
Extrait de angers.maville.com du 17 Septembre 2003 :
"Transport : prenez donc un Cotraxi !
Une expérience de taxi collectif à 1 € le trajet, à Montreuil, Feneu, Cantenay
Prenez le bus... non ! le taxi. Ou plutôt le Cotraxi. Depuis le mai, la Cotra mène une expérience de taxi collectif entre plusieurs communes de la deuxième couronne d'Angers. L'initiative pourrait fort bien être étendue au secteur de Beaucouzé. Puis, ultérieurement, à ceux de Saint-Sylvain-d'Anjou et du Sud-Loire.
« On s'est aperçu que l'on n'arrivait pas à satisfaire la demande d'un certain nombre d'habitants des communes de Montreuil-Juigné, Feneu et Cantenay-Épinard qui voulaient se rendre dans l'une ou l'autre de ces communes », explique Philippe Debove, membre de la direction de la Cotra. En fait, cette situation, mise en lumière par une enquête de la Cotra, se reproduit certainement dans de nombreux autres secteurs de la seconde couronne angevine. Si ça roule généralement tout seul entre Angers et ses communes périphériques, les liaisons transversales sont beaucoup plus difficiles. Le problème se pose d'autant plus que le projet d'agglomération est bâti sur des pôles secondaires urbains ayant une certaine autonomie et une vie commune.
A Montreuil-Juigné, Cantenay et Feneu, la Cotra a ainsi lancé sa première expérience de « Cotraxi ». Les habitants réservent un taxi pour le lendemain à un numéro Azur (0 810 600 128). Ils ont cinq plages horaires par jour : 9 h, 10 h, 14 h, 16 h et 19 h. Et ils peuvent être jusqu'à huit personnes : dans ce cas-là, le taxi viendra avec un Espace... Il en coûte 1 € le transport, à chaque usager.
« C'est un service supplémentaire »
Il faut bien reconnaître que la formule n'a pas déplacé les foules, jusqu'à présent : 14 courses de taxi en mai, 22 en juin, quatre en juillet, cinq en août et six pour la première quinzaine de septembre. En revanche, c'est presque - tout bénéfice, pour la Cotra. « Nous payons, bien sûr, le taxi au prix habituel, remarque Philippe Debove. Mais nous n'avons pas de coût d'immobilisation d'un véhicule, ne serait-ce qu'un minibus ; ni le salaire d'un chauffeur. Nous allons améliorer la formule, en permettant de réserver, le matin pour l'après midi. »
Pas étonnant que la Cotra veuille transporter l'expérience ailleurs. Une enquête est en cours sur le secteur de Beaucouzé, Saint-Jean-de-Linières, Saint-Léger-des-Bois, Saint-Lambert-la-Potherie, La Meignanne et Saint-Clément-de-la-Place.
Si les résultats confirment les besoins, Cotraxi arrivera début 2004. Ultérieurement, deux autres secteurs seront vraisemblablement concernés : Saint-Sylvain-d'Anjou, Écouflant, Pellouailles-les-Vignes, d'une part ; le Sud-Loire, les Ponts-de-Cé, Trélazé, d'autre part. En tout état de cause, Philippe Debove est clair : Cotraxi sera toujours un plus. « Il ne remplace pas les lignes de bus existantes, mais c'est un service supplémentaire. »"

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Fabien