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Arnaud68800 Wrote:Des enquêtes relatives à la fréquentation de la ligne Paris Est - Troyes - Belfort ont l'air d'avoir lieu en ce moment. J'ai pris le 1741 aujourd'hui, et une employée de l'institut de sondage BVA distribuait des questionnaires et comptait les passagers.
Je suppose que le résultat de ces enquêtes conditionne le maintien de la desserte de Belfort par la ligne 4 au terme de la période d'essais de un an et demi qui avait été accordée suite à la mise en service du TGV Rhin-Rhône.
Personnellement, en temps qu'usager régulier de la ligne Paris - Belfort (et du TGV Rhin-Rhône Paris - Mulhouse), je suis plutôt confiant. En terme de fréquentation, Belfort semble rester sans conteste la deuxième gare de la ligne, derrière Troyes. La ligne reste très utilisée par les habitants du Territoire de Belfort, du nord Doubs et du sud Haut-Rhin pour se rendre dans la capitale, et ce sans faire de l'ombre au TGV.
Si l'on supprimerait la desserte de Belfort, les trains rouleraient quasiment à vide après Troyes : Chaumont a un poids relativement faible en termes de montées/descentes, et un AGC suffirait amplement pour desservir Vesoul.
thalys75 Wrote:Bonjour
Merci pour ces informations, je n'ai pas repris la ligne 4 depuis la mise en service de la LGV. Auparavant les trains entre Troyes et Belfort étaient plutot remplis en fin de semaine et parfois assez vides en semaine. Est ce toujours le cas désormais ?
Frédéric
Thor Navigator Wrote:Bonjour,
je suis un peu surpris par la variation du taux de remplissage que tu évoques pour le 1741, à Vesoul. A moins que la compo fut très courte, pour remonter de 15 points, il faut une grosse affluence (c'est la contre pointe certes, mais tout de même). Même si ça correspond à une période de pointe, il était rare avant le RR que le remplissage atteigne 65% entre Vesoul et Lure. Tant mieux pour la desserte si ce fut vraiment le cas ce jour là.
Christian
Rémi Wrote:Alors que, me semble-t-il, la zone a été pour bonne partie traitée en RVB...
Grosses perturbations pour les Intercités entre Paris et Belfort
Le remplacement d’un pont à Arsonval, dans l’Aube, entraîne l’interruption complète de la circulation des trains entre Troyes et Chaumont. La circulation des trains Intercités entre la gare de l’Est et Belfort va être notablement perturbée entre le samedi 25 et le mercredi 29 août. Seuls deux trains par jour feront le parcours complet entre Paris et Belfort, les autres seront remplacés par des cars entre Troyes et Belfort.
Président de l’association pour la modernisation de la ligne 4, le Vésulien Bernard Tournier réagit à cette annonce : «Si le début des travaux de modernisation entrepris pas Réseau ferré de France entre Paris et Chaumont peut être accueilli favorablement, il en va de toute autre manière pour le traitement réservé par la SNCF aux usagers de la ligne 4», dit-il. Il souligne en effet «des journées complètes sans train les 27,28 et 29 aout, des trajets de substitution en bus inadaptés, longs et insupportables, des horaires modifiés et des temps de trajet rallongés lorsque des trains circulent et sont détournés via Chalons en Champagne».
Bernard Tournier note que la ville de Troyes sera inaccessible en train et que les perturbations vont durer jusqu’au 7 octobre. Enfin, il estime que les moyens d’information mis en place par la SNCF sont insuffisants.
Les horaires complets sont disponibles sur http://www.intercites.sncf.com/resource ... chePdf.pdf
Haute-Marne : aucun train ne circule sur l’axe Reims-Dijon et Chaumont-Troyes
Depuis le 25 août et jusqu’au 30 août, les trains ne passent plus par la gare de Chaumont : la pose d’une passerelle (de 110 tonnes quand même) nécessite l’arrêt complet de la circulation ferroviaire. Ce week-end le remplacement d’un pont dans l’Aube entraînait également un arrêt de la circulation. Enfin en début de semaine, RFF devrait remplacer une partie des voies entre Saint-Dizier et Chaumont. Résultat de ces chamboulements : aucun train ne circulera en Haute-Marne sur l’axe Reims-Dijon, pas davantage d’ailleurs que sur l’axe Chaumont-Troyes.
Paris-Bâle : une ligne devenue trop courte
La Paris-Bâle n’a plus que le nom. Ses défenseurs s’insurgent et réclament une réunion avec le comité de suivi.
« Depuis le classement de la Ligne 4 en train d’équilibre du territoire (TET), nous n’avons eu qu’une seule réunion en septembre 2011. Il est plus que nécessaire d’en avoir une autre au plus vite », réclame l’association pour la modernisation du Paris-Bâle. « Depuis le début de l’année, les trains ne vont plus jusqu’à Mulhouse, mais s’arrêtent à Belfort. Nous ne savons pas pourquoi. Et il n’y a pas de correspondance pour Mulhouse. Or c’est bien la ligne Paris-Mulhouse qui a été classée, pas Paris-Belfort », déplore Guy Batlogg, secrétaire de l’association. « Nous avons l’impression que tout est fait pour éloigner les gens de la Ligne 4. »
Avant de rencontrer le comité de suivi, et afin d’étoffer leur dossier concernant le maintien de tous les trains de la ligne, les membres de l’association ont lancé une enquête, par voie de presse, pour connaître les habitudes et recueillir les remarques des utilisateurs. L’enquête a été publiée en Franche-Comté et en Haute-Marne. « La ligne Paris-Mulhouse n’a pas les mêmes usagers que la LGV. Les professionnels prennent le TGV. Les autres regardent le coût. Le TGV partant de Besançon met seulement un quart d’heure de moins que le train partant de Vesoul. Mais la différence de prix est de 30% », note Eric Corradini, trésorier de l’association, qui milite pour que les usagers aient le choix.
Lors de la dernière assemblée générale de l’association, une motion d’actualité a été rédigée. Dans cette dernière, les adhérents réclament la définition de « l’offre de transports TET pour l’après 2013. Ils rappellent qu’une instance de suivi de qualité des TET a été installée le 28 février 2012 et qu’elle devait se réunir avant la fin de l’année ». Dans cette motion, l’association pour la modernisation du Paris-Bâle demande également aux régions Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Alsace, « d’être attentives aux correspondances avec les Intercités ».
L’association se réunira à nouveau à Vesoul le 17 décembre prochain. « Si nous n’avons pas de date fixée à ce moment-là, nous rédigerons une nouvelle demande auprès des autorités compétentes », précise les membres de l’association. « L’État ne respecte pas ses engagements avec le maintien total de cette ligne. »
Nous avons tenté de joindre Intercité sans succès.
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