
j'ai eu le temps de regarder les panneaux d'affichage à Rennes, même Charleville-Mézières a une desserte plus cohérente (alors que cela n'est pas du tout les mêmes tailles de ville). Pour moi rien de cadencé ou rythmé en Bretagne
Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome, Tchouks
Harold92 Wrote:Ah mais non, ce sont les élus bretons qui avaient autrefois déjà demandé "un plan digne de ce nom": des deux fois deux voies avec l'exemption de tout péage routier, ce en vertu du traité de réunion de la Bretagne à la France (1532!).Et l'Etat a cédé et payé.
Aucune autre région de France n'a réussi à faire exécuter par la République des priviligèges royaux octroyés en leur temps lors de leur réunion au domaine royal (l'Alsace-Moselle est un cas spécifique avec invasion puis libération).
Harold92 Wrote:greg59 Wrote:La boite de pandore est ouverte, chacun voudra son RER, et pour toutes les villes![]()
https://www.ouest-france.fr/medias/oues ... 732ecaf821
Et s'ils commençaient à mettre des péages sur toutes les deux fois deux voies payées par l'Etat, ça n'inciterait pas au report modal?
Ah mais non, ce sont les élus bretons qui avaient autrefois déjà demandé "un plan digne de ce nom": des deux fois deux voies avec l'exemption de tout péage routier, ce en vertu du traité de réunion de la Bretagne à la France (1532!).Et l'Etat a cédé et payé.
Aucune autre région de France n'a réussi à faire exécuter par la République des priviligèges royaux octroyés en leur temps lors de leur réunion au domaine royal (l'Alsace-Moselle est un cas spécifique avec invasion puis libération).
Et quand il y a eu la tentative d'écotaxe pour les poids-lourds, les élus bretons ne faisaient guère opposition aux "bonnets rouges" locaux, au contraire ils les soutenaient.
L'avantage de la démagogie régionale bretonne pour les transports, c'est sa gratuité: l'Etat est souvent le "méchant", mais bien sûr il doit quand même passer à la caisse, que ce soit pour la route ou pour le rail.
ewen Wrote:J'ajouterais aussi que les 4 voies bretonnes ne sont pas réellement des autoroutes mais plus des "grosses" départementales comme on en trouve partout en France, bien qu'améliorées. Le réseau secondaire n'est pas non plus dimensionné pour offrir une alternative gratuite à tous les véhicules (ce que la loi impose).
Harold92 Wrote:Et là il ne s'agit pas décrets royaux antediluviens, mais de choix politiques d'aménagement du territoire relativement récents (vis à vis de l'ancien régime).
ewen Wrote:Rien à voir avec des décrets royaux ou des traités anciens (un décret royal n'a aucune valeur juridique en France, un traité signé par un roi de France non plus, sauf pour ce qui a été transféré dans les législations de l'Empire).
Harold92 Wrote:Et comme, selon un des intervenants, la Bretagne était "la région la plus pauvre de France" (en ces temps, Mende, Aurillac, etc étaient évidemment des centres économiques tellement plus florissants que Rennes, Brest , Lorient, c'est bien connu...), la légende ne peut être "urbaine".Peut-être tout simplement...bretonne.
Le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) a planché sur le sujet des « RER métropolitains ». Il remettra son rapport au gouvernement dans les prochains jours pour « préciser les choses », annonce Clément Beaune. Avant que le président présente « d’ici l’été, une vision claire sur les projets prioritaires, leurs financements et leurs calendriers ».
Compte tenu d’une part de la géographie des territoires et des évolutions démographiques, et d’autre part des projets de désaturation de nœuds ferroviaires majeurs du réseau (avec flux longue distance et fret), le développement des SER M est sérieusement envisagé dans les métropoles suivantes :
Léman-Express : montée en puissance avec le développement de nouvelles branches, chiffres non
communiqués à ce stade,
Strasbourg : montée en puissance avec des investissements nouveaux (0,5 Md€),
Bordeaux : montée en puissance avec des investissements nouveaux (0,7 Md€ hors GPSO/AFSB),
Grenoble : première étape atteignable à l’horizon 2025 (60 M€) entre Grenoble et Brignoud (et un montant d’investissement à terme de 0,9 M€),
Sillon lorrain (Nancy-Metz en lien avec le Luxembourg) : (0,7 Md€), qui fait l’objet d’un accord francoluxembourgeois,
Lyon : des offres de services sont possibles à partir des améliorations partielles déjà apportées sur le
nœud ferroviaire (notamment la gare de la Part-Dieu) mais l’essentiel reste dépendant des travaux du CFAL et de la mise à 4 voies Saint-Fons-Grenay qui sont urgents (2,9 Md€) mais qui ne peuvent être réalisés en moins d’une douzaine d’années,
Marseille, Toulon et Nice : les aménagements nécessaires constituent le projet HPMV et les phases 1 et 2 du projet LNPCA dont la DUP vient d’être prise le 13 octobre 2022. Des compléments sur certaines lignes (Marseille-Aix) sont sans doute à envisager, car non inclus dans le projet LNPCA. Ces travaux sont importants et ne peuvent être réalisés en moins d’une dizaine d’années ;
Nantes et Rennes : en forte synergie avec la modernisation (CCR et ERTMS), supposent respectivement 0,6 Md€ pour Nantes (en lien avec la désaturation de l’axe Nantes Angers Sablé) et à 0,5Md€ pour Rennes ;
Bâle Mulhouse : le projet de nouvelle liaison ferroviaire de l’EuroAirport Bâle-Mulhouse (0,3 Md€), DUP depuis mars 2022, constituera une des branches du réseau trinational ;
Toulouse : à ce stade le maire a privilégié le développement d’un métro et considère que les coûts d’un RER métropolitain sont disproportionnés (1,5 Md€ hors GPSO/AFNT après 0,5 Md€ de désaturation du nœud ferroviaire de Matabiau envisagés au prochain quinquennat ;
