[Exploitation] Sud Provence-Alpes-Côte-d'Azur : actualités TER (réseau Zou)

[Didier 74]

La Provence s'intéresse aux travauax entre Marseille et Aubagne dans son édition du 6 juillet

Le chantier de la 3e voie est dans les temps

L'élargissement du pont Manouchian est en cours; les travaux ont aussi débuté à La Botte

A la gare de La Penne, l'emprise au sol de la future 3e voie existe déjà (à gauche du train sur la photo). Le projet prévoit l'élargissement du quai, dédié entièrement aux omnibus TER.

La troisième voie est sur les rails… les travaux démarrés en 2010 avancent au rythme espéré, mais les usagers des TER Aubagne Marseille devront attendre 2014 pour prendre place dans un des omnibus qui fera la liaison entre la gare Saint-Charles et celle d'Aubagne. 198 trains régionaux circuleront sur cette voie dédiée contre 83 aujourd'hui avec un départ toutes les dix minutes en heure de pointe dans les gares principales (Saint-Charles, Blancarde et Aubagne) et un départ toutes les vingt minutes dans les haltes intermédiaires (La Pomme, Saint-Marcel, La Barasse, La Penne-sur-Huveaune).

Pour en savoir plus sur l'avancée des travaux, Réseau Ferré de France (RFF), avait invité hier matin, élus, usagers et riverains à une visite de chantier à la gare de La Penne d'une part où une passerelle a été construite, puis à Aubagne au rond-point Manouchian où le pont sera bientôt élargi pour créer la troisième voie.

À La Penne, la prochaine étape consistera à agrandir le parvis de la gare (220 m de long); de ce fait le jardin et la maison du gardien seront détruits. Le maire Pierre Mingaud a demandé que le puits soit conservé et déplacé sur le parking dans le cadre des aménagements paysagés; parking qui restera à 80 places et où les vélos pourront stationner. La salle d'accueil de la gare sera également réhabilitée. Des riverains (CIQ Ponsons Queirade) et une usagère du TER se sont aussi inquiétés des dégradations de la passerelle et de son utilité dans la mesure où le quai dédié aux omnibus est du côté sud de la voie. Christine Rochwerger, chef de projet pour RFF, a expliqué qu'il s'agissait d'anticiper des situations où il serait nécessaire de changer les TER de voie. "Cette 3e voie, ce sera formidable pour aller travailler , assure une usagère. Seulement 22 minutes pour aller à Marseille!"

À Aubagne, les murs de soutènement le long du chemin de la vallée ont été réalisés. Des murs antibruit d'1,5 m seront positionnés aussi sur une longueur de 630 m, pour réduire les nuisances. Le chantier porte actuellement sur le pont Manouchian, qui doit être élargi pour accueillir la nouvelle voie. "Pour l'instant il s'agit de travaux préparatoires, a expliqué Sandrine Sanna à la SNCF qui assure la maîtrise d'ouvrage déléguée pour RFF; l'aménagement du pont débutera en janvier 2012 pour quatre mois". Par ailleurs la circulation sera totalement bloquée deux jours durant, sous le pont, en février, "le temps de poser le tablier du pont" c'est-à-dire la structure de la partie élargie. Un aménagement paysager du carrefour est enfin programmé.

Du côté de la Botte, les murs de soutènement émergent progressivement le long du stade; les services techniques de la Ville se sont inquiétés de la durée de cette partie du chantier car le site est très fréquenté par les sportifs et promeneurs. Une solution doit être trouvée pour septembre, quand reprendront les activités afin que l'espace et l'éclairage soient restitués.

La gare d'Aubagne changera elle aussi d'allure avec la création d'une voie en tiroir pour les omnibus et d'un nouveau quai côté sud. La passerelle sera aménagée aussi pour les personnes à mobilité réduite. Reste à savoir si ce quai pourra être prolongé pour rejoindre ceux prévus dans les dossiers "tram" et "voie de Valdonne". Cela semblerait logique… La décision n'est toujours pas actée.

[Didier 74]

Un article intéressant sur l'usage local du TER à Marseille.

marsactu.fr, 11 juillet

Petites gares : les invisibles des transports marseillais

Jeu-concours pour l’été : combien de gares et haltes y a-t-il à Marseille et pouvez-vous citer leurs noms ? Hormis St Charles et peut-être la Blancarde, vous séchez ? Réponse : 11. Avec, outre les deux plus connues, Picon-Busserine – Ste Marthe – St Joseph Le Castellas – Saint Antoine (sur la ligne Aix-Marseille), St Louis Les Aygalades – Séon St-Henry – L’Estaque (le train de la côte Bleue) ainsi que La Pomme et St Marcel (en allant vers Toulon).

« Le métro des quartiers Nord »
Ce lundi, Jean-Yves Petit, vice-président aux Transports du conseil régional, qui supervise les TER, a pris le train à Saint-Charles à 10h44 pour Saint-Antoine. Histoire tout d’abord de faire la preuve par l’exemple qu’on pouvait relier les deux points en 16 minutes. « Le métro ne sera pas là demain, et tant qu’il n’y a pas de tramway, cet axe-là peut être le métro des quartiers Nord », affirme le patron de la RTM et conseiller de la communanuté urbaine Karim Zeribi, arrivé sur le quai quelques minutes plus tard.

Un quai qui « devrait être bondé », s’exclame-t-il. Le discours des deux élus Europe Ecologie-Les Verts – qui en ont profité pour revenir sur les réductions tarifaires récemment votées par leurs collectivités respectives (conseil régional et Marseille Provence Métropole) – s’est concentré sur les haltes de la ligne Aix-Marseille, rouverte fin 2008 après des travaux de modernisation. Pour eux, celle-ci constitue un outil encore à utiliser à son plein potentiel, avec ses 97 trains quotidiens : situées dans les 14e et 15e arrondissements, qui totalisent près de 150 000 habitants, les quatre haltes marseillaises de la ligne n’ont vu passer en 2010 que 61 453 voyageurs (montée ou descente). Des chiffres certes en forte augmentation (entre +32 et +46%) mais à comparer aux 54311 de Simiane (6000 habitants) ou 207 160 de Gardanne (20 000 habitants)…

Humanisation
La faute peut-être à un manque d’informations : les haltes sont peu indiquées par les plans ou les panneaux, aucune campagne de communication n’a été mise en place sur ce sujet et peu de gens savent certainement qu’un abonné RTM peut circuler gratuitement entre elles dans Marseille. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle des trains passent toute la journée régulièrement devant des quais déserts. « Le plus gros c’est-à-dire la ligne – est fait. Mais il y a maintenant un enjeu d’humanisation, avec l’accueil, l’information, la sécurité, l’entretien », estime Karim Zeribi.

« Les gares n’ont pas été « terminées », elles sont enclavées, il n’y a pas de présence humaine, le matériel est vandalisé« , déplore Jean-Yves Petit. De quoi donner lieu une nouvelle fois samedi à un tableau effrayant dans La Provence, entre trafic de shit, ascenseurs murés et attaque de trains (sur une autre ligne marseillaise). A nous de vous faire préférer la voiture (pour ceux qui peuvent). Ou le bus (comme le n°26, première ligne RTM en terme de voyageurs, qui ne permet en 16 minutes – les bons jours – que d’aller jusqu’à Bougainville) .

Une situation connue et reconnue à la SNCF, qui met en avant le Contrat local de sécurité (CLS), dont la clôture de la phase de diagnostic a fait l’objet d’une réunion (avec notamment la préfecture et la Région) le 28 juin et qu’elle pilote. Un cas unique en France, insiste Nathalie Dorier, directrice des affaires territoriales à la SNCF Paca. « Certaines haltes sont en mauvais état et il est très difficile actuellement de maintenir les installations en état de fonctionnement« , concède-t-elle.

Acteurs multiples
Mais en précisant que « les partenaires (du CLS) s’accordent à dire que la « délinquance » constatée sur les haltes et à bord des trains est une prolongation des problèmes qui se posent dans les quartiers ». Même analyse chez Jean-Yves Petit, pour qui « la gare est à l’image de l’état de dégradation sociale de l’environnement dans lequel elle se trouve ». D’où cette question ? « Où est le maire de Marseille ? Et où est l’Etat ? La Région fait ce qu’elle peut mais ce n’est pas elle qui est chargée de la politique de la Ville ».

