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lgv2030 - eomer Wrote:On va finir par créer un tunnel continu depuis la gare d'aix en Provence jusqu'a l'aeroport de Nice.
Après tout, les premiers kilomètres sont déjà en service entre Aix et Marseille.
thor navigator Wrote:Est-ce bien réaliste de vouloir tirer au plus près de Nice, vu les coûts afférents et la dérive générale qu'on constate par ailleurs sur tous les projets d'infra touchant le RFN ?
adrien2 Wrote:Elle va pas se faire cette LGV, moi je vous le dis....
ni au Nord, ni au Centre, ni par les Métropoles.
Le projet va bientôt tomber aux oubliettes; définitivement....
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lgv2030 - eomer Wrote:adrien2 Wrote:Elle va pas se faire cette LGV, moi je vous le dis....
ni au Nord, ni au Centre, ni par les Métropoles.
Le projet va bientôt tomber aux oubliettes; définitivement....
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Ce sera jamais que la seconde fois...
adrien2 Wrote:LGV PACA : le Préfet du Var stoppe (prématurément) la concertation dans ce département.
http://www.varmatin.com/article/actuali ... ans-le-var
Elle va pas se faire cette LGV, moi je vous le dis....
ni au Nord, ni au Centre, ni par les Métropoles.
Le projet va bientôt tomber aux oubliettes; définitivement....
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Rémi Wrote:Salut
L'absence de consensus sur le tracé sera un bon argument pour mettre en sommeil le projet, gommant le problème du financement...
A+
Rémi
izgood Wrote:Bonjour
Le point après l'arrêt, dans le Var, de la concertation , ou l'on reparle d'un tracé proche de l'A8, voir Nice Matin :
http://www.nicematin.com/article/dernie ... ans-le-var
Mr.chris Wrote:^^ S'il faut en plus l'accord du sultan de Brunei, on croit rêver.
LGV : l'inquiétude grandit à gauche
L'arrêt de la concertation sur la Ligne à grande vitesse qui doit voir le jour entre Marseille et Nice suscite colère et craintes. "Cela fragilise le projet soumis à de multiples pressions et lobbying pour de bonnes et mauvaises raisons" commente le socialiste Patrick Mennucci, le maire du 1er secteur de Marseille qui estime que la LGV "est indispensable à la ville pour son développement et son avenir" et en appelle à une mobilisation transcourants sur un projet qui doit devenir "une cause populaire". De son côté, le communiste Jean-Marc Coppola, vice-président de la Région, met directement en cause, dans ce renoncement, les élus UMP qui "craignent pour leurs sièges" et le "manque de courage politique" de l'État.
dyonisos Wrote:Mr.chris Wrote:^^ S'il faut en plus l'accord du sultan de Brunei, on croit rêver.
C'est comme essayer de planifier 10 lignes de métro à Athènes, ou cinq lignes de RER à Rome, cette infra...
Mr.chris Wrote:Sans aller aussi loin, le coût de cette infrastructure rapportée au nombre d'habitants n'est pas plus cher que la LGV Normandie, la LGV de Nîmes à Perpignan ou d'autres projets. Avec ce genre d'arguments on finira par se contenter d'élargir le réseau autoroutier, d'autant que là, les défenseurs de l'environnement sont bien souvent aux abonnés absents, bizarrement ...
Vers quelle Ligne à grande vitesse dans le bassin cannois
Avant-hier, outre les explications du représentant de RFF, des panneaux explicatifs avaient été installés dans le hall de la salle Miramar à l'attention du public.
Dans le cadre de la consultation avec les populations, Réseau ferré de France est venu présenter les différents projets à l’étude lundi soir salle Miramar devant un public clairsemé
Plus de vitesse. Plus de trains (TGV et TER). Plus de passagers. Ce sont les atouts de la Ligne à grande vitesse développés avant-hier soir salle Miramar par le représentant de Réseau ferré de France (RFF).
Fabien Pastour annonçait ainsi une future liaison Nice-Toulon en 45 minutes. Nice-Marseille en 1 heure. Nice-Paris en 4 heures. Jusqu'à 7 TER à l'heure en 2023 et 9 en 2040 entre Cannes et Nice. Une fréquentation accrue : de 40 millions de passagers en Paca aujourd'hui à 70 millions en 2023 et 110 millions en 2040...
