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BELLEGARDE-SUR-VALSERINE (Ain) - La SNCF a mis en service vendredi à Bellegarde-sur-Valserine, dans l'Ain, une première gare "bioclimatique", naturellement ventilée été comme hiver grâce à une coupole de conception avant-gardiste, sur le tracé de la future ligne de TGV Paris-Genève.
AFP/Philippe Desmazes
La gare bioclimatique de Bellegarde-sur-Valserine, dans l'Ain, inaugurée le 21 mai 2010.
Située à quelques centaines de mètres de l'ancienne gare, monument de l'architecture ferroviaire du XIXème siècle, la nouvelle bâtisse a des allures de nef: une rotonde de 40 mètres de diamètre, surplombée d'une coupole transparente de 20 mètres de haut, autour de laquelle se connectent trains express régionaux (TER), autocars, et dans quelques mois la nouvelle ligne TGV Paris-Genève.
"C'est la première gare bioclimatique active", explique Jean-Marc Duthilleul, architecte à la SNCF et président de l'AREP, le bureau d'études de la SNCF. "Son principe, novateur, est simple: il consiste à récupérer l'énergie solaire pour chauffer l'air en hiver et favoriser la ventilation naturelle en été".
"Nous avons d'autres gares en projet en France, notamment les gares TGV de Belfort-Montbéliard et Besançon, sur l'axe Rhin-Rhône, mais aussi celles de Montpellier, Paris Saint-Lazare et Paris Gare de Lyon", ajoute-t-il.
A l'étranger, l'AREP avance déjà quelques réalisations spectaculaires comme les grandes gares chinoises de Shanghaï, Nankin et Wuhan, ou la gare de Bombay en Inde.
"Toutes ne répondent pas aux exigences environnementales de la gare de Bellegarde. Mais ici, en Europe, les bâtiments bioclimatiques sont désormais la norme", poursuit l'architecte.
AFP/Philippe Desmazes
Guillaume Pepy, le président de la SNCF, prononce un discours lors de l'inauguration de la nouvelle gare "bioclimatique" de Bellegarde-sur-Valserine, le 21 mai 2010.
Le bâtiment voyageurs est composé de deux enveloppes: une coque intérieure en bois couvrant le hall central, et une coque extérieure translucide en téflon transparent, qui recouvre l'ensemble du bâtiment. Couplée à des panneaux solaires, elle laisse pénétrer les rayons du soleil. La chaleur générée est alors stockée et utilisée pour alimenter le bâtiment en énergie.
"Cette gare va consommer deux fois moins d'énergie qu'une gare classique", souligne Sophie Boissard, directrice générale de Gares et Connexions, branche de la SNCF dévolue à la gestion autonome des quelque 3.000 gares françaises.
Proche de la Suisse, à 30 kilomètres de Genève, la gare de Bellegarde-sur-Valserine est une importante gare de correspondance, qui accueille chaque année 500.000 voyageurs TER et 145.000 voyageurs TGV, parmi lesquels bon nombre de travailleurs transfrontaliers.
lolo Wrote:Un article ce matin dans le DL :
http://www.ledauphine.com/ain/2010/08/04/une-locomotive-electrique-a-ouvert-la-voie-de-la-ligne-des-carpates
Didier 74 Wrote:lolo Wrote:Un article ce matin dans le DL :
http://www.ledauphine.com/ain/2010/08/04/une-locomotive-electrique-a-ouvert-la-voie-de-la-ligne-des-carpates
A voir aussi le reportage de F3 Rhône-Alpes, diffusé hier dans le 19-20 Alpes & Rhône-Alpes.
Le progrès du 01/09/10Un TGV scientifique inspecte la ligne des Carpates à la loupe
L'étalonnage de la liaison ferroviaire Bourg-Bellegarde en conditions presque réelles a débuté hier. Le TGV Iris 320 bourré d'instruments de mesure va et vient pour décortiquer toutes les composantes de la voie. Autre objectif, revérifier tous les dispositifs du parcours : signalisation, alimentation électrique par les caténaires et les rails, télécommunications, balises de contrôle de la vitesse. Les essais entrent dans le vif du sujet aujourd'hui. Iris 320 effectuera trois aller-retour entre Ceyzériat et Bellegarde à vitesse réelle, soit 90 km/h en moyenne. Idem demain.
