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viadi Wrote:La "barrière" des 3 heures de trajet pour idTGV est elle due au hasard?
En dessous de cette barrière la concurrence aérienne est tres faible.
viadi Wrote:Quand à Paris Lyon, combien de voyageurs sont au courant que cette offre existe? Tres peu probablement, pas de fiche horaire disponible, pas de visibilité sur le site voyages-sncf.com
TER Bretagne. Des promos bien discrètes....
Le TER, pour les enfants de moins de douze ans, accompagnés par un adulte (payant) c'est gratuit en Bretagne, grâce à «ribambël». C'est tout bénéf' mais pas assez connu...
«J'ai été vraiment surpris quand le contrôleur, au moment de poinçonner les billets, m'a glissé que les enfants auraient pu ne pas payer leur place», témoigne ce jeune papa souriant et dynamique. Sympathique mais gentiment remonté, tout de même, d'avoir dû payer 50 euros pour un aller-retour Saint-Pol-de-Léon - Saint-Brieuc avec ses deux enfants :«Personne ne m'a dit que cette offre existait. J'aurais pu économiser 35 euros !».
Jusqu'à quatre enfants
De fait, pour pouvoir bénéficier des avantages de «ribambël», encore faut-il savoir que le dispositif existe. Ce qui n'a rien d'évident, en raison d'une promotion pour le moins discrète. «En fait, la gamme de produits en "ël" que nous proposons n'a pas vocation à s'adresser à une catégorie plus qu'à une autre», explique Gérard Lahellec, vice-président en charge des transports au Conseil régional. «Notre objectif est que, socialement, chacun trouve son compte en choisissant le produit qui lui convient. Actuël (75% de réduction) est ainsi destiné aux personnes à faibles revenus (RSA), Uzuël aux trajets domicile-travail, tandis que Pelmël offre des réductions aux gens qui peuvent voyager lors des périodes creuses. Quant à ribambël, il permet effectivement à des enfants (jusqu'à quatre) de moins de douze ans de voyager gratuitement avec un adulte payant (qui peut éventuellement bénéficier, lui aussi, d'un tarif réduit), que ce soit un parent, grand-parent, ami ou ami d'ami.»
Dans les gares
Pour cela, il suffit de présenter dans une gare ou une agence SNCF de Bretagne les papiers d'identité du ou des enfants ou le livret de famille. Bref, aucune raison de s'en priver. Seul bémol: «ribambël» ne fonctionne pas les vendredis et dimanches, entre 16h et 19h...
Pratique Sur internet : www.ter-sncf.com Tél. : 0800.880.562 de 7 à 20 h, du lundi au vendredi.
TVA : le Gart réclame un retour au taux réduit pour les transports publics
Suite aux mesures de hausse de TVA annoncées le 6 novembre 2012 par le premier ministre, le taux pour les transports publics va passer de 7 à 10% en 2014. Soit un quasi doublement en deux ans après le passage fin 2011 de 5,5 à 7%. Le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) demande que les transports publics bénéficient du taux réduit à 5%.
"84 millions d'euros au niveau national", c'est ce qu'a coûté aux collectivités locales le passage en 2011 du taux de TVA 5,5 à 7% dans les transports publics, rappelle le Groupement des autorités responsables de transport (Gart), dans un communiqué.
L'association qui représente les élus du transport public réclame le taux réduit de TVA pour les transports publics, c'est-à-dire 5%. Actuellement, ils sont taxés à 7% et vont l'être encore davantage.
"Cette augmentation s'est soldée par un transfert de charge du déficit de l’État vers les collectivités locales (…) contrecarrant la politique tarifaire des autorités organisatrices de transport qui ont dû faire appel à d'autres financements, dont l'emprunt". D'autres collectivités, comme l'Ile de France et une dizaine d'agglomérations avaient opté pour une répercussion de cette hausse sur le prix du ticket, et donc in fine, sur le client.
"Une atteinte au droit au transport"
C'est ce que le Gart souhaite éviter en réclamant le retour au taux réduit de TVA pour les transports publics. Pour les élus des collectivités locales, cette augmentation serait en effet, un mauvais signal envoyé aux usagers du transport public dont un grand nombre sont "des personnes à revenus modestes" et diminuerait l'attractivité des transports publics par rapport à la voiture individuelle.
Suivant l'annonce du gouvernement, le taux réduit de TVA, qui concerne les produits de première nécessité comme l'alimentation serait abaissé à 5%.
viadi Wrote:Ah, le service public à la francaise, un vrai modèle!!
Maastricht Wrote:Ca tombe plutôt bien, puisque les TC français resteraient quand même parmi les moins chers d'Europe occidentaleles TC français resteraient quand même ceux où les utilisateurs (en français "usagers") paient le moins leur part du voyage
Ah, que nous aimons nous fouetter, nous français ...
Brayaud Wrote:Maastricht Wrote:Ca tombe plutôt bien, puisque les TC français resteraient quand même parmi les moins chers d'Europe occidentaleles TC français resteraient quand même ceux où les utilisateurs (en français "usagers") paient le moins leur part du voyage
Ah, que nous aimons nous fouetter, nous français ...
