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par willemijns » 20 Nov 2012 22:28
viadi Wrote:Le dézonage en Ile de France entre totalement dans ce sujet!!
par viadi » 20 Nov 2012 22:42
par willemijns » 20 Nov 2012 23:14
viadi Wrote:Alors que même à un tarif "raisonnable" la solution de transport public sera toujours plus avantageuse que la voiture.
faire des transport à la carte reste à la limite de l'impossible vu le délire organisationnel à prévoir de chaque individu.par Didier 74 » 21 Nov 2012 17:12
Faut-il augmenter les tarifs des transports publics pour les maintenir à niveau ?
Dans un rapport publié le 20 novembre 2012 formulant 20 pistes pour réformer le système des transports français, l'Institut Montaigne suggère entre autres, de mieux faire connaître le réel coût du transport public et d'augmenter la contribution des usagers. Jusqu'où, sans les dissuader de prendre ou de reprendre leur voiture ?
Voilà qui apporte de l'eau au moulin des élus du transport mais aussi des opérateurs qui, par la voix de l'Union des transports publics (UTP), avaient avancé cette idée lors du salon européen de la Mobilité en juin 2012 à Paris : "Il nous semble que la tarification pourrait être un peu différente, il faut réfléchir à l'évolution des tarifs et à l'échelle des tarifs suivant les catégories sociales et catégories d'âge", avançait alors prudemment Michel Bleitrach, son président et ex-dirigeant de Keolis [vidéo].
L'Institut Montaigne, ce laboratoire d'idées créé en 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne, enfonce le clou et préconise pour assurer la remise à niveau et le développement des transports collectifs, d'"accroître la contribution des usagers - lesquels ne connaissent pas le coût réel du transport public - "tout en veillant à l'acceptabilité des prix".
Autrement dit, si les prix des tickets et abonnements augmentent trop, le risque c'est de voir les clients des transports publics prendre le volant (ou covoiturer) pour leurs déplacements quotidiens, notamment sur les trajets domicile-travail. Ce qui serait contre-productif dans la lutte contre la pollution ou l'engorgement urbain.
Aujourd'hui, la part payée par les usagers oscille entre 20 et 50% selon les agglomérations et ce "taux de couverture" des dépenses par les recettes commerciales ne cesse de se dégrader, baissant de 10% dans les grandes agglomérations depuis 2011 alors que le nombre de voyages a augmenté de 40% en parallèle", selon le rapport du think tank.
Aujourd'hui, la principale source de financement des transports c'est le versement transport acquittée par les entreprises de plus de neuf salariés; il réprésente 2% maximum de leur masse salariale. Pas question de l'augmenter, s'alarme le Medef qui ne dit en revanche pas "non" à un VT "interstitiel" imposé aux entreprises implantées en dehors des périmètres de transport urbain mais dont le salariés utilisent les transports pour aller travailler. Selon une récente étude du Groupement des autorités organisatrices de transport (Gart), un VT interstitiel à 0,6% rapporterait 450 millions par an, et près du double si le taux est de 1%.
Dégradés à cause des contraintes financières
"Longtemps très performant, le système français peine à s'adapter aux besoins nouveaux et risque de se dégrader rapidement, notamment sous le poids de la contrainte financière", souligne l'Institut Montaigne en préambule du rapport.
Coordonné par l'ancien secrétaire d’État aux Transports François Goulard, député et président du Morbihan, ses auteurs avancent une vingtaine de pistes de réforme dont certaines visent à assurer aux transports publics des ressources pérennes. Parmi elles, "sanctuariser un budget pluriannuel dédié à la maintenance et à la modernisation des infrastructures", "concentrer l'effort sur les déplacements du quotidien" (domicile-travail), "investir dans la régénération et la désaturation du réseau en Ile-de-France".
Au chapitre de l'organisation institutionnelle, les auteurs du rapport suggèrent de "donner aux régions la responsabilité de tous les transports dans leur périmètre et d’optimiser les modes avec des appels d'offres multimodaux".
Ils préconisent aussi un transfert de responsabilité de la gestion de certaines lignes TET (Trains d'équilibre du territoire) vers les régions.
Solution en passe d'être testée en Picardie qui a justement signé un accord en ce sens avec l’État mi-novembre.
La future augmentation du billet senior de la SNCB interpelle
On sait que les navetteurs grognent après l'annonce de la Société Nationale des Chemins de Fer de supprimer toute une série de trains jugés peu rentables car peu fréquentés. Et voilà que les seniors montent à leur tour au créneau : ils protestent contre la nouvelle augmentation du prix du billet de train.
Le billet de train senior est un billet aller-retour qui permet aux plus de 65 ans de voyager à prix réduit partout dans le pays après 9 heures du matin. Pour l’instant, ce titre de transport coûte 5,30€ car, en 2012, son prix est passé de 5,10€ à 5,30€. Mais il est question d’augmenter encore cette somme et de la porter à 6€, soit une hausse de 13,2%.
Selon Jacques Mabille, le porte-parole de la commission seniors de la Fédération Wallonie-Bruxelles, " cette augmentation va encore grever un peu plus le budget de seniors qui bénéficient d’une retraite leur rapportant entre 700 et 900€ par mois. Cela va bien sûr réduire les sorties de ces personnes pour rendre visite, par exemple, à la famille ou aux amis. Ce qui va avoir une grosse influence sur la vie sociale de ces seniors. "
Pour Nathalie Piérard, porte-parole de la SNCB, " le billet aller-retour senior, même au prix de 6€ est toujours un tarif très bon marché. Pour n’importe quelle destination en Belgique, il reste moins cher que l’avantage accordé aux personnes bénéficiant du tarif OMNIO. De plus, si l’on regarde chez nos voisins, le billet senior belge reste l’un des moins chers en Europe. "
par Didier 74 » 23 Nov 2012 0:14
Les transports publics, un bien de première nécessité ?
La Région capitale propose la création d'un groupe de travail avec des parlementaires franciliens et le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) pour que les transports publics soient reconnus comme un bien de première nécessité et donc assujettis à la TVA à 5% et non à 10%.
