102.010 Wrote:- rames V250 2N "nerveuses" pour Paris-Le Havre/Caen (Cherbourg?)
Encore faut-il en trouver...
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102.010 Wrote:- rames V250 2N "nerveuses" pour Paris-Le Havre/Caen (Cherbourg?)
Jojo Wrote:102.010 Wrote:- rames V250 2N "nerveuses" pour Paris-Le Havre/Caen (Cherbourg?)
Encore faut-il en trouver...
Jojo Wrote:Certes, je m'étonne juste parce qu'aucun matos de ce type n'existe aux catalogues... (à part les Shinkansen E1 et E4 à grand gabarit, et une version "light" des Duplex...)
Et puis "nerveuses", si c'est comme pour les Regio2N...
dyonisos Wrote:Jojo Wrote:Certes, je m'étonne juste parce qu'aucun matos de ce type n'existe aux catalogues... (à part les Shinkansen E1 et E4 à grand gabarit, et une version "light" des Duplex...)
Et puis "nerveuses", si c'est comme pour les Regio2N...
Hum, l'ICX Siemens K1, en version "surmotorisée" à 7 voitures et 3 motrices est l'engin idéal... si la DB est autorisée à faire du voyageurs en France dans le cadre des TETs.
dyonisos Wrote:J'ai pas à m'inquiéter là dessus; d'ici-là Siemens aura acheté la division transport de Alstom dans le cadre des négociations européennes pour sauver l'Euro; c'est le vent de l'histoire à peine contrarié par le GVT actuel.
Et de toutes façons, je viens de vérifier, la caisse de l'ICx avec 2,85m de large passerait partout sur le RFN, étant sous les côtes du gabarit de Berne:
http://www.emdx.org/rail/Gabarit/Compar ... nEtAAR.pdf
Jojo Wrote:Quelle serait la VL de la ligne nouvelle jusqu'à Mantes?
V160 (ou 200) sur des voies dédiées parallèles aux existantes?
Certes, je m'étonne juste parce qu'aucun matos de ce type n'existe aux catalogues... (à part les Shinkansen E1 et E4 à grand gabarit, et une version "light" des Duplex...)
Et puis "nerveuses", si c'est comme pour les Regio2N...
Vernon. Gare aux omnibus chargés
TRANSPORTS. Pour les responsables de l'association Vernon train de vie, une voie nouvelle doit être créée en Ile-de-France pour coïncider avec l'extension du RER E.
Entre Ligne nouvelle et RER E, les usagers vernonnais du train veulent conserver des trains directs
Avec la rapidité de l'éclair, le conseil d'administration de Réseau ferré de France (RFF) vient de décider de poursuivre le projet de Ligne nouvelle Paris-Normandie et de lancer les études préalables à l'enquête publique.
A Vernon train de vie (VTV), qui défend les usagers, on se réjouit de cette annonce. D'autant que la Commission nationale du débat public (CNDP), qui a rendu son rapport il y a trois semaines, a intégré des remarques que l'association avait elle-même formulées dans son cahier d'acteur.
La partie francilienne pour faire sauter le verrou mantois
Vernon étant la première gare de Normandie, l'association plaide pour une mise en service de la Ligne nouvelle côté Ile-de-France, qui ferait sauter le « verrou mantois », avec la séparation des trains banlieue et grande ligne. Ces remarques ont fait consensus mais des questions subsistent. « La Ligne nouvelle s'arrêtera-t-elle avant Mantes ou la contournera-t-elle avec un raccordement à la ligne classique jusqu'à Vernon ? Dans ce cas, nous serions perdants », estime Nicolas Catteau, l'attaché technique de VTV.
Si seize trains par heure sont amenés à circuler entre Mantes et la gare de l'ouest parisien, « nous nous interrogeons sur la capacité de Paris Saint-Lazare à absorber une fréquence supérieure », note Didier Jaumet, le président de Vernon train de vie, qui plaide pour des aménagements en entrée de gare.
