www.angers.maville.com Wrote:Un tramway, ça va changer quoi ?
Boulevard Foch, les travaux pour la construction de la première ligne de tramway ont démarré. C'est une refonte de l'urbanisme et de l'image de la ville qui s'annonce. À lire dans notre enquête, du 9 au 14 juin. Boulevard Foch, les travaux pour la construction de la première ligne de tramway ont démarré. C'est une refonte de l'urbanisme et de l'image de la ville qui s'annonce. À lire dans notre enquête, du 9 au 14 juin.
Fin 2010, les rames aux couleurs « arc-en-ciel » sillonneront Angers et Avrillé. Le tramway va-t-il pour autant bouleverser la ville ? Notre enquête démarre lundi.
C'est une évidence : la ville ne sera plus jamais la même après 2010. L'arrivée du tramway va considérablement modifier le paysage urbain. Des rues refaites aux espaces engazonnés, en passant par la construction d'un nouveau pont sur la Maine, c'est un visage rajeuni et tout vert que la ville montrera aux Angevins.
L'enquête menée par la rédaction Ouest-France d'Angers va permettre de mettre en évidence un certain nombre de changements profonds.
Sur le plan du commerce, d'abord. Le tramway drainera une activité commerciale, de grande enseigne, plus importante. Certains secteurs seront appelés à se développer, le long de la ligne.
Du point de vue environnemental, la ville va devenir plus verte, avec huit kilomètres de voies engazonnées, soit sept hectares. C'est l'équivalent du parc Balzac qui arrive en ville !
« Éviter l'asphyxie inévitable du centre-ville »
Que dire aussi de la circulation, amenée à évoluer ? Les bus vont se restructurer, et leur complémentarité avec le tramway semble indispensable pour couvrir toute la périphérie. Les pistes cyclables vont se multiplier en ville, sur la route et les trottoirs.
Tout cela permettra, comme l'avait demandé en son temps le conseil de développement de l'agglo, « d'éviter l'asphyxie inévitable du centre-ville ».
Enfin une vraie rupture avec la voiture ! Les habitudes de stationnement vont changer avec, à terme, une offre de stationnement amenée à augmenter : 16 parcs de stationnement dans la ville.
Les Angevins vont découvrir l'intérêt des cinq parking-relais bus mis en place pour les automobilistes, afin que ceux-ci empruntent le tramway sans se soucier des bouchons.
Au-delà de cet aspect, c'est la place du piéton en ville qui va s'en trouver confortée.
Au Mans, très en retard en matière de rues piétonnes, les travaux ont permis de réaménager complètement la place centrale de la ville, en y faisant disparaître les voitures et fleurir les terrasses.
Avec sa place du Ralliement reconfigurée, la ville d'Angers devrait connaître le même sort.
Notre enquête, du lundi 9 au samedi 14 juin, permettra aussi d'aller voir ailleurs comment le tramway a changé l'image de la ville. À Nantes, Caen ou au Mans.
Des coups de projecteurs qui permettront de se projeter dans l'avenir, histoire d'oublier la phase désagréable des travaux qui s'annonce...
Article de Arnaud WAJDZIK.
(c) Ouest-France Multimédia
legemmoisas49 Wrote:D'après la photo on peux voir des dévoiements de réseaux (?) Place Lorraine.
Logiquement le Tramway ne passe pas à là et le Rail est à plus de 20 mètres
www.angers.maville.com Wrote:lundi 09 juin 2008
Opter pour le tram, « c'est être dans son siècle »
Jean Soumagne est professeur de géographie urbaine à l'université d'Angers. Selon lui, l'arrivée du tramway bouleverse non seulement l'urbanisme d'une ville, mais lui en donne une vision dynamique.
Au-delà de la nouvelle offre de transport qu'il représente, le tramway véhicule une image de modernité. C'est le point de vue de Jean Soumagne.