"Nous allons monter un groupe de travail pour faire reconnaître les transports comme bien de première nécessité", a déclaré Jean-Paul Huchon, président du conseil régional, lors de la séance plénière du 22 novembre 2012.
Aujourd'hui, les transports sont taxés à 7% et devraient passer à 10% au 1er janvier 2014 dans le cadre de la réforme de la TVA annoncée par le gouvernement.
Rappelant que les députés ont adopté une augmentation du versement transport de 0,1% en Ile-de-France "à l'unanimité", Jean-Paul Huchon a jugé qu'il "serait dommageable que cela serve uniquement à compenser la hausse de la TVA".
Le groupe de travail proposé aurait à se pencher "sur une définition des transports du quotidien pour arriver devant Bercy avec un projet bien ficelé, une définition juridique qui tient la route et un argumentaire", précise l'entourage de J.P Huchon.
Passe navigo à tarif unique ?
"Le combat continue pour le tarif unique (du Passe Navigo, ndlr) qui nous rassemble dans la majorité" régionale de gauche, a ajouté le président de région. La mise en place de ce passe unique en 2013 est incertaine, faute d'avoir une augmentation suffisante du versement transport pour le financer.
La mesure avait fait l'objet d'un accord entre le PS et le groupe EELV fin 2011, juste avant le vote du budget. Elle avait été toutefois conditionnée à une hausse de recettes du versement transport (VT) auquel les entreprises sont assujetties. Or le VT n'a été augmenté que de 0,1% par les députés, insuffisamment pour le financer.
Les cartes de réduc de la SNCF ont la cote avec les jeunes
Lancée le 25 septembre 2012, la nouvelle gamme de cartes de réduction de la SNCF compte déjà 600000 clients.
Lancées le 25 septembre 2012, les cinq nouvelles cartes* de réduction de la SNCF destinées au moins de 27 ans semblent avoir fait le " buzz" auprès des jeunes. Avec un tarif d’appel à 50 euros pour les 500000 premiers acheteurs, le transporteur tire un premier bilan positif. De sa démarche. "Devant ce succès, nous avons décidé de remettre en vente notre offre auprès de 100000 clients supplémentaires. Au total, 600000 nouvelles cartes se sont donc écoulées en deux mois", résume le communiqué de presse du groupe. Parmi les prochaines nouveautés : un accès à la carte jeune, qui propose des réductions allant de 25% à 60%, jusqu’à la veille de ses 28 ans et ce dès le 20 décembre prochain.
* Enfant+, Jeune 12-17, Jeune 18-27, Week-end et Senior+
par Didier 74 » 28 Nov 2012 11:49
Strasbourg [Document] Une motion contre les tarifs TGV de la SNCF
Le conseil municipal de Strasbourg a adopté à l’unanimité une motion prise à l’initiative de la sénatrice Fabienne Keller « pour une desserte ferroviaire à grande vitesse de Strasbourg accessible à tous ».
Cette démarche fait suite à l’annonce de l’interruption, le 9 décembre prochain, des liaisons idTGV, ces TGV low-cost qui circulent entre Strasbourg et Paris.
« Nous, élus du Conseil municipal, rappelons l’engagement politique et financier sans faille qu’a été celui de la ville de Strasbourg, de la Communauté urbaine de Strasbourg, du conseil général du Bas-Rhin et de la région Alsace aux côtés de RFF, de la SNCF et de l’ensemble des collectivités de l’axe TGV-Est… »
Ceci posé, les élus demandent à la SNCF de revenir sur sa décision de suppression des id-TGV et remettent en cause plus généralement la politique tarifaire de l’entreprise nationale : « Les tarifs excessifs pratiqués aujourd’hui par la SNCF ont un effet d’éviction pour une grande partie des habitants de notre agglomération et amènent au retour l’usage de la voiture entre Strasbourg et Paris, ce qui est écologiquement inefficace ».
par Didier 74 » 03 Déc 2012 22:55
Train plus d'offres à tarif réduit mais une augmentation générale des prix des billets
Invité sur BFMTV lundi 3 décembre, Guillaume Pépy, le président de la SNCF, a annoncé que les tarifs des billets de train devraient augmenter au 1er janvier prochain. Il souhaite, toutefois, aider les Français à mieux voyager, en multipliant les offres à tarif réduit.
"La SNCF doit aider les Français à voyager moins cher pendant la crise", a martelé le président de l'entreprise ferroviaire. "Ce que je veux, c'est faire des petits prix", a-t-il assuré, tout en indiquant que les tarifs devraient augmenter l'an prochain, dans la limite de l'inflation (+1,9%).
Dans cette optique, les TGV low-cost, annoncés en juin dernier, devraient voir le jour "fin mars-début avril". Comme indiqué dernièrement, ces rames à bas coût seront proposées à partir de 25? l'aller simple. Les trains partiront des gares de banlieue, comme Marne-la-Vallée, à destination, de Marseille ou Lyon, par exemple.
Pour arriver à ce tarif, la compagnie ferroviaire rentabilisera le taux de remplissage de ses trains. Une capacité de 20% supplémentaire sera mise en place, permettant de transporter davantage de voyageurs.
Du côté des services, la voiture-bar disparaîtra et un seul bagage gratuit sera autorisé. Les billets se commanderont via internet, et ne seront pas remboursables.
par Didier 74 » 05 Déc 2012 19:20
TVA : hausse et refonte des taux à compter de 2014 votées à l'Assemblée
L'Assemblée nationale a voté mercredi des hausses de TVA et une refonte des trois taux existants à compter de 2014, qui vont contribuer au financement des 20 milliards d'euros du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, dans le cadre du projet de budget rectificatif 2012.