Des échéances donc qui ne sont pas pour demain. Car la future LGV en est à l'étape d'avant-projets sur lesquels les populations sont consultées actuellement. Avant-hier, c'était au tour de Cannes. Mais le public, salle Miramar, était clairsemé : 67 personnes dont de nombreux représentants d'associations et institutions qui assistent déjà aux réunions de travail organisées par RFF depuis le 15 septembre. Alors quelle réalité dans le bassin cannois à l'heure de la concertation ?
Trois tracés soumis au public
Pour l'instant, trois tracés sont imaginés avec entrée dans le département des Alpes-Maritimes par le massif du Tanneron (sans doute en tunnel). Dans chacune des options figure une gare LGV aux alentours de la ligne TER Cannes-Grasse. Dans le bassin canno-grassois, la longueur des tracés est de 34 km (dont une vingtaine en tunnels). Leurs coûts prévisionnels (datés de 2008 !) : entre 2,7 et 2,8 milliards d'euros. La vitesse moyenne des futurs TGV : 270 km/h.
Projet nord : l'emprise envisagée est située entre Pégomas et Auribeau, puis au nord de Mouans-Sartoux où la gare pourrait se trouver.
Projet médian :l'emprise du tracé circule entre Mandelieu et Pégomas, puis entre Mouans et Mougins où pourrait se situer la gare.
Ce qui dans la salle a fait réagir un Mouginois : « Pas plus les Mouansois que les Mouginois ne veulent de cette gare sur leurs territoires », a-t-il affirmé.
Projet sud : l'emprise se déroule entre les communes de Mandelieu et La Roquette, puis passe entre Le Cannet et Mougins. La gare est envisagée entre ces deux communes.
Dans la salle, Angélique, Mandolocienne, dont l'intervention a été applaudie, s'est inquiétée de possibles viaducs au-dessus de la vallée de la Siagne. « Les gens qui investissent aujourd'hui dans ce secteur pourraient voir leurs biens dévalués. Sans parler des nuisances sonores et visuelles. »
Pour l'instant, les décideurs affichent une préférence pour l'option médiane avec une gare desservant l'Ouest des A.-M.. Même si, le Comité Cannes-Grasse, présidé par Jean-Philippe Isnard présent dans la salle, ne désespère pas de voir son option, située plus au Nord, être prise au sérieux.
Et la gare LGV ?
Quel que soit l'emplacement de la future gare LGV, elle devra prendre en compte bien des contraintes.
La première étant la forte urbanisation du bassin canno-grassois. « Elle sera multimodale, c'est-à-dire accueillant aussi le TER, les bus et des parkings. Elle pourrait être souterraine ou semi-souterraine», a précisé Fabien Pastour répondant à une question du public.
Quelle liaison vers Cannes ?
La Ligne à grande vitesse ne passera pas par Cannes. Envisagée, cette dernière option a été abandonnée par les financeurs en raison d'un surcoût de 10 à 15%. En revanche, une liaison ferroviaire entre la future gare LGV et Cannes est impérative.
« De même que l'amélioration de la gare de Cannes qui passera à 4 ou 5 voies à quai »,notait encore le représentant de RFF. La consultation sur la future LGV se poursuivra jusqu'en 2014. Viendra alors le temps de l'enquête publique.
Une contestation à plusieurs « voies »
Dans le Var, le projet dit des métropoles fait l’unanimité contre lui. Des anti-LGV « tout court » aux défenseurs d’une LGV autrement.
Dans le Var, on ne fait pas que regarder passer les trains. En effet, cet automne, le département aura été l’un des plus en pointe dans la contestation contre le projet de Ligne à grande vitesse (LGV), dit tracé des métropoles voulu par les maires des grandes villes de la côte, et attend non sans perplexité ce qui peut sortir du chapeau de ce fameux Comité de pilotage (Copil) qui doit se tenir aujourd’hui à Marseille – sous bonne garde.