En tout cas, comme la SNCF « ne peut pas être seule sur la ligne » l’idée du CLS est de « mettre tout le monde autour de la table », livre Nathalie Dorier, qui cite le cas des souterrains de Saint Antoine, dont c’est MPM qui est propriétaire, comme exemple de cette nécessité. « L’objectif est d’arriver assez rapidement à des actions concrètes comme le nettoyage des haltes, des souterrains, des escaliers – cela paraît tout simple mais contribue énormément au sentiment d’insécurité – ou encore la vidéo-protection sur les installations (composteurs, afficheurs, ascenseurs…). »

La « multiplicité des acteurs », c’est l’une des clés identifiées par Jean-Yves Petit : « déjà sur le ferroviaire on a Réseau Ferré de France, le conseil régional, la SNCF elle même divisée en services (gares et connexions, fret, TER), puis il y a les collectivités qui gèrent les transports (Marseille Provence Métropole pour la RTM, ndlr)… » Et les deux projets évoqués de part et d’autre sont une bonne illustration du travail à réaliser : à Picon-Busserine un « point d’info multi-services avec l’idée à la fois d’apporter des services dans des quartiers où ils sont parfois peu présents et de ramener de la présence humaine, de mettre plus de convivialité dans ces haltes », explique Jean-Yves Petit et un « l’une des pistes étudiée dans le cadre pourrait être la création d’un pôle d’intermodalité avec bus, parking relais, etc. », détaille Nathalie Dorier.

Au delà de Marseille
Le grand rêve de Jean-Yves Petit : à partir de ce réseau « mettre en place sur l’aire métropolitaine marseillaise une sorte de RER marseillais avec une carte, un plan des gares, des services cadencés ». Et de citer des travaux en cours ou à venir comme « la 3e voie Marseille-Aubagne, une nouvelle gare à Arenc ou l’augmentation des trains sur la ligne portuaire ». Mais « il y a encore beaucoup à faire », et on se heurte « au problème problème de fond du financement ».

Une occasion de plus pour Karim Zeribi d’appeler à mettre la vitesse supérieure sur le syndicat mixte des transports, créé en 2009 sous l’égide du CG13 qui « n’a aujourd’hui pas de pouvoir de décision ni de force de frappe en matière d’investissements ». Par exemple via la constitution d’un « pôle métropolitain de transports ». Rappelons-le : après Septèmes le TER va au pays d’Aix et après Saint-Marcel la ligne Marseille-Toulon va vers la Penne-sur-Huveaune et Aubagne…

En attendant, pour la ligne Aix-Marseille, les projets « seront repris dans le cadre du CLS », dont les groupes de travail doivent commencer à plancher à l’automne, indique Nathalie Dorier. De notre côté, on vous livre la carte des gares marseillaises, avec en lien la fiche SNCF avec les services disponibles (guichet…) et les horaires des lignes ainsi que la fiche Le Pilote pour savoir comment y accéder ou en partir.

[Didier 74]

France 3 Côte d'Azur, 25 août

"Le jeu de piste" des usagers déboussolés

Les travaux pour la 3ème voie compliquent l'accès à la gare de Biot. Réaction de Réseau Ferré de France et de la SNCF

La gare de Biot comme celle de Villeneuve-Loubet sont en plein travaux en vue de la construction de la troisième voie ferrée. Cela complique l'accès aux quais pour les nombreux touristes qui empruntent le train. Réseau Ferré de France et la SNCF n'ont pas tardé à réagir. Ils ont effectué un tour des chantiers.

Signalisation défaillante, accès difficile aux passages souterrains... les travaux de la troisième voie de train réalisés par Réseau Ferré de France rendent risqué la fréquentation des abords de certaines gares SNCF du département.

Les travaux ont commencé il y a plusieurs mois dans les gares situées entre Antibes et Cagnes-sur-Mer. Et en cette période estivale, où l'affluence est très forte, accéder aux quais peut se révéler être, par endroit, un véritable parcours du combattant.
Quant à quitter certaines de ces gares, cela s'avère parfois même dangereux.
Comme à Biot, une gare particulièrement fréquentée par les touristes.

Conséquences des travaux de la 3ème ligne de chemin de fer sur certaines gares du littoral : signalétiques défaillantes, traversées des tunnels souvent difficiles, accès aux quais parfois dangereux.

Réseau Ferré de France et la SNCF n'ont pas tardé à réagir. Ils ont effectué un tour des chantiers, le jeudi 25 août, pour répertorier les différents problèmes de sécurité.

Les reportages à visionner ici http://cote-d-azur.france3.fr/info/le-j ... 08424.html

[Didier 74]

Tous les voyants sont au vert pour le TER en PACA

mobilicites.com, 20 octobre

PACA a redonné le goût du train aux Provençaux

Terminées les années noires où les TER provençaux étaient en retard ou supprimés. Un an après la mise en place du plan redressement de la qualité de service, baptisé PrioriT, la barre a été redressée : le taux de régularité est de 89,7% (un niveau jamais atteint) et le nombre de trains supprimés a été divisé par sept. Résultat : la fréquentation a progressé de 8% sur les huit premiers mois de 2011, tandis que les recettes ont bondi de 13%. Un succès dont s'est félicité Michel Vauzelle, président de la région

Grace au plan PrioriT la fréquentation sur le réseau TER Paca a progressé de 8% sur les huit premiers mois de 2011

26 000. C'est le nombre de collégiens, lycéens, apprentis ou stagiaires qui ont choisi le TER pour se rendre sur leur lieu d'études. Une raison à cela : la gratuité du transport accordée par le conseil régional de Provence Alpes Côte d'Azur. Une mesure phare de la réforme tarifaire portée par la carte Zou ! « Ce nom reflète non seulement notre identité culturelle mais aussi notre ambition de développer et rendre accessible les transports collectifs au plus grand nombre», expliquait le 20 octobre Michel Vauzelle, président de la Région, lors d'une conférence de presse.

Un point d'étape deux mois après l'entrée en vigueur du premier volet de la réforme tarifaire. «Si nous comparons les 11 000 cartes jeunes vendues sur la même période en 2010, nous mesurons l'engouement suscité par la care Zou ! Cela prouve qu'elle répond à un réel besoin des jeunes ». Celui d'une plus grande autonomie et d'un sérieux coup de pouce pour les aider à préserver leur pouvoir d'achat (souvent petit) et celui de leur famille. « Nous avons rétabli une égalité républicaine », précisait Michel Vauzelle.

Une réforme qui coûte 16 ME par an
Cette carte domicile/étude offre également une réduction de 50% sur tous les autres déplacements. Pour le grand public, la nouvelle gamme comporte des abonnements hebdomadaires, mensuels et annuels présentant des réductions de 75% et pouvant être combinés avec les réseaux urbains de la région. Enfin, un titre solidaire, offrant 90% de réduction, est destiné aux demandeurs d'emploi percevant une allocation inférieure au Smic et aux personnes allocataires du RSA.

Le deuxième volet de la réforme tarifaire sa traduit aujourd'hui par la commercialisation de la carte « Zou !50/75% ». « Ce produit tarifaire a séduit en un mois près de 5 500 abonnés dans la région », se félicitait l'élu. Un succès lié au fait que cette carte s'adresse à tous, sans condition d'âge ou d'activité. Sur un trajet favori, elle permet de bénéficier de 75% de réduction en achetant 10 billets. Elle offre aussi 50% de réduction sur tous les billets achetés à l'unité. Disposition applicable jusqu'à trois personnes accompagnant le titulaire de la carte. «Trains et cars sont donc plus que jamais nettement moins chers que la voiture ». Et ce dans un écart de 1 à 7 pour un trajet entre Aix en Provence et Marseille. Cette réforme tarifaire à des conséquences financières qualifiées de « lourdes » par l'élu puisque son coût s'élève à 16 millions d'euros par an.

Des trains à l'heure !
Autre facteur expliquant cet engouement pour les nouveaux tarifs : la ponctualité des trains. Ce qui n'a pas été le cas pendant des années où la qualité du service TER était déficiente avec des trains annulés, en retard, en panne et des conflits sociaux à répétition. «La page est tournée et de grands progrès ont été réalisés », reconnaissait Michel Vauzelle. Notamment grâce au plan PrioriT, visant à rétablir la qualité de service au travers de 300 mesures. « Là encore, les objectifs sont tenus et même largement dépassés ».

Deux chiffres pour traduire cette évolution : au cours des trois premiers trimestres de 2011, moins de 2720 TER ont été supprimés. Chiffre à comparer aux 12 300 suppressions enregistrées en 2010 sur la même période. Quant à la ponctualité, près de 9 trains sur 10 arrivent à l'heure sur les 700 qui circulent chaque jour. Soit un taux de régularité de 89,7% (un niveau jamais atteint en PACA) en progression de 5 points par rapport à l'an dernier.

Fréquentation et recette en hausse
Conséquence : un retour à la confiance de la clientèle. A tel point que la fréquentation a augmenté de 8% depuis le début de l'année. « La meilleure performance dans les conseils régionaux de France », précisait avec un brin de fierté Michel Vauzelle. Et comme un bonheur n'arrive pas seul, les recettes ont également suivi cette tendance à la hausse en progressant de 13%. Rappelons que la politique régionale en faveur des transports représente pour 2011 une contribution d'exploitation de 239 millions d'euros. Ces dix dernières années, la Région a investi 240 millions pour développer le réseau et affecté 815 millions d'euros au renouvellement du matériel. «C'est là le prix à payer pour le développement d'un service public de qualité».