PS et radicaux de gauche ont voté pour, les écologistes se sont abstenus et les députés UMP, R-UMP, UDI mais aussi Front de Gauche ont voté contre cet amendement gouvernemental, qui doit rapporter plus de 6 milliards d'euros en 2014. Le taux normal de TVA passera au 1er janvier 2014 de 19,6% à 20% et le taux intermédiaire de 7% à 10%, tandis que le taux réduit baissera de 5,5% à 5%.
par Didier 74 » 10 Déc 2012 17:26
TVA à 10% : l'Union des transports publics demande le taux réduit
Adopté le 5 décembre 2012 à l'Assemblée pour financer le crédit d'impôt accordé aux entreprises, le relèvement de deux des trois taux de TVA dont celui sur les tarifs de transport est critiqué par l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) qui demande le retour au taux réduit à 5%. Le taux de la TVA sur les transports de voyageurs doit passer en 2014 de 7 à 10%.
En 2014, soit deux ans deux après le passage du taux de la TVA sur les transports publics de 5,5 à 7%, la fiscalité sur les billets de trains, d'autocars, métros, bus, tramways, aura doublé.
Dénoncée par le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) et la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) qui demandent que les transports publics bénéficient du taux réduit à 5% (comme les biens de première nécessité), cette nouvelle hausse de la TVA dont le principe a été adopté le 5 décembre 2012 par les députés, fait aussi réagir l'Union des transports publics (UTP) : "Une augmentation du taux de TVA pourrait indirectement fragiliser l'équilibre des transports publics en France", juge l'organisme professionnel qui regroupe les opérateurs de transport urbain et ferroviaire (Veolia Transdev, Keolis, la SNCF, la RATP, les réseaux indépendants d'Agir, CarPostal et Vectalia).
L'UTP demande elle aussi un taux réduit pour les transports publics pour permettre aux collectivités locales - ce sont elles qui financent leur développement et subventionnent leur fonctionnement - d'augmenter la contribution de l'usager quand il achète son billet. Autrement dit, il vaut mieux augmenter le prix des titres de transport plutôt que de les taxer davantage, considère l'UTP.
Car l'équilibre économique du secteur est fragile et les leviers pour que les collectivités puissent continuer à développer l'offre afin de faciliter le report de la voiture vers les transports collectifs sont plutôt à chercher du côté des nouvelles ressources (versement transport interstitiel*, plus grande part du prix du billet payée par l'usager), plutôt que du côté d'un taux de TVA à 10%, juge l'UTP.
Pour rappel, le passage en 2011 du taux de TVA de 5,5% à 7% sur les transports collectifs a coûté 84 millions d'euros aux autorités organisatrices, selon les estimations du Gart.
* Le versement transport interstitel est une taxe à laquelle côtiseraient les entreprises de plus de 9 salariés (comme pour le VT classique) implantées dans des zones hors du périmètre de transport urbain, mais dont les salariés bénéficient de services de transport public pour se rendre sur leur lieu de travail.
par Didier 74 » 10 Déc 2012 18:59
Déi Lénk pour des transports gratuits
Déi Lénk se fait l'apôtre de la mobilité et des transports publics. Le parti a décidé de mettre la pression en revendiquant une politique plus cohérente au niveau de la Grande Région.
Plus écolos que les verts, les membres de la Gauche pensent qu'il est temps d'aller plus loin en matière de mobilité et d'harmonisation des tarifs.
Demeurant à Sarrelouis, et siégeant au Bundestag à Berlin dans la fraction Die Linke, Thomas Lutze a des atomes crochus avec déi Lénk dont il était samedi l'invité dans le cadre d'un échange de vues sur les systèmes de transport de part et d'autre de la Moselle.
Cet échange ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe, voici déjà une dizaine d'années que les Luxembourgeois et leurs confrères allemands se retrouvent pour voir comment ça marche et parfois ça ne roule pas du tout correctement. Le but du jeu, on l'aura compris, est que chacun de part et d'autre de la frontière ne reste pas isolé dans son coin. «On parle d'Europe sans frontières, on nous gave de l'expression "système unique", mais cette grande Europe est toujours faite d'un tas de disparités. En Allemagne, en France, en Belgique, il y a des tonnes d'argent qui sont jetées par les fenêtres pour surélever les quais. Il s'agissait de favoriser l'accessibilité. Ce qui est bien. Ce qui est une avancée. Sauf que chaque pays a suivi ses propres standards. Et que la personne à mobilité réduite selon qu'elle se trouve à Bruxelles, Sarrebruck ou Trèves va se trouver face à une configuration différente», s'irrite Thomas Lutze.
Le député allemand s'en prend également à une durée jugée exagérée des trajets pour parcourir de petites distances. «Il n'y a pas eu le moindre progrès. Et c'est une énorme lacune alors que l'on affirme que les trains sont une réelle alternative à la circulation automobile et doivent trouver de nouveaux critères de performance pour attirer une nouvelle clientèle», dit-il encore. Le public est en droit de râler. Faute d'harmonisation dans la Grande Région, le prix du billet est à géométrie variable. Sur deux parcours qui sont d'une longueur à peu près similaire, le billet Metz-Luxembourg revient en gros à 120 euros par mois, alors que l'usager qui emprunte la ligne Trèves-Luxembourg ne doit sortir de sa poche «que» 79 euros. «Il serait temps de s'attaquer à ce genre de disparité», conclut Thomas Lutze.
Plus cher en janvier ?
La perche est tendue pour Frank Jost qui rappelle que dans son programme déi Lénk prône la gratuité des transports publics. «Pour les personnes démunies ou d'un certain âge, c'est le seul moyen de locomotion», rappelle-t-il en tirant un coup de chapeau à l'initiative de Differdange qui a lancé le Diffbus et à Esch-sur-Alzette qui a mis sur roues un City Bus. Il observe au passage que la Communauté de transports, créée il y a six ans, a fait dans l'ensemble plutôt un bon travail. Qu'elle s'est enrichie d'un site internet qui fournit de multiples explications, mais que malheureusement celui-ci ne prend pas en compte les besoins des navetteurs de la Grande Région.
Ces mêmes navetteurs, au même titre que tous les usagers des bus, risquent d'avoir bientôt une mauvaise surprise. Alors qu'aucune annonce officielle n'a transpiré, John Rossi est formel, le prix du ticket de bus va bientôt décoller.
