busdriveragora Wrote:: On se retrouve avec un tram onéreux, pas très sécurisant (surtout l'incendie de l'an dernier), peu fiable et surtout prisonnier d'un constructeur et de sa technologie !
La Montagne Wrote:Le tram de Clermont-Ferrand a frotté sur 25 mètres avant l'accident
Après l'accident du tramway de Clermont-Ferrand le 10 janvier, l'expertise a débuté en fin de matinée pour déterminer les raisons de ce désenraillement. Le préfet vient de délivrer une autorisation provisoire d'exploitation.
Retour à la normale ce vendredi 14 janvier 2011sur les lignes du tramway. Le droit de retrait qu'avait fait valoir plusieurs conducteurs et qui avait entraîné de fortes perturbations, jeudi, a vraisemblablement été levé.
Seuls quatre conducteurs ont maintenu ce droit de retrait tandis que deux autres ont décidé de rouler à vitesse très réduite. L'expert mandaté par le tribunal pour rechercher les causes de l'accident a commencé sa mission ce matin. Il s 'est rendu au dépôt de Champratel puis sur les lieux du déraillement, dans la montée de la chaussée Claudius.
Début d'expertise
A la demande de l'expert (le même qui a examiné la rame qui a pris feu en décembre 2009) le système de guidage a été démonté et mis sous caisse pour une prochaine expertise prévue le 2 février. Le même jour aura lieu également le contrôle volumétrique de la rame. L'expert a demandé le déshabillage total de la rame pour déterminer les réparations à faire et leur coût. Les dégâts sont, semble-t-il, minimes et devraient être réparés sur place.
Des traces sont encore visibles sur le mur longeant la voie, avant le point d'impact, là où la cabine a fini sa course. Le tram a frotté sur au moins 25 mètres. Des questions s'imposent : le système de freinage automatique a-t-il fonctionné? "Oui", assure un responsable syndical de T2C
L'alarme se déclenche par deux fois avant l'accident
Les alarmes se sont-elles déclenchées? Oui, les boîtes noires le confirment. Il y a une graduation dans le signalement d'incidents : "Il y a deux types de signalement d'incident: l'alerte et l'alarme" précise le syndicaliste. "L'alerte se déclenche pour un pépin anodin. L'alarme pour un problème mécanique plus important. C'est une alarme qui s'est déclenchée place du 1er-Mai et à la station des Carmes".
Au premier signal, conformément au protocole, le conducteur a appelé le PC. La communication terminée, il a poursuivi le trajet. Idem à la seconde alarme à la station des Carmes, juste avant l'accident; là encore contact avec le PC puis poursuite de la conduite du tram.
Pourquoi ces deux signalements n'ont ils donc pas été pris en compte par le poste de commandement ? C'est une des questions qui a été posée par l'expert aujourd'hui.
Des centaines de signaux par jour
D'après nos informations, il y a des centaines et des centaines d'alertes par jour sur les lignes bus et tram. En général rien de grave : "sur le tram, au moindre tressautement du galet de guidage, l'alarme se déclenche" nous a-t-il été dit. "Si à chaque fois, on devait interrompre la circulation, soulever le tram pour voir ce qui se passe, c'est tout le trafic qui serait suspendu plusieurs par jour".
Est-ce cette haute fréquence d'alarmes qui a pu endormir la vigilance le 10 janvier? Ce jour là, ce n'était plus un banal "tressautement du galet" qui avait déclenché l'alarme mais carrément la sortie du système de guidage; ce qui n'était jamais arrivé jusque-là. C'est en effet le premier déguidage avec des passagers après 5 millions de kilomètres parcourus. "On est en train d'essuyer les plâtres d'un matériel innovant" estime un responsable syndical de la CGT. "On a demandé un détecteur pour repérer un mauvais enraillement de galet. Aujourd'hui, c'est dans les tuyaux mais il n'est pas encore arrivé à Clermont !"
Une réunion entre la direction T2C et les représentants syndicaux se déroule en ce moment même.
Michelle HUFNAGEL
Dernière minute
Le préfet vient d'envoyer une lettre aux président de la T2C et du SMTC leur demandant d'engager dans les plus brefs délais un audit de sécurité et de faire vérifier le respect des procédures par un organisme indépendant. Le préfet a délivré ce vendredi à titre provisoire l'autorisation de poursuivre l'exploitation du tramway. Il s'agit maintenant de savoir si le règlement de sécurité défini par l'exploitant et approuvé en 2007 par l'Etat a bien été pris en compte dans le fonctionnement du tramway de Clermont-Ferrand.
Un tramway opérationnel mais sous contraintes
Lundi 10 janvier, une rame de tramway est sortie de son guidage sans qu’il ne soit encore possible de se prévaloir d’en connaître la ou les causes exactes.
A l’initiative de T2C, un expert a été nommé dès le 13 janvier, date à laquelle le Préfet de Région, sur avis de ses services, a autorisé la poursuite de l’exploitation de la ligne de tramway sous certaines conditions de sécurité, notamment une limitation plus forte des vitesses de circulation.