Le premier voyage commercial du nouveau Paris-Genève est prévu le 12 décembre 2010
J’ai appris en fin de semaine dernière que la liaison Paris-Genève via la ligne du Haut-Bugey serait inaugurée ce mardi 30 novembre.
J’ai appris par la même occasion que cette inauguration serait présidée par un membre du gouvernement français, M. Thierry Mariani, secrétaire d’Etat chargé des transports, et par le président de Réseau ferré de France (RFF), M. Hubert du Mesnil, aux côtés du directeur de l’Office fédéral des transports suisses, M. Peter Füglistaler.
Je suis ainsi à même de mesurer, ce qu’un certain nombre de réformes récentes, en matière de fiscalité et d’organisation territoriale, m’avaient d’ailleurs fait pressentir, le niveau d’irrespect qu’a le gouvernement français à l’encontre des élus locaux.
Le Conseil général de l’Ain, je dois le rappeler, a apporté une contribution importante à la réalisation de la ligne du Haut-Bugey dans le cadre de ses compétences. Ce sont au total 13,8 millions d’euros que le Département a engagés pour :
• le pôle multimodal de Bellegarde et les gares de la ligne du Haut-Bugey (acquisitions foncières liées à l’aménagement du pôle multimodal, gares de Bellegarde et de Nurieux, haltes TER de Ceyzériat, Simandre et Villereversure) ;
• des travaux de suppression de passages à niveau (création d’un pont-rail à Saint-Germain-de-Joux, création d’un pont-route à Brion) ;
• le pôle multimodal de Bourg-en-Bresse.
Même si le Conseil général avait apporté beaucoup moins, ses élus auraient mérité, de même que les maires et les élus municipaux concernés, plus de considération et, tout simplement, de politesse de la part de l’Etat français et de RFF.
Peut-être cette inauguration à la va-vite, hésitant entre médiatisation et catimini, s’explique-t-elle aussi par le fait – qui semble se confirmer – que la gare de Culoz ne bénéficiera plus d’arrêts TGV. Sur ce point-là aussi, les élus de l’Ain, même ceux qui se forcent encore à soutenir le gouvernement, les industriels et la population bugistes, ont la très désagréable conviction d’avoir été menés en bateau et en définitive, ignorés.
Rachel Mazuir, sénateur de l’Ain, président du Conseil général
BravoAlpha Wrote:Les 5 minutes qui manquent pour faire les 3h sont due à plusieurs renoncements car coûteux: la bif à 60 à Bourg au lieu de 30 mais avec gros remaniement des voies et la double voie à Nurieux sur 3-4km qui aurait permis des croisements en vitesse. Mais quelques minutes pourraient être gagnées avec des relèvements de vitesse entre la bif de Mâcon et Bourg et dans la plaine avant Genève.
- Il y aura toujours la possibilité dans le futur de faire le "shunt" de Ceyzeriat: un tunnel de 1,5 km pour raccourcir le trajet entre Ceyzeriat et Villereversure
AIN - DES CAMIONS DE POMPIERS SUR LES RAILS...
Les pompiers de l'Ain sont les seuls à pouvoir se transformer en cheminots... le département possède en effet trois camions hybrides rail-route pour sécuriser la ligne de chemin de fer du Haut-Bugey... A Bourg-en-Bresse, le rail-route fait partie du plan de formation hebdomadaire.
Carpates : « Que chacun prenne ses responsabilités ! »
L'Association des Riverains des Carpates a tenu son assemblée générale mardi dernier à Ceyzériat. Face aux difficultés de communication rencontrées avec RFF et la SNCF, l'actuel bureau a décidé de mettre un terme à son mandat.