«C'est simple, le ministre Frieden a besoin de trouver six millions pour faire des économies. Il va les faire sur les usagers», assène-t-il. À l'en croire, le ticket, valable pour deux heures et coûtant jusqu'à maintenant 1,50 euro, va être majoré. Il aurait été également question dans les hautes sphères d'instaurer différentes zones tarifaires et le prix du ticket dit de jour (4 euros) pourrait lui aussi changer.
Comme de bien entendu, déi Lénk est contre ce genre de dispositions. À moins de les assouplir, par exemple, en augmentant la validité du ticket de deux heures pour en faire un ticket valide pour toute une journée.
«On veut rendre les transports publics plus attractifs, mais d'un autre côté on veut augmenter les tarifs. C'est plutôt paradoxal. On veut qu'il y ait moins de voitures sur les routes. Avec de telles décisions, c'est raté, on va droit dans le mur», s'exclame John Rossi qui demande qu'on prenne davantage en compte l'impact écologique.
«Pas compliqué, on met tout dans la balance avec, d'un côté, ce qu'il faut payer pour assurer un transport à bas prix et, de l'autre, tout ce qu'on peut en retirer au niveau de l'environnement et d'une qualité de vie dans la capitale ou dans les grosses localités.»
Pour déi Lénk, il n'y a pas photo!
par Didier 74 » 17 Déc 2012 14:43
Fabienne Keller refuse qu’une infrastructure financée par tous soit réservée aux plus aisés
La sénatrice UMP du Bas-Rhin s’insurge toujours contre la fin des iDTGV, « qui permettaient de prendre le TGV Est à prix raisonnable ». « L’enjeu est bien l’accessibilité du train à grande vitesse au plus grand nombre, et notamment aux étudiants, personnes âgées ou en difficulté économique. Alors même que l’Etat et les collectivités ont largement cofinancé le TGV, il n’est pas acceptable que l’infrastructure financée par tous soit réservée aux plus aisés », écrit Fabienne Keller, dans un communiqué. Elle souligne aussi l’enjeu écologique, le train devenant économiquement inaccessible, « d’autres modes de transport plus polluant comme la voiture individuelle se développeront ».
par Didier 74 » 20 Déc 2012 17:25
SNCF. Un accord avec les militaires
Le ministre de la Défense et le président de la SNCF ont signé le 10 décembre à la gare Montparnasse une nouvelle convention quinquennale relative au transport ferroviaire du personnel du ministère de la Défense et de la gendarmerie. À cette occasion, ils ont dévoilé une nouvelle carte de circulation militaire sécurisée qui sera déployée en 2013, en remplacement des cartes papier.
Paris-Marseille pour 1,50€. Si vous êtes salarié de la SNCF, c’est possible
Dans le train, le week-end de Noël ressemble à celui du 15 août. Le convoi est bondé, il fait trop chaud et votre billet vaut de l'or. La foule et la chaleur, personne n'y échappe. Le prix, en revanche, n'est pas le même pour tous. Les salariés de la SNCF bénéficient de tarifs préférentiels qui font pâlir d'envie les autres voyageurs. Mais à entendre les cheminots, ces avantages - parfois qualifiés de "privilèges" - sont mérités. Deux salariés de la SNCF ont accepté, à condition de demeurer parfaitement anonymes, d'expliquer pourquoi et dans quelles conditions ils bénéficient de billets de train à un tarif (très) préférentiel.
Stéphane (le prénom a été changé) ne part pas souvent en voyage. Ce Parisien se rend parfois chez ses parents, dans le sud de la France. A l'occasion, il emmène ses enfants. Pour un Paris-Marseille, cet été, Stéphane a déboursé 1,5€. En première. Il a choisi sa place, "dans le sens de la marche et dans la partie basse de la voiture, car le haut bouge un peu trop et me donne la nausée", témoigne-t-il. Cadre de la SNCF, Stéphane bénéficie d'une carte qui lui permet de voyager en première classe en ne payant que le prix de la réservation, 1,50€ en période creuse, 8,60€ pendant les heures pleines, 18€ pour une couchette. Lorsque le train ne nécessite pas de réservation, le trajet est gratuit.
Carmillon. Romane (ce n'est pas son prénom non plus) est salariée de la SNCF dans une ville de la moitié nord de la France. Elle utilise régulièrement l'avantage que lui confère son employeur, aussi bien pour se rendre chez ses parents, qui vivent à plusieurs centaines de kilomètres, que pour retrouver des amis. Comme Stéphane, elle ne paie que la réservation, de 1,50€ à 18€ selon les trains, mais en seconde. Et grâce à la carte Carmillon, octroyée à chaque cheminot, elle dispose également de huit "dispenses de réservation" par an, qui lui permettent de voyager gratuitement.
Chères familles. Les avantages en nature ne bénéficient pas seulement aux quelque 150000 salariés de la SNCF, mais également à leurs familles. Les conjoints et pacsés, comme les enfants mineurs des cheminots, ainsi que les majeurs le temps de leurs études, ne paient que 10% de leurs billets. Les parents et grands-parents du cheminot, mais aussi les parents et grands-parents du conjoint ou pacsé bénéficient pour leur part de quatre voyages gratuits par an qui, en pratique, correspondent donc à deux aller-retours.
Stéphane et Romane - qui ne se connaissent pas - expliquent volontiers la genèse de ces avantages. "Nous acceptons de travailler loin de chez nous. Le contrat de travail comporte une 'clause de mobilité' qui nous oblige à accepter une mutation dans n'importe quelle région de France", indique Romane. Les tarifs avantageux ont été institués dès la fondation de la compagnie ferroviaire, dans les années 1930, de façon à atténuer les effets de l'éloignement. Aujourd'hui, reconnaît la jeune femme, les mutations lointaines et arbitraires sont devenues plus rares. "Autrefois, les cheminots bougeaient plus qu'aujourd'hui. Mais avec l'ouverture du marché ferroviaire à la concurrence, on peut s'attendre à de nouvelles mutations", poursuit la salariée.
