Je permets de mettre l'article en "quote"
Lentement mais sûrement comme on dit si bien pour ce projet ? En tout cas, il a l'air de séduire bon nombre d'élus communautaire ce tram
Reste à savoir si le grand maitre du Dunkerquois (Mr Delebarre) va oser se lancer dans l'aventure du tramway ? Mystère, et réponse dans quelque mois ... voire quelques années
Ce que je reproche sur ce projet, c'est l'écartement métrique, et les rames unidirectionnel, d'ailleurs j'ignorai que son cout est inférieur au bidirectionnel, je penche plutot pour des rames de 24m de long comme Besak va avoir si le gabarit est de 2,4, ce que j'aurai du mal à croire.
Concernant les prolongements vers la Belgique, et Gravelines, on se penche plutot vers un TER cadencé, plus rapide, et plus direct que le tram-train qui serait plus long, c'est ce que l'on peut voir le "sous entendu" sur l'article
Bref il n'y a plus qu'à espèrer !!!
Ecotram : le système de tramway low cost récemment présenté à la CUD]mardi 31.05.2011, 05:11 - La Voix du Nord
Ecotram va renouveler le réseau de tram de Saint-Étienne. Ce projet a été présenté à la CUD. Depuis la dernière élection municipale (mars 2008) et la proposition de Pierre Yana (MoDem) d'implanter un tramway à Dunkerque, le sujet est régulièrement évoqué lors des conseils municipaux et communautaires. L'ironie et la moquerie accueillant l'idée avaient ensuite fait place à une certaine condescendance qui s'est muée depuis en une forme d'intérêt. Ainsi, il y a quelques semaines, Alain Le Nain, directeur des transports à la CUD, a reçu Alain Morin, directeur général de la société Oriade, représentant en France d'Ecotram, un système de tramway low cost.
Conclure que le tram dunkerquois est sur la bonne voie serait toutefois extrêmement prématuré (lire ci-dessous ). Durant l'entrevue avec le « Monsieur transports » de la CUD, Alain Morin s'est évertué à balayer l'un des arguments évoqués par les « adversaires » du tram : l'impact financier d'une telle installation. « Il est certain que les coûts généralement évoqués dans ce genre de projets sont faramineux. À 30 millions d'euros du kilomètre, Dunkerque a tout à fait raison de ne pas s'engager... », affirme Alain Morin qui propose une solution alternative trois fois moins chère, comparable à la facture envisagée pour la création d'un BHNS (bus à haut niveau de service), option privilégiée par la CUD.
Un « miracle » économique qu'Alain Morin explique par des considérations autant techniques que politiques et un chiffre clé : 1,435.
« Il y a une cinquantaine d'années, la plupart des réseaux de tram ont été démontés (Lille et Saint-Étienne sont les seuls historiques à perdurer) car on assistait alors au développement de l'automobile. Depuis 22 ans, on refait du tram en France (Nantes et Grenoble furent les pionniers) mais, en réalité, ce sont plutôt des trains. Sous le lobbying de la SNCF et d'Alstom (qui fabrique des trains magnifiques), on a adapté les réseaux de tram aux caractéristiques techniques du train. On a mis des "squelettes" de trains sur les rails extérieurs avec le fameux écartement de 1,435 m, le même que pour les trains. Idem pour les aiguillages. On a adapté aux réseaux de tram des éléments conçus pour supporter des TGV roulant à 250 km/h ! Ces aiguillages coûtent 25 fois plus cher que ceux employés pour les trams fabriqués en Suisse. On n'a jamais remarqué que les trams suisses déraillaient plus souvent que les trams français, réputés pour être les plus chers au monde... » Lors de sa rencontre à la CUD, Alain Morin a développé les atouts de son Ecotram construit sur le modèle des trams de Genève, Zurich et Saint-Etienne qui évoluent sur des voies métriques (écartement d'1 m entre les rails). Comme le tram de la côte belge ! Et de penser logiquement à une continuité du réseau... « Il y a d'autres spécificités techniques qui font baisser la facture. Les trams de nouvelle génération sont bidirectionnels, ce qui implique l'installation sur chaque rame de deux cabines de pilotage et de portes d'accès de chaque côté. Avec notre système unidirectionnel, nous n'avons besoin de portes que sur un côté et d'un seul poste de pilotage. » Pensé dans le cadre d'un développement urbain harmonieux, l'Ecotram a également un atout intéressant : sa faible emprise au sol : - 20 % par rapport à un tram lourd et - 40 % comparé au BHNS. « Ce tram est fabriqué par l'entreprise Stadler, basée en Suisse, le meilleur spécialiste de matériel ferroviaire au monde. » Attaché à la région (natif de Liévin, il fut responsable de la concession BMW de Dunkerque il y a une quarantaine d'années), Alain Morin pointe également l'intérêt de son projet au niveau de l'économie locale. « Dans cette région industrielle, si un chef d'entreprise se manifeste pour assembler le tram, nous pourrions ainsi être créateurs d'emplois. »Outre un coût identique au BHNS, le tram présente de nombreux avantages : plus silencieux, plus accessible, plus confortable et moins accidentogène, il permettrait également de réaménager le paysage urbain et représenterait (dans une ville qui fait du développement durable une priorité) un atout écologique de premier ordre. En effet, le tram produit 11 g de CO2 par passager par kilomètre alors que le bus, même à haut niveau de service en totalise... 300 !
De quoi nourrir la réflexion. •