Le TER Paca en chiffres
1023 Km de lignes
700 trains par jour
143 rames en service
100 000 voyageurs par jour

[Didier 74]

Nice Matin, 15 novembre

La SNCF brade ses tarifs et augmente sa fiabilité

Trains plus fiables et plus de places assises aux heures de pointe : le plan PrioriT mis en œuvre en 2010 porte ses fruits.

Alors que les cartes « Zou! Etude s» et « Zou 50-75% » offrent des réductions importantes, la fiabilité des trains n’a jamais été aussi bonne dans la région et la fréquentation augmente.

Séduire la clientèle des usagers occasionnels du train en leur proposant une alternative à la voiture toujours plus attractive… C’est la volonté conjointe de la Région Paca et de la SNCF qui multiplient les initiatives tarifaires, via les nouvelles cartes « Zou ». Après le lancement à succès en septembre de la carte « Zou ! Études » destinée à faciliter les déplacements des étudiants de moins de 26 ans, la carte « Zou 50-75 % » trouve son créneau.

Il faut dire qu’elle est alléchante : grâce elle, les voyageurs occasionnels, et trois accompagnants éventuels ont droit à 50 % de réduction pendant un an sur tous les trajets. Et jusqu’à 75 % de réduction sur un parcours précis, « ce qui mettra par exemple à 7,80 euros le trajet Nice-Marseille », indique Philippe Bru, directeur régional de la SNCF, en précisant qu’actuellement ses services ont délivré 28 800 cartes « Zou ! Études », dont 40 % dans les Alpes-Maritimes, et 7.900 cartes « Zou 50-75 % ».

89,07 % des TER arrivent à l’heure
À côté de cette offre tarifaire, la Région et la SNCF travaillent à l’amélioration de la fiabilité dans la cadre du plan PrioriT lancé l’an dernier pour retrouver la confiance des voyageurs : « Les résultats sont en nette rupture avec le passé avec un niveau de régularité jamais atteint », soulignent Patrick Allemand, premier vice- président du conseil régional, et Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports. « 89,07 % des 705 TER qui circulent quotidiennement dans les Alpes-Maritimes sont à l’heure, soit un score supérieur de 5 points à celui de l’an dernier. Autre motif de satisfaction, le nombre de trains supprimés a été divisé par quatre. » Du coup, le trafic passagers est en hausse de 7,9 % par rapport à l’an dernier sur la période de janvier à août en Paca.

On notera enfin que des travaux importants sont en cours : ils concernent notamment la troisième voie qui sera livrée en 2014 entre Antibes et Cagnes, mais aussi la modernisation de la ligne Nice-Breil, en voie d’achèvement, et le tunnel de Menton, où un coup d’accélérateur a été donné au chantier destiné à juguler des infiltrations d’eau.

[Didier 74]

Nice Matin, 21 novembre

Comment la SNCF lutte contre l'insécurité

Pour la SNCF, le bouclage ponctuel des gares contribue à améliorer la sécurité, en luttant contre la fraude.

Le sentiment d’insécurité gagne du terrain parmi les 30 millions de voyageurs annuels dans les Alpes-Maritimes. Pour rassurer, la SNCF prend des mesures, mais la CGT réclame le filtrage de l’accès aux gares

Comment éviter les incivilités et les agressions à bord des trains ? C'est la question qui occupe régulièrement le devant de la scène médiatique. Pas plus tard qu'en octobre dernier, lorsqu'un contrôleur a reçu des coups de couteau à Strasbourg. « C'est un sujet qui nous place systématiquement sous le feu des médias dès qu'un événement malheureux survient », constate Philippe Serre, responsable régional de la sûreté à la SNCF, qui se veut cependant rassurant : « Nous transportons 30 millions de voyageurs par an dans les Alpes-Maritimes, et les incivilités représentent un pourcentage infime, alors que le ressenti est considérable. »

La fraude, un détonateur
Ses services ont enregistré une légère hausse des actes de violence au sens large, c'est-à-dire qui englobent les menaces : une cinquantaine ont eu lieu dans le département de janvier à fin octobre, contre une quarantaine en 2010 sur la même période. Concernant les vols avec violence, 16 ont eu lieu sur les neuf premiers mois de l'année, contre 11 l'an dernier. Quant aux outrages et autres insultes, ils sont en baisse significative : 55 contre 75 en 2010. Les incivilités, enfin, sont également en diminution depuis le second semestre 2011. On en déplore autour de 300 chaque année. Le tableau est donc contrasté, même si les deux derniers « compartiments » de l'insécurité sont en recul.

Aussi, la CGT, syndicat majoritaire à la SNCF, continue de monter au créneau en réclamant le filtrage systématique de l'accès aux gares et aux trains : « La fraude est le principal détonateur de l'insécurité. C'est un vaste chantier, car le taux est important sur la région Paca : 16% de fraudeurs en moyenne selon un sondage de l'institut BVA »,constate Nicolas Rongier, délégué du personnel CGT des contrôleurs, en précisant qu'actuellement une étude est diligentée par le comité d'établissement régional. Il estime que l'évasion des recettes consécutive à la fraude suffirait à financer les emplois nécessaires à cet indispensable filtrage... Du côté de la SNCF, on répond que ce n'est pas possible et l'on privilégie les opérations ponctuelles, « car les gares sont trop nombreuses sur le littoral, ce qui nécessiterait un effectif trop important. »

[Didier 74]

Nice Matin, 3 septembre

Gare SNCF à Cannes : folle pagaille autour des rails

Avec la fermeture définitive du dépose-minute sur le parvis et les lacunes de la signalétique, le désordre règne autour de la station qui poursuit sa cure de jeunesse

Vincent !!!! »hurle par sa vitre baissée, une conductrice qui roule sur le boulevard Jean-Jaurès, avant de tourner sur le parvis de la gare, pourtant désormais interdit à la circulation. Sans vergogne, elle embarque dare-dare son passager haletant avant de redémarrer en trombe après une micro marche arrière ! Deux minutes plus tard, dans la seule voie d'accès réservée aux taxis, déboule la voiture de Serge, accompagnateur pour une société de service. Il est pressé. «J'amène au train un monsieur âgé en fauteuil roulant. Les taxis sont indulgents et me tolèrent. Par le dépose-minute en haut, j'ai essayé, c'est juste pas possible, le parcours du combattant dans le parking... »

Un peu plus loin, des véhicules et des bagages squattent l'entrée du parking réservé aux bus de la CTM STCar dont la barrière est cassée depuis le mois de juin. Depuis l'altercation et les coups mardi dernier, entre un chauffeur et un automobiliste, un vigile fait son possible pour maintenir un semblant d'ordre. Difficile. C'est vendredi et c'est bel et bien la pagaille qui règne autour de la gare de Cannes.

« Les usagers perdus »
Sur le site du « futur pôle d'échanges multimodal », que vante une méga photo-montage au fronton du vieil ouvrage, les usagers hagards échangent plutôt... des critiques. « Les usagers sont perdus »nous confie-t-on. « C'est la galère ! » soupire un commerçant qui préfère rester anonyme.

Les consignes ? Disparues depuis un an ! Les guichets ? Introuvables car situés désormais à l'extrémité ouest du bâtiment. Les toilettes ? Payantes à 50 centimes ! Mais le comble du désagrément, c'est l'accès en voiture devenue tout bonnement impossible ! « C'est l'enfer complet pour emmener des gens à la gare »,peste Léonide, Mouginois de 70 ans.

Le nouveau dépose-minute ? Trop mal signalé selon 96% de nos internautes interrogés ! Car, non, la structure métallique qui orne la façade de la gare n'est pas un échafaudage lié à la rénovation. Mais une rampe d'accès ouverte le 16 août permettant aux piétons de rallier le dépose-minute de 88 places (20 minutes de gratuité), situé en couverture de voie ferrée. Un dépose-minute dont il faut deviner quasiment l'existence ! Aucun panneau d'information ne l'indique aux entrées piétonnes de la fameuse rampe. Aucun panneau d'information n'éclaire non plus les automobilistes qui se heurtent à deux barrières de sécurité où sont accrochées deux discrètes affichettes.

Signalétique renforcée
Un manquement bientôt comblé à un double niveau. « Des panneaux en préparation seront installés en haut à la fin de la semaine», promet Fabrice Briend, responsable du site chez Effia, gestionnaire du dépose-minute et du parking de la gare de 631 places. Armelle Fabry, directrice du projet de Cannes chez Gare et Connexions, annonce elle aussi « une signalétique renforcée ces jours-ci dans le hall et le devant de la façade, ainsi que le renfort de quatre personnels en gilet rouge chargés d'aider et d'orienter les passagers. »

Les usagers n'ont pas fini de changer leurs habitudes. Et devront s'adapter à chaque phase du chantier de 31,64 Me, apte à transformer la vieille station obsolète en pôle du troisième millénaire. Fini alors, «ce décalage entre le glamour de Cannes et sa gare !» lance Stéphane, qui vit... aux États-Unis.