Fantasmes. Les deux cheminots, le cadre et l'exécutante, ont accepté de parler de ces avantages alors que la plupart de leurs collègues, pas plus que les syndicats, rechignent à aborder ce sujet. Malgré les risques qu'ils encourent (ils n'ont pas le droit de parler aux journalistes), Romane et Stéphane souhaitent"mettre fin aux fantasmes qui circulent". Non, assurent-ils, "la prime de charbon n'existe pas". Cet avantage en nature était conféré avant 1974 aux chauffeurs de train qui passaient leur journée à recharger les machines à vapeur. Non, les cheminots ne bénéficient pas d'une "prime d'absence de prime", dont la description circule sur certains mails que l'on s'envoie complaisamment les jours de grève.
En outre, ajoutent, en utilisant presque les mêmes mots, les deux salariés, "la plupart des cheminots n'utilisent pas les avantages qui leur sont conférés". Si Romane est une adepte des week-ends passés à l'autre bout de la France, Stéphane se montre beaucoup plus casanier. "L'un de mes collègues ne se déplace qu'en voiture, même pour partir en vacances en famille, alors qu'il pourrait faire des économies appréciables", lâche Romane. Pour les deux cheminots, ces voyages quasiment gratuits s'apparentent à tous les avantages dont bénéficient les salariés d'une entreprise, privée ou publique. Et de citer, pêle-mêle, les billets d'avion à prix préférentiels du personnel aérien (et qu'Air France est en train de remettre en cause), les longues vacances des enseignants, les avantages fiscaux des journalistes... "Nous n'avons aucun autre avantage, et notamment pas de mutuelle", dit Stéphane. Sa collègue n'est pas tout à fait d'accord. "Nous avons une sécurité sociale particulière et une caisse de retraite séparée, qui n'est pas forcément plus avantageuse mais qui génère pas mal de fantasmes", précise Romane.
En cette fin décembre, pour rejoindre sa famille, Romane va utiliser son "privilège". Mais, aucun voyageur ne peut l'ignorer, la veille de la grande fête chrétienne, les trains sont complets. La cheminote n'est pas parvenue à trouver un billet en seconde. Elle a dû se procurer une première, dont le tarif est, pour les non-cadres, fixé au kilomètre. Au lieu d'un aller à 1,50€, Romane débourse un peu plus de 60€. "Mais c'est du vol !", s'exclame-t-on pour se moquer d'elle. La cheminote sourit, puis précise qu'elle sera, comme à chacun de ses voyages, "volontaire à bord". En cas de retard, elle enfilera un brassard et aidera son collègue contrôleur à répondre aux questions des passagers.
par capelanbrest » 21 Déc 2012 8:15
Didier 74 Wrote:laviedurail.com, 20 décembreSNCF. Un accord avec les militaires
Le ministre de la Défense et le président de la SNCF ont signé le 10 décembre à la gare Montparnasse une nouvelle convention quinquennale relative au transport ferroviaire du personnel du ministère de la Défense et de la gendarmerie. À cette occasion, ils ont dévoilé une nouvelle carte de circulation militaire sécurisée qui sera déployée en 2013, en remplacement des cartes papier.
Source http://laviedurail.com/011-15349-SNCF.% ... m=facebook
par Didier 74 » 23 Déc 2012 16:56
Transport des militaires: évolution de la convention entre le ministère de la Défense et la SNCF
Mise en place d’une nouvelle carte de circulation sécurisée
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Guillaume Pepy, président de SNCF ont signé lundi 10 décembre à la gare Montparnasse, les avenants à la convention relative au transport ferroviaire du personnel du ministère de la Défense et de la gendarmerie nationale. À cette occasion, ils ont dévoilé la mise en place d’une nouvelle carte de circulation militaire sécurisée.
Ces avenants portent sur la modernisation de la carte de circulation des militaires. Une carte à puce sécurisée, dévoilée à cette occasion, sera ainsi déployée en 2013 en remplacement des cartes papier. Un portail internet dédié au ministère de la Défense, en cours d’expérimentation, permettra à terme au ministère d’acheter directement les billets professionnels des militaires. L’ensemble du dispositif, carte à puce et portail dédié, contribuera à une meilleure sécurisation de la carte militaire.
Par ailleurs, une carte de circulation temporaire sera délivrée aux familles de militaires blessés en opérations extérieures et hospitalisés en France. Celle-ci leur permettra de bénéficier d’une réduction pour se rendre sur le lieu d’hospitalisation de leur proche. Cette carte témoigne de l’engagement de SNCF et du ministère de la Défense en faveur des militaires blessés.
Le marché conclu entre le ministère et SNCF couvre la période 2012-2016 et a été signé dans un contexte budgétaire contraint. Il maintient le dispositif permettant à tous les militaires de bénéficier, pour l’ensemble des trajets qu’ils réalisent sur le réseau ferroviaire national, d’une réduction de 75% par rapport au plein tarif normal et d’une réduction de 75% sur le tarif Pro pour les trains à réservation obligatoire.
Ce dispositif est la contrepartie de l'exigence statutaire de disponibilité des militaires qui ne leur permet pas de choisir le lieu et l'exercice de leurs fonctions, ou de négocier des contreparties financières dans le cadre d'un contrat de travail en cas de mobilité professionnelle imposée.
Depuis 2010, les ayants-droits de militaires décédés en opération extérieure gardent (sous certaines conditions de situation matrimoniale et d'âge) le droit à la réduction du militaire.
Elle est également accordée aux militaires blessés en opération extérieure et placés en position de non-activité (congé de longue maladie et congé de longue durée pour maladie).
par Didier 74 » 11 Jan 2013 21:01
SNCF : vers une hausse très supérieure à l'inflation pour les billets TGV
Les prix des billets de TGV et des trains Intercités augmenteront en moyenne de 2,3% le 24 janvier, un niveau nettement supérieur à l'inflation, ont affirmé vendredi soir plusieurs médias, en précisant qu'il s'agirait de la seule augmentation de l'année.
Interrogée par l'AFP, la SNCF n'a pas confirmé l'information, se limitant à affirmer que "la majoration tarifaire n'était pas encore arbitrée". Les tarifs de la SNCF sont soumis à l'arbitrage final du gouvernement.
