Le débat est interessant surtout que l'actionnaire principal de la T2C appartient en majorité au SMTC, c'est donc le serpent qui se mord la queue... A mon avis comme sous entends ferrovipat, on ne peut pas etre actionnaire et client unique d'une meme entreprise car il n'y a plus d'incitatives et ca entraine des derives (politique qui se melange a l'exploitations, non maitrise de la masse salarialle, etc)
Au final, le SMTC devrait soit lui meme officiellement exploiter les transports publics soit rendre la T2C independante (la vendre à qui veux l'acheter). Si on regarde ce qui n'est passe ailleurs, les AO de Valenciennes et Mulhouse, qui sont passés au tram, ont au final vendu leur part des exploitants locaux.
T2C.fr Wrote:T2C est une Société Anonyme d'Economie Mixte, c'est-à-dire une société de droit privé à capitaux publics majoritaires.
Liée au SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun) par un contrat d'exploitation de 4 ans, obtenu après appel d'offre fin 2007,
T2C est dirigée par un Conseil d'Administration, dont la majorité des administrateurs, élus, sont désignés par le Comité Syndical du SMTC.
Sinon pour ce qui est de l'article, il y a plusieurs choses qui resortent:
- d'abord la dette du SMTC (245euros) qui n'est pas du tout une surprise sachant que le SMTC a massivement emprunté pour construire la tramway (on se rapelle: http://transclermont.itrams.net/letram. ... inancement ). Par contre comme les depenses ont été continues, les remboursements n'ont visibleemnt pas eut lieu à la vitesse expérée. De plus, on ne parle plus de l'hitsoire des emprunts à taux variable faites à certaines colectivités Francaises.
- Ensuite la manque de competence de la T2C pour la gestion de la maintenance du tram (sur-effectif, mauvais planning, etc), qui sont peut-etre des choix politiques car politiquement un erreur sur le tram n'etant pas acceptable apres l'accident de St Jacques... Du coup on ouvre le parapluie en recrutant plein de monde.
- Sur le tram sur pneu, Lorsque Clermont a choisi le contructeur unique de tramway sur pneu, il était clair que le SMTC s'exposait de toutes sortes d'abus de la part du constructeur (payer le prix du developpement, etc.) mais bon à l'époque, le SMTC était pratiquement pret à tout pour avoir un tram sur pneu...
- Sur le contract avec INEO, il faut des eclaissicessements, et s'il y a abus de la part des élus, il faudra faire de coupes claires au SMTC...
- Pour l'augmentation des couts d'exploitation, biens sur l'exploitation du tramway de 5h a minuit coute beaucoup plus cher que l'ancien reseaux qui terminait à 21h. Il y a eut un saut qualitatif et meme quantitafif (avec de nouvelles lignes) massif, donc bien sur c'est plus cher... Revenir en arriere semble presque impossible.
- Pour la productivite des bus, il est malhonete de la part du journaliste de comparer les km parcourus entre different reseaux (il devrai comparer plutot les horaires passés à la conduite, un chauffeur n'y peu rien s'il est coincé dans les embouteillages)). Depuis la mise ne place du tramway, la plus part des voies de bus ont ete reprise par son trace et a present il n'y a pratiquement aucunes voies de bus (ligne B mise a Part). A mon avis il y a un gain de productivité massif a faire dans cet approche! Un conducteur de T2C a 35h/semaine ne ferra plus 18 000km par an mais 24 000!
Sur l'article de Yakinfo, c'est aussi interessant car les grandes questions sont posés (un peu ptarc mlaheureusement):
- on parle de l'ingérance des politiques sur l'exploitation (choix de bus au gaz plus cher et moins rentable, prolongements de lignes vers des zones peut denses, par contre rien sur l'impact du tram sur pneu?)
- la mise en evidence du lien entre choix d'urbanisme et couts pour la collectivité: Clermont-ferrand est une ville très étalée (plus que la moyenne Francaise), et la politique d'urbanisation actuelle encourage l'urbanisme peut dense et generateur de deplacements du type zone pavillonaire+zones atisanalles. Bien sur la deserte en TC de ces zones est bien plus chère que dans un ville compacte (type Reims par exemple)
Au final la solution passera par la mise en place d'une politique générale de mobilité cohérente pour l'agglomeration, en partenariat avec pour les acteurs (CG63, SNCF, Region, etc). Actuellement Clermont-ferrand reste dédiée à l'automobile et reduire la place de l'automobilite pour encourager le transfer modal reste un sujet très chaud (car le Clermontois moyen ne fait rien sans sa voiture...). La politique actuelle de ménager la chèvre et le choux qui implique de subventionner massivement un réseau de TC peu efficace (englué dans la circulation), tout en créant plus de stationement en centre-ville (Carré Jaude 2), conserver des avenues de type autoroutier en plein centre-ville (type Cote-Blatin), etc
Avec bien sur en parallèle un Conseel General qui continue de construire des routes a tous va (ce qui encourage encore plus l'etalement urbain) tout en refusant de subventionner les TC urbains...