Source http://www.nicematin.com/cannes/gare-sn ... 79979.html

[Didier 74]

Le Dauphiné Libéré, 5 octobre

En 2013, la SNCF investira comme jamais dans notre région

Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, était hier à Marseille pour présenter les plus importants travaux qui seront consentis sur le réseau ferroviaire régional entre 2013 et 2015. Il s’est engagé haut et fort sur plusieurs points importants, comme sur la ligne Paris-Briançon.

Le but de sa rencontre avec une délégation d’élus régionaux était de leur présenter les « futurs grands travaux » qui débuteront dans notre région dès le mois de décembre, s’intensifieront en 2013, pour se terminer normalement en 2015. « Le sens de notre réunion à Marseille était de bien expliquer tout ce qui se passera en 2013 sur le réseau ferroviaire régional » explique le président de la SNCF, « et ce pour anticiper les conséquences des travaux sur les usagers et les collectivités locales. » Il précise : « Car il y aura en Provence-Alpes-Côte d’Azur autant de travaux de réaménagement qu’en Île-de-France sur un an. Exactement 280 millions d’euros seront consentis en 2013 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui représente une grande première dans la région en termes d’investissements, et par la même occasion un doublement du montant de nos investissements par rapport à 2012. »

Paris-Briançon : tous les horaires avant le 15 octobre
Guillaume Pépy a voulu se faire le plus pédagogique possible, tout en écartant les nombreuses questions sur la LGV Paca - « Nous n’en avons pas parlé, ce n’était pas le but de la réunion » a-t-il déclaré. Il a, par contre, confirmé 20 km de renouvellement de voies entre la ligne Marseille-Briançon. Sur la ligne Paris-Briançon, il a promis que RFF (Réseau Ferré de France) « s’engagerait avant la date du 15 octobre à donner la totalité des horaires pour la liaison, afin de ne pas perturber l’ensemble de la saison touristique».

L‘expression « travail sans précédent dans la région » a été plusieurs fois répétée par le président de la SNCF, garantissant à l’avenir pour les usagers de Provence-Alpes-Côte d’Azur « des TER plus nombreux et plus fréquents, avec davantage de capacités et moins d’incidents, car le neuf réduit les pannes». Il a encore ajouté : « Notre ambition déclarée est de pérenniser les lignes, comme celle de Briançon, notamment. Cette ligne a un avenir ! »

Guillaume Pépy n’a pas caché que les travaux engendreront de « nombreuses interruptions de circulation dans toute la région ». Pour prévenir les usagers, une grande campagne de communication sera menée entre RFF et la SNCF. Notre région compte 100 000 usagers quotidiens sur les TER, avec 50 % d’abonnés et 50 % d’occasionnels.

« Certaines lignes ont plus de 50 ans »
Le président de la SNCF a encore promis que le financement de ces travaux prévus en 2013 « ne sera pas effectué en augmentant le prix des billets » pour les Provençaux. « Le financement sera assuré par les collectivités locales, l’État et RFF se remboursant par les péages ferroviaires » a-t-il garanti. Plusieurs gares devront être réaménagées dans toute la région pour mener à bien ces travaux.

Dans les Hautes-Alpes, seule la gare de Veynes a été citée hier pour rentrer dans ce cadre. Trois ans de travail devraient être nécessaires, avec un budget total proche des 500 millions d’euros pour moderniser le réseau ferroviaire régional. « Celui-ci a trop vieilli » constatait hier le directeur régional de la SNCF, Philippe Bru, « certaines lignes ont plus de 50 ans. Les travaux sont devenus obligatoires car le trafic des TER a augmenté de 12 % sur un an dans la région ».

La conclusion était pour Guillaume Pépy : « On s’est suffisamment plaint de l’état du réseau ferroviaire pour ne pas se plaindre maintenant que les travaux de rénovation arrivent ! » Le tout sera de prévenir suffisamment tôt les chers usagers provençaux, afin qu’ils puissent s’organiser en conséquence, sur « la succession de perturbations » que la rénovation entraînera…

Source http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/ ... tre-region

Au delà de l'exercice de communication de Guillaume Pépy peut-on connaitre le détail des différents chantiers ? Les 280M€ annoncés prennent-ils en compte la virgule d'Avignon et la réouverture d'Avignon - Carpentras ?

[Didier 74]

metrofrance.com, 4 octobre

Paca : une année de chantier pour les TER

En 2013, la SNCF a décidé d’engager d’importants travaux de modernisation et de rénovation de ces lignes TER dans la région. Il y a de fortes perturbations à prévoir pour les usagers.

Usagers des TER, armez-vous de patience ! Dès le mois de décembre et pendant toute l’année 2013, la SNCF va entreprendre d’importants travaux afin d’améliorer le trafic. En Provence, 4 lignes sont principalement concernées : De Marseille à Aubagne, de Meyrargues à Manosque, de Sorgues à Carpentras et tout le secteur d’Avignon. Le budget total avoisinera les 500 millions d’euros, financés par l’Etat, les collectivités locales et Réseau ferré de France.

"En 2013, il y aura autant de travaux en Paca que pour toute l’Ile de France" est venu expliquer jeudi à Marseille le président de la SNCF, Guillaume Pépy. "Le réseau dans le Sud avait vieilli, certaines lignes ont plus de 50 ans. Les travaux sont nécessaires car le trafic des TER a augmenté de 12 % en un an dans la région" constate-t-il. Des problèmes d’infrastructures aux conséquences "fâcheuses pour les usagers", ajoute le directeur régional de la SNCF, Philippe Bru. "Sur la ligne Marseille-Toulon, un incident peut bloquer tout le réseau. C’est pour cela qu’il faut construire une troisième ligne pour fluidifier le transport des 15 000 usagers quotidiens."

"6 à 10 trains supplémentaires par ligne"
Revers de la médaille, il y aura "une succession de perturbations" reconnaît Guillaume Pépy. Des désagréments qui pourront conduire à une interruption de trafic parfois. La ligne Marseille-Aubagne sera par exemple complétement fermée pendant une dizaine de jours dans le courant de l’année. "Il y aura un service de car qui sera mis en place" explique le patron de la SNCF, mais "ce ne sera pas une substitution, car les bus ne peuvent pas transporter 15 000 passagers jours".

Une grande campagne de communication pour les usagers "sur les changements d’horaires et les interruptions de lignes sera lancée", avance Philippe Bru. "La gestion de l’information et de la communication" est un des points clé de ces travaux ajoute Guillaume Pépy. "Mais lorsque tout sera terminé, il y aura 6 à 10 trains supplémentaires dans chaque sens de circulation".

Source http://www.metrofrance.com/marseille/pa ... 5fijKWzMI/

C'est pas très clair toute cette communication. Les travaux en 2013 en PACA c'est 280M€ ou 500M€ ?

Il va falloir que SNCF se mette à l'autocar en PACA et relève le défi de transporter 15000 personnes par jour par car. On ne peut plus maintenir de coupures de 24h ou plus sans transports collectifs de substitution.

[Didier 74]

Nice Matin, 24 octobre

Michel Roger veut améliorer la fréquence des trains à Monaco

On a tendance encore aujourd’hui à l’oublier, mais à quelques kilomètres des Alpes-Maritimes et de la France, Monaco affiche une santé économique insolente, un moral au beau fixe et des chiffres qui donnent le tournis. Quelques entreprises de la Principauté rencontrent des difficultés mais clairement, la situation est ultra-positive et atypique. Jugez plutôt : un peu plus de mille emplois créés au cours du premier semestre 2012, une saison touristique ensoleillée avec un taux d’occupation flirtant les 80% pour l’ensemble des hôteliers, une reprise de l’activité immobilière bien réelle marquée par une hausse de plus de 30% des droits de mutation... Les Monégasques ne sont pas les seuls à profiter de l’embellie économique. 32 000 Français, des Azuréens en majorité, travaillent en Principauté, contribuant à l’attractivité du territoire, au lancement de grands projets. Autant de sujets évoqués mardi lors de notre Face à la rédaction à Nice-Matin avec le chef du gouvernement monégasque, le ministre d’Etat Michel Roger

L'accès à Monaco est toujours difficile. Que fait votre gouvernement sur la question ?
En ce qui concerne les trains, le gouvernement a acheté en 2008 cinq rames de TER pour 50 millions d'euros, une dépense considérable afin d'atteindre quatre trains à l'heure aux heures de pointe. L'objectif est d'arriver à six trains à l'heure aux heures de pointe. Mais la difficulté c'est essentiellement l'état de la ligne. C'est pourquoi le gouvernement a décidé d'arrêter sa participation à l'hypothétique projet de LGV pour se concentrer sur l'amélioration de la ligne entre Cannes et Vintimille, en liaison avec le conseil régional, le conseil général et la Métropole. C'est l'amélioration de cette ligne qui augmentera la capacité. La vraie difficulté c'est l'état de la voie, des tunnels et le fait que les trains partent de trop loin, qu'il y a trop de trafic sur ces deux voies. Un chiffre : la gare de Monaco attire plus de cinq millions d'usagers par an, ce qui est considérable.

