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izgood Wrote:Bonjour
La TCP a été formellement enterré Mardi dernier à Bruxelles.....
izgood Wrote:La TCP a été formellement enterrée Mardi dernier à Bruxelles.....
dyonisos Wrote:Je crois que tu en a compris l'idée, Jérôme. S'il avait un retournement de majorité au CR Aquitaine, ce projet retournerait pour longtemps dans les cartons... à moins d'un exploit du lobby aragonais, bien entendu...
Train Oloron-Bedous : RFF confirme le lancement des travaux fin 2013
Lors d'une conférence de presse ce matin à Bordeaux, les responsables régionaux de Réseau ferré de France (RFF) ont confirmé le lancement des travaux de rénovation de la ligne ferroviaire Oloron-Bedous à la fin de l'année de 2013.
Ce chantier de 117 millions d'euros, financé par le conseil régional d'Aquitaine, vise à rouvrir la ligne aux voyageurs à la fin de l'année 2015. RFF a précisé ce matin que les trains de la future ligne pourront faire des haltes à Bidos et Lurbe Saint-Christau.
Avant le lancement du chantier, une enquête publique sera menée ce printemps. Les travaux porteront ensuite sur 28 ponts, 46 ouvrages hydrauliques, 7 tunnels et 27 passages à niveau.
C'est en tout cas ce que pressent la presse aragonaise, dans un article publié lundi dans les pages du Diario del Alto Aragón. Elle souligne que depuis 2003, si 150 camions en moyenne empruntent le tunnel, ce trafic de poids lourds a augmenté de 83 % en dix ans [En fait cela veut dire juste qu'il avait 85 camions qui passaient le Somport il y a dix ans], quand celui des véhicules légers a progressé de 11 %. "Plus de 2,5 millions de tonnes de marchandises" pourraient ainsi transiter par le fret, si la ligne rouvrait. L'intérêt touristique, avec les stations de sport d'hiver de Canfranc, Candachù ou Formigal est également souligné.
Réseau Ferré de France présente un projet de réouverture des circulations ferroviaires de voyageurs entre Oloron-Sainte-Marie et Bedous dans la vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques), pour un montant de 100 millions d’euros financés par la Région Aquitaine. Cette ligne de 24,5 km constituait autrefois une section de
la liaison transpyrénéenne Pau – Canfranc, passant par le tunnel du Somport.
Le projet nécessite la création de trois haltes, la remise à niveau complète de cette ancienne voie et de ses ouvrages d’art, la suppression ou l’aménagement des passages à niveau, et la protection de la voie contre le risque de chutes de blocs. Les principaux enjeux environnementaux concernent la protection des eaux et des milieux naturels.
Placé sous maîtrise d’ouvrage de Réseau ferré de France (RFF), le projet consiste à réhabiliter la liaison ferroviaire de voyageurs située entre les communes d’Oloron-Sainte-Marie et Bedous (Pyrénées-Atlantiques) au sud-ouest de Pau, sur un tronçon de voie unique de 24,5 km de long antérieurement électrifié.
Il participera au désenclavement de la vallée d’Aspe.
Son tracé appartient à l’ancien axe ferroviaire international établi entre Pau et Canfranc (Espagne) qui, long de 93 km et achevé en 1928, a transporté :
- jusqu’en 1970, des voyageurs et du fret, sur la section comprise entre Bedous et Canfranc après la frontière ;
- jusqu’en 1980, des voyageurs et du fret, sur le tronçon circulant d’Oloron-Sainte-Marie à Bedous ;
- jusqu’en 1985, du fret, sur ce même parcours.
La section comprise entre Pau et Oloron-Sainte-Marie a été remise en service en 2010 pour les voyageurs, sur la base de huit trajets allers-retours par jour (TER), le reste de la ligne étant desservi par des autocars jusqu’à Canfranc.
Le projet a vocation d’aménagement du territoire et est entièrement financé par la Région Aquitaine sur fonds propres en investissement et en fonctionnement (exploitation, maintenance). Le coût global du projet présenté est estimé à 100,43M€ (janvier 2010). Sur un montant de 89,538M€ de travaux, 1,8M€ sont
consacrés aux mesures environnementales soit environ 2%.
