Je voudrais savoir si vous connaissez la coquille d'origine (RATP) du PR180.2 n°A501 réformé en 2010 ?
Merci,

Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome
Annemasse fait déjà rouler ses BHNS
Les premiers bus de type BHNS (bus à haut niveau de service), des Man Lion’s City G, circulent depuis le début du mois de mai sur le réseau des Transports annemassiens collectifs (TAC). Ils emprunteront les sites propres au fur et à mesure de leur réalisation qui doit s’achever en 2014.
Cette liaison doit améliorer les connexions entre Annemasse et Genève et l’ensemble des transports en commun sur les deux agglomérations. Dénommé Tango, le BHNS, desservira, à terme, les principaux pôles urbains et les zones économiques, en accroissant la rapidité, le confort et l’efficacité du réseau TAC. Les TAC sont exploités depuis 2002, par les transports publics de l’agglomération d’Annemasse (TP2A), une filiale de RATP Dev (51 %) et des Transports Publics Genevois (49 %). Les TP2A exploitent un réseau de transport collectif pour le compte de la communauté d’agglomération, Annemasse Agglo, qui réunit douze communes autour d’Annemasse en Haute-Savoie et des liaisons transfrontalières avec Genève. Outre le BHNS, Annemasse Agglo travaille actuellement sur deux autres grands projets : RER CEVA une liaison ferroviaire transfrontalière (Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse) sous maîtrise d’ouvrage RFF et CFF, et le TRAM une ligne financée par l’Etat, après l’appel à projet Grenelle 2, et la Confédération helvétique (projet d’agglomération franco-valdo-genevois).
Des bus de plus en plus fréquentés malgré les travaux et les ralentissements
Une enquête de satisfaction globale montre que les voyageurs du réseau TAC sont satisfaits à 7040 de leurs bus.
Le dernier conseil d'Annemase Agglo qui s'est tenu le 6 juillet, a été l'occasion pour la société TP2A qui gère le réseau de bus de faire le bilan de l'année 2010.
Malgré l'abandon de l'un de ses services (la navette inter-parkings qui n'était qu'un dispositif provisoire), l'entreprise a enregistré 4 220 935 voyages en 2010, soit une progression de 8,6 % en un an. Un chiffre plutôt positif qui a été tempéré par Jérôme Lavenier, directeur de TP2A : « Nos recettes de trafic s'élèvent 1 859 424 E, soit une hausse de 3,3 %.
Mais cela reste en dessous de notre objectif qui était de +10,4 %. »
Une fidélisation des voyageurs
Cette différence entre les objectifs et la réalité a plusieurs causes : développement en zones peu denses, crise économique, baisse de la vitesse commerciale, irrégularités dues aux travaux. Dans le même temps, les usagers des bus n'ont jamais été aussi nombreux. Les abonnements sont en progression de 13,8 % et ceux pour les scolaires (formule Diabolo), ont augmenté de 7,2 %. « Nous constatons une vraie fidélisation de nos clients », a souligné Jérôme Lavenier. Les voyageurs occasionnels représentent néanmoins toujours une part importante : la vente de tickets à l'unité représente plus de 58 % des recettes et 26 % des voyages. Les fraudes sont à l'inverse peu nombreuses. Sur les 92 809 voyageurs contrôlés, seulement 110 infractions ont été relevées, soit un taux de fraude de 0,12 %. Les incivilités sont également en baisse avec un accident important relevé et dix incidents d'ambiance constatés. « Et huit d'entre eux étaient le fait d'une seule et même personne ! », a relevé le directeur de TP2A.
Au pire, la ligne 5 sera prolongée jusqu'à Findrol
Les élus se sont ensuite questionnés sur l'avenir du réseau. Nathalie Magnin a demandé ce qui était prévu pour l'accès au futur hôpital de Findrol.
« Les discussions sont engagées avec le conseil général et les quatre communautés de communes concernées pour la constitution éventuelle d'un syndicat », a indiqué le président Georges Deléaval. « Ces formalités peuvent prendre du temps mais nous n'avons pas trop à nous en faire », a ajouté Robert Borrel en indiquant qu'une simple prolongation de la ligne 5 permettrait aux habitants de l'Agglo de gagner l'établissement de santé. « Les vraies incertitudes sont plutôt du côté des autres communautés de communes qui ne disposent pas d'un réseau étendu comme le nôtre. »
Projet Etoile Annemasse Genève : les tracés du BHNS et du tramway ont été validés
Les conseillers communautaires d'Annemasse Agglo ont voté pour l'heure un tracé par lequel le tramway ne desservira pas la gare de la cité frontalière.
Les conseillers communautaires d'Annemasse Agglo ont validé les tracés des futurs lignes du tramway et des bus à haut niveau de service (BHNS). Les résultats des votes ont débouché sans surprise sur une unanimité en faveur du tracé du BHNS et quatre abstentions au sujet d’un tracé du tram qui ne bifurquera pas, dans un premier temps, par l’avenue Emile-Zola ou celle de la Gare.