Le tramway est de retour... Après Nantes, Caen, Bordeaux et Le Mans, la ville d'Angers renoue à son tour avec le passé en remettant au goût du jour cette forme de transport en commun urbain né au XIXe siècle. « L'image de vétusté d'un moyen de transport archaïque et dangereux, c'est terminé », commente Jean Soumagne, professeur de géographie urbaine à l'université d'Angers. Le tram, dont l'ancienne version « apparaissait peu efficace, prisonnière de ses rails, et polluante », est devenu aujourd'hui synonyme de modernité.
« Il y a eu un renversement radical d'image dans les quinze dernières années », restitue l'enseignant. L'ère de l'automobile avait chassé les tramways, vestiges d'un autre temps.
Mais, victimes de la pollution, les villes s'empressent maintenant de faire marche arrière et de trouver des solutions pour se déplacer de façon plus écologique. « Se contenter de créer des secteurs piétonniers ne suffit pas, on s'est rendu compte qu'il y avait besoin de trouver des moyens de transports non polluants ».
Le tramway moderne devient donc la solution. Sur le plan environnemental, comme en terme de « débit ». Comprenez en nombre de passagers transportés. Alors que les grandes villes ont misé sur le métro- « un investissement accessible à des agglomérations de plus de 500 000 habitants »-, les agglomérations plus modestes se mettent au tram.
Et il faut reconnaître qu'à l'heure du développement durable, il est aussi de bon ton de passer au tram auquel « on associe une image écologique », note Jean Soumagne, qui rappelle que « la perception d'une ville se fait aussi par rapport aux aménagements qu'elle réalise ».
Opter pour le tram, « c'est être dans son siècle, dit-il. C'est une politique urbaine qui est vécue comme celle d'une ville dynamique ».
Des rues « marginalisées »
La création d'un tramway dans une ville n'est pas anodine. Se doter d'un tel moyen de transport engendre un bouleversement de l'urbanisme, et en redessine les sens de circulation. « Le tram, c'est aussi l'ère du piéton et du cycliste ». Son arrivée peut aller jusqu'à modifier la perception que les habitants ont de leur ville.
« Le tramway redonne des priorités à certains axes, certains pôles ». Comme un coup de projecteur donné ici et là. Une aubaine pour ceux qui profitent de la lumière. A l'inverse, d'autres rues, éloignées du tracé, peuvent se trouver « marginalisées ». En résumé, « il y a des rues qui en sont, et d'autres rues qui n'en sont pas ».
L'idéal ? Plusieurs lignes...
De la même façon, le tram peut aussi influencer les habitudes comportementales quotidiennes. Certes, dans la façon de se déplacer-c'est le but-mais aussi dans les destinations. « Pensons à une personne qui va régulièrement faire ses courses à tel ou tel endroit depuis longtemps. Il se pourrait qu'elle soit tentée d'aller ailleurs si le tram le lui permet désormais de le faire en peu de temps ». Une observation valable pour toutes les sorties liées aux consommations de loisirs.
Enfin, pour Jean Soumagne, « l'idéal serait d'avoir plusieurs lignes, afin d'en faire profiter tout le monde », et favoriser les échanges entre les différents quartiers. Car il ne faut « pas oublier, qu'en France du moins, le tram sert avant tout à desservir le centre-ville ». Alors « ne tombons pas non plus dans l'éblouissement complet ».
(c) Ouest-France Multimédia
www.angers.maville.com Wrote:Sur le tracé, l'équivalent d'un parc de sept hectares
La place Jean-XXIII, rebaptisée place de la Roseraie, va être refaite. Elle sera beaucoup plus ouverte aux piétons, qui pourront traverser facilement.
Sur les 12 km de la 1re ligne, 8 seront engazonnés. La pelouse produisant autant d'oxygène qu'une forêt, c'est l'équivalent du parc Balzac qui arrive en ville.