Les travaux de remise à niveau de la voie et des ouvrages de la ligne Oloron-Sainte-Marie – Bedous comprennent :
- la rénovation complète de la voie, de sa plate-forme, des ouvrages hydrauliques et des ouvrages en terre (remblais, déblais) ;
- le traitement du risque de chutes de blocs ;
- le remplacement d’ouvrages d’art et d’ouvrages métalliques (pont-rails, tabliers et gardes-corps) ;
- la rénovation des murs de soutènement et de six tunnels ;
- l’aménagement des vingt-sept passages à niveau (PN) et la création de trois haltes, à Bidos, Lurbe-Saint-Christau, et Bedous.
Sur les vingt-sept passages à niveau de la ligne :
- dix seront supprimés (dont deux seront dénivelés) ;
- seize seront automatisés ;
- un sera maintenu à usage piéton.
Les travaux seront réalisés de jour, en dehors des week-ends et des jours fériés, de fin 2013 à fin 2015 pour une mise en service prévue fin 2015.
Quatre trajets allers-retours desserviront la ligne entre Oloron et Bedous et deux trajets allers-retours supplémentaires par jour en heures de pointe seront programmés entre Oloron et Bidos.
En tenant compte de la déclivité et des rayons de courbure de la ligne, les rames afficheront une vitesse maximale de 90 km/h.
Le projet ne prévoit pas d’activité de fret, mais le gabarit ferroviaire retenu est compatible avec la reprise de ce type de trafic.
Le dossier comporte une pièce intitulée « évaluation socio-économique », qui présente les mêmes qualités que l’étude d’impact. Elle démontre l’absence de rentabilité du projet, dans un contexte de substitution de l’offre routière sur Oloron – Bedous par une offre ferroviaire là où la liaison Oloron – Bedous – Canfranc, actuellement assurée par car, affiche un remplissage moyen de cinq passagers (l’étude de trafic évalue la future fréquentation à une moyenne d’environ une dizaine de passagers par train).
Le bénéfice actualisé net (BAN) à l’année 2014 est négatif à hauteur d’environ -200 M€, supporté par la Région Aquitaine en ses deux qualités d’autorité organisatrice des transports et de gestionnaire d’infrastructure. Pour les clients du ferroviaire, les tiers (externalités liées à la sécurité routière, la pollution, le bruit) et l’État, le BAN est en revanche légèrement positif.
Pour les mêmes raisons liées à la faible fréquentation, l’évaluation des consommations énergétiques conduit à un bilan carbone positif sur cinquante ans d’exploitation d’un total de 470 t équivalent carbone évitées. Ce calcul ne tient pas compte de la phase travaux.
Devant le grand nombre de participants, le président de l’association Georges Manaut a considéré qu’il s’agissait déjà d’un succès. " Il s’agit avant tout de lutter contre ce projet fou qui va plomber les réserves de la région ", a déclaré Georges Manaut. Les membres de l’association ne manquent pas d’arguments.
Thor Navigator Wrote:Les inquiétudes sur la dévalorisation foncière des riverains d'Oloron - Bedous, ça s'apparente presque à un mur du çon du Canard... Ce que je trouve plus inquiétant, c'est que personne en dehors des nimbyistes ne mette en avant le coût incompréhensible du projet... pour une VU non électrifiée sur une plate-forme existante, qui ne nécessite pas une reconstruction des OA, à qq. exceptions près (pas majeures il me semble). Quant à la pertinence socio-économique...
Harold92 Wrote:Le maire d'Oloron-Sainte Marie est vice-président de la Région Midi-Pyrénées. Il est en charge des Transports.
