Modérateurs: kyah117, Terroir, jerome, Tchouks
Tchouks Wrote:Et malheureusement sur cet axe la réalité pour le service 2013 est sans appel. En l'état actuel des sillons tracés, les IC 4480/1 et 4580/1 sont maintenus, mais uniquement sur le parcours entre Bordeaux et Limoges, donc un service analogue aux TER existants entre ces deux capitales régionales.
Il restera cependant deux A/R entre Limoges et Montluçon, car l'offre TER passe de 1 à 2 A/R (sauf dimanche) avec repositionnement total des trains. Mais pas de correspondance vers Bordeaux avec les IC nouveau périmètre, la palme revenant au TER 868700 qui quitte Limoges à 12.11 alors que l'IC 4480 arrive à 12.08. No comment. (Dans l'autre sens ça ne risque pas de marcher, l'IC 4581 partant à 18.03 quand le TER 868701 arrive à 18.49...)
Et côté Ouest, aucune trace de quelque train que ce soit, pas même un TER Lyon - Clermont. Le sillon de 12.40 au départ de Lyon-Part-Dieu est non utilisé, tout comme celui arrivant à 18.20 en sens inverse.
Tchouks Wrote:Re,
Sans rentrer dans les détails, il est tard, l'offre Intercités de l'axe Bordeaux - Ussel - Clermont est reconduite comme en 2012, donc uniquement en pointe hebdo et pendant les vacances scolaires.
Jérôme
Le terminus à Nîmes déclenche la colère des défenseurs du Cévenol
Transport ferroviaire.Recours devant le tribunal administratif, mobilisation des élus, démarches auprès du ministère et grande manifestation populaire… L’association des élus pour la défense du Cévenol entend sauver la ligne entre Clermont et Marseille.
L’information indiquant que le train Cévenol qui relie l’Auvergne à la Méditerranée par les Cévennes allait relier Clermont à Nîmes et non plus Clermont à Marseille des le 9 décembre n’a pas manqué de soulever un fort vent de colère chez les opposants. Une mobilisation qui s’est traduite hier par un conseil d’administration extraordinaire de l’association des élus pour la défense du Cévenol en mairie de Langogne.
La bataille du rail est engagée depuis plusieurs années par les élus qui considèrent que la SNCF ou l’État veulent supprimer cette ligne qu’eux-mêmes reconnaissent peu rentable et subventionnée. « Les mauvaises nouvelles s’enchaînent » explique le président Jean-Jacques Faucher. « Service dégradé, retards tous les jours, de nombreux trains annulés, des soucis matériels et des pannes multiples, le ras-le-bol des voyageurs s’est exprimé haut et fort cet été. Sans oublier les travaux - indispensables - mais qui causent d’importants ralentissements. »
Et aujourd’hui c’est surtout la limitation du parcours à Nîmes, « imposée sans concertation », qui pose problème. La décision de l’État est justifiée par une gare marseillaise surchargée. Mais la suppression d’un tiers du parcours du Cévenol fait craindre aux défenseurs de la ligne un déclassement de la ligne, fin 2013. Il pourrait alors être remplacé par un Train express régional (TER). Pas du tout du goût des élus concernés qui demandent un maintien de la convention du Cévenol en Train d’équilibre du territoire (TET).
« Nous avons comme alliés forts les régions et même PACA demande qu’on laisse un sillon pour le Cévenol entre Nîmes et Marseille ».
« On craint que la dégradation et un tiers de l’offre supprimée ne découragent encore les voyageurs et qu’un jour elle conduise les décideurs à se dire : cette ligne n’est pas fréquentée, et ne mérite plus son inscription au titre de l’équilibre des territoires ».
Et les budgets ne seront plus les mêmes si le train ne passe plus que par deux régions au lieu de trois. « On perd notre statut de train national et on tombe en train interrégional ».
Tout cela fait dire aux défenseurs de la ligne qu’il faut que les trois régions se mobilisent avec notamment des interventions auprès des deux ministres (c’est acquis avec Mme Duflot) et en cours avec le ministre des Transports.
Après le douloureux état des lieux, Jean-Jacques Faucher est passé à l’offensive en proposant différents moyens pour contrer la menace.
« La ligne doit être maintenue en l’état, surtout qu’en 2013 on est confronté au futur plan rail avec les crédits qui vont avec : faisons entendre notre voix ! ».
Il dénonce : « La seule vision de la rentabilité n’est pas compatible avec l’aménagement du territoire qu’offre le Cévenol ».