Améliorer la ligne, c'est-à-dire ?
Concrètement, Monaco va participer au financement des études. L'hypothèse d'investir n'est pas écartée. Je pense que c'est un domaine où nous devons être à l'écoute des attentes des utilisateurs.

C'est un investissement colossal ?
C'est ce qu'il faut faire, améliorer la ligne pour améliorer la fréquence. Quand tout marche bien, il y a un train tous les quarts d'heure. Les cinq rames que nous avons mises en place ont déjà permis d'améliorer la fréquence.

Pourquoi tourner le dos au projet de LGV ?
Le projet est trop éloigné dans le temps. Il faut voir que, plus le trajet s'allonge entre Aix-en-Provence et Nice, et moins cela représente d'intérêt pour Monaco. Il faut le dire. On verra bien un jour si la LGV arrive à Nice, ce que j'espère pour Nice. La Principauté ne veut pas mettre des millions d'euros dans des études sur un hypothétique second tracé. Le montant devenait trop élevé. Nous préférons donc concentrer nos actions sur l'amélioration de la circulation des TER et sur la rénovation des voies.

Source http://www.nicematin.com/monaco/michel- ... 30915.html

Les Échos, 2 novembre

Paca et la SNCF mettent fin à dix ans de conflit

Le nouveau plan d'amélioration du service des TER porte ses fruits. La Région annule ses procédures et une partie de ses pénalités.

La région Paca vient d'enterrer la hache de guerre avec la SNCF après dix ans de conflit. Un premier protocole avait été signé en janvier 2011 afin de remettre au niveau de qualité minimal le contrat d'exploitation des services des trains express régionaux (TER). Il est désormais acté. Le rapport voté cette semaine annule plusieurs contentieux en cours, dont le plus ancien demande depuis 2003 à la justice de trancher dans un conflit sur le paiement de pénalités pour cause de grève nationale. La région efface d'un trait l'ardoise réclamées à la compagnie ferroviaire au titre de pénalités pour 2007 et 2008, soit un total de 16 millions d'euros. La SNCF devra cependant s'acquitter de 5,5 millions d'euros de dédommagement prévus dans la transaction.

Les dysfonctionnements des TER empoisonnent depuis longtemps le quotidien des Provençaux, au point d'avoir pesé dans la dernière campagne des élections régionales. L'opposition dénonçait notamment « la faillite du transport » et « la gestion calamiteuse de ce dossier ». Comité de suivi du contrat, doublement des pénalités en cas de mauvaise exécution, mise en place d'un observatoire de la qualité... L'équipe socialiste du président de la région, Michel Vauzelle, a eu beau faire : depuis 2007, la situation s'est régulièrement dégradée avec la suppression cette année-là de 10% du programme normal de circulation (13.723 TER) et l'accumulation des retards. La ponctualité (hors cause externe) était seulement de 87,9% en 2009 pour un objectif contractuel fixé à 90%. « La SNCF ne fait pas son boulot malgré les 3 milliards d'euros que nous avons investis dans le transport régional. Elle réduit le nombre de ses cheminots et considère les TER comme un transport de seconde classe », s'était alors indigné Michel Vauzelle.

Pour sortir de cette crise, les deux parties ont décidé de laver leurs différends en contrepartie d'un programme de redressement assorti d'un mécanisme de malus trimestriel pour la SNCF. Plus de 300 actions ont été décrites dans ce plan baptisé PrioriT : repositionnements horaires, mise en place d'une organisation pour la gestion des crises, plan spécifique pour la régularité de l'axe Marseille-Nice, création d'équipes mobiles d'intervention pour traiter les pannes, meilleure information en gare et par téléphone... Dès 2011, les premiers résultats se sont fait sentir. Le nombre de suppressions pour cause interne est alors réduit de 30%, seulement 3,5% des trains sont supprimés et le taux de ponctualité remonte à 92,4% fin 2011 puis 93,63% cette année, « le meilleur résultat depuis cinq ans », admet le conseil régional.

Résultat : la fréquentation augmente. Entre septembre 2011 et juillet 2012, le nombre de voyages intrarégionaux s'est accru de 10,4%, avec 2,2 millions de voyageurs supplémentaires, « en dépit d'une année marquée par les intempéries, les conflits sociaux et de nombreux travaux d'infrastructure ferroviaire », précise la SNCF. Depuis 1998, l'offre de transport du réseau a plus que doublé avec aujourd'hui 700 TER par jour et 40 millions de voyages effectués chaque année.

Source http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 506711.php

[Didier 74]

La Marseillaise, 15 novembre

Les usagers veulent en avoir pour leur billet

Contrôleurs et policiers ont investi hier les quais de la gare Saint-Charles pour une vaste opération anti-fraude dans les trains.

« Vous allez me fouiller là sur le quai ? » Rouge de colère, cet usager de la ligne Toulon-Marseille n’apprécie pas vraiment la vaste opération de filtrage mise en place mercredi après-midi sur les Trains express régionaux (TER) de la ligne Toulon-Marseille et Aix-Marseille à la gare Saint-Charles.
A l’arrivée ou au départ d’une trentaine de trains, un bataillon d’une dizaine de contrôleurs et policiers attendait les voyageurs. Cette « opération de bouclage » entend « sanctionner mais aussi faire preuve de pédagogie », explique Charles-Olivier Monnot, directeur délégué du TER Paca .
La présence des uniformes agace un peu, même si la plupart présentent un titre en règle et se plient sans soucis au contrôle. « Moi je trouve ça plutôt normal et de toute façon, je suis abonnée », commente philosophe, Auria qui fait quotidiennement le trajet Aubagne-Marseille. Un peu plus loin, Romain, étudiant, doit mettre la main à la poche et taxe ses camarades pour payer les 5 euros d’amende. Le jeune homme fait preuve lui aussi de fatalisme : « J’ai la carte Zou mais comme souvent j’ai oublié de valider. » D’autres passagers se verront réclamer 35 euros « sur place, 73 euros plus tard ».
Provoc’, oubli, flemme de prendre son billet... Certains ne s’expliquent pas vraiment leur attitude. Un point commun cependant : les fraudeurs du jour souhaiteraient surtout que les trains arrivent à l’heure et que le transport coûte moins cher même si, reconnaissent-ils, « il y a du mieux ». En fait de contrôle, ils réclament plutôt des agents de la SNCF à bord des trains, histoire « d’être un peu rassurés, surtout le soir ou la nuit ». Les anecdotes d’arrachage de sacs ou de « petits embêtements » sont légion quand on leur demande d’approfondir.

Un manque d’effectifs « évident »
Entre deux, « billets s’il vous plaît ! », les principaux intéressés confient que sur certaines lignes « ce n’est pas toujours facile », que les incivilités vont croissant et que « le manque d’effectifs et de présence policière est évident ».
Sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ils sont 800 contrôleurs dont 200 à 250 dans les Bouches-du-Rhône. Seul sur un TER, deux sur un TGV, ils affirment avoir du mal à faire face en heure de pointe ou l’été quand un train contient jusqu’à 400 personnes. Formation pour tous, même les saisonniers, effectifs suffisants, filtrage itinérant, création d’un bureau pour une présence continue de la police ferroviaire, c’est tout ce que demande le comité hygiène et sécurité sur les lignes contrôlées hier. Le comité ayant même lancé un droit d’alerte depuis trois ans.
Mais la direction n’est pas vraiment sur la même longueur d’onde, préférant « optimiser le dispositif anti-fraude et sûreté existant ». Un dispositif qui « coûte tout de même 13 millions d’euros », rappelle Charles-Olivier Monnot. Le prix d’un minimum d’humanité à bord.

Source http://www.lamarseillaise.fr/transports ... 28498.html

nicematin.com, 15 novembre

115 passagers de TER verbalisés en gare d'Antibes

Policiers municipaux, nationaux et équipes de la SNCF étaient matinaux, jeudi, pour un contrôle des titres de transport à la gare d'Antibes dès 6 heures.

Le bilan a été impressionnant : 115 usagers n’avaient ainsi pas de titre de transport. 80 contraventions ont été établies, tandis que 35 personnes s’acquittaient d’un paiement immédiat.