Hauts-de-France : le projet suppose des travaux importants qui sont à des stades d’études préliminaires 3,2 Md€ en 1ère phase, 5 Md€ au total, estimation très grossière à ce stade très précoce des réflexions). Le comité de pilotage du projet examinait, le 9 décembre, l’option de desserte et un scénario fonctionnel pour la poursuite du projet. Le projet Lille Sambre Avesnois est une première étape à plus court terme
Le portage financier et la maîtrise d’ouvrage des projets
Ces projets justifient d’étudier au cas par cas (voir chapitre 6) :
Les recettes fiscales susceptibles de leur être affectées sur la base des mécanismes similaires à ceux de
la SGP et les sociétés de type article 4 de la LOM
Les possibilités d’inventer d’autres mécanismes de captation des rentes foncières générées. Une organisation coordonnée des actions entre l’État, les Régions et les Métropoles est indispensable pour les projets de RER M. Des cadres de gouvernance par nœud ferroviaire sont à privilégier pour asseoir une vision globale à l’échelle d’un territoire, traiter globalement les enjeux de désaturation du réseau et d’intégrer les RER M et le cas échéant les autres grands projets ferroviaires, dans une programmation fonctionnelle, technique et financière. Un coordonnateur, par grand territoire ou nœud ferroviaire, pourrait jouer un rôle majeur dans cette construction multi-acteurs et multi-projets et mieux articuler entre elles les actions des maîtres d’ouvrage.
S’ajoute à cela une planification des ressources indispensable pour créer les moyens de faire. Pour permettre le déploiement des RER M, cette planification doit être réalisée à la fois en termes budgétaire, en ressources humaines, et en termes de partage de la capacité entre circulations commerciales et travaux sur le réseau. Cette coordination doit également permettre le plus en amont possible de préciser entre autorités organisatrices les principes de financement de l’exploitation et de l’acquisition du matériel roulant.
La gouvernance de ces projets doit être mise en place de façon spécifique (comités de pilotage, comités techniques) selon les modalités qui ont permis d’avancer sur les grands projets ferroviaires. La collecte des contributions des collectivités et des recettes fiscales affectées qui seraient éventuellement décidées pourraient utilement être organisée par les sociétés de projet analogues à celles de l’article 4 de la LOM.
Les financements de l’Etat doivent également pouvoir être traités de façon spécifique hors CPER, à partir de niveaux d’avancement des études et d’ampleur des projets qui le justifient. A ce stade et dans les scénarios, les besoins ont été inclus dans les enveloppes CPER ferroviaire, hors grands projets déjà identifiés.
La SGP a proposé que la loi élargisse son champ d’intervention pour lui permettre, quand il y a des parties significatives des projets situés hors du réseau existant, ce qui à ce stade pourrait être le cas à Lille et potentiellement pour le CFAL, d’intervenir en maître d’ouvrage des travaux. Le COI est sensible à l’enjeu, si une telle solution était retenue, de constituer les murailles de Chine indispensables pour assurer le cloisonnement de l’affectation des taxes acquittées dans chaque territoire au projet auquel les contribuables ont directement intérêt.
Des outils d’aménagement du territoire
Le COI insiste sur deux conditions de succès majeures qui doivent être prises en compte dès l’origine de la conception du projet :
Un RER-m ne doit pas être conçu comme un outil isolé d’organisation des mobilités : il doit être coordonné avec une réorganisation des autres transports en commun, avec des services de rabattement et des pôles d’échanges multimodaux adéquats.
Il doit être coordonné aussi avec les autres usages du réseau ferroviaire et ne pas constituer un facteur d’éviction d’autres circulations ferrées également cohérentes avec les objectifs de la planification écologique.
Il doit être conçu pour non seulement répondre à des demandes massifiées, mais être un déclencheur de cette massification. Le choix d’offre n’y suffit pas. Il convient de l’accompagner par une réflexion sur la maîtrise de l’urbanisation et la consommation d’espace, et à l’inverse d’organiser avec volontarisme une polarisation sur les territoires les plus proches des gares desservies
L’aire d’attraction de La Rochelle (Charente-Maritime) rejoint la cohorte des territoires candidats au RER métropolitain. Porteuse du projet de desserte cadencée sur 58 km entre Marans et Tonnay-Charente, l’association Altro en dévoilera les détails le 3 avril à 19 h au foyer Rieux de Dompierre-sur-Mer.
Jean-Marc Zulesi annonce une loi d’accélération des RER métropolitains pour juin
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Jean-Marc Zulesi a annoncé travailler sur un texte de loi « d’accélération » de ces nouveaux services, « sur le modèle de la loi d’accélération du nucléaire ou de la loi d’accélération des énergies renouvelables« .
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tout en reconnaissant que « Bercy n’est pas toujours friand de ce type de loi« . C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « nous avons travaillé sur le respect de la règle d’or (qui s’applique à SNCF Réseau et fixe un plafond au-delà duquel le gestionnaire des infrastructures ne peut pas s’engager afin de contenir son endettement, ndlr)« .
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