« La qualité de la desserte peut être remise en cause ou améliorée. Il faut être vigilant, prévient de son côté Nicolas Catteau. Nous ne voulons ni nous éloigner de Rouen ou de Paris, ni voyager sur des liaisons interrégionales dégradées. »
C'est pourtant ce que VTV entrevoit avec l'extension du RER E à Mantes-la-Jolie, en 2020. « Personne d'autre que nous n'en a parlé », retient Nicolas Catteau. Or, l'augmentation du nombre de trains entre Mantes et Poissy sur une voie où se côtoient Transilien, RER, TER, sans création de ligne supplémentaire, ne devrait pas arranger les choses. « Il faut la faire le plus vite possible, au moment où le RER E arrivera », suggère Nicolas Catteau. Sinon, les usagers vernonnais seront condamnés à voyager dans des trains omnibus surchargés.
Avec l'extension du RER E, « c'est la fin prévue des trains directs Vernon-Paris. Notre principale action, c'est de convaincre les décideurs de conserver des directs en heure de pointe, matin et soir », souligne Nicolas Catteau. Si tel n'est pas le cas, la liaison vers la capitale ressemblera à une véritable expédition dans quelques années.
Caen-Paris en train en 1h15, vous y croyez ?
Alors que des élus UMP craignent « un désengagement de l'État »... Des trains Caen-Paris en 1h15, et des Caen-Rouen en 45 minutes, une réalité dans dix ans ? Ou jamais ? Qu'en pensez-vous ?
« Je connais les difficultés du train dans cette région. Les Normands ont droit à des trains qui arrivent vite… et à l’heure. » C’était en janvier, au Zénith de Caen. François Hollande, alors candidat à l’élection présidentielle, évoquait la future Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Rassurant…
Caen-Paris en 1h15, et Caen-Rouen en 45 minutes ? Une réalité dans dix ans, après cinq d’études et cinq ans de chantier ? Ou jamais ? Car la question est sur toutes les lèvres : qui paiera et combien ce projet de plus de dix milliards d’euros ? Aucune des 25 réunions du débat public, dont une spécifiquement consacrée à ce sujet, n’a véritablement permis de fixer le montant de la participation de chacun des acteurs de cette LNPN, ni la tarification applicable.
Nicole Ameline et Claude Leteurtre, candidats UMP et Nouveau centre aux législatives, à Honfleur et Lisieux, ont mis les pieds dans le plat. Ils relatent des propos qu’aurait tenu Frédéric Cuvillier, le nouveau ministre des Transports, au Salon des transports publics. Ils concerneraient justement ce financement.
Dans un communiqué, signé avec Jean-Léonce Dupont, président Nouveau centre du Conseil général du Calvados et Philippe Augier, le maire de Deauville, ils estiment que ces déclarations du ministre « laissent planer de très graves menaces sur la Ligne nouvelle Paris-Lisieux-Caen-Cherbourg ». Selon eux, « le désengagement de l’État se confirme », alors que « ce dossier est indispensable à notre développement », insistent-ils.
“C’est irresponsable et inadmissible”
« Nous sommes à un moment charnière. Si le gouvernement socialiste, aidé par les socialistes régionaux, refuse de poursuivre ce grand projet structurant, alors, une fois de plus, la Basse-Normandie sera sacrifiée et prendra des années de retard. C’est irresponsable et inadmissible », écrivent-ils.
Alors que ces élus de droite appellent « à la mobilisation » et demandent à Bernard Cazeneuve, député de Cherbourg et nouveau ministre délégué aux Affaires européennes, « de prendre une position immédiate afin de rassurer les Bas-Normands sur l’avenir de leurs enfants », Laurent Beauvais, le président PS de la Région Basse-Normandie, lui, minimise…
Les propos ministériels de Frédéric Cuvillier sur la LNPN « ont été tronqués à des fins électoralistes », affirme-t-il. « Ces élus UMP et Nouveau Centre prennent la responsabilité de politiser le débat sur un sujet qui fait l’objet d’un large consensus depuis trois ans en Basse-Normandie : l’urgence ferroviaire », rappelle Laurent Beauvais, affirmant « qu’il n’y a aucune raison objective ou information nouvelle sur ce dossier depuis la clôture du débat public ».