Pourquoi les villes françaises font-elles des tramways ? « C'est bien simple, répond Bernadette Caillard-Humeau, adjointe au maire. La circulation urbaine augmente de 4 % chaque année. Ça finit par créer un effet entonnoir. Le tramway va arriver à point nommé pour désengorger ce bouchon. »
A Strasbourg, le tramway s'est traduit par 30 % de voitures en moins dans le centre et 20 % de piétons en plus. « Un tramway, ça donne une atmosphère complètement différente dans une ville, » assure Jacques Landreau, le directeur de la Mission Tramway. Il l'a constaté à Bordeaux, à Orléans, à Nantes...
D'abord on ne l'entend pas : 21 décibels seulement au niveau des roues. On l'entend si peu que le conducteur doit actionner une clochette pour avertir les piétons de son passage. Imaginez le pont qui va traverser la Maine entre l'hôpital et le Multiplexe. Réservé au tram, aux vélos et aux piétons, il sera complètement silencieux.
Ensuite, à Angers, sa plate-forme sera engazonnée sur les deux-tiers du parcours. Il va ainsi dérouler un tapis vert de 8 km, soit 7 hectares de gazon. Non seulement, le gazon atténuera encore le peu de bruit qu'il fait. Mais, selon Yves Bureau, l'architecte paysagiste qui a conçu son aménagement, « un hectare de gazon produit la même quantité d'oxygène qu'un hectare de forêt. »
« C'est l'équivalent du parc Balzac qui arrive en ville !, s'exclame Jacques Landreau. Avec la verdure, c'est de la douceur qui pénètre dans la ville. »
De lanières en allées vertes
Suivez le guide. Nous sommes en 2011. Le tram sort du parking Ardenne à Avrillé, où vous avez laissé votre voiture. Il quitte cet espace planté de tilleuls argentés pour traverser Avrillé. Il poursuit avenue Pierre-Mendès-France, avec sa forêt de chênes verts, avant l'ancien aérodrome : le sous-bois arrive jusqu'à la plate-forme du tram.
Un peu plus loin, il s'arrête au parc du végétal : la station s'intègre dans une « lanière verte » de 30 m de large, qui part du sud du plateau de la Mayenne. Le voyage continue à travers le nouveau quartier des Hauts de Saint-Aubin, lui aussi, très vert.
Le tram se retrouve alors dans un environnement minéral, la rue des Capucins. Il redevient vert en arrivant à l'hôpital. Il traverse le CHU, passe la Maine sur le nouveau pont, arrive au Multiplexe, prend l'allée Mitterrand, déjà très verte. Il crée un chemin vert rue Thiers, à la place d'une des voies de circulation. « C'est comme s'il avait chargé ses batteries de vert et qu'il apportait ce vert dans la ville, » s'émerveille Jacques Landreau.
Le tramway remonte alors la rue de la Roë, la place du Ralliement, la rue d'Alsace, toutes débarrassées de leurs voitures, et retrouve bientôt son tapis vert, boulevard Foch. De nouveau dans un univers minéral, du carrefour du Haras à la rue de Létanduère en passant par le pont Marengo, il reverdit avenue Winston Churchill. « Ce morceau de périphérique en pleine ville, » dont la déclivité, la passerelle et deux voies de circulation sont supprimées, « pour la rendre aux piétons », poursuit Jacques Landreau.
Des places redessinées
A la Roseraie, la place Jules-Verne est complètement redessinée : « On ne sait pas encore si le tramway traversera un champ de tulipes, une pièce d'eau ou autre, s'interroge Bernadette Caillard-Humeau, adjointe au maire. C'est à l'étude. » La place Jean XXIII, rebaptisée place de la Roseraie, est, elle aussi, refaite. « Ce sera beaucoup plus ouvert aux piétons qui pourront traverser facilement, » précise l'adjointe. Le tram termine son parcours au parking relais, pris en partie sur les terres du pépiniériste Sicamus.
Là, vous louez une voiture à l'heure ou, plus sportif, vous prenez un Vélocité pour remonter à Avrillé. Vous avez admiré pas moins de 1 609 arbres sur le parcours : des copalmes d'Amérique, des charmes, des érables, des platanes, des savonniers... Le tramway d'Angers, ville horticole, ne pouvait pas faire moins.
Article de Claudine QUIBLIER.