Et d’ajouter : « Nous allons examiner un recours devant le tribunal administratif pour faire annuler l’interruption de la ligne à Nîmes. Nous nous préparons à nous faire entendre par le biais des parlementaires, et rencontrer les ministres concernés. Il faut que nos députés posent des questions orales sur la ligne. Nous envisageons aussi de faire un courrier aux trois présidents de Région, et d’organiser une grosse manifestation, sans doute en novembre, pour mobiliser plus encore élus et population sur cette problématique ».
Tout cela avant 2013, année charnière sur la négociation du plan rail, de différentes infrastructures et équilibre des territoires pour bénéficier à terme de subventions d’équilibre…
JiBOM Wrote:D'après ce que j'ai compris, le Cévenol devait pouvoir offrir entre Nîmes et Marseille un AR non concurrentiel avec les horaires des autres trains prévus pour 2013.
Si c'est bien cela, alors sa restriction au parcours Clermont-Fd - Nîmes est parfaitement incompréhensible puisqu'en plus de laisser un trou de desserte entre 2 agglomérations de grande taille, il se prive alors de la partie, à mon avis, la plus rentable !
Didier 74 Wrote:Il semblerait que l’État ait décidé de supprimer les Intercités Bordeaux - Clermont-Ferrand entre Ussel et Clermont-Ferrand.
mauzemontole Wrote:Didier 74 Wrote:Il semblerait que l’État ait décidé de supprimer les Intercités Bordeaux - Clermont-Ferrand entre Ussel et Clermont-Ferrand.
Pardon ?
Comment pousser les gens à utiliser la voiture... C'est très développement durable ça.
JiBOM Wrote:N'y a-t-il pas des travaux dans ce secteur avec fermeture de la ligne et remplacement des trains par des autocars ? Sans la justifier pleinement, cela expliquerait au moins la mesure.
Didier 74 Wrote:JiBOM Wrote:N'y a-t-il pas des travaux dans ce secteur avec fermeture de la ligne et remplacement des trains par des autocars ? Sans la justifier pleinement, cela expliquerait au moins la mesure.
Non, tu peux le vérifier sur voyages-sncf.com, la ligne Ussel - Clermont-Ferrand est bien ouverte à partir du 09.12. Des trains TER vont circuler entre les 2 villes.
JiBOM Wrote:La limitation à Ussel est donc un choix arbitraire ? A moins que les performances très mauvaises de l'infra en comparaison avec l'A89 réduisent fortement l'occupation du train au point de le rendre quasi-inutile ?
JiBOM Wrote:Quoiqu'il en soit, un terminus Clermont-Ferrand sera toujours plus attractif qu'un terminus Ussel et c'est ce qui me fait dire que tout est fait pour vider ce train (du moins entre Tulle et Ussel).
mauzemontole Wrote:JiBOM Wrote:La limitation à Ussel est donc un choix arbitraire ? A moins que les performances très mauvaises de l'infra en comparaison avec l'A89 réduisent fortement l'occupation du train au point de le rendre quasi-inutile ?
Si on creuse un peu niveau performances, de Tulle à Bordeaux c'est kif-kif entre le rail et l'A89. Avec l'avantage d'entrer dans Bordeaux sans bouchons par le train
JiBOM Wrote:Quoiqu'il en soit, un terminus Clermont-Ferrand sera toujours plus attractif qu'un terminus Ussel et c'est ce qui me fait dire que tout est fait pour vider ce train (du moins entre Tulle et Ussel).
Ils auront du mal à le vider le Vendredi entre Ussel et Bordeaux, avec les écoles de Travaux Publics d'Egletons y en a un paquet qui le prennent d'Egletons pour aller à Terrasson, Périgueux et même Bordeaux, sans oublier les internes d'Ussel, Tulle et Brive.
Et très honnêtement en tant qu'actif je le trouve bien pratique ce train lorsque je veux aller en week-end à Bordeaux. Sans lui je serais obligé de poser mon après-midi alors que là je peux partir après le boulot
deux ans de travaux à la gare de Clermont
Nécessaires, ces travaux auront une influence sur le trafic TER mais également à partir du mois d’avril sur les liaisons entre Paris et Clermont. Sur les seize trains (huit allers-retours) quotidiens, six seront affectés par des retards allant de 5 à 10 minutes. « La gare de Clermont ne disposera plus de l’ensemble de ces quais. Il faudra donc attendre que le Clermont-Paris soit parti pour faire arriver le Paris Clermont », explique-on à la SNCF en soulignant qu’il s’agit là de la conséquence de travaux et non de dysfonctionnements
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