Cette situation entraine quelques perturbations de service sur la ligne qui peuvent, ponctuellement, être difficiles à vivre pour la clientèle.
Notamment, lundi 10 et jeudi 13 janvier, le service sur la ligne A était particulièrement affecté. Et si, ponctuellement (comme lundi 17 janvier matin) une panne a partiellement suspendu le service pendant une quinzaine de minutes, le service est assuré à près de 95 % en moyenne chaque jour.
Le tramway n’est pas un bus. C’est un transport guidé ferroviaire qui est soumis à une réglementation spécifique beaucoup plus drastique.
La ligne A du tramway fonctionne en mode commercial depuis fin 2006 et a parcouru depuis plus de 5 millions de kilomètres, transportant plus de 52 millions de voyageurs sans incidents techniques lourds à de rares exceptions près, heureusement sans incidence pour les personnes.
En dehors de ces deux ou trois événements, plus de 99 % des services prévus sur la ligne sont offerts et, fin 2010, les équipes T2C ont obtenus de l’AFNOR la certification NF Services pour la ligne A.
Aujourd’hui, les équipes T2C mettent tout leur professionnalisme pour assurer le mieux possible le service à la clientèle mais dans le respect des contraintes particulières liées à l’incident du 10 janvier et dans l’exigence d’une exploitation en toute sécurité.
L’expertise technique a démarré mais pourrait prendre du temps. C’est le gage de son bon aboutissement, pour clarifier complètement les vraies causes de l’incident, et les mesures éventuelles appropriées à prendre.
Les équipes T2C ont bien conscience, en contact permanent avec le public, que les quelques aléas qui se produisent, sans mettre en cause l’offre de service générale peuvent, très ponctuellement perturber la qualité de service pour la clientèle qui y est alors confrontée. Avec elle nous espérons que les travaux d’expertise en cours, auxquels sont évidemment associées les équipes T2C, s’achèveront rapidement et positivement pour revenir au niveau habituel de qualité de service que nous avons construit ces dernières années.
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« La sécurité comme priorité »
.Le personnel de T2C ne veut pas jouer le rôle de coupable tout désigné dans l'accident qui s'est produit le lundi 10 janvier. Délégué du syndicat autonome de T2C, Erick Greliche témoigne.
«La seule raison est le dé-guidage de la rame. On n'en connaît pas la cause. Une enquête est en cours. De nouvelles expertises sont prévues début février. » En quelques mots, Erick Greliche rappelle une situation qui, souligne-t-il, « fait peur à nos conducteurs ». D'où le droit de retrait que plusieurs d'entre eux ont fait valoir au lendemain de l'accident. « Ils ont peur, non pas seulement pour leur propre sécurité mais aussi pour celle des passagers, voire même de l'ensemble des usagers de la voirie » Car, s'interroge-t-il, « que se serait-il produit si le dé-guidage avait eu lieu ailleurs ? » Il explique également l'exercice du droit de retrait « afin de permettre que toutes les rames soient rentrées au dépôt et vérifiées ». Ce qui a été fait et, rappelle-t-il, « à la demande du CHSCT (*), le service a repris à une vitesse limitée à 40 km\h ». Erick Greliche déplore aussi que le débat ait très vite tourné autour du respect des consignes de sécurité par le conducteur. « Une alarme s'est effectivement déclenchée. Elle s'est éteinte et le conducteur a continué. Il ne s'est donc pas affranchi de la sécurité comme certains veulent le faire croire. Une sécurité qui, poursuit-il, a été poussée à outrance en quatre ans. Parfois pour rien. » Et de citer en exemple des cartes électroniques qui se mettent en sécurité lorsque le retour du courant ne se fait pas lorsqu'il pleut ou qu'il neige. Résultat : « Le pantographe descend automatiquement. » En dénonçant des problèmes techniques à répétition, il dit « que les conducteurs ont l'impression de faire les frais d'un tramway qui n'est autre qu'un prototype. » Il ne cache pas non plus des « contacts houleux avec le constructeur » qui, déplore-t-il, « a le monopole sur tout, y compris des pièces détachées vendues très chères. » Un exemple ? Il cite les bandages de caoutchouc entourant les galets : « On en passe des centaines par semaine. Ils ont été changés, ils sont encore plus mauvais mais Lohr refuse de les faire expertiser. On a pourtant un spécialiste ici avec Michelin. »
Erick Greliche enfonce le clou : « A 3 millions d'euros la rame, on est en droit d'attendre un matériel irréprochable. C'est loin d'être le cas. Il faut que les autorités tapent du poing sur la table. » Revenant sur ce dé-guidage, mais également sur l'incendie ayant détruit une rame en décembre 2009, il conclut : « Jusqu'ici, on a eu de la chance dans notre malheur. Mais quand on transporte jusqu'à 67.000 passagers par jour, on se doit d'être irréprochable sur le plan de la sécurité. » n
(*) Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
La Montagne
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Perturbations ligne A
mis à jour le 02/02/2011 à 16:01
Suite au déguidage intervenu le 10 janvier, des conditions particulières et provisoires d’exploitation sont requises. Elles peuvent conduire, ponctuellement, à des irrégularités de service. Notamment, certains type d’alarmes peuvent imposer de devoir évacuer la rame et prendre la suivante
La Montagne Wrote:
Après l'accident du 10 janvier, le tram de Clermont toujours sous surveillance
mercredi 9 février 2011 - 05:46
40 km/h maximum, 10 seulement sur le viaduc des Carmes où le tramway de Clermont-Ferrand s'est retrouvé dans le mur le 10 janvier. Des solutions sont à l'étude pour lever rapidement ces mesures transitoires...