(c) Ouest-France Multimédia
c'est faux.D'abord on ne l'entend pas : 21 décibels seulement au niveau des roues.
pareil. C'est du bla-bla inexact et un peu du foutage de gueule.Réservé au tram, aux vélos et aux piétons, le pont sur la Maine sera complètement silencieux.
"un hectare de gazon produit la même quantité d'oxygène qu'un hectare de forêt".
dag49 Wrote:Bonsoir à tous,
J'ai un article concernant le tramway et ses travaux.
Celui-ci vient du magasine Métropole, je vais le scanner demain dans la journée il est composé de 4 pages avec des photos, et des concacts pratiques !
Les autres modes de transport dopés par l'effet tram
Rue de Brissac, la piste cyclable est parfaitement identifiée. Bernadette Caillard-Humeau en fait un exemple des aménagements que la municipalité pourrait développer en ville. : Sébastien Aubinaud
Réseau de bus étoffé, piétons chouchoutés, pistes cyclables développées... L'arrivée du tram va tout changer, à commencer par les mentalités.
« Avec l'augmentation du prix du carburant, le trafic qui augmente... et le chantier du tramway, c'est le moment opportun pour reconsidérer ses modes de déplacement », martèle Bernadette Caillard-Humeau. Ça tombe bien : l'arrivée du tramway va précisément faire évoluer tous les autres moyens de transport.
Cyclistes. Ce n'est pas un scoop : en matière de vélo, Bernadette Caillard-Humeau en connaît un rayon. Ancienne présidente de l'association des usagers du vélo angevin (devenue « Place au vélo »), c'est une militante qui n'a pas hésité à bousculer les plans établis ¯ et ce n'est pas une image ¯ dès son arrivée à la mairie. « La nouvelle équipe a apporté une inflexion. Nous réfléchissons sur des itinéraires qui ramèneraient le cycliste vers le tramway ». Avec un constat : « Le réseau cyclable a une mauvaise image car il est composé de petits bouts ». Aussi propose-t-elle un véritable réseau cyclable d'ici trois ans, en prenant modèle sur les aménagements de la rue de Brissac ou de la Boucle verte. « Sur les itinéraires forts, dès que c'est possible, il y aura une piste cyclable en site propre ».
Pour elle, la cohabitation bus - vélo est une « mesure provisoire qui n'est pas idéale. Mais c'est mieux que rien ». Sur l'emblématique boulevard Foch, par exemple, la première adjointe envisage des plots qui permettraient de matérialiser le « territoire » des bus et des vélos, sans figer les fonctionnements.
L'objectif est clair : « Nous voulons amener les Angevins à prendre le vélo et pour cela, il faut qu'ils se sentent en sécurité ». À commencer par les collégiens, avec un grand objectif : « Au collège à vélo ». « On veut proposer aux CM2 huit séances d'initiation au vélo et une réinitialisation, les trois premières semaines de septembre, quand ils entrent en 6e, pour s'approprier la circulation dans leur quartier jusqu'à leur collège ».
Enfin, en terme de location de vélos, la mairie réfléchit à différentes formules. D'abord, le parc de vélocités (trois fois trois mois de prêt gratuit) pourrait passer de 1200 à 2000 unités. Ensuite, ces mêmes vélos pourraient être loués à l'issue des prêts, voire vendus. Enfin, des « vélos partage », sur le modèle des vélib parisiens, pourraient rouler dès le printemps 2009.
Piéton. La première adjointe au maire est formelle : « Le piéton doit reconquérir la ville ». Elle rappelle que le plateau piétonnier va être largement élargi, « pourquoi pas jusqu'à la gare ».
Sur la fameuse passerelle qui enjambera la Maine, entre le CHU et l'UGC, les piétons auront autant d'espace que les cyclistes ¯ trois mètres ¯ aux côtés du tram. Tout un symbole. « Le code de la rue est à l'étude », complète Bernadette Caillard-Humeau, qui envisage des aménagements de voirie pour mieux visualiser les espaces dévolus à chaque famille d'usagers.
