
Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome
keolisbesak Wrote:L application du tram de besak vient de sortir sur l ' appstore!! cherchez" le tram "dans le champs de recherche de l'appstore est vous tomberez sur l 'application bisontine en tête de liste!
Et" l'aquarium" ouvre le 22 novembre pour voir ce jolie tram!!
motrice125 Wrote:Bonjour dans le magasine Vie Rail et Transport de cette semaine il y a un grand article sur le futur Tram de Besançon
Déconstruction de bâtiments
Afin de préparer les travaux de construction de la plateforme du tramway, le Grand Besançon procède à la déconstruction de plusieurs bâtiments situés sur le tracé : 4 maisons individuelles situées rue de la Grette et 3 immeubles de 2 logements localisés chemin de Fort Benoît à Besançon.
Ces bâtiments avaient préalablement été achetés à l’amiable par le Grand Besançon.
Actuellement, des travaux préparatoires (installation du chantier, évacuation des encombrants) sont effectués. Ensuite, les travaux se dérouleront selon le planning suivant (dates prévisionnelles) :
14 au 25 novembre : désamiantage
21 novembre au 2 décembre : déconstruction manuelle
28 novembre au 23 décembre : déconstruction mécanique (travaux les plus importants et visibles : dès le 28 novembre et pendant 10 jours pour la Grette, et dès le 8 décembre pour Fort Benoît)
9 au 20 janvier : concassage des matériaux et remise en état des terrains
Après les travaux de dévoiement ou de déviation des réseaux, le chantier va passer à la vitesse supérieure avec la construction de la voie et des 31 stations. Quatre fronts de travaux seront ouverts simultanément :
Dès mars 2012 : démarrage aux Hauts-du-Chazal pour rejoindre Planoise-Micropolis et démarrage simultané à la Malcombe pour rejoindre Chamars
Dès mai 2012 : démarrage entre la place de la révolution et la gare Viotte et démarrage simultané à Fort-Benoît pour rejoindre Fontaine-Argent.
Les premiers rails seront posés dès mai 2012 sur les tronçons de plateforme déjà terminés.
Le chantier du pont Battant durera 14 mois. Mi-février sera installée la passerelle piétonne provisoire et de mai à juillet on assistera à sa déconstruction. La fin de ce chantier est prévu en avril 2013.
Egalement prévus en mars, la construction du centre de maintenance vers les Hauts-du Chazal au bord de la route de Franois et les travaux du quai Veil Picard avec l’abattage des arbres. Il est précisé qu’au total il faudra abattre 620 arbres sur le parcours et que 1170 seront plantés, soit un solde positif de 550 éléments.
Macommuneinfo Wrote:Tramway de Besançon: les noms définitifs des 31 stations
Les élus du bureau du Grand Besançon ont décidé de l’appellation définitive des 31 stations de la première ligne de tramway dont les travaux de construction vont débuter.
Dans une démarche participative, les élus du Grand Besançon ont associé les Conseils consultatifs d’habitants (CCH) de la Ville de Besançon, le Conseil de développement participatif (CDP) de l’Agglomération ainsi que Transdev Besançon Mobilité, exploitant du réseau Ginko.
L’objectif était de permettre aux représentants des habitants de s’exprimer sur les noms les plus représentatifs, explicites et fédérateurs dans les quartiers, le long du parcours, sans confusion avec les stations de bus existantes.
Les noms tiennent également compte des normes d’accessibilité et de lisibilité fixées par la loi de février 2005 en faveur des personnes atteintes de handicap.
Les 31 noms retenussont les suivants (avec entre parenthèses l’ancien nom technique utilisé jusqu’alors dans le projet) :
} Hauts-du-Chazal
} UFR Médecine (ancien nom projet : Université)
} Pôle Santé
} CHRU Minjoz(ancien nom projet : CHU)
} Île-de-France
} Époisses
} Allende (ancien nom projet : Cassin)
} Micropolis
} Malcombe
} Rosemont
} Brûlard
} Polygone
} Chamars
} Canot (ancien nom projet : Cité universitaire)
} Battant (ancien nom projet : Veil-Picard)
} Révolution (ancien nom projet : Beaux-Arts)
} République (ancien nom projet : Médiathèque)
} Parc Micaud
} Flore
} Gare Viotte
} Fontaine-Argent (ancien nom projet : Alexis Chopard)
} Tristan Bernard
} Brûlefoin
} Les Vaîtes
} Schweitzer
} Croix de Palente(ancien nom projet : Corvée)
} Lilas
} Orchamps
} Fort Benoît
} Marnières
} Chalezeule (ancien nom projet : Marnières Terminus)
Est Républicain Wrote:LE TRAMWAY EN PROIE AU DURCISSEMENT BANCAIRE
« Les deux-tiers du financement du projet sont déjà assurés. Je n’ai donc aucune inquiétude. »
Pour financer le tram, entre 145 et 160M€ doivent provenir de l’emprunt.
Jean-louis Fousseret se veut rassurant (lire ci -contre). Mais le contexte financier et les chiffres sont là. En matière de négociation avec les banques, la partie a de grandes chances d’être plus âpre que ce qui avait été envisagé lors des premières simulations.
Pour preuve ; la Banque européenne d’investissement (BEI) qui a été sollicitée à hauteur d’un emprunt maximum de 145M€ sur 30 ans a demandé à la CAGB d’apporter toute une série de nouvelles précisions sur le dossier du tram.