Ils demandent à ce que l’État et les responsables concernés prennent leur responsabilité. Entretien avec le président Daniel Magro !
Quand et pourquoi cette association a été créée ?
Elle a été créée suite à une décision du ministre Gayssot en septembre 1998 qui a voulu que des TGV circulent entre Brion et Bellegarde-sur-Valserine sur cette ligne désaffectée afin que Paris et Genève soient reliés en moins de 3 h pour concurrencer l'avion.
Rapidement, des riverains se sont inquiétés car certains avaient construit près des rails puisque les élus et la SNCF leur avaient dit qu'il n'y aurait plus jamais de trains. D'autres s'interrogeaient sur les conséquences sonores du passage du TGV. Enfin, des personnes se sont questionnées sur les risques géologiques, notamment la cluse de Nantua qui s'effrite régulièrement en raison de sa composition de calcaire.
Qui représentez-vous ?
Nous représentons 30 000 riverains, tous les usagers des voies ferrées mais aussi les automobilistes, les promeneurs et les chasseurs avec les risques de chiens écrasés ainsi que les agriculteurs qui travaillent le long des voies. Je vous rappelle qu'il y a quand même eu 6 accidents depuis l'ouverture de la ligne en décembre 2010 !
La ligne ne serait-elle pas aussi sûre que RFF et la SNCF l'affirment ?
Soyons sérieux ! RFF nous avait promis une signalisation aux passages à niveau et la suppression de certains d'entre eux. Il s'était engagé à séparer les voies ferrées d'un grillage. Résultats : pour 80 % du trajet entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde-sur-Valserine, il n'y a aucune protection ou de simples grillages qui ne protègent de rien, pas même du vent ! Quant aux passages à niveau, ils sont très mal signalés : une personne et sa voiture ont été emportées par un TGV le 24 décembre 2010, le conducteur ayant été tué tandis qu'un cheval a été happé au passage d'un train et en est mort. C'est cela la sécurité ? Et je ne vous parle pas des bordures de voies en milieu urbain non entretenues où pullulent les vipères ! Enfin, RFF a isolé des quartiers urbains. Je pense au Pré à l'Ours à Nantua, isolé du centre-ville. Si un feu prend, comment font les secours ?
Y a-t-il des conséquences annexes ?
Oui, le réaménagement de certains passages à niveau a fait qu'aux Neyrolles, le car scolaire ne peut plus traverser la ligne ferroviaire pour aller prendre les enfants scolarisés du Poizat et de Lalleyriat. Le bus doit faire un détour de 20 km, avec comme conséquences pour les scolaires de se lever plus tôt et de rentrer plus tard, et pour les parents de s'organiser différemment.
Il y a aussi l'aspect esthétique des bâtiments de la SNCF où des graffitis urbains ont été posés. Pourquoi ne pas avoir demandé aux habitants des villes traversées par le TGV d'imaginer des peintures en lien avec le patrimoine local plutôt de d'aller chercher des artistes de milieu urbain pour peindre n'importe quoi ?
Durant toutes ces années de combat, qu'avez-vous obtenu ?
Nous avons réalisé un livre blanc pour montrer à l’État, aux élus et aux Chambres consulaires les difficultés de faire passer un train du XXIe siècle sur une ligne du XIXe siècle. Nous avions prévenu que le coût annoncé, 220 millions d'euros, était une faribole. L'Histoire nous a donné raison puisque cette ligne des Carpates a coûté environ 450 millions d'euros.
Nous avons aussi obtenu une D.U.P. que personne ne voulait au départ.
Nous avons obtenu, avec difficultés, des murs anti-bruits, même si de nombreuses habitations n'en bénéficient pas à ce jour. Je pense à Bourg-en-Bresse à la résidence Saint Christophe qui n'a pas de protections phoniques alors qu'il y a 120 logements ainsi que la résidence Le Florence (en partie) et, à Ceyzériat, le lotissement La Marcellière. Pourquoi ? On ne sait pas. RFF ne répond pas à nos courriers ou alors très succinctement.