Selon lui, « ces élus agitent le spectre de la division. Ils prennent une lourde responsabilité devant tous les Bas-Normands, celle de fragiliser ce projet. » Selon le président de la Région Basse-Normandie, des contacts sont déjà pris avec le nouveau ministre des Transports et il regardera, avec lui, « comment poursuivre la mobilisation sur l’amélioration des lignes ferroviaires normandes. Et comment faire face à l’imprévoyance du Gouvernement précédent qui a programmé 245 milliards d’investissements alors qu’il ne disposait en tout et pour tout … que de deux milliards par an… »
Trains. Des trajets Caen-Paris plus rapides : ce n’est pas gagné !
La Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) pourrait être remise en question par le gouvernement, pour cause de rigueur budgétaire !
« Je connais les difficultés du train dans cette région. Les Normands ont droit à des trains qui arrivent vite… et à l’heure. » C’était en janvier, au Zénith de Caen. François Hollande, alors candidat à l’élection présidentielle, évoquait la future Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Rassurant ?
Le ministre délégué au Budget vient d’affirmer que certains projets d’infrastructures devront être abandonnés ! Comme les autres projets de lignes à grande vitesse, la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) pourrait bien être remise en question par le gouvernement pour cause de rigueur budgétaire.
Le financement n’avait jamais été tranché
Sur France 2, le ministre a expliqué que le gouvernement « n’aura pas d’autre choix que d’abandonner certains projets » rejetant la responsabilité sur l’ancienne majorité : « L’État, ceux qui le dirigeaient en son nom, a prévu une multitude de projets sans avoir le début du commencement du moindre financement. Il y a eu un effet d’affichage », a-t-il déclaré.
Le gouvernement s’appuie notamment sur un rapport de la Cour des Comptes qui souhaite que 14 lignes nouvelles, promises d’ici 2020, soient réexaminées. Il faut dire que la question du financement de cette ligne qui pourrait permettre de gagner environ 30 minutes (quand même) sur le trajet Caen-Paris n’a jamais été tranchée.
Qui paiera et combien ce projet de plus de dix milliards d’euros ? Aucune des 25 réunions du débat public, dont une spécifiquement consacrée à ce sujet, n’avait véritablement permis de fixer le montant de la participation de chacun des acteurs de cette LNPN, ni la tarification applicable…
• La réaction de Laurent Beauvais, le président PS de la Région Basse-Normandie.
« L’État, ceux qui le dirigeaient en son nom, a prévu une multitude de projets sans avoir le début du commencement du moindre financement. Il y a eu un effet d’affichage », a déclaré Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, s’appuyant sur le rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques en 2012, publié lundi 2 juillet.
« L’institution y pointe du doigt les projets d’infrastructures de transport du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le coût de la facture cumulée de ces projets se monte à près de 260 milliards d’euros. Un tiers des coûts serait à la charge de l’État, soit 86 milliards d’euros, et plus d’un autre tiers pour les collectivités locales », souligne Laurent Beauvais, qui rappelle avoir déjà exprimé « des craintes, à de multiples reprises lors des réunions de débat public consacrées à la LNPN ».
“Nous n’abandonnons pas l’idée que ce projet se fera un jour…”
Selon lui, ce projet « devait être global ; la question du financement devait être clarifiée par l’État simultanément aux questions de tracés et aux questions de fonctionnalités » (…) « Nous avons toujours fait collectivement le pari du Grand Paris tout en interpellant, à chaque occasion, l’État sur les conditions du financement de ce projet, et ce, sans obtenir d’autre réponse que le lancement des études et du débat public » rappelle-t-il.