Alain Rousset croit en la traversée centrale des Pyrénées
Après la signature par la région Aquitaine et le gouvernement de la province d’Aragon d’un protocole d’accord pour une traversée centrale des Pyrénées, le président (PS) de la région Aquitaine a rappelé sa volonté. « Il nous faut continuer à convaincre et à montrer notre détermination commune, des deux côtés de la frontière, à voir se réaliser ce projet (…) à l’intérêt stratégique pour le développement des relations et des échanges transfrontaliers, a souligné Alain Rousset. Déjà, les avancées sont importantes, puisque la ligne Pau - Canfranc est inscrite au projet de Snit par le gouvernement français et au Pitvi 2012-2024 côté espagnol. Il ne nous reste donc plus qu’à obtenir un soutien financier ferme des États et de l’Europe. Et je ne peux imaginer, au regard des enjeux de cette ligne, que cela ne puisse être le cas. »
Didier 74 Wrote:ville-rail-transports.com, 10 avrilAlain Rousset croit en la traversée centrale des Pyrénées
Après la signature par la région Aquitaine et le gouvernement de la province d’Aragon d’un protocole d’accord pour une traversée centrale des Pyrénées, le président (PS) de la région Aquitaine a rappelé sa volonté. « Il nous faut continuer à convaincre et à montrer notre détermination commune, des deux côtés de la frontière, à voir se réaliser ce projet (…) à l’intérêt stratégique pour le développement des relations et des échanges transfrontaliers, a souligné Alain Rousset. Déjà, les avancées sont importantes, puisque la ligne Pau - Canfranc est inscrite au projet de Snit par le gouvernement français et au Pitvi 2012-2024 côté espagnol. Il ne nous reste donc plus qu’à obtenir un soutien financier ferme des États et de l’Europe. Et je ne peux imaginer, au regard des enjeux de cette ligne, que cela ne puisse être le cas. »
Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Oloron-Bedous : la fin de l'enquête publique approche
La fin de l’enquête publique approche, mais celle-ci suscite toujours des réactions vives et passionnées
La commission d’enquête d’utilité publique de la réouverture de la voie ferrée Oloron-Bedous a tenu sa dernière permanence en mairie d’Oloron, lundi. Mais les partisans ou les opposants peuvent encore déposer leurs avis dans les 7 mairies (sur 10 concernées), aux heures d’ouverture. Ils s’ajouteraient aux quelques 140 avis déjà émis, dont une quarantaine l’ont été ce lundi : le Creloc et le Croc étaient présents, comme des représentants de la Fnaut et de la Dut (1). L’occasion de belles joutes verbales entre « pro » et « anti » réouverture sous les yeux des enquêteurs, et de mettre en lumière quelques éléments du dossier peu connus du grand public.
100 millions d’euros
Un des arguments avancés par le Croc est celui de l’inutilité du projet, qu’ils soulignent en faisant le parallèle avec la ligne de bus actuelle, qui ne transporte selon eux « qu’un ou deux passagers par trajet » (2). Pas de quoi investir plus de 100 millions d’argent public pour si peu, même si le trafic augmentait par la suite. « 10 fois 0 passager, ça fait toujours 0 », ironise un membre du bureau. Et un entrepreneur, riverain de la ligne, leur donne encore du grain à moudre.
Frédéric Cachelou, patron des viviers de Sarrance assure qu’il n’avait « pas d’avis avant de consulter le dossier de RFF pendant des heures », et avant d’y découvrir le déficit d’exploitation prévu de cette ligne, 16,8 millions d’euros/an (chiffres de 2010) « comblés par la Région ».
L’entrepreneur aspois, surtout « sensible au départ à toute éventuelle pollution de l’eau », voit depuis ce projet comme « une aberration totale. Avec tout cet argent, on peut faire beaucoup d’autres choses qui développeraient vraiment la vallée ».
C’est une affaire de point de vue. Eux parlent de « gabegie », les partisans du projet parlent plutôt « d’investissement », de « service public pour les usagers » et de « développement ». On repense à Éric Pétetin (qui a lui-même déposé une observation favorable) quand Jean-Michel Tardan, représentant de la DUT et de la FNAUT dit qu’il faut « sauver la vallée. Veut-on en faire une réserve d’indiens ? Cette décision du Conseil Régional est une chance extraordinaire pour elle et pour les usagers du service public ».
« Romantisme »
« Vous ne passerez jamais de marchandises sur cette ligne », le titille un membre du Croc, « vous ne voulez pas dépenser autant pour 3 passagers ? » « Bien sûr que si, la ligne est prévue pour le fret, et il en sera de même jusqu’à Canfranc. Et ce n’est pas dépenser, mais investir… » « Vous êtes dans le romantisme », s’agace Bernard Bonnave, du Croc. « Je comprends que vous êtes installés prés de la voie » lui rétorque Jean-Michel Tardan...