Comment voyez-vous l'avenir ?
La responsabilité incombe aujourd'hui à RFF et à tous ceux concernés par la défense de la sécurité et de l'économie locale. Que chacun assume ce train qui apporte peu à l'Ain. Les horaires ne sont pas adaptés, les entrepreneurs doivent aller à Mâcon-Loché, Lyon-Saint Exupéry ou Lyon Part-Dieu pour aller à Paris. Que chacun prenne maintenant ses responsabilités !
En conclusion, je tiens à remercier tous ceux qui nous ont soutenus dans ce dur et long combat, ceux qui se sont investis pour obtenir des avancées même si ce n'est pas suffisant.
Didier 74 Wrote:- rétablissement de la desserte ferroviaire Bourg - Oyonnax
Didier 74 Wrote:En attendant même le détournement par la ligne du Haut-Bugey, des TER Lyon - Genève en cas de travaux ou de perturbations d'exploitation n'est pas mis en place.
Thor Navigator Wrote:BravoAlpha Wrote:Les 5 minutes qui manquent pour faire les 3h sont due à plusieurs renoncements car coûteux: la bif à 60 à Bourg au lieu de 30 mais avec gros remaniement des voies et la double voie à Nurieux sur 3-4km qui aurait permis des croisements en vitesse. Mais quelques minutes pourraient être gagnées avec des relèvements de vitesse entre la bif de Mâcon et Bourg et dans la plaine avant Genève.
- Il y aura toujours la possibilité dans le futur de faire le "shunt" de Ceyzeriat: un tunnel de 1,5 km pour raccourcir le trajet entre Ceyzeriat et Villereversure
Le passage à 60 à Bourg était relativement peu coûteux dans la configuration prévue à l'origine, à savoir par emprunt des voies Saint-Amour au niveau de la gare ; l'argument invoqué à l'époque de la gêne apportée au trafic Fret était franchement discutable car dans tous les cas la cisaille des voies était inévitable (dans le budget alloué) et moins pénalisante à 60 qu'à 30 ; les trains s'arrêtant en gare étaitent peu nombreux et on pouvait pour ces derniers utiliser l'itinéraire à 30 via les voies Mâcon, vu que l'accès de/vers la VU devait être conservé depuis les voies A,B,C (une adaptation minimale, réalisée dans la configuration actuelle, pour raccorder les voies Mâcon suffisait donc pour établir cette fonctionnalité) ; depuis, les ayatollah sécuritaires ont encore sévi... la vitesse en sortie de la voie 1 Saint-Amour ayant été abaissée de 60 à 40, pour "mise en conformité avec les référentiels actuel " (le projet Haut-Bugey n'y est pour rien... au niveau technique s'entend et la signalisation actuelle existait depuis des décennies, sans poser de problème). Merci pour le trafic Fret et les relations voyageurs avec la ligne du Revermont !
La DV allongée de la zone de Nurieux n'apportait qu'un gain de temps marginal aux sillons rapides montés sans arrêt à Bourg (ni à Nurieux) mais aurait joué favorablement sur l'exploitation. Pour réaliser un véritable croisement actif, la longueur envisagée était hélas insuffisante. Le shunt de Ceyzeriat n'a pas été retenu dans le projet déclaré d'utilité publique (qui est la référence pour l'ensemble des acteurs et fixe l'objectif de performance associé au projet). Le temps de parcours cible visé était sans ce shunt. Idem pour le relèvement de vitesse entre Pont de Veyle et Bourg, envisagé de longue date (dès la mise en service de la LGV SE) mais jamais réalisé (comme le remplacement du BMU d'ailleurs). Les réaliser par la suite aura un coût qui s'ajoutera à celui du projet aujourd'hui achevé (on change donc de périmètre).