« Maintenant que la vérité sur l’état des finances publiques éclate au grand jour, ce ne sont pas que les élus qui ont été trompés par Nicolas Sarkozy, ce sont surtout les contribuables et les usagers qui vivent au quotidien les difficultés ferroviaires. » (…)
« Nous n’abandonnons pas l’idée que ce projet se fera un jour. Dans l’intérêt des Bas-Normands, je souhaite que l’on continue de se mobiliser pour le Paris-Caen-Cherbourg et les autres lignes normandes. Nous devons continuer de conjuguer le court terme et le long terme (le quotidien des usagers en souffrance et les grands projets d’aménagement du territoire). (…)
« L’annonce gouvernementale n’efface pas les besoins et les attentes des usagers. Ce que nous défendons n’est pas seulement un projet de ligne nouvelle, c’est un projet d’aménagement du territoire au sens large qui doit être examiné du point de vue de l’environnement et de son utilité économique et sociale. Le rapport de la Cour des comptes démontre l’incurie du gouvernement précédent en matière d’aménagement – réaliste – du territoire. À nous de faire preuve, cette fois-ci, de pragmatisme et d’imagination. La mission n’est pas simple. Elle n’est pas seulement bas-normande. Elle touche toute la France mais il est indispensable d’aboutir. »
jmba Wrote:A cet égard, il est urgent de désaturer Paris Mantes, et de moderniser Serqueux Gisors pour y détourner le trafic fret. çà fera déjà beaucoup de bien à la ligne.
Philippe Duron défend la ligne nouvelle Paris-Normandie
Lors du colloque Axe Seine organisé le 22 novembre dernier à Paris, Philippe Duron, député-maire de Caen, a fait part de sa volonté de relancer rapidement le comité de pilotage du projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN).
Lors du colloque Axe Seine organisé le 22 novembre dernier à Paris, Philippe Duron, député-maire de Caen, a appelé à relancer rapidement un comité de pilotage dédié au projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) "qui répond aux priorités du gouvernement en matière de politique des transports : développement économique, transition énergétique, renforcement des transports du quotidien, et aménagement du territoire." Une demande qui a été inscrite dans la résolution finale, co-signée notamment par Bertrand Delanoë, maire de Paris, Yvon Robert, maire de Rouen, Edouard Philippe, maire du Havre, et Philippe Duron, maire de Caen. "Nous nous réjouissons des propos de Frédéric Cuvillier, ministre des transports, qui a rappelé que "la LNPN est une nécessité" lors du lancement la commission Mobilité 21, en charge d’examiner prochainement les projets d'infrastructures du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT)", assure Philippe Duron dans un communiqué de presse.
Élus normands et franciliens défendent la nouvelle ligne ferroviaire Paris-Normandie
Les principaux élus normands et franciliens ont réitéré leur exigence de réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Paris-Normandie qu'ils réclament depuis plusieurs années, selon une déclaration commune publiée à l'issue du troisième colloque sur l'axe Seine qui s'est tenu à Paris le 22 novembre. Parmi les signataires figurent notamment trois présidents de région PS - Jean-Paul Huchon pour l'Ile-de-France, Alain Le Vern pour la Haute-Normandie et Laurent Beauvais pour la Basse-Normandie -, les maires de Paris, Bertrand Delanoë (PS), de Caen, Philippe Duron (PS), du Havre, Edouard Philippe (UMP), ainsi que le président PS de la communauté d'agglomération de Rouen, Frédéric Sanchez. La démarche de ces élus fait suite à des engagements pris en faveur de cette liaison en 2009 par le président de la République de l'époque, Nicolas Sarkozy, dans le cadre d'un projet plus vaste de faire des ports du Havre et de Rouen "la façade maritime" du Grand Paris. Pour appuyer cette perspective, deux colloques avaient déjà été organisés au Havre en 2010 et à Rouen en 2011. Ils soulignent dans le texte "l'importance qu'ils attachent à la réalisation des grands projets d'infrastructures, de transport et de logistique et notamment la ligne nouvelle Paris-Normandie". Tout en disant comprendre "pleinement" la nécessité d'une gestion "priorisée" des investissements publics, ils demandent que ces projets soient considérés à l'aune du caractère "essentiel" pour l'économie nationale du développement des flux portuaires générés au Havre, à Rouen et Paris.