En clair ; comparé à la DUP qui avait pourtant reçu l’aval de l’Etat pour débloquer les 30,5M€ du Grenelle de l’Environnement, la banque luxembourgeoise a sollicité une hypothèse basse du développement futur de la ville (population, logements, fréquentation du tram...) pour étayer sa réflexion. Visiblement, on ne s’engage plus désormais sur du long terme sans s’entourer de quelques précautions.
DES MARGES PLUS SERRÉES
Si les organismes bancaires sont aujourd’hui plus regardants, c’est que la crise financière est passée par là. Avec la disparition de Dexia, le principal bailleur de fonds des collectivités locales, seules la BEI et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) se retrouvent en première ligne pour les aider à financer leurs grands projets. Et, en la matière, force est de reconnaître qu’en l’attente de la création de la prochaine banque du secteur local, le robinet n’a plus le même débit.
Le fonds d’urgence de la Caisse des dépôts a été entièrement consommé depuis fin 2 011. Selon une étude réalisée par Dexia, le déficit de financement local serait de l’ordre de 10 milliards d’euros pour 2012. Sans parler des taux d’intérêts qui auraient plutôt tendance à repartir à la hausse dans le secteur privé.
«LES MOYENS DE FAIRE FACE AUX REMBOURSEMENTS»
Cette redistribution des cartes est-elle de nature à remettre en cause l’équilibre financier du montage du tram bisontin ? Du côté de la CAGB, on tient à se montrer confiant.
« Le financement a été calculé, non seulement en intégrant l’investissement, mais aussi les frais d’exploitation du réseau (constants selon Transdev) et le fonctionnement », explique Pascal Gudefin.
Du coup, même avec la réévaluation de 2 % par an qui portera l’enveloppe finale à 256M€ en 2015 (228 M€ valeur 2008), « nous avons la capacité de faire face sans problème », ajoute-t-il. Budget à l’appui.
31 M€ sont apportés par l’Etat. 20M€ proviennent des subventions de la Ville qui finance par ailleurs 20M€ de projets annexes (Boulevard Diderot, Pont Battant, abords CHU, pont De Gaulle). 60M€ sont alimentés par la « cagnotte » « versement transport » depuis que le taux a été porté à 1,8 % en 2009. Le solde étant constitué par un recours à l’emprunt de 145M€ à 160M€.
Qu’il s’agisse de la Banque européenne d’investissement qui a été sollicitée à hauteur de 60 % du projet ou de la Caisse des dépôts qui est aussi sur les rangs à hauteur de 45 % du projet (100M€), la CAGB estime avoir les reins suffisants solides pour faire face à ses engagements car, outre le fait que son taux d’endettement est faible, la taxe versement transport appliquée aux entreprises de plus de 9 salariés rapportera 14M€ par an.
Une recette jugée « confortable » pour honorer les charges de remboursement. D’autant, est-il également précisé, que nombre d’autres organismes (Caisse d’Epargne, Crédit Agricole notamment…) sont aussi pressentis afin de diversifier l’offre bancaire.
En tout état de cause, la course à l’échalote est ouverte. Car les demandes d’emprunt devront être bouclées au plus tard d’ici fin 2012. Le moment à partir duquel les besoins en trésorerie commenceront à être les plus importants.
BERNARD PAYOT
L'INTERVIEW DE JEAN-LOUIS FOUSSERET
La Banque européenne d’investissement que vous avez sollicitée pour le financement du tram vous demande des garanties supplémentaires sur le dossier. Êtes-vous inquiet pour le montage financier du projet ?
« Je n’entrerai pas dans le détail des négociations car elles sont toujours en cours et je ne ferai rien qui puisse les compromettre. Je mets en garde, en revanche, ceux qui font circuler ce genre d’informations. Ils prennent de gros risques. Il faut qu’ils aient conscience des conséquences. »
Soit. Mais sur le fond ?
« Je ne suis nullement inquiet car les deux-tiers du financement du projet sont déjà assurés. Près de 100M€ à partir de nos capacités d’autofinancement. L’aide de l’Etat qui sera débloquée en trois versements. Et 60M€ pour lesquels je viens d’obtenir un accord de la Caisse des dépôts pour une durée de 25 ans. Cela nous donne une certaine marge de manœuvre. »
Nous ne sommes pourtant pas encore au bout du compte. Une défaillance de la BEI vous poserait-elle un gros problème ?
« Nous sommes effectivement en négociation avec la BEI sur des enveloppes importantes mais nous ne sommes pas en négociations uniquement avec la BEI.
Avec l’aide d’un cabinet spécialisé, nous sommes aussi en contact avec d’autres partenaires afin de trouver les meilleures conditions de financement au mieux de nos intérêts. »
Le temps ne joue-t-il pas en la défaveur de Besançon ?
« La situation, c’est vrai, est actuellement extrêmement fluctuante. Et c’est bien pour cette raison que nous nous entourons des conseils de spécialistes. Mais, nous n’avons aucune raison de céder à la précipitation. Nul ne sait qu’elle sera la situation d’ici fin 2 012. »
Propos recueillis par B.P
ATTENDRE OU NON
En matière de financement, quelle est la bonne stratégie ? Telle est aujourd’hui la question que se posent les élus de la CAGB et les consultants qui les entourent.
L’alternative qui s’offre à eux est en fait relativement simple : faut-il consommer dès maintenant la cagnotte disponible et différer au plus tard le recours à l’emprunt en spéculant sur la reprise économique et un basculement à gauche qui ouvrirait les clés de nouvelles possibilités de financement public.
Ou, faut-il « garder une poire pour la soif » et accélérer au plus vite les demandes d’emprunts afin de bénéficier des crédits encore disponibles avant que d’autres projets ne se portent sur les rangs ? L’équation est simple. Elle n’en suscite pas moins toutes les spéculations.
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