D'autres évolutions de fonctionnalités ont joué un rôle dans la diminution des performances : réductions de VL en ligne (impact à la marge mais impact tout de même), choix du MOA de se passer de la petite sous-sta 1,5 kV en retenant la configuration déraisonnable de la section commutable en cuvette, en pleine gare (haute) de Bellegarde (après avoir tenté en vain d'imposer des voies commutables en gare haute, ce qui aurait imposé l'arrêt général et était difficilement compatible avec le profil en long retenu), signalisation "parapluie" retenue dans le sens impair du fait de la pente (le rouge cli présenté en amont de la gare pour toute réception sur signal de sortie fermé). Mais le facteur principal expliquant la non atteinte du temps de parcours cible, c'est l'introduction par RFF, pour une durée d'abord fixée puis devenue (par sa volonté) indéterminée, des provisions pour travaux sur la LGV SE. Pratiquement au même moment, RFF a répondu à la SNCF et aux CFF (qui l'interrogeaient sur la tenue du temps de parcours cible, ayant quelque crainte à ce sujet) en confirmant un temps de parcours de 3h... avec un arrêt à Bellegarde. C'était pour le moins imprudent, voire même inconséquent vu l'évolution du contexte !
MOULIN-DE-CHARIX Les routes sous l'action du département
Des travaux conséquents ont été engagés pour sécuriser le carrefour de la 84 et de la RD55B.
L'aménagement des routes, et leur sécurisation sont un souci permanent des élus, et plus encore pour les conseillers généraux en charge des routes départementales.
Au lendemain de son élection, Jean Déguerry, l'élu du canton avait procédé, en compagnie des locaux, à un tour de sa zone pour connaître les besoins de chacun.
Les premières réflexions commencent à se concrétiser.
Ainsi la jonction entre la départementale 1084 et D55B qui relie le Moulin de Charix à Lalleyriat est bientôt terminée.
D'un coût de 40 000 E environ, comprenant l'acquisition des 2 600 m² de terrain, les travaux ont entièrement été réalisés par les services départementaux. La sécurisation de ce carrefour est le maître mot. Légèrement déporté avec l'existant, il permet une meilleure visibilité des automobilistes venant de Saint Germain de Joux, mais aussi ceux voulant se rendre en direction de Nantua. Démarrant lentement, le transport scolaire, utilisera ce croisement en attendant que le passage à niveau des Neyrolles soit à nouveau utilisable pour ce service. Car comme le souligne Jean Déguerry, de nouvelles études départementales donnent la possibilité d'un réaménagement durable permettant aux bus de l'emprunter. Ce dossier est toutefois en attente d'une aide financière de RFF.
Dans un canton où le tourisme est important, les routes peuvent aider à son développement. La 1084 devant bénéficier prochainement d'une couche d'enrobé, le conseiller général avait proposé qu'une piste cyclable lui soit associée entre Les Neyrolles et le Moulin de Charix, quitte à en diminuer légèrement les zones de dépassement. Cette réflexion n'a toutefois pas été suivie par les élus de la CCLN (communauté de communes du lac de Nantua), ceux-ci selon lui étant déjà engagés dans la réfection des Glacières de Sylans.
Enfin la passerelle ''de la petite route de Port'' est aussi un dossier suivi par le conseil général. L'étude concernant sa réfection est achevée. Très proche de la voie, RFF demande actuellement une somme exorbitante environ 500 000 E pour se garantir des risques techniques liés aux travaux.
Dans un département où le tourisme est un important, son association à la programmation des travaux à déboucher dernièrement à la mise en place d'un schéma directeur. En attendant les coups de pouce de RFF, les aménagements se poursuivent pour sécuriser nos routes. Qui pourrait s'en plaindre ?
|SAINT-GERMAIN-DE-JOUX | Poursuite du renouveau du village en 2013
C'est dans une salle des fêtes comble que le maire Gilles Thomasset a présenté les voeux de la commune aux San-Germinois samedi dernier.
On notait dans l'assistance la présence de nombreux élus du secteur dont celle de Guy Larmanjat, vice-président du Conseil Général, et de Michel De Souza, président de la Communauté de Communes du Pays Bellegardien.
[...]