Engagées fin 2009, les phases de concertation concernant les projets de bus à haut niveau de service (BHNS) et de tramway sur le territoire d’Annemasse Agglo ont laissé apparaître un avis de la population très majoritairement favorable aux deux initiatives, tout en permettant de lister quelques souhaits qui feront l’objet d’analyses complémentaires avant l’établissement des avant-projets.
Ainsi, à propos du BHNS, ont suggéré l’insertion de pistes cyclables, des variantes de parcours dans la traversée de Ville-la-Grand ou du Perrier par l’avenue du Léman, sans cacher leur inquiétude quant à l’impact sur la circulation automobile.
La future ligne reliera le carrefour des Chasseurs au lycée Jean-Monnet via la zone économique de Montréal, le collège Paul-Langevin, la gare d’Annemasse, les places Jean-Deffaugt et de la Libération et le lycée des Glières. Sur la base des estimations printanières, l’enveloppe prévisionnelle s’élèverait à 22,3 millions d’euros hors taxes, matériel roulant non compris.
Au sujet du tramway, les débats antérieurs avaient surtout porté sur la desserte de la gare SNCF. Une demande entendue puisque dans le texte récemment proposé aux délégués communautaires, il est stipulé que « l’avant-projet doit intégrer une branche du tramway en direction de la gare d’Annemasse et prévoir les mesures conservatoires pour permettre cette extension dans une seconde phase ».
clemii Wrote:Les articulés sont ils très utiles ? y a t il beaucoup de monde dans les bus d' Annemasse ? Sur quelles lignes roulent t ils ?
Merci d'avance .
TP2A : un réseau à faire pâlir ses homologues français
Jérôme Lavenier peut avoir le sourire : le réseau qu'il dirige se porte comme un charme.
Directeur du réseau du réseau de transports en commun de l'agglomération annemassienne (TP2A), Jérôme Lavenier dresse le bilan de l'exercice écoulé et évoque les perspectives d'avenir.
En 2011, le nombre d'usagers n'a jamais été aussi nombreux sur votre réseau : comment cela s'explique-t-il ?
Effectivement, en 2011 nous avons transporté 4,5 millions de voyageurs, soit 8 % de plus en un an. Depuis 2008, la hausse globale est de 30 % : peu de réseaux peuvent se targuer d'afficher de telles progressions ! Cela s'explique par différentes raisons : tout d'abord l'augmentation constante de l'offre depuis 2008 avec une nette extension du périmètre du réseau. En 2011, nous avons également effectué un gros travail de remise à plat des temps de parcours pour mettre les bus à l'heure.
Le respect des horaires c'est important ?
C'est fondamental. Améliorer la ponctualité et la fréquence des bus font partie des exigences les plus fortes chez les usagers.
La hausse de la fréquentation s'observe-t-elle dans les mêmes proportions selon les lignes ?
Non. On a par exemple recensé 130 000 voyageurs de plus sur la seule ligne 2 (+ 11 %). C'est énorme compte tenu du fait que la hausse cumulée sur toutes les lignes en 2011 est de 330 000 voyageurs. La principale ligne dominicale (DA), c'est + 34 % en un an et la ligne 6 c'est + 15 %. En revanche la 4 n'affiche qu'une hausse modeste de 2,1 %.
Les recettes ont-elles augmenté dans la même mesure ?
Non : celle-ci est de 15 % car il y a eu une hausse tarifaire en 2011, notamment sur les titres Unireso suivant l'évolution du taux de change avec le franc suisse. Mais ce relèvement des tarifs n'explique que 30 % de la hausse des recettes. Le reste est dû à l'augmentation des ventes de titres (tickets, abonnements, etc.) Au total, les recettes 2011 s'élèvent à 2,1 M E.
Si l'on effectue le ratio entre ces recettes et vos dépenses, le réseau apparait comme étant l'un des meilleurs de France...
Nous sommes le 6e sur les 144 recensés. Ce ratio représente la part de nos coûts de fonctionnement payés par les voyageurs : il est de 42 %. La moyenne pour un réseau d'une agglomération d'environ 80 000 habitants est de 20 à 22 %. Nous faisons mieux que des réseaux comme ceux de Rennes ou Tours par exemple. On fait mieux que le réseau annécien (40 %). Nous sommes au niveau de réseaux comme ceux de Lyon, Marseille ou Montpellier.
Pourquoi de tels résultats ?
Car nos recettes sont bonnes et que nos dépenses sont également très bien placées (11e réseau de France du coût par kilomètre).
Comment anticipez-vous les travaux sur le réseau visant à accueillir le futur bus à haut niveau de service (BHNS) ?
Cela risque de causer des retards, c'est évident. Mais il est très difficile d'anticiper l'impact sur notre fréquentation. Ce qui est sûr c'est qu'il y aura des périodes difficiles.