Le courant ne passera pas entre eux. Mais un jour, il alimentera le train, « les caténaires seront prévus à cet effet », assure un enquêteur en réponse à ceux qui se désolent que le train roulera d’abord au diesel.
Au rang des idées reçues, on apprend aussi que le train ne remplacera pas le bus, qui devrait être maintenu en vallée d’Aspe. Et qu’aucun camion ne montera dessus, mais que les marchandises transportées le seront en vrac, comme le maïs béarnais qui va à Canfranc en camion pour être transvasé en silo puis chargé sur un train.
(1) Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc, Contre la Réouverture Oloron Canfranc, Défense des Usagers des Transports, Fédération Nationale des Associations des Usagers des Transports.
(2) en réalité, une cinquantaine/jour, NDLR.
Ligne Oloron-Bedous : pro et anti se sont manifestés
Les personnes concernées par le projet de reprise de la circulation des trains entre Oloron et Bedous, prévue fin 2015 ou en 2016, avaient jusqu'à hier pour déposer leur contribution à l'enquête publique (1).
Les adeptes de la copie rendue à la dernière minute ont donc afflué ce lundi après-midi (5 nouveaux "avis" en 2 heures). Et en mairie d'Oloron, le cahier mis à disposition a recueilli pas moins de 85 contributions en deux mois. Un joli score.
Comme on pouvait s'y attendre, les opposants au projet de réouverture de la voie ont joué de la plume, pour ne pas manquer l'occasion d'influencer les décideurs avant que le projet ne soit définitivement acquis. Mais force est de constater que le train Oloron-Bedous a aussi une bonne équipe de supporters. A vue de nez, les pro se sont autant, voire plus déplacés que les anti, à Oloron, dont le maire, également vice-président de la Région, favorable au projet. Quant à ceux qui ne se prononçaient ni "complètement pour" ni "complètement contre" la réouverture de la ligne, mais qui cherchaient à suggérer des améliorations, ils se comptent sur les doigts d'une demi-main. Bref, la bataille rangée a fait rage.
Du côté des partisans du projet, on retrouve d'abord de nombreuses associations favorables au développement du rail (Code, Sepanso, Créloc, Afac). Certaines pour des raisons environnementales ou parce qu'opposées à la création d'une nouvelle route Pau-Oloron. Mais aussi pas mal de particuliers.
Les raisons le plus souvent invoquées sont "la sécurité" et "le confort" du train par rapport à la voiture ou au car ; le moindre mal écologique (emprise existante du tronçon, peu de pollution malgré une motrice diesel) ; un désenclavement de la vallée d'Aspe et à terme une facilité d'accès vers l'Aragon, bénéfique au développement du tourisme, à la circulation des pèlerins de Saint-Jacques.
Un autre argument revient presque à chaque fois sous la plume des pro-train : l'opportunité de délester la RN 134 d'une partie de ses camions grâce au transport de marchandises, dans la perspective de la jonction avec Saragosse. Mais pour l'instant le projet ferroviaire Oloron-Bedous ne concerne que le transport de voyageurs, comme le précise Réseau ferré de France (RFF) dans sa présentation du projet.
Enfin, un argument patrimonial pointe parfois : "La voie devrait être inscrite au patrimoine national (…), c'est un chantier gigantesque accompli il y a un siècle, des millions de pierres taillées ajustées au millimètre près", note un particulier.
Du côté des opposants, on note surtout l'argument de "l'inutilité" du projet au regard du peu de voyageurs qui empruntent aujourd'hui le bus reliant Oloron à Bedous (5 à 15, selon l'association Croc). Est aussi systématiquement évoqué le "gaspillage d'argent public" (le projet Oloron-Bedous est estimé à quelque 105 millions d'euros), souvent mis en perspective avec des projets routiers jugés prioritaires, comme la déviation des villages traversés par la RN 134. Et un gaspillage d'argent "par ces temps de crise", soulignent nombre d'opposants. Autre argument : le fret n'est pas au cœur du projet. Peu de gens invoquent en revanche des nuisances liées au bruit.
