BAISIN Wrote:Ce qui est inadmissible c'est le refus systématique des transporteurs routiers, même si la soute du bus est vide.
Tout dépend du conducteur du bus, lorsque la soute est vide:
-soit il est " cool"
-soit il est intransigeant, de crainte de se faire " engueuler"( pardon pour mon vocabulaire !) par son patron !
Pas sur qu'une soute à bagage soit très adaptée pour transporter un vélo.
Comme cité par Chris, en Suisse les vélos sont accrochés sur des portes vélos à l'arrière du car.
Ces lignes étant subventionnées par les conseils généraux, il suffit d'aller voir son conseiller général, que chacun d'entre nous élit, pour demander la mise en place de ces systèmes.
C'est à la collectivité de se décider si elle veut effectuer les investissements nécessaires.
C'est un peu limite de s'en prendre au conducteur.
Ça veut dire quoi un conducteur "cool"? Quelqu'un qui refuse d'appliquer les consignes de son employeur et refuse de risquer des sanctions disciplinaires pour faire plaisir aux passagers? Sans parler de la responsabilité personnelle en cas d'incident/d'accident.
PBejui Wrote:Y a-t-il eu des remises en causes sérieuses depuis le jour où M. Pépy a déclaré que son entreprise était 25 ou 30 % plus chère que les autres dans ce domaine précis ?
C'est le problème du monopole de la SNCF.
Elle décide des prix et de la qualité de service.
Aig Wrote:D'accord, commençons par supprimer les dizaines (centaines ?) de lignes de bus qui ont une faible fréquentation, ça sera plus efficace que de se focaliser sur les 10 lignes de chemin de fer qui posent problème.
Ces lignes n'ont elles pas non plus une certaine utilisé?
Sans parler de ligne par ligne, certaines lignes de train ne sont pas très pertinentes. C'est un peu dur à le dire, mais quid de Morlaix <> Roscoff avec 2 trains par jour en milieu de journée?
Avec l'ouverture à de nouveaux opérateurs, le prix du km.train pourrait être diminué (30% dixit la SNCF): cet argent pourrait être soit réinvesti dans des km.trains supplémentaires, soit dans des économies pour la collectivité permettant des baisses d'impôts ou de développer de nouveaux services (la compétence de ces collectivités n'est pas que les TER)
Sans vouloir me répéter... il est dommage que les français, tant contribuable qu'usager, ne bénéficient pas des bienfaits de la concurrence et surpaye les services ferroviaires à un opérateur, qui lui permet de se développer à l'étranger la ou la concurrence existe, de racheter de nombreux autocaristes lui permettant d'être un des premiers opérateurs français (Keolis) ou de financer la concurrence de ses propres trains en faisant circuler des cars à prix cassé et non rentables (idBUS).
Hélas l'idéologie politique ne permet pas d'améliorer cette situation qui semble bloquée, le transport ferroviaire en France continue d'être otage à la fois des cadres d'une compagnie surpuissante et des intérêts des syndicats dans un de leur dernier bastion, grâce à un pouvoir de blocage.