Taxis. « Je souhaite que le parc des taxis se développe autour d'une double licence. » Bernadette Caillard-Humeau imagine un standard dont pourraient se rapprocher les taxis angevins - avec une couleur identique, par exemple - afin d'être mieux identifiés.
Voitures. Des voitures fonctionnant à l'électricité pourraient être louées, à l'image des velib parisiens une heure, une demi-journée...
Bus. « Nous allons conserver le même nombre de bus, mais au sein d'un réseau restructuré », prévient Bernadette Caillard-Humeau. Par exemple, cinq lignes structurantes seront ouvertes aux mêmes amplitudes horaires que le tram (lire plus bas). Les bus n'auront pas pour vocation de « rabattre » les usagers sur la ligne de tramway, mais bien d'enrichir l'offre globale de transport.
Article de Laurent BEAUVALLET.
(c) Ouest-France Multimédia
barnabe49 Wrote:Legemmois49, ls rails iront jusqu'a la place Lorraine d'après les plan disponibles à la maison du tramway
Les habitudes de stationnement vont changer
A cinq minutes de l'hyper-centre, la place de la Rochefoucauld propose 900 places gratuites. : Sébastien Aubinaud.
Avec de nouveaux parkings aux portes de la ville, l'arrivée du tramway devrait modifier la place des véhicules. L'offre de stationnement augmente.
Stationner en ville, ce n'est pas trop galère. Angers dispose de nombreux parkings et espaces, bien répartis géographiquement... « L'hyper-centre ville compte près de 10 000 places payantes, relève Bernardette Caillard-Humeau, adjointe à la voirie et aux déplacements. A quelques minutes, en bus ou à pied, les stationnements gratuits sont nombreux. » Et de désigner la place de La Rochefoucauld pouvant accueillir 900 véhicules.
La politique du stationnement en ville s'inscrit naturellement dans la logique des déplacements. Il y a deux ans, pour améliorer l'accessibilité au centre et faciliter la mobilité, la municipalité a instauré deux zones : orange et verte. « Cette opération de clarification des zones de stationnement s'inscrivait dans la préparation d'arrivée du tramway, rappelle l'élue. De même que la mise sous enclos des parkings Leclerc, Mitterrand... »
La zone orange (2 700 places) s'adresse aux personnes venant faire leurs courses ou des démarches rapides. La zone verte (2 000 places), au pourtour du centre-ville, s'adresse à ceux qui viennent travailler. Ceux qui veulent rester plus longtemps... « Notre politique est de favoriser l'activité économique du centre, valoriser les espaces publics, maintenir une population de résidents en ville. »
Aujourd'hui, après cette mise sous zones, quelques habitudes ont déjà changé. Le salarié, travaillant en ville et squattant une place durant sept heures, utilise plus souvent les parkings relais-bus (lire plus bas). Quand aux chalands et consommateurs, « ils ne dépassent guère les deux heures de stationnement. Ce qui améliore nettement les rotations ». Maintenant, pour le résident, Bernadette Caillard-Humeau souhaite l'inciter à surtout fréquenter les parkings couverts, prendre un abonnement.
Le parking du Ralliement fermé après Noël
Le tramway sur les rails, l'automobiliste disposera de quatre parkings relais, situés aux deux extrémités de la ligne et au croisement du contournement nord de l'autoroute A 11. « D'une capacité de 200 places, extensibles à 400, ils seront gardiennés et sécurisés, indique Virgine Caballée, directrice des déplacements, des transports et de la voirie à Angers-Loire métropole. Trois au nord, à Avrillé, au parc du Végétal et à Verneau. Un au sud, à la Roseraie-Jean XXIII. L'usager quittera sa voiture pour sauter dans le tram. »
Mais en attendant, durant les deux ans de travaux, ce sont les parkings existants qui vont servir de relais : Mitterrand (264 places), La Rochefoucauld (920 places), Le Quai (180 places)... « Pour assurer une desserte avec l'hypercentre, nous allons mettre en place des navettes gratuites, annonce Bernadette Caillard-Humeau. Quatre minibus de 20 à 25 places, circulant de 7 h à 20 h, du lundi au samedi. » Une solution originale qui permettra aussi de desservir les marchés de La Fayette et de la place Bichon. « En fait, on se sert du chantier du tramway pour apporter plus de services aux Angevins. »
Le tramway traversant la place du Ralliement, son parking souterrain va fermer dans les six mois. « Après les fêtes de fin d'année. Nous en profiterons pour le rénover, et en modifier naturellement les accès. »
Dans deux ans, avec seize parcs de stationnement, les automobilistes n'auront plus que l'embarras du choix pour se ranger à proximité ou dans l'hyper-centre.