Enfin, l'édile ne désespère toujours pas de la mise en place d'une liaison TER entre Nantua et Bellegarde-sur-Valserine afin de renforcer l'attractivité de Saint-Germain-de-Joux.
CFG 2012 : Bellegarde et CCPB sur la même longueur d'onde
Les modifications intervenues dans le mode répartition de la compensation financière genevoise n'en finissent pas de provoquer des réactions.
Le point de vue de la ville de Bellegarde et de la communauté de communes.
Ajoint aux finances de la Ville de Bellegarde, Yves Rethouze a plus que quiconque conscience de l'importance pour le budget communal du versement de la compensation financière genevoise : « Versée au budget fonctionnement, cette somme est ensuite reportée en investissement. D'un montant de presque 2 millions, elle intégrera les 5,2 millions d'investissement que nous avons prévus en 2013. » Un budget serait sinon réduit d'autant, ce qui correspond grosso modo aux travaux de la rue Bertola et à la dernière tranche de valorisation des berges du Rhône !
Cette somme (dite des 60% de la CFG qui reviennent aux communes) est toutefois inférieure à ce que Bellegarde aurait pu espérer : « Nous perdons 100000E par rapport à l'an dernier, et cela malgré le fait que le nombre de nos frontaliers soit passé de 989 en 2011 à 1122 en 2012. A cela, deux raisons : l'entrée en vigueur de la règle 100% frontaliers, moins avantageuse que celle qui précédemment intégrait un paramètre fiscal, et l'élargissement du bénéfice de la CFG a un plus grand nombre de communes... »
Mieux aurait valu aider Bellegarde à accueillir les frontaliers lointains
Là-dessus, Yves Réthouze n'est pas tout à fait d'accord : « Les frontaliers de Nantua ou d'Oyonnax viennent prendre le train à Bellegarde, utilisent les parkings et les infrastructures bellegardiennes, il aurait été plus intelligent de nous verser leur part pour que nous améliorions leurs conditions d'accueil... » L'adjoint est par ailleurs convaincu que le département aurait tout intérêt à œuvrer vraiment à l'amélioration routière Bellegarde-Pays de Gex, « avant que notre ville ne redevienne tristement célèbre pour les encombrements routiers récurrents et pénalisants... » Pour lui, la répartition de la CFG au nombre de frontaliers n'a de sens que si elle correspond à des réels besoins d'investissement : « Plutôt que de donner 5000E à Montluel ou Saint-Vulbas, mieux vaudrait optimiser ces fonds pour des projets communs de grande envergure ! » Concernant la part des 40% que le département est censé investir sur le territoire bellegardien, Yves Réthouze considère anormal qu'on y inclue le projet de collège de centre-ville (200000E provisionnés) : « Ce n'est pas à la CFG de financer ces équipements. Les frontaliers ne sont pas les seuls responsables, loin de là, de l'augmentation du nombre d'élèves dans les collèges... Le conseil général a augmenté sa fiscalité propre, il doit s'en servir pour assumer ses compétences historiques ! » Une opinion partagée par le président de la communauté de communes Michel De Souza.
Affectation des 40% : injustice fiscale pour Michel de Souza
Si pour ce dernier, l'ouverture des 60% de la CFG à la totalité du département n'est pas critiquable, le président est plus nuancé dans l'utilisation prévue par le département des 40% : Le département a aidé au paiement, sur les fonds genevois, pendant 4 ou 5 ans, de la nouvelle gare de Bellegarde. Après échéance, le bassin a perdu ces sommes qu'il aurait aimé conserver : ce n'est pas le cas, elles partent désormais pour le tram de Saint-Genis et le bus à haut niveau de service de Ferney ; ça, je peux le comprendre, ça me paraît normal. Ce qui l'est moins, à mon sens, c'est qu'on affecte de l'argent CFG à la réalisation de collèges et de travaux d'eau et d'assainissement dans les communes : les contribuables paient des impôts pour ça, cet argent vient en déduction de ce que notre territoire aurait dû toucher, à savoir 2,2 à 2,3 ME au lieu des actuels 1,1ME. Certes, nous sommes moins impactés que le pays de Gex, qui perd à ce petit jeu pas loin de 4 ME, mais cela reste malgré tout une injustice fiscale ! »
Attention, fragile !
