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greg59 Wrote:on pourra noter un petit regret qui est dit dans l'article, la non création d'une halte à Verdun (correspondance Tram A)
La ligne SNCF entre Chartres et Courtalain, dans le sud de l’Eure-et-Loir, est de nouveau ouverte à la circulation de trains TER et fret depuis lundi 25 mars 2024. Après une première phase lancée en 2019, des travaux de modernisation ont été réalisés, ces derniers mois, afin d’assurer une pérennité de la ligne pour quinze ans. L’État, la Région Centre-Val de Loire et SNCF Réseau ont engagé plus de 50 millions d’euros pour ce projet structurant du département.
C’est un projet lancé il y a plusieurs années et dont l’aboutissement vient d’être acté. La ligne SNCF, qui relie Chartres et Courtalain, dans le sud de l’Eure-et-Loir, a fait l’objet de travaux de modernisation, de juillet 2023 à mars 2024.
Ces travaux ont permis le renouvellement de 50 km de rails, le renouvellement complet (rails, traverses, ballast) de 18 km de voies, la modernisation de quatre ouvrages d’art, la rénovation de dix-huit passages à niveau et le remplacement de trois aiguillages. Cet axe est à nouveau ouvert à la circulation de trains TER et fret, depuis lundi 25 mars.
L'écho Républicain
Train-Corail Wrote:Ah les RVB ont une DLC de 15 ans maintenant ?
Six questions sur le projet de réouverture de la ligne ferroviaire Châteauroux-Tours
L’association Urgence ligne Châteauroux-Châtillon-Loches-Tours a répondu, mercredi 3 avril 2024, aux questions des Castelroussins sur le projet de réouverture de la ligne ferroviaire.
L’association pour la réouverture de la ligne de train Châteauroux-Tours, créée il y a près d’un an, a organisé sa première réunion publique, mercredi 3 avril 2024, à la salle Barbillat-Touraine de Châteauroux. L’occasion pour les membres du bureau de présenter les avancées du projet et surtout de répondre aux interrogations des habitants. En voici quelques extraits.
« Est-ce que cette ligne permettra de mettre des camions sur des trains ? »
Jean-Claude Durandeau, président de l’association : « Des camions sur des trains entre Châteauroux et Tours, j’en doute. Je ne pense pas que ce soit très pertinent. Mais mettre des marchandises sur des trains, ça oui. »
« Ce projet Châteauroux-Tours est-il le seul dans la région Centre ? Parce que s’il n’y en a pas d’autres, j’ai peur que ça ne soit pas assez pour obtenir l’aide de l’État. »
Jean-Claude Durandeau : « Une étude porte aussi sur la réouverture de la ligne entre Dreux et Chartres pour du transport passager – le fret existant déjà sur cette ligne – donc on a au moins deux lignes susceptibles d’être rouvertes au trafic voyageur. »
« Combien de temps cela prendrait-il pour faire Châteauroux-Tours ? »
Jean-Claude Durandeau : « Tout dépend de l’argent qu’on y mettra et de la technologie. On avait dit 1heure 20, on pense que c’est une durée réalisable et qui n’est pas surdimensionnée. Mais on n’aura pas un TGV de toute façon, ça c’est sûr. Le temps de trajet sera tributaire du nombre d’arrêts… Il pourra y avoir des directs et certains qui s’arrêteront plus souvent. »
« Comment nos voisins Tourangeaux perçoivent-ils notre association ? »
Xavier Roy, trésorier adjoint : « Ils sont moins motivés que nous… Il faut que le mouvement vienne de l’Indre. Eux, ils ont Loches-Tours, ça leur suffit. Nous, on veut aller à Tours mais eux ne sont absolument pas intéressés pour venir chez nous. Si on ne se mobilise pas et que vous n’en parlez pas à vos proches, ça ne va pas bouger. »
« Il faut le soutien des collectivités, des élus et dans les réunions que vous faites, j’en ai jamais vu beaucoup… »
Jean-Claude Durandeau : « Beaucoup de petites communes concernées par cette ligne sont quand même adhérentes de notre association. Et des élus se sont excusés de ne pas venir ce soir. »
« Qu’est-ce qu’une ville qui est sur la ligne espère de cette mobilisation ? »
Xavier Elbaz, maire de la commune de Villedieu-sur-Indre, présent dans le public à la réunion : « C’est un projet attendu depuis de nombreuses années. […] On sait très bien que dans les villes où il y a une gare, il y a plus d’attractivité, on y habite plus facilement. Je vais être honnête, Villedieu-sur-Indre ne va pas devenir Loches ou Châteauroux, mais si ça peut apporter plus de visiteurs, une meilleure vie économique, j’en serai le plus heureux. »......