Article de Yves LAUNAY.
(c) Ouest-France Multimédia
Toutes les six minutes, une rame aux heures de pointe
Dans la maquette à taille réelle du futur tramway d'Angers, chacun teste les sièges verts. Et certains les trouvent un peu trop fermes.
Confortable, rapide, pratique. On dirait le slogan d'une publicité, c'est pourtant ce que promet le tramway. Revue de détails de ce qu'il va changer.
A la vitesse d'un bus. Le tram roulera à 20 km/h en moyenne. C'est à peu près la vitesse commerciale actuelle des bus de l'agglomération, qui est d'ailleurs assez rapide. Le trajet de la Roseraie au centre d'Angers devrait durer 11 minutes. Du centre d'Avrillé au centre d'Angers, il faudra prévoir 19 minutes. A savoir : le tram peut atteindre une vitesse maximale de 70 km/h.
19 h/24 h. Le tramway fonctionnera 19 heures par jour. De 5 h 30 à 0 h 30. Certes les lignes de bus de soirées roulent déjà en fin de journée, mais le passage du tram devrait être plus fréquent.
Six minutes. C'est le temps entre deux rames aux heures de pointe, le matin et le soir. Le reste du temps, il faudra patienter un peu plus longtemps à l'une des 25 stations de cette première ligne.
Plus accessible. C'est une petite révolution pour ceux qui ont du mal à se déplacer. Le plancher du tramway sera bas pour permettre aux personnes à mobilité réduite de circuler plus facilement et deux espaces leur seront réservés. Un accès de plain-pied est prévu depuis le quai de la station. Pratique aussi pour les poussettes. Sauf qu'il y a toujours un hic : « La position de la tulipe est toujours à l'étude », reconnaît Jacques Landreau, le directeur de la mission tramway. La tulipe ?
C'est le pied métallique qui permet aux passagers debout de se tenir. Il est placé au centre de l'espace. Des handicapés ont fait remarquer que les fauteuils roulants peinaient à en faire le tour. Ce qui risque d'être encore plus difficile lorsqu'il y aura du monde.
Le tram « parlera ». « Prochain arrêt Place Molière. » Les stations seront annoncées de façon sonore, mais aussi visuelle. On retrouvera aussi dans la rame les petits écrans vidéo déjà présents dans les bus, où défilent météo, publicités...
Silence, on trame. Le tramway est un mode de transport assez silencieux. Il génère entre 62 et 83 décibels. Ça ne vous dit rien ? « C'est moins qu'un bus, assure Jacques Landreau. D'ailleurs, dans les rues piétonnes, il faut des petites sonnettes pour signaler aux passants que le tram arrive parce qu'ils ne l'entendent pas toujours. »
Le tram se veut sécurisé. Des caméras de vidéosurveillance seront situées à l'intérieur de la rame et sur les quais.
Près des portes, un système d'interphone permettra de communiquer avec le conducteur pour signaler un événement.
Voyage avec vue sur la ville. Les Angevins pourront jouer les touristes en regardant par les fenêtres ou plutôt les baies vitrées. Elles représentent 60 % de la surface du tram ! Grande luminosité garantie en cas de soleil.
La clim'contre les odeurs ? Le tramway sera climatisé. Un moyen de ne pas avoir trop chaud l'été. Un moyen, peut-être aussi, de limiter le mélange des odeurs corporelles les jours de grande moiteur.
