viadi Wrote:Je suis beaucoup plus circonspect de l'époque Farandou, qui a poussé cette continuité en développant la marque Ouigo avec ses effets déletaires. En particulier en Espagne alors que la France manque de rames.
Il faut se projeter sur une période qui correspond aux "temps longs" de ces activités économiques. Le groupe SNCF ne perdra pas de l'argent ad vitam aeternam en Espagne et il est heureux que le groupe SNCF se développe à l'international, sinon, à se recroqueviller sur le national où la concurrence s'implante, il y a toutes les chances qu'il se fasse avaler. D'ailleurs, on en parle peu, mais à l'international, la filiale fret de la SNCF, CAPTRAIN, développe ses trafics et parvient à équilibrer ses comptes après avoir connu des résultats négatifs, et personne ne s'en offusque.
Ses prises de positions, par exemple anti avion tout en réclamant publiquement de l'argent public, à une compagnie qui en bénéficie déjà beaucoup, sont regrettables.
Sa position sur le transport aérien est la suivante, je cite : "« Est-ce qu’on impute au billet d’avion le coût de son impact carbone ou pas ? », a-t-il demandé. « Moi je ne comprends pas pourquoi les compagnies aériennes sont exemptées de toute taxe sur le kérosène. Moi, je paie des taxes, sur mon énergie, sur mon gazole je paie des taxes »", dixit M. Farandou auditionné par une commission de l'Assemblée Nationale. Il est parfaitement dans son rôle de PDG de la SNCF, sa position est impeccable.
Quant à l'argent public réclamé, il s'agit de la remise à niveau et de l'entretien du réseau, et cette prise de position est tout, sauf regrettable pour le citoyen lambda, même si elle déplait fortement à ceux qui sont en charge des finances publiques et qui ont fait des promesses intenables.
Si il n'est pas responsable du climat social entrainant les nombreuses grêves, el parti du à l'agenda politique et aussi aux syndicats extemistes (avec parfois un autre agenda en tête), le récent accord sur les prérereaites entrainant une quasi non application de la récente réforme des retraites en echange d'une trêve olympique semble très contesté et choque (à raison) l'opinon publique. Alors même que les syndicats à qui il a tout cédé continuent à déposer des préavis de grêves.
On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre : s'il s'avérait que le climat social s'annonce tendu avant et pendant les jeux olympiques, les mêmes que ceux qui lui reprochent l'accord lui tomberaient dessus à bras raccourcis pour ne pas avoir su calmer ce climat social. Ça ne choque pas l'opinion publique car je fais partie de l'opinion publique et ça ne me choque pas, ça peut choquer tout au plus une partie de cette opinion publique.
Bonne journée.