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Il s'agit bien sûr de La Grave. Vaujany, c'est l'autre sujet!G.E. Wrote:Elles rentrent dans la gare de départ/arrivée à Vaujany. Ici, la dernière est remplacée par un porte-vélo.
Pour prolonger le rêve, voici quelques visions d'en-bas ou d'en face du Massif de la Meije. Avec le téléphérique, on atteint le glacier situé à gauche, sur la photo.
ZF-Man Wrote:J'ai emprunté ce Téléphérique l'été dernier pour aller faire de la marche sur Glacier (celui de la Meije, si je me souviens bien).
Téléphérique de la Meije : l’exploitant demande 20 millions d’euros à La Grave
L'audience est prévue aujourd’hui à Marseille.
L’histoire remonte à 1986. Seulement dix ans après la création du premier tronçon du téléphérique des glaciers de la Meije, l’équipement se porte très mal. Géré par le Sivom du Briançonnais, il affiche un déficit de l’ordre de 13 millions de francs. C’est la faillite.
Deux candidats se présentent alors pour en reprendre l’exploitation. Un se propose de le reprendre, sans la dette. Le deuxième reprend tout, y compris le passif. Une convention est donc signée entre la commune et ce nouvel exploitant en 1987. Il porte le nom de Denis Creissels.
2000 lits qui n’ont pas tous vu le jour
Avec la signature de la nouvelle concession, la collectivité s’engage à créer 2000 lits supplémentaires. Mais si certains ont vu le jour, le compte n’y est pas. « Ça végète », remarque Denis Creissels. « Financièrement, j’ai épongé une très grande partie de la dette de l’époque. Il ne me reste pas grand-chose à payer. Le téléphérique tourne et ma plus grande fierté, c’est de travailler avec 16 personnes qui sont toutes en CDI. Mais c’est vraiment beaucoup de travail et beaucoup de mal pour peu de chose. La concession court jusqu’en 2017. Je pense que d’une manière ou d’une autre, j’irai au bout. Et j’aurai porté ce téléphérique et l’économie de ce canton à bout de bras pendant 30 ans, sans la moindre aide. »
Audience du tribunal administratif ce mardi matin
Jusqu’en 2017 ? La décision dépendra du tribunal administratif de Marseille. L’audience doit avoir lieu ce matin, comme l’indiquait hier la radio Alpes 1. Parce qu’il y a trois ans, Denis Creissels a engagé une procédure contre la collectivité. Il estime qu’elle n’a pas tenu ses engagements, notamment en ce qui concerne la construction des lits supplémentaires. Il réclame 20 millions d’euros de dommages.
« Une broutille que l’on va s’empresser de payer rubis sur l’ongle », ironise Jean-Pierre Sevrez, maire de La Grave. Pour lui, « la commune a tenu tous ses engagements. Denis Creissels et l’entreprise qui exploite le téléphérique, dont il est le patron, confondent faire une Zac et construire. La Zac a été faite. La commune de la Grave n’a pas vocation à faire de la construction. Si les investisseurs ne sont pas venus et que ça n’a pas été construit, elle n’y est pour rien. D’autant que les derniers terrains disponibles dans cette zone ont été vendus en 2005 à la SCI du Rateau. Elle est dirigée par Denis Creissels. Les terrains ne sont pas construits… »
Pour autant, Jean-Pierre Sevrez sait rendre à César ce qui est à César. « Oui, Denis Creissels a fait le boulot. À l’époque, il a clairement enlevé une belle épine du pied du Sivom et il a fait beaucoup pour l’économie du canton. Mais ce qui me gêne, c’est que la concession dit que la montée est de son ressort, la descente du ressort de la commune. Dans la mesure où il s’agit d’un domaine hors pistes, ça veut dire que les recettes vont au privé et les dépenses d’entretien, de balisage, de gestion de la sécurité sont à la charge de la collectivité. Ça me pose un problème. »
Un jugement en interprétation pour fixer de nouvelles bases
La commune demande un jugement en interprétation de la concession de l’époque. « Elle est assez opaque. On pense que certains articles se contredisent. Que d’autres sont illégaux. Comme celui, par exemple, qui exonère l’exploitant de la taxe liée à la loi montagne. Le jugement en interprétation aura l’avantage de mettre les choses au clair et de fixer de nouvelles bases pour une future concession. »
Une concession dont Denis Creissels ne veut plus. « Je n’attends rien ou pas grand-chose de ce jugement », remarque-t-il. « Mais une chose est sûre. Si les affaires ne sont pas bouclées en 2017, je ne serai pas candidat à la succession et je me demande bien quel couillon peut être prêt à s’engager dans une aventure pareille. »
Denis Creissels est bien connu dans le monde des remontées mécaniques. Ancien ingénieur chez Pomagalski, il n’est autre que celui qui a construit le téléphérique des glaciers de la Meije. Premier tronçon en 1976 et deuxième en 1978.
« À l’époque, quand ça allait si mal, on me reprochait d’avoir livré un appareil mal conçu. C’est faux. Tout ce qu’il lui fallait, c’était des lits pour qu’il y ait un peu de monde. Rien de forcément énorme. Ce site est très particulier et c’est ce qui fait son intérêt aussi. Mais quelques personnes en plus auraient été les bienvenues. L’élitisme, c’est bien. Mais ça ne fait pas tourner la boutique », estime Denis Creissels.
Si aujourd’hui il dit ne rien attendre du jugement, c’est parce qu’il pense que « qu’il penche dans un sens ou un autre, ça ne conviendra pas à la partie adverse. Et il y aura donc appel. Ça va durer longtemps. » En 2017, Denis Creissels aura 82 ans. Se posera, selon lui, un autre problème. « Si aujourd’hui, on arrive à fonctionner, c’est parce que de par ma formation, on arrive à tout faire en interne, y compris l’entretien et les révisions. Le jour où ça ne sera plus possible, il sera difficile pour le téléphérique de fonctionner. »
Le courant coupé quelques secondes, le téléphérique de La Grave évacué de ses 90 personnes
Trois trains chargés de 90 personnes ont dû être évacués du fait d'une coupure de courant.
Il a suffi que le courant soit coupé pendant quelques secondes. S'il a été rétabli dans la foulée par EDF, en revanche, les techniciens qui travaillent au téléphérique des glaciers de la Meije y ont passé presque la journée. "Dès lors qu'il y a une coupure de courant, les freins de l'appareil descendent automatiquement", explique Régis Jouffrey, directeur d'exploitation, dans le Dauphiné Libéré (édition datée de ce jeudi). "Le freinage a été très brutal. Du coup, les câbles tracteur et porteur se sont croisés du fait de la secousse." Les techniciens ont dû les décroiser. Mais il a fallu au préalable évacuer les 90 personnes qui se trouvaient dans les trois trains en train de monter.
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