Au SA 2024, une part importante des Paris-Caen-Cherbourg (ceux départ '59 et arrivée '02 à PSL) ont été retendus de Paris à Mantes (tracés en 31-32 min - il y a encore du mou mais c'est du second ordre, d'autant qu'il demeure une minute et demi de marge travaux additionnelle dans les montages). Au-delà, les marches restent pénalisées par la LTV40 (qui perdure) du remblai instable de Ménerville et qq. minutes travaux.
En revanche, les relations de/vers Rouen et au-delà demeurent fortement détendues avec des Paris-Mantes (57 km) en 36 à 41 min. Les travaux importants dans la zone de Mantes (côté Vernon) et au-delà dans le cadre de la poursuite de la rénovation de certains tunnels pénalisent aussi la desserte sur cet axe, et devraient durer encore deux services.
Si le temps de référence sur Paris-Mantes est par exemple de 30 min (114 km/h de moyenne, rien d'extraordinaire), le gain apporté par la LN peut être considéré comme significatif.
Taillevent Wrote:L'argumentaire autour du temps de trajet me fait penser au débat autour d'autres projets. Il me semble que ça laisse complètement de côté la question de la capacité.
L'article se concentre sur cet aspect mais l'orientation retenue pour le phasage du projet et la configuration même de la LN actuelle envisagée (déchargeant le tronçon le plus circulé dès la phase 1) montre que la problématique de la capacité a bien été intégrée et que c'est même l'objectif premier sur la partie francilienne.