« Cette LGV aura eu au moins un bon point, c’est celui de faire l’unanimité de tout le monde paysan contre elle. De la FNSEA à la Coordination rurale en passant par la Confédération paysanne », fait remarquer le secrétaire varois de la Confédération paysanne, Hubert Barret, viticulteur à Vidauban. Pour lui c’est clair : « On est contre cette LGV. Ni ici, ni ailleurs. Nous ne sommes pas contre le train, mais pour un maillage plus cohérent dans le Var en rouvrant les petites lignes, en doublant les lignes sur les voies existantes. Et ce n’est pas ce qui est évoqué dans le projet. Alors, non, je n’attends rien de bon de cette réunion à Marseille. »
Le monde agricole à l’offensive
Il était de toutes les mobilisations : celles d’octobre et du 10 décembre à Toulon et puis celle de Marseille, le week-end dernier. Une voix dans le large concert des opposants de tous bords qui n’a eu de cesse de s’étoffer depuis le début de la concertation en septembre. Frôlant à droite la cacophonie et la crise de nerfs. Voire la récupération, notamment au FN, tandis que les élus de l’Ouest varois montaient au créneau contre le projet présenté par Réseau ferré de France (RFF).
Concertation à laquelle les autorités ont mis fin prématurément dans le Var et les Bouches-du-Rhône au prétexte que la situation était devenue intenable, voire « électrique » et estimant que tous les avis avaient pu être formulés. Ce n’est pas l’opinion de tous. « La concertation s’est faite avec des arguments fallacieux. On a dépensé 85 millions d’euros en trois ans pour faire une étude et on nous demande de faire des choix qui ont déjà été effectués. Les sommes dépensées sont indécentes. D’autant plus que ce sera aux collectivités et donc aux contribuables de financer le projet. Ne faudrait-il pas investir cet argent là où il y a de vrais besoins ? Comme dans les logements sociaux ou les aménagements pour prévenir les crues. De plus, c’est encore le monde agricole qui va prendre. On va perdre 2000 hectares de terres. Tout ça pour le tout tourisme encore ? Il faut que l’on s’intéresse un peu aux besoins de la population et ce n’est pas de LGV dont elle a besoin, dénonce Hubert Barret. Ils parlent maintenant de l’entrée en piste du privé pour financer le projet. Cela va privatiser les bénéfices et mutualiser les pertes ! » Logements, flux de population, tourisme, agriculture, développement économique, transports… le débat a le mérite de mettre les grands thèmes de société sur la place publique.
Plus que jamais, la mobilisation est d’actualité. « Au-delà des nuisances sonores, dans un contexte de crise, comment peut-on financer un tel projet ? Sans compter le risque d’une nouvelle pression immobilière », prévient Didier Cade, vigneron à La Cadière et au Castellet à la coopérative de la Roque, et membre du Collectif Sud Sainte-Baume, associé à celui d’Aubagne […]. Quant au Copil, il ne décidera pas du tracé définitif mais on aurait voulu être entendus aujourd’hui et remettre nos pétitions et motions. La préfecture nous a signifié un refus par courrier le 19 décembre. » Concertation vous avez dit ?
« Une première bataille gagnée »
De son côté, Olivier Lesage, de Stop TGV Coudon, se réjouit par avance : « Face à l’ampleur du mécontentement et peut-être à la proximité des échéances électorales, les élus décideurs et les préfets du Var et des Bouches-du-Rhône semblent reculer. Ils ne donnent plus de date précise pour le choix d'un tracé, c'est une première bataille gagnée. » Le militant appelle à un référendum sur le sujet pour 2012 afin de pallier « l’arrêt brutal et unilatéral de la concertation ». Même dans le camp des défenseurs de la LGV il y a aussi beaucoup à redire : « Le projet de LGV suscite des inquiétudes et des interrogations bien légitimes mais l’attitude et les positions à géométrie variable des élus de droite et d’Europe Écologie-Les Verts ne sont pas de nature à clarifier la situation et à rassurer. Les retrouver en première ligne des manifestations contestant le principe même d’une LGV […] relève d’un double langage insupportable, voire d’une attitude injurieuse à l’encontre des populations », affirme le conseiller régional communiste Alain Bolla, secrétaire fédéral du PCF dans le Var. Et de poursuivre : « Je tiens à réaffirmer mon attachement, et celui du groupe Front de gauche, à la réalisation de cette liaison ferroviaire à grande vitesse et au choix d’un tracé direct, donc opposé au tracé des métropoles, le plus coûteux et le plus impactant sur l’environnement ». Préconisant autour de cette nouvelle LGV, « le développement d’un maillage de dessertes ferroviaires TER, la modernisation du réseau existant et la réouverture des lignes Carnoules-Gardanne, Rognac-Aix, Digne-Saint-Auban, Avignon-Carpentras et Draguignan-Les Arcs, sans oublier le percement du tunnel sous le Montgenèvre. »
Alain Patouillard, président de l’association TGV développement Var Nice Côte d’Azur, conclut : « Sans cette LGV, il ne sera pas possible d’assurer l’ensemble des transports régionaux comme le prévoit l’Autorité organisatrice des transports à l’horizon 2030-2040. […] Il faudrait que le pouvoir politique autorise RFF à examiner rapidement d’autres solutions : soit hors du tracé des métropoles du Sud, soit en partant de solutions abandonnées parce que ne passant pas à Toulon. Il ne faut plus perdre du temps, si nous voulons que les études préparatoires à l’enquête publique soient réalisées après les élections. Cela se fait dans d’autres régions, pourquoi est-ce si difficile en Paca ? »
La question reste posée. Pour l’instant.