Source http://www.nicematin.com/antibes/115-pa ... 53134.html

[Didier 74]

metrofrance.com, 18 novembre

Marseille : une lumière bleue sur les quais pour dissuader les toxicomanes

La SNCF installe cette semaine des spots lumineux bleus sur les quais de la gare Sainte-Marthe, dans le XIVe arrondissement. Objectif : empêcher les toxicomanes de se piquer sous l’un des abris.

Une méthode radicale. Repaire de toxicomanes la nuit tombée, la gare Sainte-Marthe va cette semaine changer de couleur révèle La Provence. Finie la lumière blanche à l’extérieure de la gare, des spots lumineux bleus vont être installés pour empêcher les injections avec seringues. "Avec cette lumière, les toxicomanes ne voient pas leurs veines qui sont bleues aussi" explique Benoît Gloumeau, à l’origine de cette initiative, mise en place après des plaintes de riverains et de voyageurs.

Gênés, les toxicomanes n’auront d’autres choix que de partir, selon le responsable du service maintenance-patrimoine des gares SNCF en région Paca, convaincu de l’efficacité de cette méthode. "C'est une pratique qui existe déjà et qui a montré des résultats dans d’autres lieux, comme les parkings ou les toilettes de discothèque."

A titre expérimental
Au nombre de cinq, les spots lumineux, à 250 euros l’unité, seront disposés sur les réverbères de la gare et plus particulièrement sur l’un des abris du quai. "C’est vrai qu’on voit souvent des seringues dans cet abri. Ça peut être dangereux pour les enfants", témoigne Christophe, un usager. Plutôt favorable à cette méthode, Jacqueline, gérante d'un pressing situé en face de la gare, se demande toutefois où iront les toxicomanes.

"Nous n’avons pas la prétention de traiter le problème de la toxicomanie, seulement d'apporter une solution pour les usagers", répond Benoît Gloumeau. Cette première sur les quais en France sera expérimentée pendant six mois avant une possible extension "à d’autres gares", précise le responsable de la SNCF. Reste à savoir, si à la nuit tombée, cette lumière bleue ne risque pas de gêner les usagers ou les conducteurs de trains à leur arrivée en gare.

Source http://www.metrofrance.com/marseille/ma ... 8XUEILLyK/

[Didier 74]

Le Monde, 24 novembre

A Marseille, la SNCF reporte son projet d'équiper de néons bleus une gare pour éloigner les toxicomanes

"C'est tout sauf une chasse aux toxicomanes", se défend la SNCF qui envisage d'équiper de lumière bleue la gare de Sainte-Marthe, une halte située dans les quartiers nord de Marseille sur la ligne TER Marseille-Aix-en-Provence. Elle pense ainsi décourager la présence de toxicomanes et régler le problème des seringues abandonnées sur les quais.

Les néons bleus, accrochés aux lampadaires de la gare, rendent moins visibles les veines. Les lampadaires, rares points lumineux du quartier, doivent ainsi perdre leur attractivité pour les toxicomanes, contraints de rechercher d'autres lieux pour leurs injections intraveineuses. La méthode est connue, utilisée dans certaines discothèques ; un parking souterrain situé en haut de La Canebière l'a expérimenté.

Une douzaine de spots bleus devaient ainsi être installés, vendredi 23 novembre, mais la SNCF a reporté l'opération. Motif invoqué : un retard imputable à un prestataire. C'est qu'entre-temps la polémique avait enflé. La SNCF qui avait d'abord abondamment communiqué a subitement décidé de ne plus évoquer ce qu'elle présente désormais comme une banale expérimentation.

"PLUS BLEUE LA VIE"
Tout est parti d'un usager, habitué de la ligne TER. Ce cadre a protesté par courrier contre la présence de seringues. L'initiative, baptisée "Plus bleue la vie", en référence à la série télévisée de France 3 produite à Marseille, est sortie d'une "boîte à idées" ouverte aux cheminots. Le projet concourait même en finale, jeudi 15 novembre, des Trophées du groupe SNCF dans la catégorie "gares et connexions" de l'Agence Méditerranée. Ses promoteurs se félicitaient de "pouvoir redonner à la gare de Sainte-Marthe son caractère paisible, en éloignant un problème, la toxicomanie sur les quais".

Regrettant de ne pas avoir été informé, Garo Hovsépian, maire (PS) des 13e et 14e arrondissements de Marseille, considère que l'initiative de la SNCF ne "fait que déplacer le problème, alors que la question de la toxicomanie devrait être prise à bras-le-corps pour aider ces jeunes à se sortir de l'enfer de la drogue".


"Brutale", la réponse de la SNCF "ne fait que repousser le problème", déplore Serge Longère, directeur du bus 31/32, une unité mobile qui distribue des traitements de substitution aux opiacés, telle la méthadone. Ce projet, estime-t-il, va à l'encontre des politiques de réduction des risques qui, en vingt ans, ont fait baisser le taux de contamination au VIH chez les toxicomanes de 35% à moins de 3%.

L'affaire pourrait contribuer à accélérer l'expérimentation de salles de consommation à moindres risques. Établi par un comité d'experts, accepté par la municipalité (UMP), le projet prévoit l'ouverture de trois "salles de shoot": au centre-ville, à Sainte-Marguerite dans les quartiers sud et dans les quartiers nord. Le dossier est dans l'attente d'un feu vert de la ministre de la santé, Marisol Touraine, et de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

Source http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... 51302.html

[Tchouks]

Bonjour,

Effectivement, ça sent un peu plus mauvais pour la haute vallée de la Roya...
TER PACA assure 2 A/R Nice - Tende (les autres ne dépassent pas Breil), qui seront donc les seuls trains desservant Fontan, Saint-Dalmas et La Brigue : un train qui arrive à Tende avant midi et repart peu après, l'autre qui fait le crochet autour de 17 h.
Tourstiquement ça peut encore aller, mais côté aménagement du territoire c'est très mauvais.

Quant à Viévola, les XGC n'ayant jamais été autorisés en Italie, les trains sont limités à Tende (les X 2200 allaient à Limone), donc cette halte perdra toute desserte. Endroit il n'y a certes pas grand monde ni grand chose à desservir !

Enfin, si cette décision de Trenitalia pouvait contribuer à sauver la ligne, c'est déjà ça, parce qu'aux dernières nouvelles, l'avenir de la section française de part et d'autre de Breil (de Piene à Viévola) n'est pas nécessairement assuré à moyen terme...

Jérôme

[Didier 74]

jeanyvespetit.over-blog.com, 14 décembre

Vers une tarification TER-Cartreize-RTM entre Marseille - Aubagne et Marseille - Aix en Provence ...

Convention tarifaire entre la Région, le Département des Bouches-du-Rhône, la Communauté urbaine Marseille Provence Méditerranée et la SNCF relative à la mise en œuvre d'une gamme « alternative » multimodale sur les trajets entre Aix-en-Provence et Marseille et entre Aubagne et Marseille

[...]

Dans le cadre de la seconde phase de la réforme tarifaire, la Région en partenariat avec le Département des Bouches-du-Rhône et la Communauté Urbaine de Marseille Provence Métropole a décidé en juin 2012 de mettre en œuvre une gamme tarifaire dite Alternative qui permettra à un usager d’utiliser avec un même titre le TER ou les cars du Conseil général.

Cette expérimentation, d’une durée d’un an, s’appliquera uniquement sur les origines- destinations Marseille-Aix et Marseille-Aubagne.

Plusieurs options sont proposées :
- un abonnement Alternatif TER+CARTREIZE, dont le montant sera celui du TER augmenté de 2%.
- un abonnement Alternatif TER+CARTREIZE+RTM, dont les mêmes conditions que précédemment et avec une réduction de 30% sur l’abonnement RTM, prise en charge à 50% par MPM et à 50% par le CG13 et la Région.
- une carte à 15€ (pour les moins de 26 ans) et de 30€ (pour les plus de 26 ans) donnant droit à un carnet de 10 tickets valable 4 mois et permettant une réduction équivalente à 50 % sur le TER et à 30 % sur CARTREIZE.

Cette initiative est un bon exemple des progrès en matière de coopération dans les transports, pour mieux répondre aux attentes des usagers et dans une logique de coordination à l’échelle métropolitaine. Si l’expérimentation est positive, ce mécanisme pourrait étendu à d’autres parties du territoire.

L’objet du présent vote est d’adopter la convention quadripartite qui fixe les dispositions financières entre la Région, le Département des Bouches-du-Rhône, Marseille Provence Métropole et la SNCF.

Le coût prévisionnel est estimé à 236000€ pour la Région. Il sera révisé au réel sur la base des résultats de l’expérimentation.

Le détail des tarifs envisagés http://jeanyvespetit.over-blog.com/arti ... 63486.html

[Didier 74]

La Provence, 8 janvier

Prenez le train des neiges à partir de samedi

Avec la neige tombée en abondance en décembre, les stations de ski ont fait le plein durant toutes les vacances de Noël. Mais on peut également profiter des sports d'hiver le temps d'un week-end.