A Yves Réthouze la conclusion sur ces histoires de CFG : « Nous aurions intérêt à tous nous entendre, à repenser nos modes de financement et de fonctionnement afin d'éviter les saupoudrages au profit des grands projets qui feront vraiment avancer le pays... avant que Bercy ne mette un jour le nez dans nos affaires et que nous nous retrouvions avec plus rien. Cette histoire de CFG est fragile, n'allons pas tout casser, une partie non négligeable du devenir de nos collectivités en dépend... »
Michel Perraud pour le projet d'agglomération
Le maire d'Oyonnax et conseiller général, Michel Perraud, fête en 2013 ses trente ans d'engagement dans la vie publique. Le maire d'Oyonnax et conseiller général, Michel Perraud, fête en 2013 ses trente ans d'engagement dans la vie publique.
Michel Perraud, maire de la cité des plastiques, a récemment présenté ses voeux, à Valexpo, devant quelque six cents personnes.
[...]
TER sur la ligne des Carpates
Autre thématique majeure abordée, celle de la grande agglomération du haut-Bugey. « Je souhaite adresser un message de rassemblement.
Oyonnax, seule, ne peut tout. Nous avons besoin les uns des autres. J'exprime mon vœu d'une grande intercommunalité, pour donner de la lisibilité à nos administrés, donner de la cohérence à nos choix et nos actions, peser sur nos grands voisins. » Un poids qui passe par le maintien de la ligne TER Saint-Claude/Bourg-en-Bresse via Oyonnax et le développement de ces mêmes TER sur la ligne des Carpates.
« C'est nécessaire pour conforter la hausse du nombre de frontaliers résidant dans notre vallée, gage de ressources nouvelles, comme la compensation financière genevoise, par exemple. »
Thor Navigator Wrote:Petite précision :
le gain procuré par l'itinéraire du Haut-Bugey (avec le projet actuel) est d'environ 20 minutes, à desserte identique, et sans contraintes d'insertion dans le graphique. En pratique, on devrait avoir un gain moyen de la même valeur, compte tenu qu'il faudra croiser sur la VU et cisailler (i.e. traverser à niveau) l'itinéraire principal Fret en gare de Bourg en Bresse (axe Dijon-Modane), même si un A/R TGV direct Paris-Genève (en 3h00) pourrait être créé à cette occasion.
L'exploitation de la relation Paris-Genève sera plus délicate via l'itinéraire du Haut-Bugey que via l'existant, s'apparentant un peu à la desserte Paris-Lausanne actuelle. Les contraintes d'exploitation seront en effet assez nombreuses :
- insertion à Mâcon sur la ligne TGV Paris-Lyon et desserte de Mâcon TGV (qu'il faut bien maintenir et contribue à l'économie de la desserte),
- cisaillement en gare de Bourg (à 30 km/h dans le projet actuel),
- VU de Bourg à Bellegarde,
- block manuel de Longeray à La Plaine (remplacement prévu à terme mais non encore budgété),
- VU à l'entrée à Genève (depuis la réalisation de la liaison Cornavin-Cointrin),
- 2 voies à quai utilisables à Genève Cornavin pour l'ensemble du trafic Genève-France, hors navettes Genève-La Plaine (Bellegarde).
TN
skytrain Wrote:Petite question : j'ai cru comprendre que les missions Chambéry allaient assurer l'arrêt à Bourg en Bresse afin de permettre une meilleure performance des temps de parcours sur les missions Paris - Genève.
Deux points :
Au vu des fonctionnalités que tu as décrite en gare de Bourg (plutôt mauvaise) est ce que la suppression de l'arrêt à BOURG fait gagner tant de temps que cela? (mieux que 5 mins?)
On dégrade très sensiblement le temps de parcours vers Chambéry en passant par la bif de Mâcon plutôt que par Grenay ?
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