Corrigé
Ca tombe plutôt bien, puisque les TC français resteraient quand même parmi les moins chers d'Europe occidentale
Ah, que nous aimons nous fouetter, nous français ...
Brayaud Wrote:Maastricht Wrote:Ca tombe plutôt bien, puisque les TC français resteraient quand même parmi les moins chers d'Europe occidentaleles TC français resteraient quand même ceux où les utilisateurs (en français "usagers") paient le moins leur part du voyage
Ah, que nous aimons nous fouetter, nous français ...
Corrigé
willemijns Wrote:7 à 10% des impots régionaux partent à la SNCF/RFF c'est vrai...
D'ailleurs si on payait le vrai prix les prix seraiernt surement doublés et les personnes à faible revenus qui n'aurait pas ce "crédit
d'impot de 7 à 10% du budget" pourrait vraiment pas voyager.
Brayaud Wrote:D'une part, je lis que, globalement, les voyageurs TER ou TET paient 25 à 33% du coût réel de leur voyage (cela dépend des sources et des régions concernées); le coût pour la collectivité varie donc de 2/3 à 3/4 du voyage (c'est évidemment une moyenne).
Jojo Wrote:Et comme toujours sur les TER, un supo avec 10 passagers coûte plus (en proportion) qu'un train de 600 places plein.
willemijns Wrote:Jojo Wrote:Et comme toujours sur les TER, un supo avec 10 passagers coûte plus (en proportion) qu'un train de 600 places plein.
un supo ?
Harold92 Wrote:willemijns Wrote:
un supo ?
Autorails X73500 surnommés: suppos (suppositoires), concombres, saucisses...
willemijns Wrote:ok merci, j'avoue que ce type de train n'est pas souvent rempli à rabord... et c'est peu de le dire...
willemijns Wrote:pour en revenir au sujet de la tarification, les régions doivent t-elle faire du YM en TER ? ca sera difficile sauf le week-end.
Une transition écologique à l’envers !
Le gouvernement parle aujourd'hui de transition écologique, mais les décisions ne suivent pas dans le secteur des transports qui est pourtant le premier consommateur de pétrole importé et le premier émetteur de gaz à effet de serre.
- Début septembre, le gouvernement a baissé de 3 centimes, pour une durée de trois mois, les taxes sur les carburants automobiles. Cette décision démagogique a donné un signal-prix très pernicieux qui endort le consommateur et ne l'incite pas à modifier ses pratiques de mobilité. Elle mènera par ailleurs à un gaspillage d'argent public de plus de 300 millions d'euros qui rendra plus difficile le lancement du 3ème appel à projets pour les TCSP (transports en commun en site propre) des villes de province.
- A l'inverse, la hausse de la TVA sur les transports publics (de 7% à 10%) à partir de 2014 s’ajoute à la hausse de 5,5% à 7% décidée par le gouvernement Fillon : elle va provoquer inévitablement celle des tarifs et pénaliser l'ensemble des usagers des transports. Une hausse des tarifs n'est pas à rejeter par principe si une tarification sociale ménage les usagers à faible pouvoir d'achat, mais elle est inacceptable en l'absence d'une amélioration significative de la qualité des services offerts au public et au moment où on observe au contraire sa dégradation.
La FNAUT attend du gouvernement des décisions cohérentes permettant d'amorcer une véritable transition écologique et réclame en particulier un retour au taux réduit de TVA pour les transports publics. Seule une fiscalité écologique permettra de financer correctement les investissements indispensables de transport collectif et de maintenir une tarification attractive.
Financement des transports publics : une problématique internationale
L'Union internationale des transports publics (UITP) lance une campagne publicitaire en quatre langues, "Gagnons avec le transport public", pour promouvoir leur usage et leurs avantages. L'association basée à Bruxelles qui regroupe 3 200 adhérents dans 92 pays publie aussi une position officielle sur le nécessaire ajustement des tarifs des bus, métros, tramways ou des trains qui peinent à trouver des financements pérennes.
Portée par un objectif ambitieux, doubler la part de marché des transports publics dans les déplacements d'ici à 2025 (programme PTX2 lancé en 2011), l'Union internationale des transports publics (UIP) a concocté une vaste campagne publicitaire déclinée en quatre langues (anglais, français, espagnol et allemand) à la disposition de ses adhérents : les opérateurs, les industriels et les collectivités locales, dans 92 pays. A eux d'y apposer leur logo et d'acheter les espaces...
Que dit cette campagne d'affichage bientôt déclinée en vidéo ? Que les transports publics sont une source de richesse et de développement économique, qu'ils préservent l'environnement en émettent trois fois et demie moins de gaz à effet de serre par passager qu'à bord d'une voiture en consommant quatre fois moins d'énergie, qu'ils sont innovants, facteurs de cohésion sociale et qu'en plus, ils permettent de faire les 30 minutes d'exercice physique quotidien nécessaires à la santé !