Nice Matin Wrote:La priorité est désormais donnée aux besoins en transport de proximité des habitants. La ligne à grande vitesse reléguée au second plan. 2023 reste date de mise en service officielle
Tenture bleue, plafond blanc et nappe rouge le décor dressé hier, à Marseille, pour la conférence de presse donnée en ses murs par le préfet de région se prêtait à un enterrement de première classe : celui de la ligne à grande vitesse-Paca, tant décrié par une partie des habitants et des élus de la région. Mais Hugues Parant ne s'est pas senti l'âme d'un ordonnateur des pompes funèbres. Seul face à des journalistes venus en masse, il a assuré qu'au terme d'une concertation longue de soixante-douze réunions, le projet n'était pas mort, qu'il bougeait encore mais qu'il devait changer de philosophie.
La concertation a-t-elle fonctionné ?
Malgré plusieurs réunions dans le Var qui parfois ont « pris un tour violent », désapprouve Hugues Parant, Réseau ferré de France (RFF), « a récolté énormément de matériau » lors de cette « première phase de concertation ». La seconde phase a été engagée hier. Elle ne passera pas forcément par de nouvelles réunions publiques. « Le temps de la concertation doit être dépassé au profit d'une analyse réaliste ».
La nouvelle logique
« Partir des préoccupations de nos concitoyens » pour « arriver à la grande vitesse » dans un second temps. Le calcul politique est le suivant : des dizaines de milliers d'habitants souffrent chaque jour de « thrombose » : l'engorgement du trafic automobile et la saturation du réseau ferré. Les pouvoirs publics veulent les mettre de leur côté, face aux anti-LGV « qui ont leur légitimité mais ils ne sont pas la seule voix ».
Les fuseaux pincés
« Il n'est pas dit que la ligne sera à grande vitesse partout ». Les quatre scénarios qui ont servi de base de travail ne sont pas reniés. Seules « les solutions qui à l'évidence n'ont pas de sens sont abandonnées ». Les techniciens vont « pincer les fuseaux ». Autrement dit, ils vont réduire au maximum les bandes passantes possibles pour ne pas effrayer les populations à quatre kilomètres à la ronde, le long des tracés étudiés. À l'inverse, ceux qui se retrouveront l'an prochain au cœur de ces fuseaux pincés devront s'en inquiéter. D'ici le mois de juillet, le projet doit être retravaillé en vue « d'un choix plus présentable », d'abord aux comités territoriaux présidés par les préfets dans le Var, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône, puis par le comité de pilotage. Conclusion : « Il reste beaucoup à travailler, notamment pour RFF ». Un nouveau nom sera donné à ce projet de LGV-Paca.
Ce qui ne change pas
Il y aura forcément de la grande vitesse sur ce réseau de l'avenir. Pour des raisons financières (lire par ailleurs) mais aussi parce que l'objectif reste de rapprocher dans le temps Nice et Marseille, quitte à rouler à 200 kilomètres/heure et pas davantage.
Le tracé des Métropoles n'est pas remis en cause : seul le gouvernement pourrait annuler cette décision.