Dam's Wrote:Peut-être que la région pourra se tourner vers AURA qui aura des 73500 excédentaires dans quelques années.
Arnaud68800 Wrote:Au sujet du TER Tours - Lyon que BFC ne souhaite plus financer à partir du SA 2028, n'est-ce malheureusement pas dû à l'état de l'infrastructure de la ligne Moulins - Paray ? Je l'ai empruntée ce weekend ; si elle semble en bon état sur la partie AuRA (rails soudés, vitesse de circulation "normale"), ça devient catastrophique dès le passage en région BFC, à l'Est de Gilly-sur-Loire, où on a l'impression d'être sur la pire section de la ligne des Causses (vitesse très basse, suspensions de l'AGC au bout de leur vie sur des rails non soudés à bout de souffle...)
Du coup, je me demande si cette date butoir du SA 2028 ne serait pas celle de la fermeture de la ligne, en l'absence de travaux de renouvellement sur la section située sur le territoire de la région BFC ? Connaissant la politique ferroviaire de cette région, incarnée par Neuneu la moustache, son fameux vice-président, je n'en serais absolument pas surpris.
Parmi les 3 trains quotidiens qui y circulent, deux sont opérés par AuRA (le Tours - Lyon et un Nevers - Lyon) : ceux-ci peuvent être détournés par Saint-Germain-des-Fossés, au bénéfice des voyageurs longue distance (qui semblent bien plus nombreux que le cabotage local, de ce que j'ai pu constater), et en desservant Roanne, dont le potentiel est supérieur.
Reste le troisième AR, qui est donc le seul à être opéré par BFC : le TER Dijon - Clermont. Celui-ci peut aussi facilement être détourné, par Nevers... et BFC ne se privera pas de le limiter au parcours Dijon - Nevers, vu l'entrain qu'elle met habituellement à "casser" les liaisons interrégionales qui la concernent... Pour finir par une petite plaisanterie : ça fera un train en moins à se traîner en thermique sous caténaires sur une longue distance(BFC n'ayant aucun BGC B82500 ou Régiolis bimode dans son parc)
Dam's Wrote:ce train est une anomalie à mes yeux. Un TER entre Tours et Lyon n'est plus un TER mais un Intercité. C'est un gaspillage de rame.
Anton Wrote:Le 16840/8 (l'AR, donc) est assuré en US la semaine. Et la rame qui arrive à Tours repart ensuite sur un TER pour Poitiers ou Vierzon, et revient soit le soir, soit le lendemain matin, toujours en voyageurs. Donc, pas d'inutilisation de la rame.
De plus, le TER Tours/Lyon fait, certes, du cabotage, mais accueille aussi pléthore de personnes n'ayant que faire des prix astronomiques des TGV SPDC/Lyon, et qui ont le temps. Il fonctionne bien et charge parfois au-delà de l'acceptable, même en UM2.
Anton Wrote:
Notons par ailleurs que l'ancien Orléans/Lyon est aussi un ancien train GL, aka Corail, qui fut dérticoté surtout par la région Centre, qui n'a pas franchement une meilleure qualité de desserte de BFC...
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