Plus stable. Un tramway, qui circule sur rails, est évidemment plus stable qu'un bus. Fini les chaos. En revanche, un tram n'est pas un train. Au milieu de la circulation, le conducteur devra s'adapter et évidemment freiner.
A vélo en tram. Aux heures creuses, les vélos seront bienvenus dans la rame. Mais pas aux heures de pointe.
203 passagers. C'est la capacité totale d'une rame de 32 m. On y compte 56 places assises. Le reste, c'est debout. Au total, cette ligne de tramway aura une capacité journalière d'environ 36 000 voyageurs.
Ouest-France
www.angers.maville.com Wrote:La future place du Ralliement comme si vous y étiez
Une vue virtuelle de la place, prise depuis la rue d'Alsace, avec les Galeries Lafayette sur la gauche, et le tram qui arrive en station. Tout l'espace de la place est dégagé, avec seulement quelques arbres.
Voilà à quoi ressemblera la place principale d'Angers, à la fin des travaux du tramway, fin 2010. Une place assez minérale, constellée d'étoiles.
Plus aucune voiture apparente malgré le parking de 450 places situé en dessous. Un espace central complètement dégagé avec, seulement, les verrières de la station de tram. La fontaine sera totalement réaménagée et agrémentée de bordures où il fera bon s'asseoir. Le parvis du théâtre aura doublé de surface, tout en gardant les marches. Même chose pour les cafés dont les terrasses vont s'étendre. Voilà la nouvelle configuration de la place du Ralliement. Vedette de ce décor plutôt minéral, le tram aux couleurs de l'arc-en-ciel. Il franchira la place, de la rue de la Roë à la rue d'Alsace, dans les deux sens. Aucune trace de caténaires, les rames s'alimenteront directement par le sol. Les voyageurs, grâce aux quais aménagés, entreront à niveau. Pour profiter des larges baies vitrées où se reflétera la splendide architecture du théâtre. Mais la vraie surprise réservée aux Angevins se dévoilera la nuit. La place se montrera constellée d'étoiles. « Un jour dans l'année, le ciel étoilé correspondra aux étoiles de la place », précise Jacques Landreau, monsieur tram. Avec les bâtiments illuminés et la fontaine jaillissante de lumière, le spectacle promet une belle féerie. Les Angevins pourront y goûter, sans retenue, fin 2010.
Article de Jean-Michel HANSEN.
(c) Ouest-France Multimédia
Les travaux du tramway conduits place du Ralliement ont permis la découverte de dix sarcophages mérovingiens. Pour les archéologues, leur disposition est typique des sépultures de haut personnage.
Une découverte précieuse autant qu'inattendue place du Ralliement !
Dix sarcophages - dont deux sarcophages d'enfant - ont été mis au jour mardi 23 septembre, à l'occasion des travaux du tramway.
Selon François Comte, archéologue municipal, "ils dateraient du 5e ou du 6e siècle de notre ère. On est là dans la nef de l'ancienne église Saint-Maurille (6e siècle), que l'on supposait être un peu plus haut dans la rue Saint-Maurille".
À moins d'un mètre de profondeur sous la place, trois sarcophages sont alignés. Un, central, large d'au moins 80 cm, et deux autres, soudés au premier à l'aide de mortier. Ils sont eux-mêmes entourés d'autres sarcophages.
Pour les archéologues de l'Inrap(1) chargés des fouilles préventives sur le chantier du tramway, "cette disposition des sépultures est caractéristique de l'inhumation d'un personnage politique ou religieux de très haute importance pour la ville".
Les sarcophages, parfaitement scellés et conservés, seront entièrement dégagés, ouverts et fouillés sur place par six à sept archéologues pendant un mois. "Cette découverte est précieuse pour l'histoire d'Angers car nous connaissons mal cette période entre l'Antiquité et le Moyen-âge", souligne Martin Pithon, archéologue à l'Inrap.
(1) Institut national de recherches archéologiques préventives.
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