Reste au commissaire-enquêteur de faire la synthèse. Son rapport devrait être rendu public dans un mois.
(1) L'enquête était ouverte en mairie d'Oloron, d'Asasp-Arros, de Bedous, de Bidos, de Gurmençon, de Lurbe et de Sarrance.
Train : les usagers veulent un Pau-Oloron plus rapide
420 usagers empruntent chaque jour la ligne Pau - Oloron. Face aux associations qui demandent que le trajet descende de 38 à 30 minutes, RFF a annoncé d'éventuelles améliorations, mais pas avant 2015.
Le TER reliant Oloron à Pau (et inversement) affiche toujours un très bon taux de ponctualité : 98% des trains arrivent à l'heure ou avec moins de 6 minutes de retard. "C'est un modèle", commente le vice-président de la Région en charge des transports (et donc des trains régionaux) Bernard Uthurry, en introduction du comité de ligne qui s'est tenu hier après-midi à Pau. "Ces 13 derniers jours, il était même à 100 % de ponctualité" affiche glorieusement Philippe Cousinet, de la SNCF.
Malgré cela, les usagers ont tout de même pu se casser le nez en arrivant en gare : en mars dernier, 40 liaisons ont été supprimées sur la ligne, pour cause de grève et d'arbres couchés sur les voies essentiellement.
Mais ce qui semble d'abord préoccuper les associations présentes hier au comité de ligne (Défense des usagers du train, Code Béarn, Creloc, etc.), c'est le temps de trajet. Toujours le même depuis la réfection des voies il y a 2 ans, à savoir 38 minutes pour relier Pau à Oloron, avec haltes à la Croix-du-Prince, Gan, Buzy et Ogeu.
Présent dans l'assistance, le premier adjoint de la Ville de Pau, André Duchateau, interpelle lui aussi Réseau Ferré de France sur ce sujet : "Lors du précédent comité de ligne, vous nous précisiez que la ligne était perfectible au niveau de Buzy (RFF y impose un ralentissement, NDLR). Qu'en est-il ?"
L'abord d'Oloron à 30 km/h seulement
Le responsable RFF, Philippe Gauzence de Lastours, précise que des analyses de sol vont être menées au dernier trimestre 2013. "Dans les 15 mois qui suivent, ce sera résolu" assure-t-il. Autrement dit, en 2015, le train pourrait gagner environ deux minutes sur le trajet.
Autre point noir, l'abord d'Oloron, qui se fait à 30 km/h. "1000 mètres avant l'entrée en gare, c'est trop", souligne un membre de DUT (Défense des usagers du train). Là, la réponse est claire : "On envisage d'étudier une entrée dans Oloron à 60 km/h, mais la question ne sera étudiée et mise en place que lorsque la ligne ira jusqu'à Bedous." Soit pas avant fin 2015, au mieux.
Les associations d'usagers ont également sollicité une nouvelle fois l'utilisation d'un croisement à Buzy, ce qui permettrait de faire circuler deux trains en même temps, un dans chaque sens. "Aucune décision n'est prise aujourd'hui", réplique pour RFF Philippe Gauzence de Lastours, en renvoyant de nouveau le sujet à la prolongation de la ligne vers Bedous, voire Canfranc.
Le président du Creloc (comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc) hausse alors le ton : "Parfois les trains ont du retard, mais arrivent à le rattraper. C'est bien la preuve qu'il n'y a pas de volonté de faire descendre le temps de trajet à 30 minutes !" "C'est vrai, attestent plusieurs usagers". Une remarque à laquelle ni RFF ni la SNCF n'ont vraiment su quoi répliquer.
==> Horaires 2014
Dans le sens Oloron-Pau, les horaires bougeront peu l'an prochain (à 5 minutes près), en semaine. Le dernier train partira cependant à 19h33 au lieu de 19h20 aujourd'hui. Dans le sens Pau-Oloron, aucun changement notable en semaine.
Les trains sont à l’heure sur la ligne Pau-Oloron
Ponctualité, régularité...Tout va presque bien sur la ligne de chemin de fer rénovée qui relie les deux villes. Mais il reste quelques efforts à faire, considère le comité de la ligne Pau-Oloron, réuni mardi à Pau.
