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La construction du pont, dédié au futur réseau de bus, progresse au-dessus de la Moselle. Jeudi, la deuxième phase de lançage l’a projeté sur la seconde pile, vers le centre-ville et le parking du Bastion. L’explication mérite de prendre un peu d’élan. Elle se décline en trois points.
Le pont est actuellement en construction sur la Moselle. Il reliera la rive droite, depuis le château d’eau près de la gare SNCF, à la rive gauche, au niveau du parking du Bastion. Il sera destiné aux piétons, aux cyclistes et aux bus électriques du projet Citézen, porté par le Syndicat mixte des transports urbains Thionville-Fensch (Smitu). Le futur réseau, qui connectera l’agglomération thionvilloise à la vallée de la Fensch, devrait être mis en service en 2026.
Un avant-bec métallique guide l’avancée du tablier sur la Moselle. Il devrait atteindre la rive gauche, côté Bastion, fin mars, lors du troisième lançage - Photo Armand FLOHR
Le réseau de bus Citéline modifie son offre de transport à partir de ce mardi, pour mieux répondre aux attentes des usagers dans le Thionvillois et le Val de Fensch. Des voyages sont ajoutés sur les lignes structurantes et des horaires modifiés pour être plus adaptés aux besoins.
Du nouveau ce mardi sur le réseau de bus Citéline, dans le Thionvillois et le Val de Fensch. Après plusieurs réunions publiques organisées par la nouvelle présidence du Smitu ces derniers mois, le réseau apporte des modifications à son offre de transport, pour mieux répondre aux besoins des usagers.
De nouveaux voyages sont ajoutés sur les lignes structurantes, comme la S03, qui dessert Fameck et la gare d'Uckange : la fréquence de passage passe d'un bus par heure à un bus par demi-heure. Les horaires sont modifiés sur la ligne S07 le matin, pour permettre aux élèves de Serémange-Erzange et de Florange de se rendre au lycée Saint Exupéry de Fameck. Près de 50 voyages par jour sont ajoutés sur les lignes S20 et S21, avec des passages toutes les 15 min pour une meilleure régularité entre Hayange et Thionville.
France Bleu Lorraine Nord
Rémi Dick, président du syndicat des transports urbains Thionville-Fensch : « Pour le nouveau dépôt de bus, on va prendre notre temps »
Accompagné du maire de Terville, Olivier Postal, le président du Smitu, Rémi Dick avait convié la presse vendredi pour « un point d’étape » sur les projets portés par le syndicat des transports Thionville-Fensch. Histoire aussi de clarifier certaines décisions.
La chose avait été annoncée en septembre dernier. Après plusieurs années de galères, la réorganisation des transports en commun du nord mosellan (urbains et interurbains) vient de franchir une étape importante. Pour acter ce jalon, le SMITU (Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville-Fensch) a changé de nom. Il s’appellera désormais TEMO (Territoires et Mobilités Moselle Nord) à compter du 1er janvier 2025. Cette nouvelle dénomination a pour objectif de "refléter la volonté d’incarner une image dynamique, moderne et proche des usagers."
Il ne s’agit pas d’un simple changement de nom destiné à faire oublier les innombrables galères que le SMITU a pu faire vivre à ses usagers ces dernières années, mais aussi de réorganiser le syndicat afin de le remettre sur les rails à l’aune des nécessités environnementales, autant que pour traiter les nombreuses critiques émises par la Cour des Comptes dans son rapport.
Moselle Nord info
"Le BHNS sera fait" assure et rassure le TeMo, le syndicat des transports du territoire nord-mosellan. Un outil redessiné et rationalisé, mais toujours imaginé pour transformer la mobilité des usagers, notamment celle des frontaliers pour rejoindre les gares de Thionville, Uckange et Hettange-Grande.
État français, État luxembourgeois, région Grand Est... Les responsables politiques font feu de tout bois pour promettre aux frontaliers des solutions plus modernes, fiables et régulières dans les années à venir. Les 460 millions d’euros investis ou à investir pour les projets transfrontaliers doivent y participer.
À Thionville et dans ses environs, c’est le TeMo, le syndicat des transports responsable des mobilités dans le territoire nord-mosellan, qui est à l’œuvre, principalement sur la route. Et qui ne manque pas d’idées pour construire une meilleure mobilité locale comme transfrontalière. Revue d’effectifs des projets en cours.
L’offre de bus et de cars va être métamorphosée. Depuis plus de quinze ans, le bus à haut niveau de service (BHNS) de la région thionvilloise s’est mué en serpent de mer. Ces dernières années, les usagers ont espéré en "Citézen" la réalisation d’un réseau convergeant vers Thionville, censé être mis en service le 1er juillet 2026. Un projet titanesque par son ambition et son budget, de l’ordre de 300 millions d’euros.
Un visuel non contractuel qui avait été utilisé pour illustrer ce à quoi pourrait ressembler le bus à haut niveau de service en gare de Thionville - Photo DR.
VIRGULE LU
Il s’appelait SMiTU (Syndicat Mixte des Transports Urbains Thionville-Fensch). Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, il s’appelle TEMO (Territoires et Mobilités Moselle Nord). Qu’est-ce que ça change ?
Changement d’appellation pour un organisme en charge des transports en commun de deux Communautés d’Agglomérations. L’événement a été fêté hier à Yutz, sous les feux des projecteurs, devant un parterre d’élus, de responsables des transports, de salariés, associatifs. Cette évolution sémantique coïncide aussi avec un élargissement du périmètre couvert par l’organisme. Désormais, ce sont 55 communes qui adhèrent à TEMO contre 36 auparavant.
Info du jour
Depuis plus de quinze ans, le bus à haut niveau de service (BHNS) de la région thionvilloise s’est mué en serpent de mer. Ces dernières années, les usagers ont espéré en «Citézen» la réalisation d’un réseau convergeant vers Thionville, censé être mis en service le 1er juillet 2026. Un projet titanesque par son ambition et son budget, de l’ordre de 300 millions d’euros.
Sous l’impulsion de son président Rémy Dick, élu en décembre 2023 à la tête du Smitu (précédente dénomination du TeMo), la copie a été largement revue pour que l’ensemble des composantes du BHNS soient réalisées moyennant 170 millions euros. «Je ne parlerai plus de Citézen. Aujourd’hui, on évoque la création de pôles multimodaux de transport dans le cadre d’un projet global qui inclut les P+R, le BHNS, la mobilité douce...», explique celui qui est aussi maire de Florange.
[...]
Ils [les nouveaux bus] seront les symboles du nouveau réseau TeMo’b, qui remplacera d’ici à la fin de l’année l’actuel «Citéline», avec son tout nouveau réseau pensé «en étoile» pour mieux desservir le territoire nord-mosellan.
« De l’argent public gaspillé »
La mise en service des deux ouvrages d’art surplombant Thionville, annoncée en février dernier et repoussée à la rentrée des classes 2025-2026, interroge elle aussi. Il se murmure fortement que les voies d’accès à ces ponts (entrées et sorties) ne seraient finalement pas calibrées pour les véhicules de TeMo.
Enfin, et c’est le président Rémy Dick qui l’a laissé entendre lundi soir, les conclusions du rapport d’audit commandé par son équipe, attendues dans quelques mois, pourraient révéler des défaillances non négligeables à la suite des choix pris par le passé concernant le bus à haut niveau de service (BHNS). Pas vraiment une surprise.
Il [le Président de TeMo] reconnaît avoir commandé "deux études" à la société nancéenne Urbanloop.
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