Les élus demandent que la liaison nouvelle Paris-Normandie permette de réduire le temps de parcours avec la capitale à 1h15 pour Le Havre et Caen contre respectivement deux heures et 1h50 aujourd'hui. Selon les scénarios considérés, son coût est évalué entre 9 et 15 milliards d'euros. Mais sa réalisation est conditionnée aux conclusions de la commission chargée de remettre à plat le schéma national des infrastructures de transport, qui doit rendre ses propositions avant l'été prochain.
Mobilisation pour défendre le projet de ligne nouvelle entre Paris et la Normandie
L’association pour la promotion de la LNPN passe à l’action pour faire sortir du tunnel un projet jugé prioritaire et indispensable à l’avenir économique
"C’est maintenant ! "
C’est le slogan retenu par l’association pour la promotion de Ligne Nouvelle Paris Normandie qui a lancé lundi dernier (21 janvier) une grande campagne de lobbying. Pourquoi maintenant ? La réponse est dans le calendrier de la commission mobilité 21 qui doit examiner dans trois mois une quarantaine de projets nationaux dans le domaine des infrastructures de transports. Et dans cette compétition, l’association de promotion veut à tout prix que le dossier de construction d’une ligne de train entre la Normandie et Paris reste au dessus de la pile et soit considéré comme prioritaire.
L’avenir de l’économie de trois régions
Présidée par Gérard Lissot, (par ailleurs président du Conseil Économique Social et Environnemental de Haute-Normandie) l’association pour la promotion de la LNPN fédère plus de 70 institutions (dont l’ensemble des chambres de commerce et d’industrie) réparties sur les régions d’Ile-de-France, de Basse-Normandie et de Haute-Normandie.
Avec un site Internet une pétition et des arguments chocs (comme par exemple le temps de trajet Paris-Marseille en train identique actuellement à celui de Paris-Cherbourg), les partisans d’une nouvelle ligne de chemin de fer (destinée à la fois aux voyageurs et au fret) veulent convaincre, rassembler et -surtout- se faire entendre du gouvernement. Argument principal mis en avant par ce lobby : l’avenir économique.
Extrait du communiqué de l’association
Le projet de LNPN apporte une réponse à de multiples enjeux :
- la relance de la politique maritime de la France en accordant notamment aux ports de la Seine les conditions de leur développement,
- l’émergence d’un grand projet territorial associant Paris, la région Capitale et l’axe Seine-Normandie, sans équivalent en taille actuellement en Europe, à même de contribuer au redressement de la France,
- l’amélioration pour de nombreuses années des liaisons ferroviaires, et notamment les relations quotidiennes, entre Paris et la Normandie, proches actuellement de l’asphyxie,
- enfin, des effets favorables au plan environnemental, qu’aucun autre projet ferroviaire en France ne peut revendiquer, en permettant le transfert modal de la route vers le fer pour le transport des voyageurs comme des marchandises.
En ce sens, le projet de LNPN rend efficiente et cohérente l’action des pouvoirs publics sur un vaste territoire à fort potentiel de développement.
Rémi Wrote:Salut
Ce qui est amusant, c'est que tous les élus disent la même chose : ils comprennent la logique de hiérarchisation... mais pour les autres, parce que leur projet est toujours essentiel. On l'entend pour LNPN, pour POCL, pour Poitiers - Limoges, GPSO, et même pour Béarn - Bigorre !
A+
Rémi
Train Paris - Normandie : un projet plus modeste à l'horizon 2025
Mieux vaut tenir que courir... est l'adage qui vaut pour la Ligne nouvelle Paris Normandie. Les Bas-Normands acceptent une première réalisation limitée entre Paris et Évreux en 2025.