Cette hausse "va permettre à la SNCF d'augmenter cette année ses investissements malgré la crise", selon RTL.
Deux milliards et demi d'euros sont programmés, soit 400 millions de plus que l'an dernier, pour financer notamment les rénovations de gares et les achats de nouveaux trains, selon la radio.
Selon le Figaro.fr, qui rapporte également l'augmentation de 2,3% pour les TGV et les Intercités, "les tarifs Prem's et les abonnements Forfaits LGV ne seront pas majorés".
Les prix des billets de TGV et de trains interrégionaux avaient augmenté de 3,2% début 2012. Il faudra sans doute prévoir une augmentation de 3% au 1er janvier 2014 due à l'augmentation prévue à cette date de la TVA dans les transports publics, une mesure qui doit toutefois être votée au parlement.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, avait rappelé début décembre qu'il y a, chaque année, une hausse du prix des billets de trains "qui représente à peu près l'inflation". "La décision n'est pas prise, c'est au gouvernement de la prendre mais l'inflation c'est de l'ordre de 1,9%", avait-il estimé.
"Nos voyageurs sont des voyageurs malins, chaque année ils achètent plutôt des produits moins chers et le résultat c'est que le prix moyen du billet n'augmente pas de 1,9%", avait-il ajouté, interrogé par BFMTV.
En 2012, l'inflation hors tabac s'est établie à 1,2%, selon les chiffres de l'Insee publiés jeudi.
par Didier 74 » 13 Jan 2013 13:05
TGV, Intercités et TER : les billets vont augmenter en moyenne de 2,3%
Le 24 janvier, les tarifs des TGV, des trains Intercités et des TER vont augmenter en moyenne de 2,3%.
Les tarifs des TGV, des trains Intercités et des TER vont augmenter le 24 janvier en moyenne de 2,3%, soit près du double de l’inflation, a annoncé dimanche la SNCF en précisant qu’elle engageait un programme d’investissements sans précédent de 2,6 milliards d’euros.
L’exploitant historique du réseau ferroviaire français a décidé de dépenser 500 millions d’euros de plus qu’en 2012 pour améliorer et développer les services pour les voyageurs. La priorité sera l’amélioration de la qualité de service rendu aux voyageurs, grâce à de nouveaux trains, des gares rénovées et un service à bord plus étendu, a-t-il souligné.
Pour faire face à cette augmentation très importante des investissements, certains tarifs évolueront en 2013, a justifié la SNCF. Les abonnements Fréquence (TGV et Intercités), les abonnements régionaux ainsi que le tarif de base Loisirs 2e classe sont également concernés par cette hausse de 2,3%, a précisé l’exploitant, qui a aussi prévu une augmentation limitée à 2% pour le Forfait sur Intercités.
Un gel des prix pour certains tarifs
En revanche, il a décidé de geler pour 2013 un certain nombre de tarifs comme les abonnements Forfait sur TGV, les réservations pour les abonnements Forfait et Étudiants, Elèves et Apprentis. Gel également en 2013 pour tous les clients Loisirs et Longue distance (plus de quatre heures de trajet) des tarifs Prem’s, des prix des cartes de réduction et des tarifs sur les liaisons entre le nord-est de la France et les stations balnéaires (Lille-Marseille, Lille-Nice, Strasbourg-Nice et Metz-Marseille).
En parallèle, la SNCF prévoit d’augmenter de 20% le volume des billets à petit prix grâce à sa politique d’offres promotionnelles sur TGV (Prem’s) et Intercités (100% Eco et Mini-groupe), à l’élargissement de l’offre IDTVG vers Quimper et au lancement au premier semestre du TGV Eco.
La SNCF attend la livraison de 15 rames TGV neuves
En ce qui concerne les investissements, la SNCF attend la livraison de 15 rames TGV neuves et de 30 rames équipées d’un nouvel aménagement intérieur. Ces 45 rames représentent 10% du parc TGV. Elle prévoit aussi de rénover 15 rames Intercités. Pour les régions, elle devrait également réceptionner en 2013 10 tram-trains ainsi que 38 rames Regiolis et les premières rames Regio2N.
Quelque 309 millions d’euros vont par ailleurs être dépensés par sa branche Gares&Connexions pour rénover les gares de Toulon, Lille-Europe, Orléans, Tours, Montpellier, Dijon et les gares d’Austerlitz et de Lyon à Paris. Côté services, la SNCF a mis en place un service de restauration ambulante dans les TGV Paris-Lille dès janvier. Elle prévoit de lancer des services et commerces en gare (centre d’affaires à Bordeaux, crèche à Castres) et de créer le billet sur téléphone mobile pour plus de 1 000 destinations en France et à l’international.
SNCF : le prix du trajet entre Lyon et Paris va augmenter de deux euros
Les tarifs vont en moyenne augmenter de 2,3%
La SNCF a indiqué ce dimanche la hausse de ces tarifs à partir du 24 janvier prochain.
Cette augmentation, liée à la hausse de l'inflation, s'élève à 2,3%. C'est un peu moins qu'en 2012 où les prix avaient du faire face à une hausse de 3,2%. Selon le JDD, les TGV tout comme les TER sont concernés par ces changements de tarifs. Il faudra par exemple débourser en moyenne deux euros de plus pour effectuer la liaison entre Lyon et Paris en TGV. Pour compenser cette augmentation des tarifs, la SNCF a également indiqué qu'elle mettrait prochainement en place de nouvelles offres promotionnelles à l'exemple du TGV Eco qui offrirait chaque année un million de billets à moins de 25 euros.
La SNCF augmente ses prix plus que l'inflation, pour investir
Prendre un TGV, un train Intercités ou un TER coûtera 2,3% plus cher en moyenne à compter du 24 janvier, une hausse de prix quasi double de l'inflation que la SNCF justifie par un "programme d'investissements sans précédent" de 2,6 milliards d'euros.