La ligne desservant le nouvel hôpital de Findrol a-t-elle trouvé son public ?
Cette ligne (prolongement de la ligne 5 après Bonne) a vu le jour fin février : nous recensons sur celle-ci entre 500 et 600 voyageurs par semaine. C'est Annemasse Agglo, et elle seule, qui finance cette ligne sortant de son périmètre. Cela lui coûte environ 150 000 E/an, pour trois kilomètres supplémentaires effectués neuf fois par jour. Cette somme comprend également la hausse du transport à la demande pour les clients à mobilité réduite, mais aussi un bus supplémentaire et l'achat d'un nouveau véhicule pour personnes handicapées.
Comment cette desserte va-t-elle évoluer depuis Annemasse ?
Il faut d'abord que le nouveau syndicat mixte se crée. Quand ce sera le cas, avec l'appui du conseil général, la desserte devrait logiquement se renforcer.
Tout ce que vous devez savoir sur le futur tramway
Parcours, nombre d'arrêts, coût, délais : tour d'horizon complet des principaux éléments du futur tramway.
Par un étrange retour de balancier, le tramway fera donc son grand retour en 2016 dans l'agglomération annemassienne.
Un demi-siècle après avoir été rayé de la carte locale pour ringardise manifeste, ce moyen de transport est donc de nouveau attendu pour tenter de désengorger la proche banlieue genevoise. Venant s'intégrer à un plan de déplacements urbains en cours de maturation (bus à haut niveau de service, parking-relais, Ceva), ce projet de tramway s'inscrit dans une tendance lourde : l'usage en nette hausse des transports en commun aux portes de Genève (doublement du nombre d'utilisateurs aux douanes d'Annemasse entre 2002 et 2011).
Dans le détail, le futur tramway empruntera donc un tracé (double sens) reliant la douane de Moëllesulaz (Gaillard) au lycée des Glières (Annemasse), via Ambilly. Un axe initial qui s'est doté d'une extension possible à terme vers la gare d'Annemasse (depuis la place de la Poste).
Sur ce parcours d'un peu plus de 3 km, 7 arrêts sont recensés : douane de Moëllesulaz (Gaillard), La Tour (en face des locaux de la Police aux frontières, Gaillard), Millet (à proximité du Casino, Gaillard), Croix d'Ambilly, rue du Parc (en face du parc Montessuit, Annemasse), place de l'Étoile (Annemasse) et lycée des Glières (terminus, Annemasse). Cet itinéraire empruntera les axes de la route de Genève avant le franchissement complexe du noeud des rues du Baron de Loë et de la rue de la Zone, rue du Parc, place de la Poste, rue des Voirons, place Deffaugt, rue du Faucigny, place de l'Étoile, avenue Barbusse et avenue de Verdun. Selon les différents axes empruntés, la circulation automobile demeurera possible, soit en double sens, soit en simple sens de circulation. Elle devrait en revanche être impossible route des Voirons.
Si l'éventail des plages horaires de fonctionnement n'est pas encore connu à ce jour, le cadencement, lui, devrait permettre de trouver un tramway disponible toutes les 9 minutes en moyenne, avec à terme des passages toutes les 6 minutes. Estimé à 90 M E (somme réactualisée à échéance de 2016), ce projet sera très largement financé par la Suisse (Genève et Berne), sans qui rien n'aurait été possible. À titre d'exemple, pour les communes seules (hors Annemasse Agglo), les montants à verser seront de l'ordre de 280 000 euros pour Gaillard, de 1,1 M E pour Ambilly et moins de 2 M E pour Annemasse.
Au niveau des délais enfin, le dossier sera soumis à enquête publique en fin d'année, avant le démarrage des travaux de réseau courant 2013, puis les véritables travaux d'infrastructure au printemps 2014 et la mise en service de la ligne fin 2016.
aucune connexion avec le tram de Genêve ?Tout ce que vous devez savoir sur le futur tramway
Didier 74 Wrote:Il s'agit évidemment du prolongement sur France de la ligne 12 des TPG.
Agglo d'Annemasse : les travaux du Tango retardés
Le report des travaux du futur bus à haut niveau de service (BHNS) Tango est lié à un retard des autorisations helvétiques.
Inscrit dans le pack des infrastructures de déplacements cofinancées par la Suisse (avec le Ceva ou le prolongement du tramway par exemple), le BHNS Tango devait voir sa réalisation débuter en ce mois d'octobre 2012. Or les élus d'Annemasse Agglo l'ont appris il y a quelques jours seulement : l'autorisation de démarrer ces travaux (devant être délivrée par Berne) n'a pu être produite. Ceux-ci devraient donc commencer au cours du premier semestre 2012. Un report qui, selon Annemasse Agglo, ne remet pas en cause l'exploitation du BHNS toujours maintenue à échéance fin 2014.
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