Pour avoir des chances d'obtenir satisfaction, les Normands consentent de revoir à la baisse leur projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie. Chiffré à plus de 10 milliards dans sa globalité de Paris à Cherbourg et au Havre dans un premier temps, un projet intermédiaire ramène le coût entre 5 et 6 milliards d'euros.
Comment ? En retenant, en priorité : les travaux dans le Mantois là ou les trains normands entrent en conflit avec ceux d'Ile-de-France, une nouvelle gare à Rouen, une ligne nouvelle entre Rouen et Yvetot et Mantes et Évreux. Horizon : 2025. « Douze ans c'est demain » se convainc Laurent Beauvais, président PS de Basse-Normandie.
Mobilité 21
Ce projet moins ambitieux « mais plus réaliste » va être défendu devant la commission Mobilité 21 présidée par le député-maire PS de Caen, Philippe Duron. Le 15 juin, cette commission dira quelles infrastructures de transports seront réalisées à court et moyen terme. Et celles remises sine die. Impossible d'entreprendre avec la crise et des finances exsangues de l'État, les 245 milliards de projets promis par Nicolas Sarkozy. Les Bas Normands entendent bien que la LNPN soit retenue quitte à être moins ambitieux.
En trois temps
« On n'abandonne pas » prévient Laurent Beauvais en présentant les études plus fines de Réseau ferré de France « pour optimiser les coûts de la LNPN ». Celle-ci se ferait en trois temps : 5 à 6 milliards d'euros à l'horizon 2025, 8 milliards à l'horizon 2030 et la globalité, toujours chiffrée à un peu plus de 10 milliards, à un horizon qui, lui, reste indéterminé. Dans le deuxième temps, celui « à 8 milliards », on retrouve le fameux Y pour une division de la ligne vers Rouen et Le Havre au nord et vers Caen et Cherbourg à l'ouest. Seul ce Y permet de relier Caen à Rouen en 45 minutes. Cela ne figure plus dans le projet intermédiaire de 5 milliards.
20 à 30 minutes gagnées
Ce n'est pas la panacée mais ce projet intermédiaire concentré sur le Mantois et Rouen permet de gagner 20 minutes entre Paris et Caen avec 1h30 de trajet au lieu de 1h50 à 2h actuellement. Pour Cherbourg, le trajet sera ramené à 2h30 au lieu de plus de 3h. Autre objectif : des trains plus fiables qu'aujourd'hui...
Matériel roulant
Ces coûts prévisionnels ne comprennent que les infrastructures. Pas le matériel roulant : les rames. Or celui qui circule actuellement est à bout de souffle et son remplacement n'attendra pas 2025-2030. « Il faut donc envisager un nouveau matériel qui soit compatible avec les infrastructures actuelles et celles de la future LNPN » prévoit Laurent Beauvais. La vitesse des trains envisagée un temps à 250 km/h pourrait être limitée à 200 km/h. C'est moins cher.
Chers tunnels
Les premières esquisses de la LNPN comprenaient jusqu'à 38 km de voies enterrées, surtout en Ile de France. Ces 38 km seront réduits. Toujours pour réduire les coûts, les nouvelles lignes comme Yvetot-Le Havre et le contournement de Lisieux (pour un nombre modéré de voyageurs) sont reportés au delà de 2030.
Réalisme
« Réalisme », « pragmatisme », « devoir du réel » ce sont les mots les plus entendus hier matin à la conférence des exécutifs de Basse Normandie : Région, Calvados, Manche et Orne, Caen, Cherbourg, Alençon, Saint-Lô et Flers. Que ce soit Laurent Beauvais (PS) pour la région, Jean-Léonce Dupont (UDI) pour le Calvados ou Yves Gouasdoué (PS) pour Flers... Tous les politiques bas normands ont entonné le même refrain pour la Ligne nouvelle Paris Normandie sur l'air de « mieux vaut tenir que courir ».
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