Outre les billets TGV, Intercités et TER, l'exploitant historique du réseau ferroviaire français a décidé une augmentation du même ordre pour les abonnements Fréquence (TGV et Intercités) et régionaux, tandis que la hausse du Forfait sur Intercités sera "limitée à 2%".
Raison invoquée : la SNCF compte notamment dépenser 500 millions d'euros de plus en 2013 par rapport à l'an dernier "pour améliorer et développer les services pour les voyageurs".
La hausse annoncée dimanche est inférieure à celle de 3,2% du début 2012. Mais cette dernière était pour près de moitié imputable au relèvement d'un point et demi de la TVA dans le cadre du plan de rigueur du gouvernement de l'époque. Son solde collait à l'inflation attendue pour 2012.
Cette année, elle dépasse largement la hausse des prix à la consommation enregistrée finalement l'an dernier (1,2% hors tabac) et à celle prévue par le gouvernement pour 2013 (1,8%).
Et il faut s'attendre à une augmentation supplémentaire de 3% des tarifs au 1er janvier 2014, à cause de la nouvelle hausse prévue à cette date de la TVA dans les transports publics, qui doit toutefois encore être adoptée au Parlement.
A partir du 24 janvier, un billet TGV Paris-Lille, Paris-Nantes ou Paris-Nice coûtera 1 euro de plus, un Paris-Bordeaux, Paris-Lyon ou Paris-Strasbourg sera deux euros plus cher. Sur Intercités, il faudra débourser un euro de plus pour un Paris-Clermont ou un Marseille-Toulouse.
Pour tenter de rendre la nouvelle plus digeste, la SNCF a gelé pour 2013 un certain nombre de tarifs comme les abonnements Forfait sur TGV, les réservations pour les abonnements Forfait et Étudiants, Élèves et Apprentis.
Gares rénovées et nouveaux services
Gel également pour tous les clients Loisirs et Longue distance (plus de quatre heures de trajet) des tarifs Prem's, des prix des cartes de réduction et des tarifs sur les liaisons entre le nord-est de la France et les stations balnéaires (Lille-Marseille, Lille-Nice, Strasbourg-Nice et Metz-Marseille).
La SNCF prévoit aussi d'accroître de 20% le volume des billets à petit prix grâce à ses offres promotionnelles sur TGV (Prem's) et Intercités (100% Eco et Mini-groupe), à l'élargissement de l'offre IDTGV vers Quimper et au lancement au premier semestre du TGV Eco.
En contrepartie des tarifs majorés, les voyageurs vont pouvoir prendre place dans des rames TGV neuves (15 rames livrées en 2013) ou rénovées (30 rames), ce qui représente au total 10% du parc TGV, ainsi que dans quinze rames Intercités rénovées.
Elle devrait également réceptionner 10 tram-trains ainsi que 38 rames Regiolis et les premières rames Regio2N, équipements achetés dans le cadre d'une commande totale de 350 rames financée par les collectivités régionales.
Quelque 309 millions d'euros vont par ailleurs être dépensés par sa branche Gares&Connexions pour rénover les gares de Toulon, Lille-Europe, Orléans, Tours, Montpellier, Avignon, Amiens, Besançon-Viotte, Dijon et les gares parisiennes d'Austerlitz et de Lyon.
De plus, la SNCF prévoit de lancer des services et commerces en gare (centre d'affaires à Bordeaux, crèche à Castres) et de créer le billet sur téléphone mobile pour plus de 1.000 destinations en France et à l'international. Et elle propose depuis janvier une restauration ambulante dans les TGV Paris-Lille.
La priorité sera "l'amélioration de la qualité de service rendu aux voyageurs, grâce à de nouveaux trains, des gares rénovées et un service à bord plus étendu", assure l'entreprise, fréquemment épinglée sur ces questions.
par François » 13 Jan 2013 15:44
ledauphine.com Wrote:L’exploitant historique du réseau ferroviaire français a décidé de dépenser 500 millions d’euros de plus qu’en 2012 pour améliorer et développer les services pour les voyageurs. La priorité sera l’amélioration de la qualité de service rendu aux voyageurs, grâce à de nouveaux trains, des gares rénovées et un service à bord plus étendu, a-t-il souligné.
par Thor Navigator » 13 Jan 2013 19:39
par François » 13 Jan 2013 20:00
Thor Navigator Wrote:Pour l'acquisition des trains, une partie importante est financée sur fonds propres (la totalité du parc GL, mais aussi 50% du parc Transilien par exemple).
Thor Navigator Wrote:Ce qui n'interdit pas une lecture critique des évolutions tarifaires bien évidemment (le fait que nombre d'articles se contentent de reprendre les arguments pré-machés des services de communication est hélas peu nouveau, même dans la presse nationale).
par Thor Navigator » 13 Jan 2013 20:38
Pour les trains idf, les amortissements de ces matériels sont facturés au Stif. S'il y a un achat direct par la SNCF, elle répercute l'amortissement sur son AOT.
Pour les trains GL seul le cas des TET peut être considéré comme en partie acheté sur fond propre, pour les TGV, l'activité étant économiquement rentable, il est normal que la SNCF renouvelle parfois son parc.
par François » 13 Jan 2013 21:23
Thor Navigator Wrote:Sur le premier point, l'amortissement relève d'une logique comptable
Thor Navigator Wrote:On ne peut pas d'un côté lui demander de fonctionner sans contributions externes dans un contexte de péages d'infra croissants (en contribuant de surcroît au financement d'une partie du réseau hors de son périmètre strict et à celui des TET) et expliquer de l'autre que c'est un non-sujet...