Sur quoi ils sont d'accord
Tous les membres du comité de pilotage sont d'accord... pour dire « que la présentation » de ce dossier « n'a pas été la bonne dès le départ », ce qui nécessite de « remettre les choses en ordre ». Consensus encore pour que le tronçon Nice-Vintimille soit « partie intégrante du projet global ».
Avec quoi ils ne sont pas d'accord
Pas de passage au milieu du vignoble de Bandol ni de nouvelles voies en centre-Var, dans le sillon permien. Il n'y aura pas non plus de gare à l'Est de Toulon.
Les autres pistes de travail
Choisir d'implanter la future gare LGV au centre ou à l'ouest de Toulon. Autre inconnue : où faire passer le futur train plus ou moins rapide dans le sillon permien sans causer de nuisances ?
Le financement
La mission de financement a fait chou blanc. Le rapport de Yves Cousquer qui devait être présenté hier est resté dans les cartons. Il sera désormais plus facile « d'expliquer à un élu qu'il faut financer l'ensemble du projet » et pas seulement une ligne à grande vitesse inutilisée par ses concitoyens. Les euros de l'Europe pourront être récoltés si les mots « grande vitesse » et « amélioration du fret » restent en toile de fond du dossier.
LGV : on verra après les élections
Le préfet Hugues Parant demande à RFF de revoir le projet afin qu'il englobe aussi le trafic TER et le fret
Pour le projet de LGV, il faudra attendre les élections pour que des décisions définitives soient prises.
Transformer le projet de la Ligne à Grande Vitesse (LGV Paca) en un autre, "global" cette fois. Le terme émane du préfet Hugues Parant, qui hier, présidant un comité de pilotage à la préfecture de Région, a expliqué "que l'élément grande vitesse a primé sur tous les autres et qu'il fallait aussi parler du transport des passagers avec les Trains express régionaux (TER), ainsi que du fret". Une opinion validée par l'instance de gouvernance du projet LGV Paca.
Du coup, la réunion qui selon le calendrier adopté en juillet dernier aurait dû déboucher sur un projet de fuseau devant être transmis au gouvernement afin d'être validé début 2012, s'est transformée en un point d'étape. Mais pas que cela. Car il a aussi été demandé à Réseau Ferré de France (RFF), gestionnaire des infrastructures et maître d'ouvrage d'écarter les hypothèses décriées, et de travailler sur de nouvelles solutions. Tout cela à partir des éléments issus de la concertation, qui s'est déroulée de septembre à fin novembre dans les départements concernés, au travers de 72 réunions publiques. "RFF devra aussi présenter un projet global en juillet, date de la prochaine réunion du comité de pilotage", a également insisté Hugues Parant.
"Remettre le projet à plat"
Bref, le préfet et le comité de pilotage ont tiré les leçons des oppositions qui se sont cristallisées dans le Var, la vallée de l'Huveaune et Aubagne. Elles ont conduit à l'annulation de plusieurs réunions publiques et se sont focalisées sur une ligne qui ne servirait "que" la grande vitesse. D'où des nuisances et un désintérêt. "Or la grande vitesse n'est pas l'enjeu principal. L'enjeu, c'est d'en finir avec la thrombose des villes de la région. On ne peut plus circuler et en 2040, ce sera pire, martèle Hugues Parant. Il faut donc remettre le projet à plat et en ordre. L'objectif, c'est d'améliorer la mobilité. Le projet devra donc être différent et aussi avoir une nouvelle forme et un nouveau nom. Il le faut pour juillet".
Cela veut-il dire que le tracé des Métropoles du Sud, que les élus du pays d'Aubagne, toutes tendances confondues, contestent tant, est abandonné ? "Non, répond Hugues Parant. C'est le choix du gouvernement. Mais c'est aussi celui d'un enjeu majeur qui se nomme proximité. Il faudra de toute façon une ligne nouvelle si on veut que le train permette de mieux circuler". Bref, le mot d'ordre "est de tenir compte de ce qui ressort de la concertation". La stratégie vise aussi à changer la communication faite autour de la ligne de façon à fédérer davantage. Un choix qui fait dire à l'élu UMP Bernard Deflesselles : "Nous avons gagné une manche et nous restons vigilants. Mais si on nous ressert le même plat en juillet, alors il y aura la même réaction." On verra donc. Mais sans doute après les élections.
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