Une trentaine d'affiches en noir et blanc doublé d'un site web growpublictransport.org (en anglais).
S'ils ont quantité de vertus, les transports publics sont victimes de leur succès, proches de la saturation comme chez nous, en Ile-de-France, et peinent à trouver leur modèle économique avec des financements pérennes. Thème du salon européen de la Mobilité en juin 2012 à Paris, l'impossible équation entre la demande de transport collectif qui augmente et des budgets publics soumis au régime sec est le lot de nombreux voisins européens. "Aujourd'hui, le mot clé, c'est la capacité des transports collectifs et donc le financement des investissements nécessaires pour augmenter l'offre", résume Alain Flaush, secrétaire général de l'UITP.
Pour tenter de guider ses adhérents, influencer les décideurs publics, convaincre les investisseurs, l'UITP a crée une "boîte à outils du financement", présentée le 9 novembre 2012 au siège de l'association, à Bruxelles. "En période de crise, la concurrence entre les secteurs de la santé, du logement et des transports publics pour capter des fonds publics est plus prononcée, faut-il plus d'austérité ou au contraire stimuler les investisseurs ?", questionne le représentant de l'association internationale.
"Les tarifs ne sont pas un tabou"
L'UITP qui publie une position officielle (en anglais) sur le nécessaire ajustement des tarifs est sûre d'une chose : "Il faut offrir une meilleure qualité de service à un prix plus élevé, les clients suivront si le service rendu répond exactement à leurs besoins", insiste Jérôme Pourbaix, économiste des transports. Il cite l'exemple de l'Oyster Card à Londres où le prix des transports publics est élevé mais où l'autorité organisatrice (AO) a introduit du yield management dans la grille tarifaire.
"Les prix peuvent différer en fonction de l'heure comme à Melbourne où c'est gratuit avant 7 heures du matin, de la vitesse commerciale garantie, on pourrait même imaginer des tarifs premium (cela existe à Singapour dans les quartiers chics pour des voyageurs qui d'habitude prenaient leurs voitures), des programmes de fidélité", avance l'économiste.
Bref, si l'on veut augmenter le prix des transports publics qui ne couvrent en moyenne qu'entre 20 et 50% du coût réel du service de transport, la qualité doit être au rendez-vous. "Les tarifs ne sont pas un tabou", selon l'UITP qui prend l'exemple de Strasbourg où l'AO a supprimé les tarifs sociaux pour introduire des tarifs en fonction des revenus.
"Sur le continent, nos tarifs sont trop bas, seule l'Allemagne a augmenté progressivement ses tarifs de transport public, ils sont au dessus du taux d'inflation et leur taux de couverture (ratio recettes sur dépenses) avoisine les 50%", poursuit Alain Flaush.
Autre sources de revenus dans la boîte à outils, la multiplication des services en station et en gare qui rapportent de l'argent aux exploitants et aux gestionnaires d'infrastructures. Un modèle que Gares & Connexions (branche de la SNCF) a bien compris avec les cabinets médicaux, les salons de coiffure express et les crèches qui ouvrent en gares.
Dans sa boîte, l'UITP n'a bien sûr pas oublié les outils les plus politiquement sensibles, comme les péages urbains, le fléchage des recettes de stationnement vers les transports publics avec un transfert de la compétence stationnement vers les autorités organisatrices de transport. "En Australie et à Nottingham en Angleterre, les AO prélèvent une taxe sur les entreprises pour les places de parking mise à disposition de leurs salariés. Ces taxes servent à financer les transports collectifs", indique Jérôme Pourbaix.
Enfin, et c'est sans doute le nerf de la guerre, pour trouver les fonds nécessaires à l'augmentation de l'offre de transport, il faut séduire les investisseurs privés, "les transports publics doivent s'ouvrir un accès au marché financier. C'est un secteur à forte visibilité, où les risques sont limités et partagés", soutient l'économiste de l'UITP.
Le versement transport, une taxe française
Pour rappel, en France, une taxe sur les entreprises de plus de neuf salariés est perçue par les autorités organisatrices pour financer les transports publics à l'intérieur d'un périmètre de transport urbain (PTU), il s'agit du versement transport. Il rapporte six milliards d'euros par an, dont la moitié en Ile-de-France. Mais ça ne suffit pas pour couvrir le coût des investissements nécessaires si l'on veut répondre à la poussée de fréquentation et moderniser les réseaux vieillissants.
L'Union des transports publics et ferroviaires (UTP) et le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) recommandent la création d'un versement transport "interstitiel" qui serait perçu sur les entreprises implantées hors du PTU mais desservies par les transports publics (bus, tramway, autocar, TER).
Ou bien, un versement transport "additionnel" auquel aurait accès la région : le VT serait déplafonné au delà de 2% maximum de la masse salariale, et ce surplus irait aux régions pour financer les TER. Car l'Association des régions de France (ARF) revendique l'accès des régions au versement transport pour financer leurs Transport express régionaux, les TER.
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