Le Translhor de Clermont-Ferrand n’est pas le premier tramway à avoir déraillé. En août 2009, le réputé Citadis d’Alstom (le tramway le plus vendu) a connu pareille mésaventure à Strasbourg. Idem à Bordeaux et à Genève en juin 2006. Trois exemples pour autant de villes qui se sont dotées de tramways sur rail…
Une preuve que, quelle que soit la technologie, le risque zéro n’existe pas. Que ce soit à Strasbourg et à Bordeaux, ces déraillements n’ont pas eu la même ampleur qu’à Clermont. Pas de droit de retrait exercé par les chauffeurs, pas de remise en doute de la fiabilité du matériel.
"Absence de problème de sécurité"
Sans oublier des rumeurs qui filent plus vite que le tramway, dont la vitesse maximale a été limitée à 40 km/h, à 30 km/h sur le viaduc Saint-Jacques et à 10 km/h sur le viaduc des Carmes où l’accident s’est produit le 10 janvier. « Des vitesses qui ont été fixées par les services de l’État qui nous diront quand assouplir ces mesures », souligne Tarik Chbicheb, directeur de T2C.
« Des mesures transitoires », tient à préciser Corinne Reynaud, directrice du SMTC en insistant sur « l’absence de tout problème de sécurité dans le Translohr ». Et d’expliquer : « Si la sécurité des usagers et des personnels avait été engagée, les services de l’État auraient immédiatement ordonné l’arrêt de l’exploitation commerciale ».
Sur l’accident en lui-même, elle ne veut rien en dire si ce n’est qu’une expertise est en cours. Laquelle, d’après nos informations s’orienterait davantage du côté d’un défaut de mise en rail que celui de la casse d’une pièce. (...)
Au SMTC, on semble confiant dans la capacité du constructeur à faire évoluer sa technologie. À Clermont-Ferrand, depuis sa mise en service en 2006, le Translohr a parcouru cinq millions de kilomètres.
Jean-Pierre Vacherot
Le TransLohr de Clermont-Ferrand n’est pas le premier tramway à avoir déraillé. En août 2009, le réputé Citadis d’Alstom (le tramway le plus vendu) a connu pareille mésaventure à Strasbourg. ...
T2C : vitesse réduite pour le tram... et le temps
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Plus de 2h30 séparaient en début d'après-midi les horaires affichés de part et d'autre de la ligne de tramway à l'arrêt Hôtel de Ville (photo ci-contre). Comme nous l'indiquons par ailleurs, le tram clermontois a ralenti sa course (jusqu'à 10 km/h sur le viaduc des Carmes) depuis l'accident du 10 janvier. Cette mesure aurait-elle également ralenti la course... du temps ?
jone Wrote:(c'est peut être moi , ou la formulation de l'article , mais j'ai mis un moment a comprendre qu'il parlait des horloges...)
Le tramway de Clermont-Ferrand a de nouveau déraillé ce matin (vidéo à venir)
Sans faire de victime, le déraillement du tramway de Clermont-Ferrand ce matin à hauteur du carrefour des pistes a néanmoins causé d'importants dégâts à la motrice.
Une rame de tramway est sortie de son rail, ce matin vers 10 h 15, au Carrefour des Pistes, au nord de l'agglomération. Il n'y a pas eu de blessés dans cet incident. Toutefois, ce nouveau déraillement a entrainé l'interruption du trafic entre la station 1er Mai et le terminus de Champratel. Des bus de substitution sont mis en place. Le tramway ne circule actuellement qu'entre 1er Mai et La Pardieu.
Un déguidage d'une rame s'est produit ce matin vers 10 h 40 peu avant la station Les Pistes, a-t-on appris auprès de la T 2C. Des bus de substitution ont été mis en place entre Champratel et la place du 1er-Mai. Un trafic partiel est assuré entre cette même place et La Pardieu. D'après les premières constatations de la T 2C, le déguidage serait dû à une erreur humaine. Le retour à la normale du trafic devrait intervenir dans l'après-midi.
Selon Régis Savarit, responsable au SMTC de l'expertise tramway, "malgré la signalisation, le conducteur n'a pas fait attention que l'appareil de voie était en position déviée parce qu'une rame précédente venait de faire un retournement".
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