des travaux, on voit mal une ouverture en septembre 2014» prédit Vincent Saint-Aubin. Les commissaires-enquêteurs vont poser des questions à la SMAT et rendront leur avis cet été. Le préfet pourrait prendre une déclaration d'utilité publique avant la fin de l'année.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05 ... rains.html

[Citaro ametis]

Bonjour
C'est pour vous je crois ?




Bonne soirée. 

[PR118]

C'est quoi cet engin

[Kyro38]

C'est le Businova de Safra.

[AlexLy]

Wow! On dirait l'intérieur d'une maison de luxe!

[GX217]

Bonjour,

En effet Toulouse va servir de terrain de test grandeur réelle pour le Businova jusqu'à la fin de l'année, d'où la livrée Tisséo!

[hiflow]

Bonjour
C'est pour vous je crois ?




Bonne soirée. 

Bonjour,

Où sont les images?

[greg59]

Wow! On dirait l'intérieur d'une maison de luxe!

Sauf qu'il manque WC, Slle de bains, cuisine, chambre... Nan je rigole !!
Un look original, mais il roulera sur une ligne spécifique ? du style Navette Centre ville ? Ou pour une autre ligne de prévue ?

[Citaro ametis]

Bonjour,

Où sont les images?

Et bien elles apparaissent chez moi je ne comprend pas, d'autres pzrsonnes ont des problèmes pour visualiser?

[Agora S]

Bonjour,

Où sont les images?

Et bien elles apparaissent chez moi je ne comprend pas, d'autres pzrsonnes ont des problèmes pour visualiser?

Pas de souci de mon côté

[Citaro ametis]

D'accord merci Agora s. Si il y a des soucis vous pouvez toujours aller voir ces photos Ici:
https://picasaweb.google.com/m/viewer#a ... 1956906481
@+

[Geoffrey]

Bonjour à tous,

Concernant l'exploiation avec 200 kms d'autonomie ca va pas être du gateau. Impossibilité de laisser le bus sur une équipe entière (Lorsque le bus ne rentre pas de la journée).
Les batteries sont-elles interchangeables ? Dans ce cas-là le bus pourrait repartir illico presto.

[Jojo]

IL faut développer les lignes de rocades, il n'y a pas que le centre ville, ca sera difficile pour un tramway étant donné que l'agglomération toulousaine est très peu dense en banlieue, d'où les projets de BHNS, un peu de ce qui se fait avec la voisine girondine Bordeaux et ses Corols...

A +

A propos de BHNS... quand je suis venu à Toulouse en Mai 2011, j'ai vu un site propre bus en construction du côté de Rangueil (entre les arrêts campus canal et CNES-FIAS sur la 68). Je suis repassé au même endroit le mois dernier (donc un an plus tard), le site propre n'est toujours pas fini... Cette prtion a-t-elle été construite par anticipation avant le reste de la ligne (rejoignant le métro Paul Sabatier?)?
Tant qu'on y est, quelle sera (seront?) les lignes en site propre dans le futur proche?

[Passionsbus57]

Bonsoir,

Autres photos du même bus, prises ce Jeudi...







Vraiment super ce midi-bus! Je crois que vous avez fais le bon choix!

Bonne soirée,

[Agora S]

Salut,

On ne l'a pas acheté pour le moment. En accord avec SAFRA, il vient faire ces tests en grandeur nature sur notre réseau pour 9 mois. Après il repart chez lui et devrait normalement être testé sur le réseau d'Albi.

[SC10 8904]

A propos de BHNS... quand je suis venu à Toulouse en Mai 2011, j'ai vu un site propre bus en construction du côté de Rangueil (entre les arrêts campus canal et CNES-FIAS sur la 68). Je suis repassé au même endroit le mois dernier (donc un an plus tard), le site propre n'est toujours pas fini... Cette portion a-t-elle été construite par anticipation avant le reste de la ligne (rejoignant le métro Paul Sabatier?)?
Tant qu'on y est, quelle sera (seront?) les lignes en site propre dans le futur proche?

La LMSE va ouvrir en deux parties; En fin 2012 (au mois de Septembre) entre Le métro Ramonville et la route de Labège et Début 2013 pour le tronçon manquant entre la route de Labège et la route de Revel.
La ligne 68 assurera un maillage du secteur entre Ramonville et La terrasse en passant par les campus universitaires. La ligne 78 empruntera la LMSE en 2013. D'autres lignes vont être modifiées par la suite comme la 10,37,51,78,80,108