Rénovée en 2011, la ligne de chemin de fer entre Pau et Oloron a un taux de ponctualité de 98%.
Le Conseil régional par le biais de son vice-président oloronais, Bernard Uthurry, a réuni le comité de la ligne Pau-Oloron mardi au complexe de la République de Pau, en présence de la SNCF, qui fait rouler les 16 trains tous les jours, et de RFF, chargé des rails et des infrastructures. De rares usagers avaient pris place dans l’assemblée. Les bancs étaient surtout garnis d’une vingtaine d’élus et d’associations, venus rencontrer directement des interlocuteurs précieux mais… bordelais donc éloignés.
Globalement, le Conseil régional qui finance de façon conséquente (214M€ en 2013) les trains express régionaux est satisfait de cette ligne qui relie Pau à Oloron en 36 minutes, sans risque de radars ou d’accidents. Elle ne pose pas de problèmes majeurs - il faut dire que sa voie unique rend les choses plus faciles - et les trains sont… à l’heure.
Pour les 13 premiers jours de mai, le taux de ponctualité est de 100%, pour avril 98,4% et pour mars, 96,9%. Mais on compte tout de même 40 trains supprimés depuis le début de l’année sur 423. Grèves, chute d’arbres et autres sont à l’origine de ces couacs. Si le nombre de voyageurs a été multiplié par deux depuis 2002 pour atteindre 420 en moyenne par jour, il a connu un petit recul de 4% depuis janvier a annoncé Philippe Cousinet, cadre à la SNCF.
Voyageur heureux
Rien qui puisse entacher le sentiment heureux de Patrick, usager abonné depuis 13 ans. Ce prof' d’histoire à Barthou habite Asasp-Arros et prend tous les jours le 6h47 à Oloron et repart de Pau à 18h30. Le tout pour 74,50€ par mois. « Je suis très content et la majorité de mes voisins de siège le sont. Il y a parfois du monde mais je trouve toujours une place assise. On est parti de tellement loin sur cette voie ! »
Les mouches du coche étaient à chercher ailleurs. André Duchateau, adjoint au maire de Pau, s’est fait l’écho d’usagers se plaignant d’un temps de parcours parfois anormalement allongé. Mais aussi Michel Bernos, maire de Jurançon, très réservé sur la sécurité et l’entretien de la voie sur sa commune.
Philippe Gauzence de Lastours, directeur adjoint de RFF Aquitaine, a reconnu un problème au niveau du frontis de Bel Air en raison d’une instabilité du terrain (comme à Coarraze d’ailleurs) et a promis des études dans les mois à venir.
Quant à la vitesse de 30 km/h à l’arrivée en gare de Buzy et Oloron, « il n’y aura pas d’amélioration importante tant qu’on n’envisagera pas de prolongement au-delà de Bedous. »
Pour Jurançon, un problème de proximité de fibre optique et de ligne à 63000 volts gêne la pose de clôture. Quant à l’entretien des abords, il faudra encore quelques années, avant que l’entreprise mandatée pour toute l’Aquitaine n’arrive jusqu’aux broussailles de Jurançon.
De la liaison jusqu’à Canfranc, il en a beaucoup été question hier soir même si ce n’était pas l’objet de la réunion organisée à Pau. Bernard Uthurry, fervent partisan de cet axe ferroviaire, indiqué que « si le projet est bon jusqu’à Oloron, il sera bon jusqu’à Bedous et Canfranc pour qu’on puisse relier Bordeaux à Saragosse. D’ailleurs, plusieurs opérateurs montrent de l’intérêt pour la gestion de cette ligne, cela veut dire qu’il sera rentable ».
Par ailleurs, l’association BAP analysera le rapport de l’étude réalisée par monsieur Reynaud, sur la ligne, lors de son assemblée générale qui se déroule jeudi soir à Pau. Enfin, après Martine Lignières-Cassou, la Sepanso 64 a fait part de sa contribution à l’enquête d’utilité publique organisée dernièrement pour la reprise de la circulation sur la voie de chemin de fer Oloron-Bedous qui s’est terminée ce lundi. Pour elle, tout est bon dans la Pau-Canfranc.
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