Pour cela, le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur et TER SNCF mettent en service le train des neiges. Cette année, il circulera chaque week-end entre le samedi 12 janvier au dimanche 31 mars sauf pendant les vacances scolaires.

La SNCF et le Conseil régional proposent des prix attractifs : 15€ pour les adultes, 7,50€ pour les enfants de 4 à moins de 12 ans, et la gratuité gratuit pour les moins de 4 ans. Le forfait comprend l’aller-retour en train ainsi que le transfert en navette jusqu’au pied des pistes.

Au départ de Marseille Saint-Charles, d'Aix-en-Provence et de Manosque, le train des neiges relie plusieurs des 27 stations partenaires des Alpes du Sud. A bord, des hôtesses accompagnent les clients tout au long de leur parcours, jusqu’à la station. Des consignes bagages gratuites sont mises à disposition dans la navette autocar.

Des réductions peuvent être accordées sur les remontées mécaniques ainsi que sur des animations.

Les places étant limitées, la réservation est obligatoire. Elle peut s'effectuer en ligne, sur le site http://www.ter-sncf.com/paca. Une pré-réservation peut également se faire par téléphone au 0 800 11 40 23 (tous les jours, de 7h00 à 21h30, appel gratuit depuis un poste fixe).

Source http://www.laprovence.com/actu/trafic-e ... -de-samedi

[Didier 74]

20 minutes Marseille, 24 janvier

Hautes tensions sur la ligne Aix-Marseille

Deux agressions en moins d'une semaine se sont déroulées sur la ligne de TER

La tension reste perceptible sur les quais. Samedi, deux jeunes filles, qui n'avaient pas de billet, agressent violemment une contrôleuse à la halte Saint-Antoine. Trois jours plus tard, un contrôleur se fait agresser à la même gare par plusieurs individus qui tentent de lui voler son portable et sa sacoche. Comme l'agent résiste, ses agresseurs le poussent sur les voies. Le contrôleur s'en sort avec quelques contusions. Mais ses collègues exercent aussitôt leur droit de retrait, entraînant de fortes perturbations sur le réseau TER.

Deux réunions à suivre
Les syndicats et la direction régionale de la SNCF se sont retrouvés mercredi matin pour parler notamment de la sécurité sur la ligne Marseille-Aix. Selon la SNCF, la police ferroviaire a déjà renforcé ses effectifs. «Les hommes sont en place et les trains roulent normalement, assure-t-on au sein de l'entreprise. Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour que la situation revienne à la normale.» Sans surprise, les syndicats se montrent nettement moins catégoriques. «Une partie des promesses a été tenue, indique Bernard Cintolesi, de la CGT des contrôleurs. Mais nous revendiquons aussi une augmentation des équipes de contrôleurs et une présence pérenne des policiers sur cette ligne, qui traverse des territoires avec des problématiques sociales particulières.» Une deuxième réunion est prévue ce jeudi à la préfecture de police. Et une troisième, à la SNCF, le 4 février, toujours sur le thème de la sécurité.

■ reprise du trafic
Lundi, après l'agression d'un contrôleur, ses collègues ont exercé leur droit de retrait. Conséquence, deux TER sur trois ont été supprimés en raison du manque de personnel. Mercredi matin, plusieurs agents ont été tentés de relancer le mouvement. Plusieurs lignes ont été annulées. Mais le trafic est revenu à la normale.

Source http://www.20minutes.fr/marseille/10862 ... -marseille

[Didier 74]

La Provence, 26 janvier
Reportage sur le RVB entre Martigues et Istres
http://www.maligne-ter.com/marseille-co ... _01_13.pdf
Diaparoma http://www.laprovence.com/diaporama/la- ... e-de-rails

28 janvier

Drogue : l'idée "lumineuse" de la SNCF reste à quai à Marseille

À Sainte-Marthe, la couleur bleue anti shoot a été abandonnée. Explications
Le 18 novembre dernier, à la demande de la SNCF, des lumières bleues devaient être installées dans et à l'extérieur de la gare de Sainte-Marthe. L'expérience a finalement tourné court !

En novembre dernier, la direction régionale de la SNCF avait planché sur un projet innovant pour faire fuir les toxicomanes de la gare de Sainte-Marthe (14e). Elle avait envisagé d'installer sur une partie des quais de lumières bleues, connues pour rendre moins visible les veines et donc plus difficile l'injection de substances en intraveineuse.

Une idée "lumineuse" qui existe déjà dans de nombreuses toilettes des discothèques et autres parties communes de parking souterrain, comme celui des allées Léon-Gambetta, aux Réformés. Mais hier, on apprenait de la direction nationale de la communication de la SNCF que ce projet était définitivement enterré. En effet, après des discussions en interne, décision a donc été prise de ne pas installer ces lumières. Les réactions à l'initiative marseillaise avaient été virulentes.

"C'est quelque chose de complètement contre-productif, qui met les usagers dans des positions de plus en plus compliquées", s'agaçait à la fin de l'année dernière Serge Longere, directeur du Bus méthadone, une association d'aide aux toxicomanes émanant de Médecins du monde. "Il faut parler avec les associations pour voir s'il existe d'autres possibilités qu'une réponse technique à des problèmes humains et sociaux", explique désormais la SNCF qui fait donc machine arrière.

Cette "première" en France sur le réseau de la SNCF en gare de Sainte-Marthe, située sur la ligne Marseille-Gardanne-Aix, ouverte en 2008, avait été choisie pour tenter d'éradiquer la présence de nombreux toxicomanes, la nuit venue, qui viennent se piquer, loin des regards, dans un abri et sur les quais. "Nous sommes bien conscients qu'en agissant ainsi on déplace peut-être le problème ailleurs mais nous nous devions de réagir après la plainte de plusieurs clients et usagers qui prennent leur train dans cette gare des quartiers Nord", nous expliquait alors Benoit Gloumeau, responsable de la maintenance des gares au sein de la SNCF Méditerranée.

Et parmi les clients mécontents, un pharmacien riverain qui, par courrier, avait alerté le président de Réseau Ferré de France pour évoquer les "conditions d'hygiène et de propreté du lieu, constatant à la gare des seringues avec sang et kit toxico souillés". D'autres solutions sont à l'étude...

Source http://www.laprovence.com/article/actua ... -marseille

[Didier 74]

La Provence, 30 janvier

La ligne Martigues-Istres sur de nouveaux rails

Réseau ferré de France a lancé au début du mois la rénovation de la ligne entre Martigues et Istres. Un chantier spectaculaire

Casque anti-bruit sur les oreilles, emmitouflé dans son manteau jusqu'au menton, bonnet sur la tête, un ouvrier court, se faufile sous le train, se glisse entre deux barrières. Il enfonce sa barre à mine sous une traverse de béton pour la réajuster, tandis que la machine de pose continue d'avancer à une cadence régulière. C'est qu'il faut tenir le rythme.

Chaque jour, ou plutôt chaque nuit, 800 m de voies doivent être renouvelées dans les deux sens, grâce à ce système baptisé "suite rapide", l'un des trois qui opère en France. "C'est un de nos plus gros chantiers de l'année 2013", assure Olivier Le Prunenec, chef du service des projets d'investissements en Paca chez Réseau ferré de France (RFF).

Soit 35 millions d'euros pour rénover rails, traverses et ballast sur 29 km (répartis dans les deux sens) entre Martigues et Rassuen, à Istres.

Ce jeudi soir, les équipes de Meccoli, l'entreprise en charge des travaux, dans le quartier de Bottaï, à Port-de-Bouc, en sont au stade de la substitution, c'est-à-dire le remplacement des traverses, qui relient et maintiennent entre eux les rails.

À l'avant du convoi, trois hommes, lampe torche attachée au casque, s'affairent à "tronçonner" un aiguillage. Une gerbe d'étincelles jaillit au contact du métal.

Une centaine de mètres derrière eux, deux autres découpent les poutres métalliques au chalumeau, suivis de près par deux tractopelles qui se font face. "On retire le vieux bois par panneaux de 18 mètres", détaille Christophe Lawniczek, chef de projet à la SNCF. L'opération est délicate, semble même dangereuse : les deux pelles s'emparent de chaque extrémité du morceau de voie, s'élèvent puis le déposent sur un wagon stationné sur la voie adjacente.

Quelques mètres plus loin, encore, voici le "train de pose", jaune et bruyant. Un mastodonte de fer de plusieurs dizaines de mètres de long qui progresse centimètre après centimètre, déployant sa puissance et son matériel. Tel un aspirateur, il récupère le ballast sur 25 cm d'épaisseur et le remplace par du neuf.

Seconde étape : "Dès que le train va avancer, les traverses vont tomber une à une", annonce Christophe Lawniczek. Effectivement, dans les entrailles de la bête, tels des dominos bien ordonnés, les blocs de béton sont déposés tout doucement. Dans le même mouvement, la machine libère également, de chaque côté, les poutres métalliques préalablement déposées.

