– des rectangles noirs qui indiquent les limites des sections ;
– et aussi quelques carrés noirs qui indiquent une zone de chevauchement de deux sections entre deux arrêts.
Cette zone de chevauchement, qui est en quelque sorte banalisée, appartient aussi bien à une section qu'à l'autre.
Elle est surtout intéressant en centre-ville car elle permet plus d’arrêts de montée ou de descente pour le même prix.
Sans cette zone chevauchante il faudrait :
— 1° soit payer 1 ticket supplémentaire (tickets à lamelles pour oblitération à la moulinette) ;
— 2° soit faire plus de marche à pied pour éviter de payer ce ticket supplémentaire.
Comme dit plus haut, il me semble me souvenir qu'à Nantes lorsqu'on payait pour 5 sections on pouvait parcourir toute la ligne, même si elle en comportait 9 (le maximum).
À Nantes la moulinette (l'appareil à manivelle pour oblitérer les tickets) avait probablement une capacité maximale de 6 lamelles (*) de tickets (1 ticket par section + 1 ticket de prise en charge, soit 6 tickets pour 5 sections).
Les moulinettes étaient toutes de mêmes dimensions, mais leur capacité en tickets variait d'un réseau à l'autre. À Angers la moulinette acceptait un maximum de 5 tickets pour 4 sections (le nombre maxi de sections pour Trélazé et Érigné), il y avait possibilité de rentrer un ticket supplémentaire à gauche, pour les correspondances (maximum de tickets à Angers pour les correspondances : 3 tickets, soit 2 tickets pour 1 section + 1 ticket de correspondance, la correspondance n'était possible qu'entre deux lignes urbaines d'une section, ou la 1re section d'une ligne suburbaine). Le dimanche à Angers on payait un ticket de plus, sauf la 4e section qui restait en 5 tickets comme en semaine.
À Paris il y avait de plus nombreuses sections et il est vraisemblable que la moulinette acceptait davantage de tickets (mais il n'y avait pas de ticket de prise en charge et peut-être pas de correspondance).
Voir ces moulinettes :
– la 10e photo, sur le site Les nautes de Paris : http://www.nautesdeparis.fr/sur-les-pas-de-dominique-retour-en-funiculaire-sur-la-butte-montmartre/
– sur le site de Roland Le Corff (site mes années 50) : une moulinette qui doit contenir 8 tickets mais apparemment sans correspondance, http://www.mes-annees-50.fr/tickets/Machine_a_obliterer_camp_devant_gd.jpg
Les receveurs râlaient quand on leur présentait plusieurs tickets détachés, qu'ils devaient aligner dans la fente.
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LES SECTIONS CHEVAUCHANTES
Exemple des lignes 21 et 22 (orange) : [A] = St-Nicolas ; [B] = Maréchal Foch ; [C] = St-Clément ; [D] = Paris
La 1re section est [A]-[C] ; la 2e section est [B]-[D] ; le tronçon [B]-[C] est la zone où se chevauchent les deux sections.
[A]————————————————————[B]—————[C]————————————————————[D]
• 1re section : [A]-[C]
[A]••••••••••••••••••••••••••••[C]
On peut venir de St-Nicolas [A] jusqu’à St-Clément [C]
• 2e section : [B]-[D]
[B]••••••••••••••••••••••••••••[D]
On peut venir de Maréchal Foch [B] jusqu’à Paris [D]
(*) 1 lamelle = 1 ticket, les carnets de tickets comportaient 10 lamelles ou 20, selon les réseaux. Je crois qu'en France, hormis la RATP, il fallait 1 lamelle de prise en charge + 1 lamelle par section (pas de prise en charge à la RATP).
Mais certains réseaux n'utilisaient pas la moulinette et ses tickets à lamelles. AInsi Strasbourg, Saint-Étienne et Lyon, et sans doute d'autres, utilisaient des planches à coupons. À Lyon on « compostait » le billet d'un coup de tampon encré.