Thor Navigator Wrote:Si l'"actionnaire" unique valide de telles évolutions, c'est qu'il les approuve sans réserve...
par Thor Navigator » 13 Jan 2013 21:32
l'activité de l'EF SNCF est rentable et dégage des bénéfices. Ces bénéficient doivent servir pour le renouvellement des moyens de production. C'est le BABA de l'économie. Si cela n'était pas le cas, on comprendrait que la SNCF soit dans l'obligation d'augmenter les tarifs, y compris pour payer les péages...
par Didier 74 » 15 Jan 2013 10:05
Augmentation du prix du train : l'AVUC dénonce la méthode "en douce" de la SNCF
La SNCF confirme une augmentation du prix du train de 2,3% le 24 janvier, au Mans, l'AVUC dénonce la manière de faire et les défaillances de l'entreprise nationale
A partir du 24 janvier, un billet TGV Paris-Lille, Paris-Nantes ou Paris-Nice coûtera 1 euro de plus. Tous les trains sont concernés par cette augmentation, au moment où le service connaît une dégradation certaine. Que ne contestent, ni RFF le gestionnaire de l'infrastructure, ni la SNCF qui fait rouler les trains. La principale raison, des travaux rendus urgents par des décennies de sous investissement et d'absence de volonté politique de développer le transport ferroviaire. Auxquels il faut ajouter une lutte sans merci entre la SNCF et RFF. La SNCF qui ne s'est jamais remise d'être dépossédée des rails au profit de RFF, et RFF qui veut faire la preuve de sa meilleure organisation en massifiant des chantiers de renouvellement des voies, qui ont nécessairement des conséquences sur la circulation des trains.
Cette augmentation touchera les billets mais aussi les abonnements Fréquence (TGV et Intercités) et régionaux, tandis que la hausse du Forfait Intercités sera "limitée à 2%".
Raison invoquée : la SNCF compte notamment dépenser 500 millions d'euros de plus en 2013 par rapport à l'an dernier "pour améliorer et développer les services pour les voyageurs". A partir du 24 janvier, un billet TGV Paris V-Nantes ou Paris-Nice coûtera 1 euro de plus.
Des usagers... usés
Pour l'AVUC, cette augmentation du prix du billet de train est annoncé "en douce", l'actualité au Mali et le mariage pour tous accaparent les médias, et intervient au pire moment. "Les trains supprimés, les trains en retard, les horaires inadaptés aux contraintes des voyageurs, les guichets de vente et d'accueil au ralenti, les fermetures des petites gares", l'AVUC dresse un constat sévère des carences de la SNCF et souligne les conséquences pour les clients, surcoûts financiers en termes de gardes d'enfants, de frais de transports de remplacement, tensions familiales, difficultés avec les employeurs, déclassement ou perte d'emploi, et stress permanent.
Selon les chiffres de l'AVUC, en cinq ans le prix du billet de train aurait augmenté de 14%, sans jamais de compensation pour les clients au titre de la dégradation du service, avec l'impression pour l'association de défense des voyageurs d'être traités plus comme des vaches à lait que comme des clients !
Tarifs SNCF : l'avenir du ferroviaire n'est pas assuré
La SNCF vient d'annoncer une hausse de 2,3 % de ses tarifs qu'elle justifie par un programme d'investissement important au service des voyageurs. Cette hausse va toucher l'ensemble des offres TGV, TER et Intercités.
Il est évident qu’une hausse des tarifs doit impliquer aujourd’hui une remise à niveau très rapide de la qualité de service, qui ne peut se limiter à des problèmes de ponctualité ou d’état d’entretien du matériel : la FNAUT constate des réductions de services pour les TER (en particulier des transferts sur route incitant les usagers à reprendre leur voiture), les trains Intercités d’équilibre du territoire (TET), souvent supprimés à cause de travaux (et dont les tarifs ont déjà augmenté à l’été 2012) et que ce phénomène apparaît aussi pour les TGV sur des relations transversales mais aussi radiales.
Il est indispensable d’augmenter fortement le rapport qualité / prix du train.
La FNAUT demande, comme elle l'a déjà fait l'an dernier, que la SNCF mette en place au plus vite une offre alternative à bas coût :
- un minimum de services ferroviaires Intercités, parallèlement aux lignes à grande vitesse, aux tarifs plus accessibles que le TGV ;
- une offre TGV low cost étendue à l'ensemble des lignes à grande vitesse ;
- une offre TER développée comme alternative crédible à l'automobile ;
- la suppression de la réservation obligatoire sur les « anciens Téoz » qui limite la souplesse d'accessibilité au train pour les voyageurs.
La FNAUT attend ainsi de la SNCF et de RFF des efforts importants d’améliorations du service dans leurs domaines respectifs, mais aussi de l’Etat par la mise en place d’un système de gouvernance ferroviaire plus efficace, réactif et transparent vis-à-vis des usagers.
par Aig » 15 Jan 2013 10:45
Thor Navigator Wrote:En l'état, la marge dégagée n'est pas suffisante pour assurer le renouvellement tout juste engagé du parc de SNCF Voyages.Jusqu'à présent, l'arrivée de nouveaux matériels a permis de développer l'offre et de mettre en service les relations GV se substituant aux dessertes classiques. On a retardé au maximum le renouvellement du parc SE. Les renouvellement massifs (SE puis A) sont à venir, sous réserve que les résultats économiques le permettent... C'était le sens de mon propos précédent. Heureusement que les résultats actuels de SNCF Voyages sont positifs !
par Didier 74 » 17 Jan 2013 13:07
Pendant ce temps-là, la bataille sur les prix continue
Partenaire de la SNCF sur l'offre TGVair, Air France n'en représente pas moins, pour la compagnie ferroviaire, un rival de premier rang pour le transport de voyageurs. Un cadre de la SNCF confirme que la nouvelle offre à bas coût du transporteur aérien, dévoilée début janvier, a été scrupuleusement étudiée. L'opérateur public est d'autant plus vigilant sur ce point que ses propres tarifs sont régulièrement critiqués (ce fut encore le cas pour la hausse de 2,3% en moyenne qui doit s'appliquer le 25 janvier), et que les études internes mettent en évidence une forte sensibilité de la clientèle au prix. En interne, on s'estime toutefois confiant dans la capacité à résister à la concurrence de l'aérien low cost : « Sur la liaison Brest-Paris, easyJet a fini par jeter l'éponge en octobre dernier. » Alors qu'Air France affiche désormais des vols Paris-Marseille à moins de 49 euros, la SNCF devrait répliquer début avril avec son « TGV éco », et des trains à partir de Marne-la-Vallée dès 25 euros.
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