Au fur et à mesure de la progression, des ouvriers plongent sous la rame, l'un vissant les rivets de maintien entre la traverse et le rail, l'autre donnant des coups de masse pour rectifier l'angle.

Pendant ce temps, au-dessus de leurs têtes, une sorte de "sur-wagon" fait l'aller-retour entre la queue et l'avant du train pour amener les traverses qui vont être déposées. Restera encore à opérer les finitions, qui se poursuivront jusqu'au mois d'avril.

Le travail de ces hommes - et quelques femmes - est dur, exigeant, d'autant plus que malgré la puissance des spots, ils sont entourés par le froid et l'obscurité. "La majorité de nos chantiers se font de nuit", indique Olivier Le Prunenec. Toute la difficulté réside donc dans l'impératif de rendre la ligne utilisable chaque matin. Pour que les usagers qui empruntent cette ligne chaque jour ne se doutent pas que toutes les nuits, le chemin de fer opère sa mue.

Source http://www.laprovence.com/article/istre ... eaux-rails

[Didier 74]

nicematin.com, 8 février

Top départ pour le chantier de la gare Thiers à Nice

Le coup d'envoi du grand chantier de rénovation de la gare Thiers de Nice a été donné ce vendredi matin.

Prévue pour devenir l'un des grand pôle multimodale de la métropole Nice Côte d'Azur, la gare construite sous Napoléon III va faire l'objet d'un important programme étalé sur plusieurs années pour un coût total de 61,5 millions d'euros.

Première étape la rénovation du parvis qui sera réalisée d'ici la fin de l'année. Avant de s'attaquer au "dur" du chantier. A savoir la rénovation des quais et l'amélioration de leur accessibilité grâce à la création de passerelles, d'escalator et d'ascenseurs.

Cette seconde phase sera livrée aux voyageurs à la fin de l'année 2015. C'est donc en présence du préfet des Alpes-Maritimes, Christophe Mirmand ; du député maire de Nice, Christian Estrosi ; du président du conseil général, Éric Ciotti ; du vice-président de la Région Paca, Patrick Allemand ; du directeur de l’Agence gares Méditerrané, Gilles Ballerat et du directeur régional de RFF pour la région Provence Alpes-Côte d'Azur, Marc Svetchine que le chantier vient d'être inauguré.

Source http://www.nicematin.com/nice/top-depar ... 38541.html

[Didier 74]

busetcar.com, 14 février

Début des travaux du pôle multimodal de Nice-Thiers

Les travaux de création du pôle d’échanges multimodal de Nice-Thiers viennent de démarrer pour deux ans. Un redimensionnement qui permettra d’améliorer l’accueil ou la circulation des voyageurs, et qui favorisera les échanges vers les transports en commun tout en dynamisant les quartiers environnants.

Pour faire face à l’arrivée de 11 millions de voyageurs en 2020 contre sept millions aujourd’hui, la gare de Nice-Thiers vient de commencer sa transformation en pôle d’échanges multimodal (PEM). Un chantier dont la première phase de travaux s’étendra jusqu’à décembre prochain, le temps de créer un kiosque sur le parvis permettant l’accueil de nouveaux commerces, et favorisant la libération de 600 m2 à l’intérieur de la gare. Puis, ce sera au tour du bâtiment des voyageurs aux services et à l’accès aux quais de subir un lifting complet jusqu’à fin 2015. Parmi les nouveaux services proposées aux voyageurs, un espace conciergerie regroupant nurserie, consigne, objets trouvés, point de relais de colis… Montant total de l’opération : 61,5 millions d’euros.

Une vision à vingt ans
En parallèle, il s’agit également de connecter le PEM à son environnement. Pour cela, le schéma directeur de transports de la Métropole Nice Côte d’Azur a mis l’accent sur le renforcement des interconnexions entre les différents modes de transport passant par la gare à travers l’extension de la ligne 1 du tramway entre Nice et la Trinité, la création d’une nouvelle liaison de tramway Ouest-Est qui sera ensuite prolongée vers Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer, la mise en place d’une offre de tramway dans la plaine du Var, la connexion aux neuf lignes urbaines desservant la gare, et le lancement d’une carte de transport étendue à tous les transports publics. "Ce schéma des transports offre, pour les vingt ans à venir, une vision globale et cohérente de l’organisation des transports à l’échelle de la Métropole", assure le communiqué de presse de Gares & Connexions.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... ice-Thiers

[Didier 74]

mobilicites.com, 14 avril

Toulon l'essai à 5 points, le TER à 5 euros

Les supporters du RCT, le club de rugby de Toulon vont bénéficier d'un Pass Ter à 5 euros pour se rendre au stade Vélodrome de Marseille, assister au choc contre Clermont le 14 avril 2013. Une façon pour la SNCF de supporter une équipe en plein boom tout en incitant à emprunter le train.

Ce "Pass TER" sera valable une journée pour un aller-retour en TER le dimanche 14 avril 2013, cette offre sera effective au départ de toutes les gares du département du Var à destination de Marseille Saint-Charles et permettra aux supporters varois de se rendre à cette rencontre de rugby à des tarifs préférentiels.

Le RCT réalise une saison de rêve. Actuellement en tête du Top 14, le championnat français, l'équipe disputera, le 28 avril à Twickenham, pour la première fois de son histoire la demie finale de la coupe d'Europe (H Cup).

Source http://www.mobilicites.com/fr_reseaux_t ... _2498.html

Le coup d'envoi du match est prévu à 16h10.

[Didier 74]

Pas de gratuité des TER en PACA en vue

Midi Libre, 15 avril

Gratuité : des transports... de colère

Cécile Helle répond à Roig sur la gratuité des TER. La gratuité des transports fait décidément couler beaucoup d'encre. Après avoir emboîté le pas à Cécile Helle, la candidate socialiste, qui en fait un thème de campagne municipale, Marie-Josée Roig se saisit à son tour du sujet, ajoutant un peu perfidement à l'attention de sa rivale, qui est aussi conseillère régionale, que si les bus sont gratuits pour l'usager, le TER doit l'être aussi ! Un raccourci qui fait bondir Cécile Helle : "Contrairement aux autres autorités organisatrices des transports publics comme les départements et les intercommunalités, les Régions ne perçoivent pas le versement transport payé par les entreprises de plus de 9 salariés. Ainsi, là où le Grand Avignon a prévu de percevoir 26M€ en 2012 grâce à ce versement, la Région Paca ne perçoit rien. Il me semble important également de souligner que, depuis plusieurs années, les Régions contrairement aux autres collectivités , communes, communautés d'agglomération, départements…, ne perçoivent plus aucun impôt des ménages et aucun impôt sur les entreprises." Malgré ces marges financières réduites, la conseillère régionale rappelle que le TER est déjà en partie gratuit : "Tous les jeunes de moins de 26 ans - étudiants, lycéens, apprentis, stagiaires de la formation professionnelle - peuvent circuler librement sur les transports publics régionaux entre leur lieu de domicile et leur lieu de formation. Cet engagement de gratuité pour les jeunes a un coût pour la collectivité : 10M€". Et, bien évidemment, elle revient sur la prochaine réouverture de la ligne de train Avignon/Carpentras dont "la Région, et elle seule, assumera le coût de fonctionnement de 9M€. À ce jour, d'ailleurs, aucune Région n'applique la gratuité totale sur le réseau TER. Celle-ci représenterait 100M€ pour une Région comme Provence-Alpes-Côte d'Azur, alors que plus de vingt-cinq agglomérations en France ont adopté cette gratuité sur leur réseau de transports en commun." Le débat est ouvert et devrait rebondir au fil des prochains mois alors que la campagne pour les municipales démarre déjà.

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/15/grat ... 678707.php

[Didier 74]

La locomotive 22252R acquise par la région PACA était vendredi 26 avril en gare de Toulon

La Région PACA a acquis 16 locomotives réversibles.

[Rails & Drailles]

Bonjour,

Ce matin, j'ai eu l'occasion de parcourir en TER (celui qui part d'Avignon à 8h 16) le tronçon L'Estaque - Marseille_Saint Charles via les voies portuaires. La progression y est fort lente. Arrivé au niveau du port, après Arenc, l'itinéraire est extrêmement sinueux, les boggies du BGC s'affolent bruyamment, qu'il y ait des aiguillages ou pas. Bref, le confort est aussi désastreux que l'environnement local : une friche, voire une décharge où seuls poussent les piliers en béton. Je ne parle pas des tags.

Surtout, juste après la tour CMA-CGM, dont on longe le pied, j'ai observé une gare toute neuve, mais déjà complètement vandalisée. J'avais effectivement entendu parler de son ouverture prochaine à une certaine époque, et puis, plus rien.

Quelqu'un a-t-il des informations sur cette gare fantôme? Merci.